Connaissances des médecins généralistes d’Ile de France sur les nouvelles modalités de dépistage du cancer du col de l’utérus

Connaissances des médecins généralistes d’Ile de France sur les nouvelles modalités de dépistage du cancer du col de l’utérus PDF Author: Imane Hariz
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Book Description
Introduction : en France, le cancer du col de l’utérus cause près de 3000 nouveaux cas et plus de 1000 décès par an. En juillet 2019, la HAS a publié de nouvelles recommandations, généralisant le test HPV en première intention chez les femmes de 30 à 65 ans, pouvant être réalisé par le praticien ou en auto prélèvement par les patientes. En cas de test HPV négatif, le délai entre 2 dépistages s’allonge, passant de tous les 3 ans à tous les 5 ans. Matériel et Méthode : cette étude quantitative, observationnelle, descriptive et transversale a été élaborée à partir d’un questionnaire sous forme de cas cliniques adressé à des médecins généralistes d’Ile de France via les réseaux sociaux et des mailing lists. L’objectif était de faire l’état des lieux du dépistage du cancer du col de l’utérus par les médecins généralistes et d’évaluer les facteurs associés à la prescription de l’auto prélèvement. Résultats: 305 réponses (partielles comprises) ont été recueillies. L’échantillon comprenait 84,59% de femmes, 77% avaient moins de 40 ans, 72,13% avaient un exercice libéral. 82,82 % des médecins prati-quaient du suivi gynécologique dans leur exercice; 79,67% déclaraient connaître les dernières recomman-dations de la HAS concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus. 65,25% des médecins prescrivaient un frottis cytologique avant 30 ans: en cas de normalité 52,13% proposaient le prochain 3 ans après. Après 30 ans : 40,33% des médecins prescrivaient un test HPV à réaliser au cabinet et 37,38% un auto prélève-ment. En cas de test HPV positif avec examen cytologique réflexe négatif, 50,16% des médecins propo-saient un examen de contrôle 1 an après et 41,31% un test HPV. Lors de l’analyse statistique, deux facteurs sont apparus comme associés de manière indépendante à la prescription d’un autoprélèvement: l’absence de suivi gynécologique de la patiente (OR 0,56 (p= 0,046)) et la réticence de la patiente à l’examen gynécologique (OR 2,57 (p = 0,014)). Conclusion : les dernières recommandations de la HAS concernant le dépistage du cancer du col de l’uté-rus semblent connues et assimilées de la majeure partie des médecins généralistes répondants. De futures études épidémiologiques nous diront si l’auto prélèvement a permis le dépistage des 40% de femmes non ou insuffisamment dépistées selon le rythme des recommandations et d’améliorer ainsi la couverture du dépistage.

Connaissances des médecins généralistes d’Ile de France sur les nouvelles modalités de dépistage du cancer du col de l’utérus

