Chimiothérapie néo-adjuvante suivie d'une chirurgie comparée à une chirurgie première associée à une chimiothérapie adjuvante chez les patientes présentant un cancer du sein résécable

Chimiothérapie néo-adjuvante suivie d'une chirurgie comparée à une chirurgie première associée à une chimiothérapie adjuvante chez les patientes présentant un cancer du sein résécable PDF Author: Antoine Arnaud
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Pages : 214

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L’objectif principal a été de comparer les résultats en termes de contrôle locorégional, de 2 stratégies thérapeutiques validées chez les femmes présentant un cancer du sein résécable, en fonction du timing de la chimiothérapie (pré ou postopératoire). Les objectifs secondaires ont été l’analyse de la survie globale (SG) et de la survie sans maladie, et l’étude des facteurs pronostiques de la survie sans récidive locorégionale (SSRLR) et de la SG. MATERIEL ET METHODES De 1982 à 2005, 92 cas (C) traités par chimiothérapie néo-adjuvante (CN) puis chirurgie et radiothérapie post opératoire (RTP) ont été appariés à 92 témoins (T) traités par chirurgie puis chimiothérapie adjuvante et RTP. Les critères d’appariement étaient : stade AJCC initial, âge, période de diagnostic et récepteurs oestrogéniques (RO). RESULTATS Le suivi médian était de 11 ans (C) et 10 ans (T). Une chirurgie conservatrice a été réalisée chez respectivement 47.8 % et 56.5 % des C et des T (p = 0.24). Les taux de SSRLR à 1, 5 et 10 ans étaient de 96%, 86% et 81% chez les C et 98%, 87% et 85% chez les T (p = 0.45). Aucune différence significative en termes de survie n’a été retrouvée. Seul le statut RO négatif était considéré comme un facteur pronostique péjoratif indépendant sur la SSRLR, le timing de la chimiothérapie n’ayant aucune influence significative. Dans le groupe CN, le taux de réponses histologiques complètes (RCH) était de 13% avec une SSRLR à 10 ans de 83% contre 80% sans RCH (p = 0.88). CONCLUSION Malgré la réponse tumorale induite par la CN, la SSRLR n’est pas modifiée, y compris en cas de RCH. La RTP garde un rôle prépondérant dans le contrôle locorégional des carcinomes mammaires, quels que soient le stade initial et la réponse à la CN.

Chimiothérapie néo-adjuvante suivie d'une chirurgie comparée à une chirurgie première associée à une chimiothérapie adjuvante chez les patientes présentant un cancer du sein résécable

Chimiothérapie néo-adjuvante suivie d'une chirurgie comparée à une chirurgie première associée à une chimiothérapie adjuvante chez les patientes présentant un cancer du sein résécable PDF Author: Antoine Arnaud
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L’objectif principal a été de comparer les résultats en termes de contrôle locorégional, de 2 stratégies thérapeutiques validées chez les femmes présentant un cancer du sein résécable, en fonction du timing de la chimiothérapie (pré ou postopératoire). Les objectifs secondaires ont été l’analyse de la survie globale (SG) et de la survie sans maladie, et l’étude des facteurs pronostiques de la survie sans récidive locorégionale (SSRLR) et de la SG. MATERIEL ET METHODES De 1982 à 2005, 92 cas (C) traités par chimiothérapie néo-adjuvante (CN) puis chirurgie et radiothérapie post opératoire (RTP) ont été appariés à 92 témoins (T) traités par chirurgie puis chimiothérapie adjuvante et RTP. Les critères d’appariement étaient : stade AJCC initial, âge, période de diagnostic et récepteurs oestrogéniques (RO). RESULTATS Le suivi médian était de 11 ans (C) et 10 ans (T). Une chirurgie conservatrice a été réalisée chez respectivement 47.8 % et 56.5 % des C et des T (p = 0.24). Les taux de SSRLR à 1, 5 et 10 ans étaient de 96%, 86% et 81% chez les C et 98%, 87% et 85% chez les T (p = 0.45). Aucune différence significative en termes de survie n’a été retrouvée. Seul le statut RO négatif était considéré comme un facteur pronostique péjoratif indépendant sur la SSRLR, le timing de la chimiothérapie n’ayant aucune influence significative. Dans le groupe CN, le taux de réponses histologiques complètes (RCH) était de 13% avec une SSRLR à 10 ans de 83% contre 80% sans RCH (p = 0.88). CONCLUSION Malgré la réponse tumorale induite par la CN, la SSRLR n’est pas modifiée, y compris en cas de RCH. La RTP garde un rôle prépondérant dans le contrôle locorégional des carcinomes mammaires, quels que soient le stade initial et la réponse à la CN.

