Author: Céline Leconte
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Languages : fr
Pages : 428
Book Description
Depuis les années 1950, le dépistage des cancers est une préoccupation majeure des autorités sanitaires françaises. Le médecin généraliste est souvent décrit comme l’un des pivots des différents programmes pour favoriser l’adhésion des patients. L’étude comparative de l’organisation des dépistages des cancers de l’intestin, du sein, du col utérin et de la prostate en France et dans neuf autres pays industrialisés (Allemagne, Royaume-Uni, Danemark, Espagne, Italie, Australie, Etats-Unis, Japon, Québec) a permis de faire une synthèse de la place respective du médecin généraliste dans les différents dépistages de ces quatre cancers et de tenter de révéler les facteurs favorisant l’adhésion des professionnels de santé et des patients. S’il est peu impliqué dans la plupart des programmes de dépistage des cancers de l’intestin (sauf en France) et du sein, le médecin généraliste détient un rôle majeur dans le dépistage du cancer du col utérin, et participe ainsi à réduire les inégalités d’accès. Concernant le dépistage controversé du cancer de la prostate, il a un rôle de premier plan tant au niveau de l’examen que de l’information qu’il donne aux patients. Ce travail montre le rôle important du médecin généraliste dans l’adhésion des patients aux programmes organisés de dépistage des cancers à travers la relation contractuelle qui unit le patient à son médecin, notamment en ce qui concerne les dispositions du code de santé publique relatives à l’information du patient et au recueil de son consentement. Il doit donc s’emparer de ce rôle dans la prévention, inscrit dans le code de santé publique, et réaffirmé par la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoire » de 2009.
La place du médecin généraliste dans le dépistage des cancers de l'intestin, du sein, du col de l'utérus et de la prostate
Author: Céline Leconte
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Languages : fr
Pages : 428
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Depuis les années 1950, le dépistage des cancers est une préoccupation majeure des autorités sanitaires françaises. Le médecin généraliste est souvent décrit comme l’un des pivots des différents programmes pour favoriser l’adhésion des patients. L’étude comparative de l’organisation des dépistages des cancers de l’intestin, du sein, du col utérin et de la prostate en France et dans neuf autres pays industrialisés (Allemagne, Royaume-Uni, Danemark, Espagne, Italie, Australie, Etats-Unis, Japon, Québec) a permis de faire une synthèse de la place respective du médecin généraliste dans les différents dépistages de ces quatre cancers et de tenter de révéler les facteurs favorisant l’adhésion des professionnels de santé et des patients. S’il est peu impliqué dans la plupart des programmes de dépistage des cancers de l’intestin (sauf en France) et du sein, le médecin généraliste détient un rôle majeur dans le dépistage du cancer du col utérin, et participe ainsi à réduire les inégalités d’accès. Concernant le dépistage controversé du cancer de la prostate, il a un rôle de premier plan tant au niveau de l’examen que de l’information qu’il donne aux patients. Ce travail montre le rôle important du médecin généraliste dans l’adhésion des patients aux programmes organisés de dépistage des cancers à travers la relation contractuelle qui unit le patient à son médecin, notamment en ce qui concerne les dispositions du code de santé publique relatives à l’information du patient et au recueil de son consentement. Il doit donc s’emparer de ce rôle dans la prévention, inscrit dans le code de santé publique, et réaffirmé par la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoire » de 2009.
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Pages : 428
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Depuis les années 1950, le dépistage des cancers est une préoccupation majeure des autorités sanitaires françaises. Le médecin généraliste est souvent décrit comme l’un des pivots des différents programmes pour favoriser l’adhésion des patients. L’étude comparative de l’organisation des dépistages des cancers de l’intestin, du sein, du col utérin et de la prostate en France et dans neuf autres pays industrialisés (Allemagne, Royaume-Uni, Danemark, Espagne, Italie, Australie, Etats-Unis, Japon, Québec) a permis de faire une synthèse de la place respective du médecin généraliste dans les différents dépistages de ces quatre cancers et de tenter de révéler les facteurs favorisant l’adhésion des professionnels de santé et des patients. S’il est peu impliqué dans la plupart des programmes de dépistage des cancers de l’intestin (sauf en France) et du sein, le médecin généraliste détient un rôle majeur dans le dépistage du cancer du col utérin, et participe ainsi à réduire les inégalités d’accès. Concernant le dépistage controversé du cancer de la prostate, il a un rôle de premier plan tant au niveau de l’examen que de l’information qu’il donne aux patients. Ce travail montre le rôle important du médecin généraliste dans l’adhésion des patients aux programmes organisés de dépistage des cancers à travers la relation contractuelle qui unit le patient à son médecin, notamment en ce qui concerne les dispositions du code de santé publique relatives à l’information du patient et au recueil de son consentement. Il doit donc s’emparer de ce rôle dans la prévention, inscrit dans le code de santé publique, et réaffirmé par la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoire » de 2009.