Connaissances des médecins généralistes d’Ile de France sur les nouvelles modalités de dépistage du cancer du col de l’utérus PDF Author: Imane Hariz
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Introduction : en France, le cancer du col de l’utérus cause près de 3000 nouveaux cas et plus de 1000 décès par an. En juillet 2019, la HAS a publié de nouvelles recommandations, généralisant le test HPV en première intention chez les femmes de 30 à 65 ans, pouvant être réalisé par le praticien ou en auto prélèvement par les patientes. En cas de test HPV négatif, le délai entre 2 dépistages s’allonge, passant de tous les 3 ans à tous les 5 ans. Matériel et Méthode : cette étude quantitative, observationnelle, descriptive et transversale a été élaborée à partir d’un questionnaire sous forme de cas cliniques adressé à des médecins généralistes d’Ile de France via les réseaux sociaux et des mailing lists. L’objectif était de faire l’état des lieux du dépistage du cancer du col de l’utérus par les médecins généralistes et d’évaluer les facteurs associés à la prescription de l’auto prélèvement. Résultats: 305 réponses (partielles comprises) ont été recueillies. L’échantillon comprenait 84,59% de femmes, 77% avaient moins de 40 ans, 72,13% avaient un exercice libéral. 82,82 % des médecins prati-quaient du suivi gynécologique dans leur exercice; 79,67% déclaraient connaître les dernières recomman-dations de la HAS concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus. 65,25% des médecins prescrivaient un frottis cytologique avant 30 ans: en cas de normalité 52,13% proposaient le prochain 3 ans après. Après 30 ans : 40,33% des médecins prescrivaient un test HPV à réaliser au cabinet et 37,38% un auto prélève-ment. En cas de test HPV positif avec examen cytologique réflexe négatif, 50,16% des médecins propo-saient un examen de contrôle 1 an après et 41,31% un test HPV. Lors de l’analyse statistique, deux facteurs sont apparus comme associés de manière indépendante à la prescription d’un autoprélèvement: l’absence de suivi gynécologique de la patiente (OR 0,56 (p= 0,046)) et la réticence de la patiente à l’examen gynécologique (OR 2,57 (p = 0,014)). Conclusion : les dernières recommandations de la HAS concernant le dépistage du cancer du col de l’uté-rus semblent connues et assimilées de la majeure partie des médecins généralistes répondants. De futures études épidémiologiques nous diront si l’auto prélèvement a permis le dépistage des 40% de femmes non ou insuffisamment dépistées selon le rythme des recommandations et d’améliorer ainsi la couverture du dépistage.

Stratégie préventive du dépistage du cancer du col de l’utérus en médecine générale

Stratégie préventive du dépistage du cancer du col de l’utérus en médecine générale PDF Author: Julie Attal-Behar
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Pages : 228

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Contexte : Le dépistage du cancer du col de l’utérus, dans le contexte de la disparition programmée des gynécologues médicaux, repose dorénavant sur les médecins généralistes. L’HAS a codifié la stratégie préventive du cancer du col de l’utérus. Objectifs : En France, actuellement, la procédure de dépistage/prévention du cancer du col ne fait pas l’objet de procédure organisée (sauf dans quelques départements) ; elle se décline en 3 points, la vaccination anti-HPV, la prévention des MST, la réalisation du frottis cervico-vaginal et son suivi. La présente étude a pour objectif d’identifier les obstacles rencontrés par les médecins généralistes au cours de l’application de cette procédure. Méthode : La méthode qualitative a été choisie, l’étude a été réalisée auprès de médecins généralistes d’Île de France, par l’intermédiaire d’entretiens semi-dirigés. Résultats : Après dépouillement des entretiens, plusieurs obstacles sont identifiés à chaque étape de la stratégie préventive : Le manque de gynécologues libéraux est ressenti par la plupart des généralistes rencontrés. La vaccination anti HPV ne fait pas consensus au sein des généralistes interrogés. Les arguments sont : le manque de recul, la crainte de l’apparition de nouvelles souches virales oncogènes venant combler une niche écologique vacante, le fait que la vaccination ne dispense pas du frottis, et une certaine opposition ressentie par les généralistes de la part des parents des jeunes filles à qui la vaccination est proposée. La prévention des MST se heurte pour les généralistes interrogés aux difficultés liées à l’origine culturelle de certaines patientes, et à la relation mère fille qu’ils ressentent comme un obstacle à la transmission d’un message préventif idéal. Certains médecins, plus souvent les hommes, ne sont pas à l’aise à l’idée d’aborder le sujet. La réalisation pratique du frottis apparaît difficile pour certains médecins, qui invoquent le manque de temps, leur manque de formation, l’absence de rémunération spécifique, la nécessité d’un investissement sur du matériel cher et le manque d’intérêt personnel pour ce geste et ce secteur d’activité. La plupart des médecins, même quand ils font des frottis, ne prennent pas en charge la gestion des frottis anormaux et préfèrent la déléguer à un gynécologue Tous les médecins rencontrés dans cette étude s’accordent sur l’intérêt d’un dépistage organisé au niveau national. Conclusion : La mise en œuvre dans les faits d’une stratégie complète de prévention du cancer du col de l’utérus par les médecins généralistes se heurte à de nombreux freins, identifiés par le présent travail. Aucun de ces obstacles n’est toutefois insurmontable, et des solutions sont proposées. L’importance relative de chacun des freins que nous avons identifiés impose un travail complémentaire de recherche quantitative. Ce n’est qu’au terme de la réalisation de ce complément d’investigation qu’une stratégie d’action hiérarchisée pourra être proposée pour optimiser la mise en place d’un dépistage organisé, adapté aux conditions d’exercice de la médecine générale.