Comparaison entre chirurgie première et chimiothérapie néoadjuvante dans le traitement des cancers épithéliaux de l'ovaire de stades IIIc et IV

Comparaison entre chirurgie première et chimiothérapie néoadjuvante dans le traitement des cancers épithéliaux de l'ovaire de stades IIIc et IV PDF Author: Sandra Mouly Cohen
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Pages : 226

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But de l'étude : comparer les résultats de la chimiothérapie néoadjuvante à ceux de la chirurgie première de cytoréduction, en terme de résections complètes, de morbidité postopératoire et de survie, pour les épithéliomas ovariens de stades Illc et IV. Patientes et méthodes : il s'agit d'une analyse rétrospective de 55 patientes traitées pour cancer épithélial ovarien de stades Illc ou IV. 34 patientes ont bénéficié d'une chirurgie première de cytoréduction suivie d'une chimiothérapie adjuvante à base de carboplatine et pac1itaxel pour la majorité d'entre elles (groupe chirurgie première ou CP). 21 patientes, jugées « non résécables » à la suite du bilan préopératoire et de la chirurgie exploratrice, ont bénéficié d'une chimiothérapie néoadjuvante dont le nombre de cures variait entre 3 et 9, suivie d'une chirurgie dite d'intervalle puis d'une chimiothérapie adjuvante (groupe chimiothérapie néoadjuvante ou CTNA). Résultats : les patientes du groupe CTNA étaient en moyenne plus âgées que celles du groupe CP (p=0,06). Une chirurgie de cytoréduction complète définie par un résidu macroscopique nul en fin d'intervention était accomplie pour 61,9% des patientes du groupe CTNA et pour 55,9% de celles du groupe CP (p=0,78). Le taux de résections digestives, de complications postopératoires, de transfusions et la durée d'hospitalisation n'étaient significativement pas différents entre les 2 groupes. La médiane de survie globale pour le groupe CP était supérieure à 64 mois et celle du groupe CTNA était de 36 mois. La comparaison des 2 courbes de survie globale ne montrait pas de différences significatives. La médiane de survie sans progression pour le groupe CP était de 16 mois et pour le groupe CTNA de 12 mois (p=0,74) et la survie à 3 ans était de 48% pour le groupe CTNA et de 65% pour le groupe CP, sans différence significative. Conclusion : dans cette analyse rétrospective, la CTNA suivie d'une chirurgie de cytoréduction constitue une alternative thérapeutique intéressante pour les patientes ayant un cancer avancé de l'ovaire Illc ou IV non opérable d'emblée. Elle leur offre la possibilité de bénéficier d'une chirurgie de cytoréduction sans compromettre leur pronostic. Mais un essai prospectif randomisé est nécessaire pour préciser le bénéfice de survie apporté par la chimiothérapie néodjuvante.

Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé

Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé PDF Author: Benjamin Boubli
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Pages : 140

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Le traitement de référence du cancer de l'ovaire aux stades avancés avec carcinose péritonéale (stades IIIC et IV FIGO) comporte une chirurgie de cytoréduction tumorale initiale, suivie d'une chimiothérapie associant carboplatine paclitaxel (RCP-SOR 2008). L'objectif de la chirurgie de cytoréduction maximale est de laisser un reliquat tumoral postopératoire le plus petit possible. Il a été démontré que chaque effort de cytoréduction maximale chez 10 % de ces patientes est corrélé à une augmentation de la survie médiane de 5,5 %. La qualité de la chirurgie de cytoréduction est basée sur l'importance du reliquat postopératoire, définissant ainsi les chirurgies optimale et suboptimale. Ces définitions ont évolué avec le temps. Majoritairement, le critère retenu a été la taille des plus gros reliquats tumoraux. Longtemps la barre était fixée à 2 cm. Actuellement, une chirurgie optimale est retenue pour des reliquats de moins de 1 cm. Les chances de survie après chirurgie complète sont nettement meilleures qu'après chirurgie optimale comportant des reliquats. Il a aussi été démontré de façon plus claire encore, quune chirurgie suboptimale première n'avait pas d'impact sur la survie, mais qu'elle pouvait être délétère en cas de morbidité. Dans ce cas de figure, une chimiothérapie première suivie d'une chirurgie d'intervalle pourrait être préférée. Ainsi, la prise en charge d'un cancer de l'ovaire avancé impose en premier lieu une évaluation de son opérabilité, cherchant à connaître le risque d'une chirurgie seulement suboptimale, à éviter. Si l'éventualité d'une chirurgie suboptimale par une intervention de type standard (SOR chirurgie 2007) est élevée, deux stratégies peuvent être employées : - Chirurgie première supra-radicale visant à obtenir une réduction tumorale "à tout prix" par des résections viscérales et pariétales étendues. Cette approche est prônée par les écoles essentiellement nord-américaines. - Chimiothérapie néo-adjuvante et chirurgie d'intervalle qui a la préférence des centres européens. Dans cette deuxième approche, il est recommandé de réaliser la chirurgie d'intervalle après 2 à 3 cycles de chimiothérapie (SOR 2007). Cette proposition d'une chirurgie précoce, après 3 cures, repose historiquement sur l'étude de l'EORTC où la chirurgie d'intervalle a été pratiquée après 3 cures. Les raisons de ce choix étaient la crainte d'une perte de chance en cas d'échappement thérapeutique après 3 cures qui empêcherait de réaliser une chirurgie potentiellement curative. Cependant, il n'a jamais été démontré que cette hypothèse correspondait à la réalité. Il n'a pas été démontré que de réaliser une chirurgie d'intervalle après 3 cures était supérieure qu'après 6 cures. Il s'agit d'une étude rétrospective comparative, réalisée à partir de la base de données des cancers ovariens de l'institut Bergonié (Bordeaux) s'étalant de la fin des années 1980 à 2009.Nous avons comparé un groupe de patientes ayant reçu 3 cures et un autre ayant reçu 6 cures, afin d'évaluer la qualité de la résection chirurgicale, la morbidité, la survie globale et sans récidives. Nos résultats plaident en faveur du caractère non délétère de poursuivre jusqu'à 6 cures la chimiothérapie néoadjuvante, voire même probablement d'un bénéfice en termes de morbidité et de survie, à confirmer sur de plus larges séries prospectives.

Chimiothérapie néo-adjuvante dans le cancer du sein selon un schéma séquentiel 3 FEC 100 - 3 docétaxel

Chimiothérapie néo-adjuvante dans le cancer du sein selon un schéma séquentiel 3 FEC 100 - 3 docétaxel PDF Author: Pascale Dubray
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Pages : 126

