Analgésie postopératoire par infiltration locale peropératoire versus blocs fémoral et cutané latéral de la cuisse dans la chirurgie de prothèse totale de hanche

Analgésie postopératoire par infiltration locale peropératoire versus blocs fémoral et cutané latéral de la cuisse dans la chirurgie de prothèse totale de hanche PDF Author: Roxane Silve
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 124

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Book Description
La reprise rapide de la déambulation après chirurgie de prothèse totale de hanche (PTH) nécessite une analgésie efficace dès la période postopératoire immédiate. Outre l'analgésie multimodale par voie systémique, l'anesthésiste utilise une anesthésie locorégionale (ALR) échoguidée postopératoire par blocs fémoral et cutané latéral de la cuisse. Plus récemment, la technique d'infiltration d'anesthésiques locaux (IAL)peropératoire s'est développée. L'objectif de notre étude était de montrer que l'analgésie postopératoire par IAL était supérieure à celle obtenue par ALR après la chirurgie de PTH, avec diminution de la consommation de morphine dans les 72 premières heures postopératoires. Tous les patients de plus de 18 ans opérés d'une première PTH réglée unilatérale ontété inclus dans notre étude prospective, comparative, contrôlée, interventionnelle, en simple aveugle et monocentrique. Arès randomisation, en plus de l'anesthésie générale ou rachidienne, chaque patient bénéficiait d'une technique analgésique : soit une IAL peropératoire par le chirurgien ( 150 mL de ropivacaine à 2 mg/ mL), soit une ALR échoguidée par blocs fémoral et cutané latéral de la cuisse (20 mL de ropivacaine à 7,5 mg/mL) par l'anesthésiste en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI). Le critère de jugement principal était l'analgésie postopératoire, grâce à la mesure de la consommation de morphine à différents temps: en SSPI, H4, H8, H12, H24, H48 et H72. Les critères de jugement secondaires étaient l'échelle visuelle analogique (EVA) au repos et à la mobilisation, le délai entre la fin d'intervention et le premier appui, le délai entre la fin d'intervention et la marche, la satisfaction des patients la durée d'hospitalisation et les éventuels effets secondaires. Le nombre de sujets nécessaires était 76 (38 dans chaque groupe) avec une durée d'inclusion de 18 mois. Lors de notre analyse intermédiaire, 43 patients ont été inclus, dont 38 analysables, randomisés en deux groupes comparables. Malgré une tendance à des scores de douleur moins élevés et à une certaine épargne morphinique, l 'IAL n'a pas en traîné de baisse significative de la consommation de morphine dans les 72 premières heures postopératoires. Par rapport à l'ALR. De plus, elle n'a pas permis de réduire de façon significative ni les délais de reprise de l'appui bipodal ou de la marche, ni la durée d'hospitalisation. La satisfaction des patients était identique dans les deux groupes. Aucun effet secondaire n'était retrouvé. En conclusion, l'intérêt de l 'IAL reste à définir par rapport à l'ALR par blocs fémoral et cutané latéral de la cuisse dans les chirurgies de PTH. Notre étude, une fois menée à son terme, participera à préciser la place de cette procédure dans la prise en charge analgésique postopératoire.

Analgésie postopératoire par infiltration locale peropératoire versus blocs fémoral et cutané latéral de la cuisse dans la chirurgie de prothèse totale de hanche

Analgésie postopératoire par infiltration locale peropératoire versus blocs fémoral et cutané latéral de la cuisse dans la chirurgie de prothèse totale de hanche PDF Author: Roxane Silve
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Category :
Languages : fr
Pages : 124

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Book Description
La reprise rapide de la déambulation après chirurgie de prothèse totale de hanche (PTH) nécessite une analgésie efficace dès la période postopératoire immédiate. Outre l'analgésie multimodale par voie systémique, l'anesthésiste utilise une anesthésie locorégionale (ALR) échoguidée postopératoire par blocs fémoral et cutané latéral de la cuisse. Plus récemment, la technique d'infiltration d'anesthésiques locaux (IAL)peropératoire s'est développée. L'objectif de notre étude était de montrer que l'analgésie postopératoire par IAL était supérieure à celle obtenue par ALR après la chirurgie de PTH, avec diminution de la consommation de morphine dans les 72 premières heures postopératoires. Tous les patients de plus de 18 ans opérés d'une première PTH réglée unilatérale ontété inclus dans notre étude prospective, comparative, contrôlée, interventionnelle, en simple aveugle et monocentrique. Arès randomisation, en plus de l'anesthésie générale ou rachidienne, chaque patient bénéficiait d'une technique analgésique : soit une IAL peropératoire par le chirurgien ( 150 mL de ropivacaine à 2 mg/ mL), soit une ALR échoguidée par blocs fémoral et cutané latéral de la cuisse (20 mL de ropivacaine à 7,5 mg/mL) par l'anesthésiste en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI). Le critère de jugement principal était l'analgésie postopératoire, grâce à la mesure de la consommation de morphine à différents temps: en SSPI, H4, H8, H12, H24, H48 et H72. Les critères de jugement secondaires étaient l'échelle visuelle analogique (EVA) au repos et à la mobilisation, le délai entre la fin d'intervention et le premier appui, le délai entre la fin d'intervention et la marche, la satisfaction des patients la durée d'hospitalisation et les éventuels effets secondaires. Le nombre de sujets nécessaires était 76 (38 dans chaque groupe) avec une durée d'inclusion de 18 mois. Lors de notre analyse intermédiaire, 43 patients ont été inclus, dont 38 analysables, randomisés en deux groupes comparables. Malgré une tendance à des scores de douleur moins élevés et à une certaine épargne morphinique, l 'IAL n'a pas en traîné de baisse significative de la consommation de morphine dans les 72 premières heures postopératoires. Par rapport à l'ALR. De plus, elle n'a pas permis de réduire de façon significative ni les délais de reprise de l'appui bipodal ou de la marche, ni la durée d'hospitalisation. La satisfaction des patients était identique dans les deux groupes. Aucun effet secondaire n'était retrouvé. En conclusion, l'intérêt de l 'IAL reste à définir par rapport à l'ALR par blocs fémoral et cutané latéral de la cuisse dans les chirurgies de PTH. Notre étude, une fois menée à son terme, participera à préciser la place de cette procédure dans la prise en charge analgésique postopératoire.