Dépistage du cancer du col de l'utérus

Dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Aurélien Bornsztein
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Introduction - En 2018, le cancer du col de l'utérus (CCU) a été responsable de 1117 décès. Même si le dépistage du cancer du col de l'utérus fait partie intégrante de la pratique des médecins généralistes, la mise en pratique de nouvelles recommandations peut être influencée par différents facteurs. En juillet 2019, la HAS publie une actualisation des recommandations de bonne pratique du dépistage du CCU. Cette étude a comme objectif principal d'observer les pratiques des médecins généralistes en matière de dépistage du CCU, un an après la publication de ces nouvelles recommandations. L'objectif secondaire est d'identifier, en interrogeant les médecins généralistes, les facteurs susceptibles de faciliter ou de freiner le changement des pratiques. Matériel et méthodes - Cette étude observationnelle, transversale, descriptive et analytique a été réalisée auprès de 566 médecins généralistes en France. Les données ont été mesurées via un auto-questionnaire en ligne et recueillies du 2 octobre au 18 novembre 2020. Résultats - Près de 8 médecins sur 10 ont déclaré avoir changé leurs pratiques après avoir eu connaissance des recommandations. L'analyse multivariée a permis de mettre en évidence plusieurs facteurs associés au changement des pratiques de ces médecins : l'âge inférieur ou égal à 55 ans (OR = 2.8, [1.4 - 5.8]), le travail en groupe (OR = 3.9, [1.7 - 8.7]) et la réalisation de tests HPV (OR = 8.8, [4.2 - 18.5]). Les médecins ayant modifié leurs pratiques ont cité principalement comme facteurs favorisant le changement : la clarté de la communication reçue, le potentiel bénéfice sur le plan médical amené par les nouvelles recommandations et l'équipement en matériel adapté aux nouveaux gestes. Les freins au changement les plus cités par les médecins n'ayant pas modifié leurs pratiques étaient le manque de clarté des recommandations, les freins propres aux patientes et l'absence de matériel adapté à la pratique des nouveaux gestes. Conclusion - Un an après la publication des recommandations HAS de juillet 2019, une proportion importante des médecins interrogés déclarait avoir changé leurs pratiques après avoir eu connaissance des recommandations. Les résultats de notre étude pourraient mettre en évidence l'importance d'une communication claire des recommandations, du fait de disposer d'un matériel adapté aux nouvelles pratiques et de l'implication des patients dans le processus de changement des pratiques des médecins. Il serait intéressant d'approfondir ces hypothèses auprès d'un plus grand nombre de médecins généralistes et éventuellement sur différents domaines médicaux. Les résultats de ces travaux pourraient être pris en compte dans l'élaboration des processus d'accompagnement de la mise en œuvre des nouvelles recommandations, afin de mieux répondre aux besoins et problématiques des médecins et ainsi favoriser l'adhésion et la mise en pratique de ces recommandations.