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La chimiothérapie néo-adjuvante permet d'améliorer le taux de conservation mammaire sans effet délétère sur la survie sans récidive et la survie globale par rapport à la même chimiothérapie administré en adjuvant. Depuis les résultats d el'étude PACS01, le schéma de chimiothérapie par 3 cycles de FEC 100 suivis de 3 cycles de docetaxel est le traitement de référence en situation adjuvante en France. L'objectif est d'évaluer le taux de réponse histologique complète après réalisation d'une chimiothérapie néo-adjuvante par 3 cycles de FEC 100 suivis de 3 cycles de docetaxel ainsi que le taux de conservation mammaire, la survie globale et la survie sans récidive à 5 ans. Cent une patientes présentant un cancer du sein de stade II-III ont reçu une chimiothérapie néo-adjuvante par 3 FEC 100 - 3 docetaxel entre janvier 2005 et septembre 2008. Une évaluation clinique, mammographique et échographique a été réalisée après 3 et 6 cycles de chimiothérapie. Les classes 1 et 2 selon la classification de chevallier et les classes TANA, TANB selon la classification de Sataloff ont été définie comme réponse histologique complète. L'âge moyen des patientes était de 52,3 ans (extrêmes : 28-72). La taille tumorale moyenne était de 4,2 cm (extrêmes : 1,4-10). 84,2%des patientes présentaient un carcinome canalaire infiltrant, 12,9% un carcinome lobulaire infiltrant et 2,9% une autre histologie. 77 (76,3%) tumeurs présentaient des récepteurs hormonaux positifs. 8 (7,9%) étaient Her-2 positives sachant que le statut Her-2 n'a pas pu être évalué pour 10 (9,9%) tumeurs. Après 6 cycles de chimiothérapie, selon l'évaluation échographique, le taux de réponse global était de 62,5% : 53 patientes (55,2%) ont présenté une réponse partielle et 7 patientes (7,3%) une réponse complète. 76 (75,2%) ont été traitée par chirurgie conservatrice. 13 patientes (12,9%) selon la classification de Sataloff et 12 patientes selon la classification de Chevallier ont présenté une réponse histologique complète. En analyse multivariée, un grade histologique élevé et des récepteurs hormonaux négatifs étaient corrélés à la réponse histologique complète. Avec un suivi médian de 30,5 mois (6-102 mois), la survie sans récidive estimée à 5 ans était de 88,5% et la survie globale estimée à 5 ans était de 92,7%. Le schéma de chimiothérapie par 3 cycles de FEC 100 suivis de 3 cycles de docetaxel administré en néo-adjuvant permet d'obtenir un taux de réponse histologique complète satisfaisant ainsi qu'un taux de conservation mammaire élevé (75,2%).

Chimiothérapie néoadjuvante ou chirurgie première pour le traitement des carcinomes séreux ovariens de haut grade

Chimiothérapie néoadjuvante ou chirurgie première pour le traitement des carcinomes séreux ovariens de haut grade PDF Author: Noémie Girard
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Pages : 138

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Introduction : la chirurgie est le traitement de référence des cancers ovariens. Une stratégie débutant par une chimiothérapie néo-adjuvante est apparue récemment. L'objectif était de comparer ces stratégies et d'analyser la survie d'une large cohorte de patientes atteintes de cancer de l'ovaire de stade avancé. Méthodes : il s'agit d'une étude de cohorte historique. Les patientes incluses étaient atteintes d'un cancer ovarien séreux de haut grade de stade IIb à IV. Un bilan clinique, radiologique et coelioscopique permettait de sélectionner les patientes éligibles à la chirurgie première. La survie a été analysée par tests de log-rank et modèles de Cox ajustés. Une analyse secondaire était réalisée après exclusion des patientes en rechute platine-résistante. Résultats : 238 patientes ont été incluses, 135 (57 %) traitées par chimiothérapie, 103 (43 %) par chirurgie première. Un résidu tumoral nul était obtenu pour 202 (85 %) patientes, sans différence entre les groupes. Les complications post-opératoires étaient plus fréquentes dans le groupe « chirurgie première » (45 (45 %) vs 40 (31 %), p=0.03). 148 récidives et 98 décès ont été observés. La médiane de survie sans récidive (SSR) était 17 mois, celle de survie globale (SG) était 60 mois. L'atteinte pleurale (aHR, 2.44 ; IC95 %, 1.45-4.17) et un PCI initial élevé (aHR, 1.03 ; IC95 %, 1.00-1.07) étaient indépendamment associés à une altération de la SSR. La résection chirurgicale incomplète (aHR, 4.34 ; IC95 %, 2.00-9.43) et un PCI initial élevé (aHR, 1.04; IC95 %, 1.00 ; 1.09) étaient indépendamment associés à une SG altérée. Après exclusion des patientes platine-résistantes, la médiane de SSR était de 24 mois, celle de SG de 81 mois. Les mêmes facteurs pronostiques étaient retrouvés. Conclusion : les patientes opérées d'emblée sont plus jeunes et atteintes d'une pathologie moins avancée. Les complications post-opératoires sont plus fréquentes après chirurgie première. La présence de métastases pleurales, le PCI initial et le résidu tumoral non nul sont les principaux facteurs pronostiques associés à une altération de la survie des patientes atteintes de cancer de l'ovaire de stade avancé. Les résultats étaient les mêmes après exclusion des patientes en rechute platine-résistante.