Place du médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col
Author: Marie-Claire Marie
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Languages : fr
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Place du médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col de l'utérus
Author: Fatiha Tournier Boufded
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Pages : 120
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Pages : 120
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Prévention du cancer du col de l'utérus
Author: Thibaut Raginel
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Languages : fr
Pages : 344
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Les inégalités de participation au dépistage du cancer du col de l'utérus (CCU) sont multifactorielles et la prévention primaire du CCU par la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) oncogènes pourrait présenter des similarités. Médecin de premier recours de l'ensemble de la population, le médecin généraliste (MG) pourrait avoir une place importante dans la limitation de ces inégalités et nous voulions l'explorer avant l'implémentation du dépistage organisé national français (DONF) du CCU.La comparaison des données de remboursement de deux départements français dont l'un participait à l'expérimentation de dépistage organisé, a mis en évidence une participation au dépistage plus importante dans le département d'expérimentation. Le gradient de participation diminuant avec l'augmentation du niveau de défavorisation était plus fort dans le département d'expérimentation, et plus encore en milieu rural. Nos données ne nous ont pas permis d'explorer ces aspects pour la vaccination contre les HPV.Interrogés sur leurs préférences pour limiter ces inégalités dans le cadre du DONF, gynécologues et MG étaient favorables au ciblage des femmes non dépistées, par invitations centralisées impliquant le médecin traitant déclaré ou en leur fournissant la liste des femmes non dépistées de leur patientèle. Le ciblage des femmes de plus de 50 ans ou défavorisées, de même que les autoprélèvements de dépistage des HPV, étaient rejetés par les praticiens.L'ensemble de nos travaux confirmaient l'importance d'un universalisme proportionné lors de l'implémentation du DONF. L'adhésion des praticiens, dont les MG, nécessitera une information sur la motivation des mesures proposées.
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Languages : fr
Pages : 344
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Les inégalités de participation au dépistage du cancer du col de l'utérus (CCU) sont multifactorielles et la prévention primaire du CCU par la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) oncogènes pourrait présenter des similarités. Médecin de premier recours de l'ensemble de la population, le médecin généraliste (MG) pourrait avoir une place importante dans la limitation de ces inégalités et nous voulions l'explorer avant l'implémentation du dépistage organisé national français (DONF) du CCU.La comparaison des données de remboursement de deux départements français dont l'un participait à l'expérimentation de dépistage organisé, a mis en évidence une participation au dépistage plus importante dans le département d'expérimentation. Le gradient de participation diminuant avec l'augmentation du niveau de défavorisation était plus fort dans le département d'expérimentation, et plus encore en milieu rural. Nos données ne nous ont pas permis d'explorer ces aspects pour la vaccination contre les HPV.Interrogés sur leurs préférences pour limiter ces inégalités dans le cadre du DONF, gynécologues et MG étaient favorables au ciblage des femmes non dépistées, par invitations centralisées impliquant le médecin traitant déclaré ou en leur fournissant la liste des femmes non dépistées de leur patientèle. Le ciblage des femmes de plus de 50 ans ou défavorisées, de même que les autoprélèvements de dépistage des HPV, étaient rejetés par les praticiens.L'ensemble de nos travaux confirmaient l'importance d'un universalisme proportionné lors de l'implémentation du DONF. L'adhésion des praticiens, dont les MG, nécessitera une information sur la motivation des mesures proposées.
Le dépistage du cancer du col
Author: Catherine Wiart
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Languages : fr
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Le dépistage du cancer du col de l'utérus en médecine générale
Author: Aurore Couturier
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Languages : fr
Pages : 148
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Introduction : En France, le cancer du col de l'utérus est responsable de 1100 et de 3000 nouveaux cas par an. Un dépistage par frottis cervico utérin trisannuel est recommandé chez les femmes de 25 à 65 ans. La pratique de ce dépistage en médecine générale est influencée par la densité de gynécologues sur territoire. Le but de cette étude est de décrire la stratégie des médecins généralistes de l'Eure et leurs motivations pour maintenir le dépistage du cancer du col utérin face à la pénurie de praticiens. Matériel et Méthode : étude quantitative observationnelle descriptive sur les pratiques des médecins généralistes libéraux installés dans l'Eure. Résultats : 75 médecins inclus, 89,3% pratiquaient les frottis eux-mêmes, avec une moyenne de 4,8 frottis réalisés par mois. Les frottis étaient réalisés à l'initiative du médecin (57%), lors de consultation dédiée (54%). Les facteurs favorisant cette pratique étaient : la réalisation du suivi gynécologique par le généraliste (82%), la relation de confiance médecin-malade (69%) et la proximité/accessibilité du médecin généraliste (69%). Cette activité pourrait augmenter avec la mise en place du dépistage organisé (60%) et l'augmentation de la demande en rapport avec une diminution du nombre de gynécologues (57%). Conclusion : La majorité des médecins généralistes de l'Eure pratiquent eux-mêmes des frottis cervico utérins permettant un maintien du dépistage du cancer du col de l'utérus, défiant ainsi l'absence d'autres effecteurs (gynécologues, sages-femmes). Cependant l'effondrement démographique pourrait balayer tous ces efforts dans les années à venir.