La prévention du cancer du col de l'utérus vue par les médecins généralistes

La prévention du cancer du col de l'utérus vue par les médecins généralistes PDF Author: Doriane Bouteille
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Languages : fr
Pages : 166

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Introduction: Avec près de 2 800 nouveaux cas par an et plus de 1 000 décès annuels, le cancer du col de l'utérus se place au deuxième rang des cancers de la femme jeune (entre 30 et 45 ans) en France. La prévention repose sur la vaccination anti-papillomavirus, moyen de prévention primaire et le dépistage par frottis cervico-utérin, moyen de prévention secondaire. Ces deux niveaux de préventions sont largement insuffisants en France à l'heure actuelle. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée pour comprendre les déterminants de la prévention du cancer du col de l'utérus. 15 médecins ont participé à des entretiens semi-directifs, recrutés dans la Drôme, le Gard et l'Hérault en Janvier 2016. Une enquête similaire a été conduite auprès des femmes. Résultats: Les médecins sont sensibilisés à la problématique du cancer du col de l'utérus. Les connaissances concernant le papillomavirus ne sont pas uniformes et méritent d'être clarifiées. L'attitude vis-à-vis de la vaccination est variable, il y a une tendance pro-vaccination mais les médecins peinent à vacciner les adolescentes. Ils réclament des informations fiables. Une majorité des médecins interrogés réalise des frottis mais le geste n'est pas maitrisé par tous. Conclusion : De nombreuses propositions ont pu être formulées: réalisation d'une consultation de gynécologie dédiée chez l'adolescente, éducation dans le cadre de la scolarité, mallette de prévention du cancer du col de l'utérus à l'usage du médecin généraliste. Une diffusion dans les média est souhaitable pour une sensibilisation plus large et plus efficace du grand public

Points de vue et pratiques des médecins généralistes concernant les recommandations de la HAS de 2019 sur le dépistage du cancer du col de l'utérus

Points de vue et pratiques des médecins généralistes concernant les recommandations de la HAS de 2019 sur le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Camille Delhomme
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INTRODUCTION : LE CANCER DU COL DE L'UTERUS TUE ENVIRON 1000 FEMMES PAR AN EN FRANCE. DE NOUVELLES RECOMMANDATIONS DE DEPISTAGE ONT ETE ETABLIES PAR LA HAS EN 2019. CETTE ETUDE AVAIT POUR OBJECTIF D'EXPLORER LE POINT DE VUE ET LES PRATIQUES DES MEDECINS GENERALISTES CONCERNANT CES RECOMMANDATIONS ET DE COMPRENDRE LES FACTEURS INFLUENÇANT LEUR MISE EN ŒUVRE. METHODE : UNE ETUDE QUALITATIVE PAR ENTRETIENS SEMI DIRIGES INDIVIDUELS A ETE MENEE EN COTE D'OR CHEZ DES MEDECINS GENERALISTES REALISANT LE DEPISTAGE DU CANCER DU COL DE L'UTERUS. RESULTATS : LES MEDECINS INTERROGES ETAIENT AU NOMBRE DE 12. LES RECOMMANDATIONS SEMBLAIENT MAJORITAIREMENT CONNUES DE CES DERNIERS. L'ARTICULATION ENTRE LES DEUX TYPES DE TESTS DE DEPISTAGE N'ETAIT CEPENDANT PAS CLAIRE. ILS NE COMPRENAIENT PAS L'ORGANISATION DU SYSTEME D'INVITATION AU DEPISTAGE ORGANISE. LES MODALITES D'UTILISATION PRATIQUE DE L'AUTO PRELEVEMENT ETAIT PEU CONNUES. L'AGE DE FIN DE DEPISTAGE ETAIT SOUVENT REMIS EN QUESTION. LES MEDECINS SEMBLAIENT ACCORDER DE L'IMPORTANCE A LEURS EXPERIENCES, AU PARCOURS ET AUX PREFERENCES DE LEURS PATIENTES. CONCLUSION : SI LES RECOMMANDATIONS ETAIENT GLOBALEMENT PERÇUES COMME ADAPTEES, CERTAINS ASPECTS RESTAIENT CONFUS POUR LES MEDECINS INTERROGES ET NECESSITERAIENT DES PRECISIONS. LES MEDECINS SE DETACHAIENT DES RECOMMANDATIONS DANS DES SITUATIONS PARTICULIERES. LA SEULE CONNAISSANCE THEORIQUE DES RECOMMANDATIONS NE SUFFISAIT PAS A EXPLIQUER LEUR APPLICATION. IL EST IMPORTANT DE S'INTERESSER A LA SINGULARITE DE LA SITUATION, DE LA RELATION MEDECIN PATIENT ET A LA COMMUNICATION AVEC LES AUTRES ACTEURS DU DEPISTAGE POUR MIEUX COMPRENDRE LES FACTEURS D'APPLICATION DES RECOMMANDATIONS.