Impact du délai entre la chirurgie et la chimiothérapie adjuvante sur la mortalité des patientes présentant un cancer du sein en Franche-Comté

Impact du délai entre la chirurgie et la chimiothérapie adjuvante sur la mortalité des patientes présentant un cancer du sein en Franche-Comté PDF Author: Philippe Marsigny
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Pages : 77

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Notre travail a pour objet d'étudier le délai entre la chirurgie mammaire et la première dose de chimiothérapie de façon à rechercher si ce délai a un impact sur la survie sans récidive et la survie globale des patientes. Nous réalisons également une analyse descriptive de notre cohorte de patientes. - 422 patientes atteintes d'un cancer du sein traitées par chirurgie et chimiothérapie adjuvante ont été analysées dans le cadre d'une étude rétrospective. Une étude de chaque dossier a été réalisée, puis les patientes ont été divisées en quatre groupes en fonction du délai entre la chirurgie et la première cure de chimiothérapie. L'analyse statistique de ces quatre groupes ne permet pas de mettre en évidence de différence significative sur la survie sans récidive dans notre population mais un bénéfice significatif au niveau de la survie globale chez les patientes qui ont reçu une chimiothérapie six semaines ou moins de six semaines après leur chirurgie mammaire. - En conclusion, notre travail confirme le bénéfice d'un délai optimal inférieur ou égal à 6 semaines après une intervention de chirurgie mammaire pour la survie globale. D'autres études devront être réalisées pour confirmer nos résultats.

Cancer du sein traité par chimiothérapie néo-adjuvante, chirurgie conservatrice et radiothérapie

Cancer du sein traité par chimiothérapie néo-adjuvante, chirurgie conservatrice et radiothérapie PDF Author: Caroline Guerder
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Languages : fr
Pages : 168

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Objectifs : l’objectif principal est l’étude des facteurs pronostiques de rechute locorégionale. L’objectif secondaire est l’étude du rôle et des indications de la radiothérapie après chimiothérapie néo-adjuvante et traitement chirurgical conservateur. Matériels et méthodes : Analyse rétrospective de 290 patientes prises en charge, de 1990 à 2004, à l’Institut Bergonié à Bordeaux, pour un cancer du sein non métastatique traité par une chimiothérapie première suivie d’un traitement chirurgical conservateur et d’une radiothérapie. Etude des taux de rechute locorégionale en fonction de plusieurs facteurs pronostiques potentiels. Résultats : L’analyse univariée a permis d’identifier cinq facteurs pronostiques de rechute locorégionale, statistiquement significatifs : l’âge au diagnostique inférieur à 40 ans (p = 5.69x10-5), la négativité des récepteurs hormonaux (p = 0.0001), l’envahissement ganglionnaire clinique initial (p = 0.006), l’envahissement ganglionnaire au curage axillaire, après chimiothérapie (p 0.0008), la présence de carcinome canalaire in situ dans la pièce opératoire (p = 0.0006). En analyse multivariée, trois de ces facteurs sont indépendants : la négativité des récepteurs hormonaux (RR = 4.015 IC 95% [2.057-7.837], l’âge initial inférieur à 40 ans (RR = 2.801 IC 95% [1.592-4.926]), et l’envahissement ganglionnaire au curage axillaire (RR = 2.302 IC 95% [1.248-4.246]). Conclusion. Dans notre série, la négativité des récepteurs hormonaux, l’âge inférieur à 40 ans et l’envahissement ganglionnaire au curage axillaire sont des facteurs pronostiques de rechute locorégionale après chimiothérapie première et chirurgie conservatrice. Cela soulève la question de la prise en charge thérapeutique optimale pour ces patientes à haut risque : faut-il proposer une mastectomie, ou peut-on intensifier le traitement locorégional et notamment la radiothérapie afin de limiter ce risque de rechute ?

