Rôle du médecin traitant dans la prise en charge des urgences gynécologiques PDF Download
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Author: Gaël Nakache
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 462
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Book Description
Objectif : déterminer pourquoi les patientes qui consultent aux urgences gynécologiques hospitalières ne consultent pas d'abord leur médecin traitant. Méthode : une étude par questionnaires auprès de 111 patientes aux urgences, et une étude par entretiens auprès de 13 médecins généralistes. Résultats : 92% des patientes déclaraient avoir un médecin traitant. Les signes de gravité étaient connus des médecins interrogés. Pourtant, 75% des patientes allaient aux urgences gynécologiques sans consulter au préalable leur médecin traitant. Comment expliquer ce paradoxe ? Du côté des patientes, 28% confiaient un manque de confiance dans les compétences gynécologiques de leur médecin généraliste, 18% des difficultés à faire des examens complémentaires en ville et 15% à obtenir un rendez-vous. Bien que 80 à 90% des patientes affirmaient avoir ressenti une urgence à consulter, dans 82% des cas, les consultations aux urgences n'étaient pas jugées justifiées par les médecins de garde. Du côté des médecins généralistes, les obstacles à la prise en charge des patientes étaient de 4 types : -La crainte d'une urgence obstétricale, vraie ou ressentie. -Leur sentiment de compétence, en rapport avec leur formation en gynécologie-obstétrique pendant leurs études. -Leur intégration dans un réseau de soins comprenant un référent gynécologique, un centre d'échographie et un laboratoire d'analyse médicale. -Le temps et le matériel nécessaires à ce type de consultation, en l'absence de valorisation adaptée. Conclusion : la plupart des patientes se rendent aux urgences gynécologiques sans s'adresser d'abord à leur médecin traitant. Les gynécologues hospitaliers considèrent que le recours aux urgences est largement injustifié. L'approche qualitative auprès des médecins généralistes révèle deux facteurs importants pour la prise en charge de ces urgences : les représentations qu'ont les médecins de leurs compétences et le fait d'avoir fait un stage de gynécologie pendant leurs études.
Author: Gaël Nakache
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Languages : fr
Pages : 462
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Book Description
Objectif : déterminer pourquoi les patientes qui consultent aux urgences gynécologiques hospitalières ne consultent pas d'abord leur médecin traitant. Méthode : une étude par questionnaires auprès de 111 patientes aux urgences, et une étude par entretiens auprès de 13 médecins généralistes. Résultats : 92% des patientes déclaraient avoir un médecin traitant. Les signes de gravité étaient connus des médecins interrogés. Pourtant, 75% des patientes allaient aux urgences gynécologiques sans consulter au préalable leur médecin traitant. Comment expliquer ce paradoxe ? Du côté des patientes, 28% confiaient un manque de confiance dans les compétences gynécologiques de leur médecin généraliste, 18% des difficultés à faire des examens complémentaires en ville et 15% à obtenir un rendez-vous. Bien que 80 à 90% des patientes affirmaient avoir ressenti une urgence à consulter, dans 82% des cas, les consultations aux urgences n'étaient pas jugées justifiées par les médecins de garde. Du côté des médecins généralistes, les obstacles à la prise en charge des patientes étaient de 4 types : -La crainte d'une urgence obstétricale, vraie ou ressentie. -Leur sentiment de compétence, en rapport avec leur formation en gynécologie-obstétrique pendant leurs études. -Leur intégration dans un réseau de soins comprenant un référent gynécologique, un centre d'échographie et un laboratoire d'analyse médicale. -Le temps et le matériel nécessaires à ce type de consultation, en l'absence de valorisation adaptée. Conclusion : la plupart des patientes se rendent aux urgences gynécologiques sans s'adresser d'abord à leur médecin traitant. Les gynécologues hospitaliers considèrent que le recours aux urgences est largement injustifié. L'approche qualitative auprès des médecins généralistes révèle deux facteurs importants pour la prise en charge de ces urgences : les représentations qu'ont les médecins de leurs compétences et le fait d'avoir fait un stage de gynécologie pendant leurs études.