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Pages : 148
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Introduction : En France, le cancer du col de l'utérus est responsable de 1100 et de 3000 nouveaux cas par an. Un dépistage par frottis cervico utérin trisannuel est recommandé chez les femmes de 25 à 65 ans. La pratique de ce dépistage en médecine générale est influencée par la densité de gynécologues sur territoire. Le but de cette étude est de décrire la stratégie des médecins généralistes de l'Eure et leurs motivations pour maintenir le dépistage du cancer du col utérin face à la pénurie de praticiens. Matériel et Méthode : étude quantitative observationnelle descriptive sur les pratiques des médecins généralistes libéraux installés dans l'Eure. Résultats : 75 médecins inclus, 89,3% pratiquaient les frottis eux-mêmes, avec une moyenne de 4,8 frottis réalisés par mois. Les frottis étaient réalisés à l'initiative du médecin (57%), lors de consultation dédiée (54%). Les facteurs favorisant cette pratique étaient : la réalisation du suivi gynécologique par le généraliste (82%), la relation de confiance médecin-malade (69%) et la proximité/accessibilité du médecin généraliste (69%). Cette activité pourrait augmenter avec la mise en place du dépistage organisé (60%) et l'augmentation de la demande en rapport avec une diminution du nombre de gynécologues (57%). Conclusion : La majorité des médecins généralistes de l'Eure pratiquent eux-mêmes des frottis cervico utérins permettant un maintien du dépistage du cancer du col de l'utérus, défiant ainsi l'absence d'autres effecteurs (gynécologues, sages-femmes). Cependant l'effondrement démographique pourrait balayer tous ces efforts dans les années à venir.
Le médecin généraliste face au dépistage du cancer du col de l'utérus
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Languages : fr
Pages : 2
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Pages : 2
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Le médecin généraliste et le dépistage du cancer du col de l'utérus
Author: Josy Lion
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Languages : fr
Pages : 142
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Pages : 142
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Les obstacles au dépistage du cancer du col de l'utérus par le médecin généraliste
Author: Olivier Weil
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Category :
Languages : fr
Pages : 140
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Pages : 140
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Abord de la question du dépistage du cancer du col utérin en consultation de médecine générale
Author: Aude Nadal Duverger
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Languages : fr
Pages : 75
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Le cancer du col utérin touche 3000 femmes chaque année en France. Il est cependant accessible à un dépistage par frottis cervico-utérin pour lequel le médecin généraliste tient une place centrale. Toutefois la question du cancer du col utérin semble peu abordée en consultation de médecine générale. Ainsi cette étude qualitative, avait pour but de comprendre comment les éléments d'une consultation de médecine générale influencent l'abord de la question du dépistage. Pour cette étude qualitative, quatre focus groups ont été organisés dans le Gard, réunissant 28 médecins généralistes. Le recueil de données a été effectué par enregistrements audio et vidéo puis retranscrit. Le verbatim a été analysé pour en dégager les thèmes et sous thèmes afin de le synthétiser en un arbre thématique. Les principaux résultats révèlent que la réalisation du frottis serait le frein principal à l'abord du dépistage. La question serait plus souvent soulevée par le médecin généraliste que par les patientes, pour qui une bonne compréhension du dépistage serait un facteur facilitant. De même, les campagnes de prévention, des opportunités contextuelles mèneraient à aborder le dépistage. Enfin cette étude positionne la relation privilégiée médecin patiente en médecine générale comme un atout permettant d'instaurer une confiance pour échanger sur le sujet. A travers les facteurs facilitants et les freins identifiés, cette étude a permis de faire émerger des pistes pour améliorer l'abord de la question du dépistage du cancer du col utérin en consultation de médecine générale
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Languages : fr
Pages : 75
Book Description
Le cancer du col utérin touche 3000 femmes chaque année en France. Il est cependant accessible à un dépistage par frottis cervico-utérin pour lequel le médecin généraliste tient une place centrale. Toutefois la question du cancer du col utérin semble peu abordée en consultation de médecine générale. Ainsi cette étude qualitative, avait pour but de comprendre comment les éléments d'une consultation de médecine générale influencent l'abord de la question du dépistage. Pour cette étude qualitative, quatre focus groups ont été organisés dans le Gard, réunissant 28 médecins généralistes. Le recueil de données a été effectué par enregistrements audio et vidéo puis retranscrit. Le verbatim a été analysé pour en dégager les thèmes et sous thèmes afin de le synthétiser en un arbre thématique. Les principaux résultats révèlent que la réalisation du frottis serait le frein principal à l'abord du dépistage. La question serait plus souvent soulevée par le médecin généraliste que par les patientes, pour qui une bonne compréhension du dépistage serait un facteur facilitant. De même, les campagnes de prévention, des opportunités contextuelles mèneraient à aborder le dépistage. Enfin cette étude positionne la relation privilégiée médecin patiente en médecine générale comme un atout permettant d'instaurer une confiance pour échanger sur le sujet. A travers les facteurs facilitants et les freins identifiés, cette étude a permis de faire émerger des pistes pour améliorer l'abord de la question du dépistage du cancer du col utérin en consultation de médecine générale