Chimiothérapie néo-adjuvante et cancer du sein

Chimiothérapie néo-adjuvante et cancer du sein PDF Author: Hélène Fichaux
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Languages : fr
Pages : 0

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Contexte : la chimiothérapie néo-adjuvante (CNA) est une prise en charge bien établie dont l'un des objectifs principaux est d'augmenter le taux de traitements conservateurs (TC) chez des patientes présentant un cancer du sein opérable. Le but était de faire un état des lieux de la prise en charge chirurgicale au niveau mammaire, d'évaluer l'importance de la simplification du traitement chirurgical mammaire après CNA et son adéquation vis-à-vis de la réponse tumorale. Matériel et méthodes : étude rétrospective au sein d'une population de 245 patientes traitées par chimiothérapie néo-adjuvante (3FEC 100 et 3TXT +/- Trastuzumab si surexpression Her 2) pour un cancer du sein de janvier 2010 à janvier 2013 au Centre Oscar Lambret de Lille. La pCR était définie par TA selon la classification de Sataloff. Nous avons étudié le taux de conversion du geste chirurgical (mastectomie totale MT vs mastectomie partielle MP) après CNA, les facteurs de risques de mastectomie totale, les complications chirurgicales, les données de survie et la concordance du traitement chirurgical selon la pCR. Résultats : inclusion de 160 patientes, dont 45 patientes (28 %) dans le groupe MT après CNA , et 115 patientes (72%) dans le groupe TC répartis en MP simple (N =77, 67%) et MP avec geste d'oncoplastie (N = 38, 33%) soit un taux de conversion de 69% et un taux de simplification du geste chirurgical de 66 %. Notre taux de complication global était de 8 % (12 / 160), avec un taux de reprises chirurgicales pour berges non saines de 10% (N =12). Les facteurs de risque de MT après CNA retrouvés étaient : la taille tumorale supérieure à 5cm (p

Mastectomie-reconstruction immédiate pour cancer du sein après chimio et radiothérapie néo-adjuvante

Mastectomie-reconstruction immédiate pour cancer du sein après chimio et radiothérapie néo-adjuvante PDF Author: Julien Barrou
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Languages : fr
Pages : 94

