Place de la vaccination anti-HPV dans la pratique des médecins généralistes

Place de la vaccination anti-HPV dans la pratique des médecins généralistes PDF Author: Marine Degoue
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Introduction - En France, la vaccination anti-HPV est recommandée chez les jeunes filles jusqu'à 19 ans et chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) jusqu'à 27 ans. La couverture vaccinale est inférieure à 20% chez les filles et probablement moindre chez les HSH. Nous avons souhaité évaluer la pratique de ce vaccin par les médecins généralistes vis-à-vis de ces deux populations. Matériel et méthode - L'étude a été menée de juin 2018 à janvier 2019 grâce à un questionnaire anonyme, en ligne, qui explorait les perceptions et pratiques des médecins quant à ce vaccin. Résultats - Au total, 337 réponses ont été analysées ; 50,7% des participants réalisaient au moins une consultation gynécologique par semaine et 84,3% pensaient généralement connaître l'orientation sexuelle de leurs patients. Sur une échelle de 0 à 100, l'adhésion des médecins au vaccin pour les filles et les HSH était élevée (médianes de 99 [80-100] et 100 [71,25-100] respectivement). Chez les filles, les médecins vérifiaient le statut vaccinal contre les HPV lors d'une prescription de contraception à une médiane de 60 [20-90], et 59,1% le proposaient avec le rappel du dTcaP des 11-12 ans. 62,8% des participants connaissaient la recommandation visant les HSH et 15,7% avaient déjà proposé ce vaccin à des hommes. Ils se disaient favorables à une vaccination indifférenciée filles/garçons à une médiane de 100 sur 100 [50-100]. Conclusion - L'adhésion à la vaccination anti-HPV des généralistes ayant participé à cette étude est forte, mais il subsiste des occasions manquées de vacciner dans les deux populations. La vaccination indifférenciée des deux sexes améliorerait probablement cet aspect.

Place de la vaccination anti-HPV dans la pratique des médecins généralistes

Place de la vaccination anti-HPV dans la pratique des médecins généralistes PDF Author: Marine Degoue
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Introduction - En France, la vaccination anti-HPV est recommandée chez les jeunes filles jusqu'à 19 ans et chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) jusqu'à 27 ans. La couverture vaccinale est inférieure à 20% chez les filles et probablement moindre chez les HSH. Nous avons souhaité évaluer la pratique de ce vaccin par les médecins généralistes vis-à-vis de ces deux populations. Matériel et méthode - L'étude a été menée de juin 2018 à janvier 2019 grâce à un questionnaire anonyme, en ligne, qui explorait les perceptions et pratiques des médecins quant à ce vaccin. Résultats - Au total, 337 réponses ont été analysées ; 50,7% des participants réalisaient au moins une consultation gynécologique par semaine et 84,3% pensaient généralement connaître l'orientation sexuelle de leurs patients. Sur une échelle de 0 à 100, l'adhésion des médecins au vaccin pour les filles et les HSH était élevée (médianes de 99 [80-100] et 100 [71,25-100] respectivement). Chez les filles, les médecins vérifiaient le statut vaccinal contre les HPV lors d'une prescription de contraception à une médiane de 60 [20-90], et 59,1% le proposaient avec le rappel du dTcaP des 11-12 ans. 62,8% des participants connaissaient la recommandation visant les HSH et 15,7% avaient déjà proposé ce vaccin à des hommes. Ils se disaient favorables à une vaccination indifférenciée filles/garçons à une médiane de 100 sur 100 [50-100]. Conclusion - L'adhésion à la vaccination anti-HPV des généralistes ayant participé à cette étude est forte, mais il subsiste des occasions manquées de vacciner dans les deux populations. La vaccination indifférenciée des deux sexes améliorerait probablement cet aspect.