Author: Jean-Patrick Schaal
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Languages : fr
Pages : 297
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Book Description
Ce livre était, au départ, destiné aux médecins généralistes et aux urgentistes qui sont, de plus en plus fréquemment, confrontés à la prise en charge des femmes, sans avoir forcément la maîtrise de l'obstétrique et de la gynécologie. Il devrait aussi être utile aux internes en médecine générale, aux internes en gynécologie obstétrique, aux internes en pédiatrie, aux internes en anesthésie réanimation, aux étudiants en médecine, aux étudiants sages-femmes, aux étudiants infirmiers, aux pompiers et aux ambulanciers. C'est pour cela que j'ai ajouté un sous-titre : "premiers pas en gynécologie obstétrique". Et au final, l'iconographie et la "filmographie" devraient intéresser tous ceux qui veulent revoir rapidement leurs connaissances en gynécologie obstétrique de base et d'urgence (médecins, sages-femmes). Nous avons traité les éléments de base de la gynécologie obstétrique en insistant sur la notion d'urgence et en utilisant l'iconographie et la filmographie accumulées depuis de longues années dans les services de gynécologie obstétrique de Besançon et de Grenoble. Les chapitres abordés sont : l'examen clinique de la femme enceinte, le travail, le transport de la patiente et de l'enfant, l'accouchement, les situations à risques, les complications de la grossesse, la prise en charge du nouveau-né, les pathologies de la grossesse et l'examen gynécologique avec les principales urgences gynécologiques. Le praticien gagnera à compléter cet outil théorique en venant partager la pratique quotidienne des gynécologues obstétriciens et des sages-femmes.
Author: Clélia Pageard
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Languages : fr
Pages : 88
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Book Description
Le taux de consultation spontanées aux urgences reste à ce jour encore très élevé, même aux urgences gynéco-obstétriques. L'objectif principal de cette étude est de connaître les motivations des patientes qui consultent spontanément aux urgences gynécologiques. L'objectif secondaire est de comparer le devenir et la prise en charge des patientes selon qu'elles soient ou non adressées par un professionnel de santé aux urgences gynécologiques. Pour cela nous avons réalisé une étude descriptive à partir de la distribution de questionnaires aux patientes consultant aux urgences gynécologiques du CHU de Nantes entre janvier et juillet 2020. Au total 80 questionnaires ont été récupérés et analysés. Les patientes ont été réparties en 2 groupes : le groupe 1 concernant les patientes consultant spontanément aux urgences gynécologiques et le groupe 2 concernant les patientes qui avaient eu une consultation ou un avis médical préalable avant leur arrivée aux urgences. Dans le groupe 1 les motivations principales des patientes étaient le sentiment d'avoir besoin d'examens complémentaires et la situation d'urgence ressentie. De nombreuses patientes déclaraient également penser que leur médecin traitant n'était pas apte à les prendre en charge, pour les symptômes qui les faisaient consulter aux urgences. Entre les 2 groupes le devenir après la consultation et les examens complémentaires réalisés n'étaient pas significativement différents. Le nombre de passage aux urgences gynécologiques est en constante augmentation en France. Le développement d'un réseau de ville par les médecins généralistes afin d'orienter les patientes vers les examens appropriés, comme l'échographie pelvienne, apparait comme essentiel. Enfin il apparaît important d'informer les patientes sur les possibilités ou non de suivi gynécologique par les médecins généralistes.
Author: Christelle Boudin
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Languages : fr
Pages : 206
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Book Description