Le frottis cervico-utérin

Le frottis cervico-utérin PDF Author: Marine Chanson
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Languages : fr
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3000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus sont découverts chaque année en France. Pourtant, des moyens efficaces de prévention existent : le dépistage par frottis cervico-utérin et la vaccination par le vaccin anti-papillomavirus. Ce dépistage est recommandé tous les 3 ans chez les femmes de 25 à 65 ans. La participation à ce dépistage en France reste insuffisante et les connaissances des femmes sur le but et les modalités de ces moyens de prévention semblent pauvres. De plus, les médecins généralistes apparaissent peu impliqués dans la réalisation du frottis.Evaluer le niveau de connaissance sur les moyens de prévention du cancer du col de l'utérus et analyser les déterminants de la participation au dépistage. Evaluer l'implication des généralistes dans ce dépistage ainsi que le ressenti des patientes envers leur pratique. Enquête quantitative observationnelle descriptive par auto-questionnaires distribués en salle d'attente de 39 centres avec une activité de médecine générale ou de gynécologie, à destination des femmes de 18 à 65 ans, dans le Puy-de-Dôme. Inclusion de 735 questionnaires dont 645 remplis par des femmes de 25 à 65 ans. Le niveau de connaissances des femmes sur le but du frottis cervico-utérin était plutôt médiocre et peu de femmes connaissaient tous les professionnels aptes à réaliser cet examen ainsi que les modalités pratiques du dépistage. La vaccination anti-papillomavirus était bien maîtrisée par les répondantes. 93% des femmes avaient réalisé un frottis dans les 3 dernières années. Les gynécologues étaient les principaux prescripteurs et effecteurs du frottis. Le frein le plus souvent évoqué à la réalisation de ce dépistage était l'absence d'information sur le frottis. Les déterminants majeurs de la participation regroupaient un score de connaissances élevé, la connaissance de l'objectif de dépistage du cancer cervico-utérin par le frottis, le fait de considérer le frottis comme un examen non douloureux ainsi que la connaissance du vaccin anti-papillomavirus et du lien entre ce vaccin et la prévention du cancer du col de l'utérus. Le déterminant des connaissances était majoritairement le niveau d'étude. Concernant l'implication des médecins généralistes dans le dépistage, la moitié des femmes avait été sensibilisée au dépistage par leur généraliste mais seulement un quart d'entre elles avait déjà réalisé un frottis auprès de lui. Moins de 10% des frottis étaient réalisés par les généralistes et seulement 68% des répondantes avaient connaissance de leur aptitude à pratiquer cet examen. Pourtant, plus de deux tiers des femmes étaient favorables à sa réalisation par ces professionnels. Les patientes qui se positionnaient favorablement évoquaient en premier lieu le délai de consultation et la confiance envers leur médecin. Pour les patientes défavorables les raisons données étaient le manque de compétence par rapport aux gynécologues et aux sages-femmes et la gêne éprouvée envers leur généraliste. L'analyse multivariée retrouvait un lien entre la consultation en centre de médecine générale et la non-participation au dépistage. Il existe bien une association entre la participation au dépistage et le niveau de connaissances des patientes sur les moyens de prévention du cancer du col de l'utérus. Les connaissances des femmes sur ce sujet sont perfectibles. Une augmentation du taux de participation semble donc réalisable si les professionnels de santé et les pouvoirs publics s'unissent pour améliorer la qualité et la pertinence de l'information délivrée aux femmes. De plus, les médecins généralistes apparaissent comme peu actifs dans ce dépistage malgré le souhait de la majorité des patientes de les voir impliqués dans la réalisation du frottis.