La vaccination anti-HPV en médecine générale en France trois ans après la mise en place de la recommandation vaccinale

La vaccination anti-HPV en médecine générale en France trois ans après la mise en place de la recommandation vaccinale PDF Author: Pascale de Perthuis Thierry
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INTRODUCTION En France, la vaccination anti-HPV (Human Papillomavirus) est recommandée depuis 2007 chez toutes les jeunes filles de 14 ans, ainsi qu’en rattrapage chez les jeunes filles de 15 à 23 ans au plus tard un an après le début d’une activité sexuelle. Les pratiques de cette vaccination en médecine générale sont à ce jour peu évaluées. Nous avons évalué les pratiques et déterminants de la vaccination anti-HPV ainsi que la couverture vaccinale dans un échantillon de jeunes filles âgées de 14 à 23 ans vues en médecine générale en France métropolitaine. PATIENTS ET METHODE Une enquête épidémiologique transversale a été proposée à 706 médecins généralistes du réseau Sentinelles. Il était demandé à chaque médecin participant d’inclure la dernière patiente de 14 à 17 ans et la dernière patiente de 18 à 23 ans vues en consultation. Un questionnaire recueillait des informations sur le médecin (sa pratique, sa perception de l’adolescent et de la vaccination anti-HPV par exemple) et sur chaque patiente (connaissance par le médecin de son statut vaccinal ou de son activité sexuelle par exemple). La couverture vaccinale a été décrite en fonction de l’éligibilité à la vaccination. Les caractéristiques des médecins et des patientes prédictifs de la vaccination ont été recherchées par une analyse multivariée. RESULTATS Le taux de réponse était de 51,4% (363 médecins participants), 712 patientes ont été incluses (357 dans le groupe 14-17 ans, et 355 dans le groupe 15-23 ans). Parmi les patientes, 60% étaient éligibles à la vaccination anti-HPV (85% parmi les 14-17 ans, et 35% parmi les 18-23 ans). La couverture vaccinale des patientes éligibles à la vaccination était de 64% (57% chez les 14-17 ans, et 82% chez les 18-23 ans). Les médecins ont correctement évalué l’éligibilité des patientes non vaccinées dans 57% des cas. Le seul déterminant à la vaccination des patientes éligibles mis en évidence était une fréquence plus élevée de consultation dans les douze derniers mois. DISCUSSION Trois ans après la mise en place de la recommandation vaccinale anti-HPV, la couverture vaccinale des patientes éligibles à la vaccination vues en médecine générale est de plus de 60%, et la population chez qui la vaccination est indiquée en rattrapage semble mieux vaccinée que la population cible de 14 ans. L’appréciation de l’éligibilité à la vaccination par le médecin est erronée pour une proportion encore importante des patientes. Les caractéristiques propres au médecin ou au patient étudiées ici ne semblent pas avoir un rôle déterminant sur le statut vaccinal des patientes éligibles à la vaccination.

Les médecins généralistes et la vaccination anti-HPV

Les médecins généralistes et la vaccination anti-HPV PDF Author: Pauline Grand
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En France la couverture vaccinale contre le HPV reste très inférieure à l'objectif prévu par les autorités sanitaires. C'est pourquoi la HAS recommande la généralisation de la vaccination anti-HPV. L'objectif de cette étude était d'explorer l'opinion des médecins généralistes concernant le projet de généralisation de la vaccination anti-HPV à l'ensemble de la population et d'estimer l'éventuel impact de la généralisation sur la couverture vaccinale des filles et jeunes femmes ainsi que sur celle des HSH. Nous avons utilisé un questionnaire anonyme en ligne destiné aux médecins généralistes d'Isère, de Savoie et de Haute-Savoie via différents moyens de diffusion entre le 15 mai et le 22 août 2020. Nous avons également remis quelques questionnaires en main propre. Ce questionnaire explorait des données sociodémographiques, les pratiques actuelles des médecins généralistes, leurs opinions vis-à-vis du projet de généralisation de la vaccination anti-HPV et les retombées escomptées. Le questionnaire a été complété par 301 médecins exerçant en Isère, Savoie et Haute-Savoie. Cet état des lieux estime actuellement une faible couverture vaccinale anti-HPV aussi bien chez les filles et jeunes femmes que chez les HSH. En effet, dans notre étude, 57,5% des médecins estimaient que moins de la moitié de leurs patientes ciblées par les recommandations étaient vaccinées contre le HPV et 89,5 % estimaient que moins du quart de leurs patients HSH ciblés par les recommandations, étaient vaccinés contre le HPV. 87,4% des médecins généralistes se déclaraient favorables à la généralisation de la vaccination anti-HPV à l'ensemble de la population. Cette forte adhésion pourrait participer à l'augmentation de la couverture vaccinale des filles, mais aussi celle des HSH. En parallèle, afin d'augmenter l'adhésion des adolescents et des parents à la vaccination anti-HPV, il semble nécessaire de développer des campagnes d'information à destination du grand public. Il serait intéressant d'élargir la consultation existante «contraception et prévention des MST» aux garçons du même âge. La diffusion d'informations en milieu scolaire permettrait également d'instaurer et de maintenir une égalité d'accès à la vaccination pour cette classe d'âge.