Objectif: Dans un premier temps, établir un état des lieux des motifs de recours aux urgences gynécologiques. Dans un second temps, déterminer les raisons d'une consultation aux urgences gynécologiques au lieu de chez leur médecin généraliste ou leur gynécologue de ville. Méthode: Etude prospective réalisée auprès des patientes consultant aux urgences gynécologiques de l'hôpital d'Elbeuf d'avril à octobre 2010. Ces femmes ont été interrogées au moyen d'un questionnaire anonyme. Il était constitué de deux parties, l'une remplis par la patiente, la seconde remplis par l'interne au décours de la consultation. Résultats: 300 questionnaires ont été complétés. Les femmes interrogées ont entre 16 et 78 ans, vivent à proximité de l'hôpital pour 50% et appartiennent aux catégories professionnelles « sans activité » pour 34,6% ou « employés - ouvriers » pour 41,1%. Elles sont 79% a vivre en couple, 78% a être couvertes par la sécurité sociale complétée d'une mutuelle et 19% bénéficient de la couverture médicale universelle. 97,7% déclarent avoir un médecin traitant et 59,3% un gynécologue référent. Cependant 52,7% consultent aux urgences sans avis préalable de leur médecin traitant. Elles consultent volontiers aux horaires d'ouverture des cabinets médicaux pour 71,65°l0, entre 8 heures et 18 heures. Les raisons du recours aux urgences plutôt que chez le médecin traitant sont l'inquiétude pour 66%, le plateau technique pour 36%, l'indisponibilité de leur médecin pour 18% et la facilité de consultation aux urgences pour 13%. le délai d'attente reste raisonnable, 62% des femmes ont patienté moins d' l heure avant d'être consultée. Sur le plan médical, les motifs de consultation sont à 65,3% suite à une grossesse. Les symptômes les plus fréquents sont les même que se soit dans un contexte ou non de grossesse, à savoir la douleur pelvienne et les métrorragies. 85% ont eu une échographie pelvienne qui semble être un examen indispensable pour les consultations d'urgences gynécologiques. Les diagnostics les plus fréquents sont douleurs ligamentaires (17%), métrorragies du premier trimestre (15%), fausses couches spontanées (12%), grossesses extra-utérines suspectées (7%) et vulvo-vaginites (6%). Le devenir des patientes est pour 89% des patientes un retour à domicile et 9% une hospitalisation. Le groupe des femmes consultants sans avis est composé de façon significative de femmes plus jeunes que celles adressées par un médecin, de femmes sans profession, bénéficiant plus souvent de la CMU, consultant plus aux horaires de garde (après 18h) et sont moins hospitalisées. Conclusion: Les femmes vues aux urgences gynécologiques d'Elbeuf sollicitent donc relativement peu leur médecin traitant ou leur gynécologue pour des pathologies gynécologiques ressenties comme aiguës. Pourtant le médecin généraliste a une formation adéquate pour effectuer ce genre de prise en charge. La nécessité de l'échographie et l'inquiétude sont des motifs importants de recours aux urgences gynécologiques sans avis médical préalable. Le constat d'une faible densité de gynécologues médicaux ainsi que l'installation de déserts médicaux suggèrent que les femmes vont recourir de plus en plus aux urgences au lieu de consulter leur médecin. Celui-ci doit informer ses patients de l'existence de la permanence des soins ainsi que de ses compétences en gynécologie.
Author: Marc-Antoine François
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Languages : fr
Pages : 0
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Book Description
Objectif : premièrement une évaluation quantitative et qualitative de l'activité d'urgence gynéco-obstétrique sur le site de l'Hôpital Maternité de Metz. Deuxièmement, de quelle manière la médecine générale peut prendre en charge les urgences gynéco-obstétricales ? Population de l'étude : 9189 patientes âgées de 8 à 99 ans se présentant en situation d'urgence, accueillies 24h/24 sans sélection sur le site Hôpital Maternité de Metz du CHR, comparant l'activité sur six mois en 2010, février à juillet à celle de 2011 pour la même période.Schéma général : La première partie porte sur le descriptif bibliographique des urgences gynéco-obstétriques et leur prise en charge. La seconde partie porte sur le bilan d'activité des urgences gynéco-obstétriques à l'Hôpital Maternité de Metz. La troisième partie analyse et compare les résultats. Puis, à partir du descriptif de la formation des médecins généralistes en gynéco-obstétrique, sont proposées différentes pistes de prise en charge possible par la médecine générale. Conclusion : L'analyse des motifs d'accueil H24 souligne que parmi les urgences en gynécologie obstétrique, certaines sont identifiables comme ressenties ou différables.(9.5% au total) Si l'accueil H24 consiste à assurer toutes les urgences en gynécologie obstétrique, il peut alors toutefois être proposé que les urgences ressenties ou différables puissent être assurées en dehors des unités d'obstétrique. En France, la formation des médecins généralistes en gynéco-obstétrique est un nouvel enjeu pour le système de santé. Elle doit permettre de compenser principalement la pénurie des gynécologues médicaux et des gynécologues obstétriciens à moindre niveau ainsi que d'assurer un accès équitable au dépistage et aux soins.