Comparaison entre le bloc fémoral et le bloc iliofascial dans la prise en charge de la douleur postopératoire lors de la pose d'une prothèse totale de hanche

Comparaison entre le bloc fémoral et le bloc iliofascial dans la prise en charge de la douleur postopératoire lors de la pose d'une prothèse totale de hanche PDF Author: Aymeric Brice
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 86

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Book Description
La SFAR recommande la réalisation du bloc tronculaire du nerf fémoral pour l’analgésie postopératoire de la pose de prothèse total de hanche. Deux techniques sont à notre disposition : le bloc fémoral avec neurostimulation (BF) et le bloc iliofascial (BIF). Dans cette étude, nous avons comparé ces deux techniques pour déterminer laquelle était le plus efficace pour la prise en charge la douleur postopératoire dans cette chirurgie. 28 patients ont été inclus et randomisés en deux groupes (BF et BIF). Le protocole anesthésique et la technique chirurgicale étaient similaires dans les 2 groupes. L’analgésie additionnelle était standardisée (Perfalgan avec titration puis PCA morphine). La consommation totale de morphine était le critère principal de jugement. Les critères secondaires étaient les scores EVA, l’extension des blocs, les effets secondaires des traitements et la durée de réalisation des blocs. Nous avons inclus 14 patients dans chaque groupe ; les deux groupes étant statistiquement comparables. La différence de consommation de morphine (24.4 mg dans le groupe BIF VS 24.9 mg dans le groupe BF) ainsi que les scores EVA n’étaient pas statistiquement significatifs. Le temps de réalisation du bloc était plus court dans le groupe BF (3 VS 11 min). L’inconfort de réalisation, l’extension du bloc, les effets secondaires ne différaient pas entre les 2 groupes. En conclusion, les deux techniques semblent équivalentes. Probablement qu’avec un effectif plus important, une différence apparaitrait dans les 4 premières heures, au profit du BIF. Ce bénéfice reste malgré tout faible, de l’ordre de 3.5 mg et ne justifie de recommander une technique plutôt qu’une autre.

Atlas of Osteoarthritis

Atlas of Osteoarthritis PDF Author: Nigel Arden
Publisher: Springer
ISBN: 1910315168
Category : Medical
Languages : en
Pages : 99

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Book Description
This Atlas provides an up-to-date and comprehensive overview of the historical and current perspectives on osteoarthritis, including the pathophysiology and epidemiology of the disease. Written by leading authors in the field of osteoarthritis, the book discusses classification, etiology and risk factors for osteoarthritis, the disease course and determinants of osteoarthritis progression, clinical features and diagnosis as well as imaging methods to assess joint damage. The Atlas of Osteoarthritis concludes with the latest treatment updates including both nonpharmacological and pharmacological treatments, as well as surgical recommendations for patients with the disease. Osteoarthritis is the most common form of joint disease causing joint pain, stiffness, and physical disability among adults. It is an important issue for both the individual and society with its impact on public health continuing to grow as a result of the aging population, the rising prevalence of obesity, and the lack of definitive treatments to prevent or halt the progress of the disease.

Pediatric Regional Anesthesia

Pediatric Regional Anesthesia PDF Author: BernardJ. Dalens
Publisher: Routledge
ISBN: 1351425595
Category : Medical
Languages : en
Pages : 168

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Book Description
This book provides a precise description of safe and reliable procedures for regional anesthesia in children. It covers the advantages and disadvantages, specific features related to the pediatric range of ages, and the practical importance of the described procedures. Written in two main parts, emphasis is placed on scientific basis and technical approach. It includes both anatomical and psychological aspects of pain, as well as detailed viewpoints of parents, children, surgeons, and anesthetists. This book is a must for all anesthesiologists and will be particularly useful to students of medicine and anesthesiology and nurses working with intensive care units.