Opinions et pratiques des médecins généralistes en matière de vaccination anti HPV chez le garçon

Opinions et pratiques des médecins généralistes en matière de vaccination anti HPV chez le garçon PDF Author: Kawthar El Asri
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INTRODUCTION : En France, contrairement à nos voisins occidentaux, la couverture vaccinale anti-HPV chez la fille reste très faible depuis plusieurs années et l'extension de cette vaccination aux garçons est assez récente. Des études ont estimé l’adhésion des médecins généralistes français à la vaccination anti-HPV masculine à plus de 80%. A présent, il est intéressant de vérifier si cette acceptabilité est corrélée à la fréquence de recommandation de la vaccination anti HPV chez le garçon. OBJECTIFS : L’objectif principal était d’évaluer la fréquence de recommandation en 2021-2022 du vaccin anti-HPV chez le garçon par les médecins généralistes français. Les objectifs secondaires étaient de déterminer quelles sont les caractéristiques des médecins selon la fréquence de la recommandation et d’étudier les différences de pratique des médecins en matière de vaccination anti-HPV entre la fille et le garçon. METHODE : C’est une étude de type quantitative observationnelle, descriptive et analytique. Le questionnaire en ligne de type Google Forms, a été diffusé par courriel aux médecins généralistes via l’ensemble des conseils départementaux de l'ordre des médecins. Il était accessible de juin 2021 à avril 2022. RESULTATS : 98% des médecins étaient au courant de cette nouvelle recommandation. Ils étaient favorables à la vaccination anti HPV à 96% chez la fille et à 91% chez le garçon. 23% des médecins ont déclaré ne pas recommander systématiquement le vaccin anti-HPV chez le garçon et 5% chez la fille. Paradoxalement, ces médecins qui ne recommandaient pas le vaccin anti-HPV chez le garçon, sont favorables à une vaccination masculine à 70,5% et sont convaincus de son utilité à 88,7%. Ils ont confiance à 90% dans l'efficacité de ce vaccin et à 87,3% dans sa sécurité. Ils ont déclaré à 79% recommander systématiquement ce vaccin chez les filles et à 58% que leur priorité était de vacciner contre l’HPV la fille. Enfin, ils sont seulement 18,3% à percevoir la présence des parents comme un frein à la vaccination. CONCLUSION : La quasi-totalité des médecins recommandaient fréquemment le vaccin anti-HPV chez la fille. En revanche, une part non négligeable de médecins ne recommandaient pas le vaccin anti-HPV chez le garçon. Pourtant, ceux-là se disaient très favorables à la vaccination anti-HPV masculine et le recommandaient systématiquement chez la fille. Car selon eux, la priorité était de vacciner la fille contre l’HPV

Étude de la mise en pratique de la recommandation sur la vaccination contre les papillomavirus humains chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII

Étude de la mise en pratique de la recommandation sur la vaccination contre les papillomavirus humains chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII PDF Author: Jean-Pierre Marcille
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Mise en pratique de la vaccination HPV chez les médecins généralistes maîtres de stage (MdS) de la Faculté de médecine Paris XIII sise à Bobigny en Seine Saint Denis. Introduction. Le vaccin HPV est recommandé en France en prévention du cancer du col utérin chez les jeunes filles de 14 ans et chez les 15-23 ans, si leur premier rapport sexuel date de moins dl an. La mise en pratique de cette nouvelle vaccination ainsi que les modes de transmission de compétences aux internes ont été étudiées chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII, en Seine Saint Denis. Cinq objectifs spécifiques ont été définis. Ils ont trait à la détermination: (1) des caractéristiques des MdS sur les plans socio démographique et professionnel, (2) du nombre de MdS promoteurs de la vaccination, (3) des attitudes et pratiques des MdS promoteurs et de l’acceptabilité de la patientèle, (4) de la réponse des MdS dans leur ensemble à la demande des patientes, (5) du mode de transmission aux internes. Méthode. Réalisation d’une enquête transversale de l’ensemble des maîtres de stage (MdS), au nombre de 47, par entretien individuel de 15 minutes à l’aide d’un questionnaire, entre avril 2008 et juin 2008. Résultats. (1) la population de MdS étudiée peut être caractérisée par un âge moyen plus élevé (55 ans) que l’ensemble des médecins généralistes du département et par une pratique gynécologique plus importante (taux de pratique du FCU plus élevée). (2) Il a été observé que les deux tiers des MdS (30 sur 47) font la promotion de la vaccination. Ce résultat apparaît fortement corrélé à l’application en générai des recommandations des Autorités de santé. Les MdS promoteurs mettent en avant la protection contre le cancer du col de l’utérus (CCU), les non promoteurs évoquent le manque de recul et le risque d’effets indirects négatifs. Les caractéristiques socio- démographiques ou liées à la pratique médicale apparaissent peu discriminantes pour différencier les médecins favorables ou non. (3) Pour les promoteurs de la vaccination, l’approche de la patientèle, en matière de vaccination HPV, se fait à partir de l’argumentation “protection contre le cancer du col de l’utérus” et non par l’argumentation “protection contre les IST”. Précision importante, le discours sur la sexualité existe mais reste neutre. Les MdS, bien avant même la vaccination anti HPV, insistaient déjà, chacun à leur manière, sur l’emploi du préservatif. L’acceptation de la vaccination est bonne, notamment pour les jeunes filles jeunes femmes de 15 à 23 ans, plus réservée pour les parents. Les refus de vaccination de la part des patientes et de leurs parents sont motivés majoritairement par le précédent de la vaccination contre l’hépatite B et la temporisation. (4) L’ensemble des MdS qu’ils soient promoteurs ou non promoteurs a procédé à la vaccination à la demande des patientes. Il est observé cependant que le taux de vaccination répondant à cette demande est plus important chez les MdS promoteurs que chez les MdS non promoteurs. Ce qui montre le rôle “leader” du MdS promoteur (5) Pour ce qui est de la transmission de compétences aux internes, les MdS décrivent leurs pratiques et ils la communiquent aux stagiaires dans une proximité d’exercice. Conclusion. Si un certain nombre de résultats de la présente étude sont acquis et corroborés par des enquêtes sur ce même sujet de la vaccination anti HPV, il n’en reste pas moins qu’il subsiste une différence importante par rapport à ces enquêtes. Cette différence concerne la proportion de MdS promoteurs qui apparaît plus faible en Seine Saint Denis avec un nombre de vaccins délivrés, dans ce département, inférieur à la moyenne nationale. Cette constatation entraîne un questionnement qui pourrait faire l’objet d’un futur travail: pourquoi? Et comment y remédier?

Place de la vaccination contre les papillomavirus dans la pratique des médecins généralistes de la région Centre-Val de Loire

Place de la vaccination contre les papillomavirus dans la pratique des médecins généralistes de la région Centre-Val de Loire PDF Author: Aurore Patat
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Introduction : Le cancer du col de l'utérus est le 11ème cancer en termes d'incidence en France avec 2885 décès en 2017. Les papillomavirus sont reconnus à ce jour comme à l'origine de ce cancer. Un vaccin est disponible, mais douze ans après le début de sa commercialisation la couverture vaccinale est toujours très faible. L'objectif de notre travail était d'étudier la perception de MG de la région Centre-Val de Loire vis à vis de la vaccination contre les HPV, afin de comprendre la place de cette vaccination dans leur pratique quotidienne. Méthode : Une étude qualitative a été conduite. Des entretiens semi directifs ont été menés auprès de 12 médecins exerçant en Région Centre-Val de Loire. Ces entretiens ont été retranscrits puis analysés selon les principes de la théorisation ancrée. Résultats : Les médecins généralistes interrogés se percevaient comme l'un des trois maillons du processus de vaccination. Ils maitrisaient globalement bien le sujet mais pouvaient percevoir le cancer du col de l'utérus comme une maladie à connotation négative. Leur population cible était caractérisée par un binôme mère/fille peu informé et réticent. Le contexte sociétal français était selon eux marqué par un important scepticisme vis à vis du vaccin. Ils percevaient ce vaccin comme un vaccin bonus. En effet ils n'étaient pas toujours convaincus de l'enjeu, avaient l'impression que des alternatives étaient possibles et que d'autres vaccins étaient plus importants. Si ce vaccin ne paraissait pas toujours légitime et intégré dans la pratique des médecins, il pouvait être un bon outil pour ouvrir la discussion sur la prévention et faire un premier pas en santé sexuelle. Conclusion : Ce travail met en évidence la place de la vaccination contre les papillomavirus dans la pratique des médecins généralistes. Tenir compte de cette place de vaccin bonus très ancré en santé sexuelle est un préalable incontournable à toute réflexion sur des solutions pour améliorer la couverture vaccinale en France.