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Contexte : Bien que le développement de la chimiothérapie néo-adjuvante (CNA) et des techniques d’oncoplastie ait permis l’augmentation du taux de chirurgie conservatrice, le recours à une mastectomie reste le standard pour la prise en charge de certains cancers du sein (CS) multicentrique ou extensif. Cette chirurgie radicale est mal supportée par de nombreuses patientes. La volonté d’améliorer la qualité de vie des patientes en préservant la sécurité oncologique a mené au développement des séquences thérapeutiques inversées. Après un premier temps de chimio et de radiothérapie néo-adjuvante les patientes bénéficient d’une mastectomie avec conservation de l’étui cutané (MCEC) et reconstruction mammaire immédiate (RMI). Bien qu’utilisée par quelques équipes, la sécurité oncologique de cette séquence est toujours en cours d’évaluation. Notre étude a analysée le taux de réponse histologique complète (RHC), facteur pronostic de survie sans récidive. Méthodes : Entre 2010 et 2016, 103 patientes ayant bénéficiée d’une inversion de séquence thérapeutique ont été incluses dans l’étude. La chimiothérapie et la radiothérapie néo-adjuvante étaient administrées selon nos référentiels standard. Une chirurgie de clôture avec mastectomie et geste axillaire éventuel était réalisée 6 à 8 semaines après la fin de la RT. La RMI associée était réalisée par une technique de lambeau de grand dorsal afin de minimiser le risque de complication. La RHC était définie par l’absence de résidu infiltrant que ce soit sur la mastectomie ou dans les ganglions prélevés. La RHC était analysée en sous types immunohistochimiques. Résultats : Le taux de RHC était de 53,4%. Ce taux était supérieur pour les tumeurs RH- (HER2 et triple négative) par rapport aux tumeurs luminales (69,7% vs 45,7%, p=0,023). Le taux de complication était de 9,7% avec un taux de ré intervention de 7,8%. Discussion : La RHC était élevée en comparaison aux taux habituellement décrits après CNA seule (12,5%-27,1%). Ce taux s’explique par l’utilisation de l’association d’anthracyclines et de taxanes, par le recours au trastuzumab pour toute lésion HER 2 positive, et par l’ajout de la radiothérapie. Le taux de complication bas correspond aux données de la littérature. Conclusion : L’inversion de séquence thérapeutique pour les CS nécessitant une association de CT et de RT permet la RMI sans augmenter le risque de complication tout en conservant un taux élevé de RHC, et pourrait donc être considérée comme une option thérapeutique acceptable.

Impact pronostique de la réponse histologique après chimiothérapie néo-adjuvante chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire stade IIIc/IV et ayant eu une exérèse macroscopique complète lors de la chirurgie d’intervalle

Impact pronostique de la réponse histologique après chimiothérapie néo-adjuvante chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire stade IIIc/IV et ayant eu une exérèse macroscopique complète lors de la chirurgie d’intervalle PDF Author: Jean-Guillaume Feron
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Languages : fr
Pages : 126

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Le but de ce travail était d’évaluer l’impact pronostique de la réponse histologique au moment de la chirurgie d’intervalle de débulking (CID), chez des patientes ayant eu une chimiothérapie néo-adjuvante (NCT) pour un cancer avancé de l’ovaire (CAO). Notre étude rétrospective a été conduite au sein de l’Institut Gustave Roussy. Les patientes devaient :1. Présenter un CAO non résécable (évalué chez la plupart par une chirurgie initiale permettant la réalisation de biopsie). Toutes les patientes avaient un résidu tumorale > 2cm après la chirurgie initiale; 2. Avoir reçu au moins 3 cures de NCT à base de sels de platine et paclitaxel; 3. Avoir eu une CID avec une exérèse complète suivie d’une chimiothérapie adjuvante. Les patientes étaient classées en 3 groupes selon leur réponse histologique à la NCT. Groupe 1 : absence de lésion péritonéale ; groupe 2 : lésions péritonéales résiduelles avec des signes histologiques de chimio-sensibilité ; groupe 3 : persistance d’au moins un site tumoral sans modification (présence de cellules actives et peu de nécrose). La survie a été comparée dans ces 3 groupes. 58 patientes ont été traitées selon ces critères entre 1997 et 2003 (49 stade IIIc et 9 stade IV). Respectivement 47 et 11 patientes ont reçu 3-4 et 5-6 cycles de NCT. Il y avait respectivement 11, 11 et 36 patientes dans les groupes 1, 2 et 3. Le temps de suivi moyen a été de 41 mois. La survie globale à 3 ans dans les groupes 1, 2, et 3 était respectivement de 46%, 18% et 19% (p=0.04 entre le groupe 1 et groupes 2+3). Ces résultats suggèrent que le degré de réponse histologique a un impact limité sur la survie des patientes dès lors qu’une résection complète a pu être réalisée au cours de la CID. Les signes histologiques de réponse à la NCT ne constituent pas un critère suffisant pour modifier la chimiothérapie chez ces patientes.