Author: Sophie Nalet
Publisher:
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Languages : fr
Pages : 142
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Book Description
La démographie médicale française diminue, et surtout celle des spécialistes. Associée à cela, la restructuration des maternités ne fait que limiter l'offre de soins proposée aux femmes en âge de procréer. Ce phénomène sera encore plus accentué en région parisienne. Par conséquence, les médecins généralistes vont être certainement de plus en plus sollicités pour prendre en charge certains problèmes gynécologiques et obstétricaux au-delà de la simple prévention. Nous avons réalisé une première étude rétrospective sur 3 mois sur l'activité des urgences gynécologique-obstétriques de l'hôpital Foch à Suresnes. Celle ci nous a permis d'étudier le comportement des femmes devant une urgence gynécologique-obstétrique ressentie et si leur venue aux urgences était justifiée. Et nous avons réalisé une enquête auprès de 35 médecins généralistes de Suresnes et Puteaux. Elle nous a permis d'analyser les moyens et les compétences que pouvaient avoir les médecins généralistes face aux consultations gynécologique-obstétriques dites urgentes. Il apparaît que de nombreuses consultations gérées aux urgences gynécologique-obstétriques pourraient être gérées en ville par les médecins généralistes. Mais ceux-ci s'estiment, pour la plupart, insuffisamment formés dans ce domaine. Ainsi, si nous voulons maintenir un niveau de soins correct et disponible pour les femmes ces prochaines années, il nous semblerait important de travailler sur : 1) L'éducation des patientes à l'utilisation des services d'urgences. 2) Une meilleure formation des médecins généralistes en gynécologie-obstétrique. 3) Développer plus de réseaux ville-hôpital de périnatalité et de gynécologie.
Author: Anne-Sophie Charpentier
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 208
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Book Description
Author: Judith Rosan
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 50
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Book Description
Author: Carine Banh
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 138
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Book Description
Introduction: Les fausses couches spontanées constituent un événement fréquent. Pourtant, le médecin généraliste est peu sollicité dans la prise en charge initiale de celles-ci. L'objectif de cette thèse était de déterminer la faisabilité d'une prise en charge en ambulatoire d'une fausse couche spontanée par un médecin généraliste, en évaluant les pratiques aux urgences gynécologiques. Méthodes : Durant 1 mois, les patientes présentant une fausse couche spontanée prise en charge aux urgences gynécologiques de l'hôpital de Jossigny ont été incluses. La prise en charge initiale et le suivi des patientes a été analysée selon les 3 méthodes thérapeutiques possibles (l'expectative simple, le traitement médical et le traitement chirurgical secondaire). Résultats : Trente-quatre patientes ont été incluses. Vingt-trois patientes ont bénéficié d'un traitement par une expectative simple, sept patientes ont eu un traitement médical seul et quatre patientes ont eu une prise en charge chirurgicale secondaire donc hospitalière. Aucune n'a eu d'indication d'aspiration en première intention. Seules 11.8% des patientes ont justifié d'une prise en charge non ambulatoire exclusive. La prise en charge a été faite en accord avec les recommandations. Conclusion : Un médecin généraliste formé en gynécologie peut assurer la prise en charge des patientes présentant une fausse couche spontanée. Une collaboration avec une structure hospitalière reste indispensable en cas d'échec. Un protocole d'aide à la prise en charge a été rédigé en ce sens. Son application pratique devra être évaluée notamment pour l'échographie. De plus, le soutien psychologique des patientes à long terme est primordial.
Author: Mélanie Ora
Publisher:
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Languages : fr
Pages : 120
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Book Description
La carence prévisible en gynécologues dans les prochaines années laisse supposer une plus grande implication future du médecin généraliste dans la prise en charge gynécologique des patientes. Cette étude a été réalisée, d’une part, afin de connaître quel était actuellement l’interlocuteur choisi par les femmes face à divers motifs de consultation gynécologique, et d’autre part, afin de cibler les raisons de ces choix d’orientation. Les résultats révèlent que, pour la majorité des motifs de consultations gynécologiques, les femmes préfèrent s’adresser en première intention, au gynécologue. Le médecin généraliste n’intervient en premier lieu que pour les questions d’ostéoporose et de dépistage du SIDA. Afin d’expliquer cela, les femmes indiquent qu’elles jugent le gynécologue plus spécialisé et plus compétent. Elles évoquent de la pudeur à parler les premières de leur santé gynécologique au médecin généraliste. La seule motivation à le consulter en premier est l’urgence de la demande et l’indisponibilité du spécialiste. Dans l’ensemble, les femmes trouvent que le médecin généraliste ne les interroge pas et ne les examine pas, bien qu’elles déclarent qu’elles n’en seraient pas gênées. De plus, elles jugent le médecin généraliste peu compétent en la matière, mais, quand il s’implique plus dans leur santé gynécologique, elles sont plus clémentes. L’état actuel du choix d’orientation des femmes souligne que, face à la carence prévue en gynécologue, les médecins généralistes devront s’impliquer davantage dans la prise en charge gynécologique des patientes. Ils devront aussi s’appliquer à vaincre la pudeur des femmes et à convaincre sur leurs compétences en la matière