Les freins à la vaccination anti-HPV chez les internes en médecine générale d'Ile de France

Les freins à la vaccination anti-HPV chez les internes en médecine générale d'Ile de France PDF Author: Nathalie Abdulaziz
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Languages : fr
Pages : 108

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Contexte : HPV est le plus important facteur de risque de développer un cancer du col de l'utérus et reste l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente. La prévention primaire du cancer du col de l'utérus repose sur la vaccination des filles de 11 à 19 ans. En France, la couverture vaccinale est insuffisante, moins de 20 %, en raison de nombreux freins. L'objectif principal était d'analyser les freins des internes à la vaccination anti-HPV des filles de 11 à 19 ans.Méthode : étude par questionnaire élaboré à partir d'un questionnaire sur les freins à la vaccination anti-HPV chez les médecins installés. Les questionnaires ont été distribués aux internes d'Ile de France lors des choix de stage du semestre d'été 2019. Résultats : 319 questionnaires ont été recueillis. 76.8 % des internes se sentaient suffisamment informés et 78.4 % des internes étaient favorables à la vaccination anti-HPV. Les internes avaient très peu pratiqué cette vaccination au cours des six derniers mois (85 %). Les principaux freins étaient liés au patiente et leur entourage : peur des effets secondaires (77.7 %), le prix du vaccin (58.9 %) et le manque d'intérêt des patientes (43.3 %). Les principaux freins liés aux internes étaient son absence du calendrier vaccinal obligatoire mis à jour en 2018 (35.4 %) et le manque d'information (30.7 %). Les freins sont similaires à ceux rencontrés chez les médecins généralistes installés. Conclusions : la place du médecin généraliste dans l'adhésion à la vaccination est centrale. En insistant sur les enseignements au cours de leur formation sur HPV et les données sécurisées du vaccin nous pourrions lever ces freins et améliorer la couverture vaccinale.

Vacccination anti HPV : quelle pratique en médecine générale ? Motivations de médecins généralistes en Champagne Ardenne ?

Vacccination anti HPV : quelle pratique en médecine générale ? Motivations de médecins généralistes en Champagne Ardenne ? PDF Author: Aglaée Nkili Bengone
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Les papillomavirus humains (HPV) 16 et 18 sont retrouvés dans 71% des cancers du col de l'uterus, et les souches 16 et 11 causent 90% des condylomes. Ce cancer est la 2ème cause du décès chez la femme dans le monde avec 1000 morts en France par an. A partir de 2006 deux vaccins ont été mis en place pour réduire cette mortalité en association avec la réalisation du frottis cervico-vaginal. Le médecin généraliste libéral est au coeur de cette vaccination. Cependant une disparité des pratiques concernant celle-ci est constaté en Champagne-Ardenne. Afin de comprendre la pratique et les motivations de ces praticiens, nous avons réalisé une étude qualitative en focus group dans cette région. Notre étude a permis de mettre en évidence que les pratiques de prescription des généralistes sont basées sur les recommandations mais aussi sur leurs ressentis. Certains differencient cette vaccination recommandée des autres en ne la proposant pas systématiquement. Ces derniers ont des difficultés à aborder la sexualité avec leurs jeunes patientes et beaucoup considerent la tranche d'âge de vaccination inadaptée. Ces vaccins comme tous nouveux vaccins soulèvent une crainte qui est majorée par le manque d'informations fiables et indépendantes qu'ils reçoivent, signalent les praticiens. Pourtant nombreux sont ceux qui prescrivent ces vaccins anti HPV car il leur semble important de diminuer l'incidence et la mortalité du cancer du col de l'uterus, ainsi que de prévenir des condylomes, gênants pour les femmes, d'autant qu'ils ne constatent aucun effet indésirable grave. Enfin des suggestions pour améliorer le faible taux de couverture vaccinale (50%) contre l'HPV en France sont émises dans ce travail.