Le dépistage des cancers gynécologiques chez les femmes médecins

Le dépistage des cancers gynécologiques chez les femmes médecins PDF Author: Florence Tesson
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Languages : fr
Pages : 232

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Book Description
La santé des médecins occupe une place importante dans la littérature depuis une vingtaine d’années. Aucune ne s’est intéressée spécifiquement à leur adhésion aux dépistages. L’objectif principal est de déterminer la participation des femmes médecins généralistes aux dépistages des cancers du sein et du col utérin. Etude descriptive transversale, auprès de 300 médecins, basée sur un auto-questionnaire postal. Les critères d’inclusion étaient : femmes médecins généralistes installées, exerçant à Paris ou en Seine-et-Marne, avec ou sans mode d’exercice particulier, de tout type d’exercice (libéral, salarié, mixte). Le recueil s’est déroulé d’avril à juin 2012. Le taux de réponses était de 44.3%, soit 133 médecins. 92.5% des femmes étaient suivies sur le plan gynécologique, dont 95.1% par un gynécologue. 100% des femmes avaient déjà eu une palpation des seins (47.5% pratiquaient l’autopalpation), dont 55.9% tous les ans. 75.7% des 40-49 ans avaient réalisé une mammographie. Après 50 ans, elles étaient 96.8%, dont 87.5% lors d’un dépistage individuel et 65.6% lors du dépistage organisé. La dernière mammographie datait de moins de 2 ans pour 89.2%. 98.5% des femmes avaient déjà réalisé un frottis cervico-utérin, dont 86.9% dans les 3 ans. Au total, 56.9% des femmes suivaient les recommandations HAS du cancer du sein et 85.6% celles du cancer du col utérin. Les raisons d’absence ou de retard dans les dépistages étaient majoritairement une négligence et un manque de temps. La participation des femmes médecins aux dépistages des cancers du sein et du col utérin était plus importante que dans la population générale, dépassant même les recommandations HAS.

Place du médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col de l'utérus

Place du médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Claire Marie
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Languages : fr
Pages : 188

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Book Description
Introduction:Le dépistage du cancer du col de l’utérus permet d’en faire diminuer la mortalité. Cependant il existe à l’heure actuelle des disparités de couverture, en raison du caractère opportuniste de ce dépistage mais également, des insuffisances de l’offre de soins et des facteurs individuels influant le comportement des femmes. Matériels et méthodes: Nous avons étudié la place de la gynécologie dans l’activité de 56 médecins généralistes de l’agglomération dunkerquoise ainsi que les habitudes de suivi gynécologique de leurs patientes regroupées dans un échantillon de 489 femmes, afin de déterminer si le médecin généraliste peut coordonner le dépistage du cancer du col de l’utérus. Résultats:Du côté des médecins, bien qu’une importante proportion effectue des frottis, le manque de formation et de temps, le défaut de matériel et l’absence de demande sont les facteurs limitants de la pratique du FCU en cabinet de médecine générale. La revalorisation de ce geste technique ne semble pas suffisamment motivante pour changer leurs attitudes à l’égard du dépistage du cancer du col utérin. Du côté des patientes et de leur suivi gynécologique, bien que le médecin traitant soit le premier praticien consulté pour l’initiation et le renouvellement de contraception, ou pour un problème de santé d’ordre gynécologique jugé urgent, seulement 19% des femmes font réaliser leur FCU par un omnipraticien. Ces comportements sont liés à un manque d’information voire un manque de confiance sur la capacité du médecin à pratiquer ce geste technique. Conclusion: La levée de certains freins par une meilleure information des patientes sur ce cancer et les compétences de leur médecin traitant en matière de gynécologie d’une part, et par une meilleure formation des médecins généraliste d’autre part, peut, en plus de la mise en place d’un programme organisé national, contribuer à améliorer le dépistage.

