Approche des trajectoires contraceptives des femmes consultant pour une demande d'interruption volontaire de grossesse au CHU de Caen en 2015 PDF Download
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Author: Stéphanie Guivier
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 130
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Book Description
En France, deux grossesses non prévues sur trois surviendraient chez des femmes ayant déclaré utiliser une méthode contraceptive au moment du rapport fécondant (RF). Nous avons comparé les données du questionnaire distribué aux médecins aux données recueillies dans l'auto-questionnaire distribué aux femmes consultant pour une demande IVG dans le service d'orthogénie du centre hospitalier universitaire et au centre de planification et d'éducation familiale de Caen de décembre 2014 à juin 2015. Le questionnaire remis à chaque femme évaluait le profil sociodémographique, la pratique contraceptive et le contexte de l'IVG. Le questionnaire « médecin » évaluait le contexte contraceptif relatif à cette IVG, le choix contraceptif en consultation pré-IVG et la contraception mise en place en post-IVG. Le médecin a plus souvent considéré la femme en échec de contraception orale ou en échec de préservatif au moment du RF. Les femmes ont moins souvent déclaré au médecin utiliser une contraception par les méthodes naturelles que dans l'auto-questionnaire. Au moment du RF, les femmes utilisaient moins fréquemment une méthode contraceptive médicalisée par rapport à la contraception utilisée six mois avant. Au moment du RF, la contraception médicale la plus utilisée était la contraception orale. La contraception d'urgence avait été utilisée chez une femme sur dix au moment du RF. A l'issue des consultations pré-IVG et post-IVG les femmes ont plus souvent opté pour une méthode LARC. Le recours à l'IVG était principalement dû à un échec contraception. Une meilleure information du public et des professionnels sur la contraception et l'IVG semble primordiale.
Author: Stéphanie Guivier
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 130
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Book Description
En France, deux grossesses non prévues sur trois surviendraient chez des femmes ayant déclaré utiliser une méthode contraceptive au moment du rapport fécondant (RF). Nous avons comparé les données du questionnaire distribué aux médecins aux données recueillies dans l'auto-questionnaire distribué aux femmes consultant pour une demande IVG dans le service d'orthogénie du centre hospitalier universitaire et au centre de planification et d'éducation familiale de Caen de décembre 2014 à juin 2015. Le questionnaire remis à chaque femme évaluait le profil sociodémographique, la pratique contraceptive et le contexte de l'IVG. Le questionnaire « médecin » évaluait le contexte contraceptif relatif à cette IVG, le choix contraceptif en consultation pré-IVG et la contraception mise en place en post-IVG. Le médecin a plus souvent considéré la femme en échec de contraception orale ou en échec de préservatif au moment du RF. Les femmes ont moins souvent déclaré au médecin utiliser une contraception par les méthodes naturelles que dans l'auto-questionnaire. Au moment du RF, les femmes utilisaient moins fréquemment une méthode contraceptive médicalisée par rapport à la contraception utilisée six mois avant. Au moment du RF, la contraception médicale la plus utilisée était la contraception orale. La contraception d'urgence avait été utilisée chez une femme sur dix au moment du RF. A l'issue des consultations pré-IVG et post-IVG les femmes ont plus souvent opté pour une méthode LARC. Le recours à l'IVG était principalement dû à un échec contraception. Une meilleure information du public et des professionnels sur la contraception et l'IVG semble primordiale.
Author: Juline Fontaine-Potier de Courcy
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 178
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Book Description
En France, une grossesse sur trois est non programmée. Dans deux tiers des cas elle survient chez des femmes qui déclarent utiliser une contraception au moment du rapport fécondant. Elle justifie dans deux tiers des cas un recours à une IVG. Nous avons comparé deux populations de femmes en demande d'une IVG à 28 ans d'intervalle dans le service d'orthogénie du centre hospitalier universitaire et au centre de planification et d'éducation familiale de Caen de décembre 2014 à juin 2015. Les patientes se présentant à la première consultation IVG ont pu répondre par écrit à une cinquantaine de questions concernant leur profil sociodémographique, leurs pratiques contraceptives et le contexte de l'IVG. Comparativement à 1987, le statut marital apparaissait plus stable, les femmes étaient plus diplômées et nombreuses en activité professionnelle. Elles étaient également plus nombreuses à s'estimer suffisamment informées sur la contraception. Les femmes aux antécédents d'IVG étaient moins nombreuses en inactivité professionnelle. En 2015, l'IVG était réalisée plus souvent chez des femmes sous méthode contraceptive et sous contraception médicalisée. La contraception orale était la première mise en cause en 2015 (les méthodes naturelles en 1987). Le nombre jugé satisfaisant d'enfant (comme en 1987) puis les problèmes financiers et/ou de logement (les raisons professionnelles en 1987) avaient motivé la demande d'IVG. Le recours à l'IVG en 2015 reste important. Il reste majoritairement secondaire à un échec contraceptif. Des efforts sont à fournir auprès des professionnels concernés et du public en matière d'apprentissage et d'information sur la contraception, la sexualité et l'IVG.