Vaccination anti-papillomavirus des garçons âgés de 11 à 19 ans : pratique des médecins généralistes en région PACA

Vaccination anti-papillomavirus des garçons âgés de 11 à 19 ans : pratique des médecins généralistes en région PACA PDF Author: Nicolas Sales
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Les papillomavirus humains (HPV) représentent toujours un problème de santé publique en France car ils sont responsables de 6300 nouveaux cas de cancers chaque année en France, dont plus de 25% chez des hommes. Le taux de couverture vaccinale reste insuffisant en France avec environ 30% des filles vaccinées en 2020 : 66000 maladies et 1700 cancers seraient évitables chaque année par rapport au taux de couverture recommandé par l'UE. En 2021, le calendrier vaccinal a élargi la vaccination aux garçons afin d'améliorer la couverture vaccinale. Méthode : il s'agit d'une étude quantitative, descriptive et transversale réalisée avec la diffusion d'un auto-questionnaire en ligne aux médecins généralistes de la région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur de février à mai 2022. L'objectif principal était d'estimer le nombre de vaccinations anti-papillomavirus réalisées par les généralistes chez les garçons de 11 à 19 ans depuis l'évolution des recommandations et secondairement d'analyser quels facteurs pouvaient impacter la vaccination. Résultats : 80 questionnaires ont été inclus. 50% des médecins ont proposé la vaccination à plus de 10 garçons alors que seulement 15% des médecins ont réussi à vacciner plus de 10 jeunes hommes, avec un nombre moyen estimé de 4,9 garçons vaccinés par médecin. Les freins principaux évoqués étaient un manque d'information de la population pour 26,3% des médecins, une population cible consultant peu (20%) et pour 17% des médecins, la difficulté à obtenir un accord parental ou du patient. Le fait d'exercer en cabinet ou d'avoir déjà coadministré un vaccin anti-HPV avec un rappel DTPca étaient associés à un taux de vaccination plus important. Conclusion : les médecins généralistes proposent majoritairement la vaccination anti-HPV aux jeunes hommes mais celle-ci reste en pratique difficile et encore peu réalisée. Renforcer les campagnes d'information semble indispensable pour améliorer l'acceptabilité de cette vaccination par la population.

Connaissances, attitudes, croyances et pratiques des médecins généralistes, des mères et des jeunes filles autour du vaccin contre le Papillomavirus Humain en France

Connaissances, attitudes, croyances et pratiques des médecins généralistes, des mères et des jeunes filles autour du vaccin contre le Papillomavirus Humain en France PDF Author: Clément Barthelemy
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Book Description
Contexte : La vaccination anti HPV n'est que rarement adoptée par les jeunes femmes, avec une couverture vaccinale inférieure aux objectifs de prévention de santé publique envisagés. Cette revue cherche à identifier quelles sont, en France, les connaissances, attitudes, croyances et pratiques à propos de la vaccination anti-HPV. Méthode : Recherche systématique sur les moteurs de recherche PubMed, Embase, Cochrane Library à l'aide d'une équation de recherche standardisée suivant les protocoles P.R.I.S.M.A. Résultats : 65 articles ont été trouvés et 13 inclus et analysés suivant les populations des études reparties entre Médecins Généralistes, Mères et Jeunes femme cibles. Les médecins, notamment à l'aise avec la sexualité, étaient globalement favorables mais rencontraient des difficultés dans leurs pratiques face aux craintes quant aux effets secondaires étant également le principal frein évoqué par les opposant à la vaccination. Les mères les mieux informées et plus sensibles aux conseils de leur médecin connaissaient mieux le vaccin et en avait une opinion assez favorable. Les jeunes filles étaient peu vaccinées, les plus jeunes avec de meilleures connaissances l'étaient mieux. La peur et le manque d'information autour des effets secondaires ainsi qu'un contexte social défavorable amenaient à une moins bonne vaccination.Conclusion : La connaissance du vaccin et l'opinion assez favorable des médecins et mères ne se traduit pas dans les faits en termes de vaccination chez les jeunes filles dont l'opinion et la position n'est que trop peu explorée dans ces études et ne permet pas d'expliquer cette discordance hormis un fond de crainte des effets secondaires commune à chacun.