Le dépistage du cancer du col de l'utérus

Le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Bernard Blanc
Publisher: Springer Science & Business Media
ISBN: 9782287220838
Category : Medical
Languages : fr
Pages : 184

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Book Description
Chaque année, le cancer du col utérin tue environ 1000 personnes en France ; ce qui le place au cinquième rang par sa mortalité et au huitième rang des cancers féminins. S'il n'est pas possible d'éradiquer le cancer du col, une campagne nationale de dépistage doit permettre de réduire de façon très importante sa fréquence. Cet ouvrage détaille l'histoire naturelle du cancer du col, son incidence et sa mortalité, les différents aspects du dépistage : principes généraux, le programme de dépistage français, les différents types de frottis, la recherche et l'apport du test HPV, la conduite à tenir devant un frottis anormal, la place de la colposcopie et le suivi des femmes traitées.

La lutte contre le cancer du col de l'utérus

La lutte contre le cancer du col de l'utérus PDF Author: Organisation mondiale de la santé
Publisher: World Health Organization
ISBN: 924254700X
Category : Medical
Languages : fr
Pages : 299

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Book Description
Le cancer du col de l'utérus est par sa fréquence le deuxième cancer chez les femmes. En 2005 il a entraîné plus de 250 000 décès dont près de 80% dans les pays en développement. En l'absemce d'intervention rapide la mortalité associée au cancer du col pourrait augmenter d'environ 25% dans les dix prochaines années. Il est cependant possible d'éviter ces décès grâce au dépistage et au traitement de cette maladie selon les recommandations contenues dans ce guide et de contribuer ainsi à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Ce guide est destiné à l'usage de tous ceux qui par les soins qu'ils prodiguent contribuent à réduire la charge que représente le cancer du col de l'utérus pour les femmes les communautés et les systèmes de santé. Il est centré sur les connaissances et les compétences indispensables aux prestataires des différents niveaux de soins pour qu'ils puissent proposer des services de qualité en matière de prévention de dépistage de diagnostic de traitements et de soins palliatifs du cancer du col. Cet ouvrage présente toute une série de directives et de recommandations actualisées et validées qui couvrent l'ensemble des soins. Chaque chapitre contient les recommandations essentielles. Ce guide comporte sept chapitres accompagnés de fiches pratiques neuf annexes et un glossaire. Chaque chapitre comporte une description du rôle et des responsabilités des prestataires de soins primaires et secondaires en ce qui concerne le sujet du chapitre; une anecdote illustrant le thème du chapitre et y apportant une touche personnelle; l'information de base essentielle sur le sujet suivie d'une discussion des différentes pratiques médicales et des recommandations appropriées; l'information sur les soins dispensés à chacun des quatre niveaux du système de santé; des conseils pour aider les agents de santé à parler avec les femmes des soins qui leur ont été prodigués et du suivi dont elles peuvent avoir besoin; une liste des sources d'information complémentaire. Ce guide s'adresse avant tout aux prestataires de soins des dispensaires et des hôpitaux de district qui travaillent pour les programmes de lutte contre le cancer du col dans des milieux aux ressources limitées. Cet ouvrage peut également être utile aux agents de santé des niveaux de soins communautaires et tertiaires ainsi qu'à tous ceux qui peuvent être amenés à rencontrer des femmes ayant besoin d'un dépistage ou d'un traitement.