Place de la simulation dans le cursus universitaire de médecine générale PDF Download
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Author: Jérôme-Nicolas Faure-Pontier
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Languages : fr
Pages : 320
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Book Description
La simulation en santé peut se définir comme toute méthode pédagogique active, destinée à tous les professionnels de santé, se faisant grâce à l'utilisation de matériel, de la réalité virtuelle ou d'un patient standardisé dans le but de reproduire des situations et des environnements, enseigner des procédures diagnostiques ou thérapeutiques. et permettre de reproduire des processus, des situations cliniques ou des prises de décisions par un professionnel de santé ou une équipe de professionnels. La médecine générale explore tous les champs de compétences médicales et le médecin généraliste est souvent seul face à des situations plus ou moins complexes et urgentes. La simulation en santé a été étudiée dans plusieurs spécialités médicales et paramédicales, mais quelle est sa place dans le cursus de médecine générale? Quelles sont les perspectives d'évolution concernant la simulation dans ce cursus universitaire ? Notre étude souligne le manque d'homôgénéité dans le cursus universitaire de Médecine Générale en termes de recours à la simulation, ainsi que dans la formation ou l'évaluation au cours du troisième cycle des études de Médecine. La simulation est un excellent moyen de formation et cette étude souligne que pour la majorité des DUMG la simulation intervient dans la formation ou la formation et l'évaluation mais pas l'évaluation seule. La simulation devient un outil indispensable de la formation pour garantir la sécurité des soins aux patients ainsi que le respect des principes éthiques. Reste à définir sa place dans le cursus des études médicales.
Author: Jérôme-Nicolas Faure-Pontier
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Languages : fr
Pages : 320
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La simulation en santé peut se définir comme toute méthode pédagogique active, destinée à tous les professionnels de santé, se faisant grâce à l'utilisation de matériel, de la réalité virtuelle ou d'un patient standardisé dans le but de reproduire des situations et des environnements, enseigner des procédures diagnostiques ou thérapeutiques. et permettre de reproduire des processus, des situations cliniques ou des prises de décisions par un professionnel de santé ou une équipe de professionnels. La médecine générale explore tous les champs de compétences médicales et le médecin généraliste est souvent seul face à des situations plus ou moins complexes et urgentes. La simulation en santé a été étudiée dans plusieurs spécialités médicales et paramédicales, mais quelle est sa place dans le cursus de médecine générale? Quelles sont les perspectives d'évolution concernant la simulation dans ce cursus universitaire ? Notre étude souligne le manque d'homôgénéité dans le cursus universitaire de Médecine Générale en termes de recours à la simulation, ainsi que dans la formation ou l'évaluation au cours du troisième cycle des études de Médecine. La simulation est un excellent moyen de formation et cette étude souligne que pour la majorité des DUMG la simulation intervient dans la formation ou la formation et l'évaluation mais pas l'évaluation seule. La simulation devient un outil indispensable de la formation pour garantir la sécurité des soins aux patients ainsi que le respect des principes éthiques. Reste à définir sa place dans le cursus des études médicales.
Author: Andreas Doll
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Languages : fr
Pages : 0
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Introduction : la Simulation en Santé est un outil pédagogique qui permet l'acquisition de connaissances théoriques, techniques et non techniques de façon durable, tout en assurant la sécurité et le confort des patients. La Formation Médicale Continue (FMC) est obligatoire pour tout médecin. Nous supposons qu'une séance de FMC utilisant la simulation haute-fidélité serait un bon moyen d'apprentissage pour les médecins généralistes, compatible avec leurs pratiques professionnelles, notamment lors de situations de crise où le mannequin représente un support d'entraînement fiable et sans risque. Matériels et Méthodes : la formation est intitulée « Urgences en cabinet de Médecine Générale : communication et annonce de mauvaises nouvelles en situation de crise ». Nous proposons quatre scenarii originaux, correspondant à quatre situations cliniques d'exception. La formation est soumise à quatre médecins généralistes exerçant en cabinet libéral. Nous utiliserons la salle de simulation haute-fidélité du CESIM 84. Dans cette étude qualitative prospective, l'objectif principal est l'évaluation du taux de satisfaction des participants. Les objectifs secondaires concernent la mesure de l'évolution des compétences théoriques, techniques et non techniques acquises suite à l'apprentissage, l'évaluation du stress par les participants, le recueil d'une éventuelle modification des pratiques futures suite à cette formation, l'évaluation de la qualité des débriefings par les apprenants et par les formateurs. Résultats : 100 % des participants ont été satisfaits de cette formation. Le taux de satisfaction concernant la qualité de l'organisation de la formation est de 78,75%, le taux de satisfaction concernant l'intérêt scientifique est de 71,67%. Sur les objectifs secondaires, l'évaluation générale des connaissances avant/après formation met en évidence une tendance à l'amélioration sans différence significative. Le niveau de stress avant/après formation met en évidence une tendance à la baisse sans différence statistiquement significative. Le taux de satisfaction des débriefings des apprenants est de 84 %, ce taux est de 81 % pour les formateurs. Discussion : la formation proposée a répondu aux attentes des médecins généralistes, répondant au 1erniveau de la pyramide de Kirkpatrick. Quant aux objectifs secondaires, nous constatons une tendance positive, que ce soit pour la progression théorique des apprenants, que pour la réduction du niveau de stress. Le ressenti quant à la qualité des débriefings est bon. Nous retenons que la taille de l'échantillon est insuffisante pour montrer une éventuelle progression des participants. Cette formation doit être répétée dans le temps, également poursuivie avec d'autres médecins, pour que l'on soit capable de mettre en évidence une progression significative des apprenants. Conclusion : cette formation constitue une première approche dans l'utilisation de la simulation médicale haute-fidélité pour une FMC adressée à des médecins généralistes et offre la possibilité de composer avec les impératifs des médecins généralistes : les former à faire face à des situations exceptionnelles, tout en abordant l'aspect relationnel associé à leur spécialité médicale. Le maintien de cette formation sera possible par une analyse critique constante de nos contenus, de nos débriefings, pour envisager d'intégrer la simulation comme un outil incontournable de formation médicale continue des médecins généralistes.
Author: Seav Leng Cheng
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Pages : 124
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L'essor des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) a permis le développement de simulateurs de consultation virtuelle sur ordinateur appelés Patients Virtuels. Ces logiciels permettraient à leurs utilisateurs de développer, entre autres, leur raisonnement clinique. Le simulateur de consultation Alphadiag, crée en partenariat avec l'Université Claude Bernard Lyon 1, s'inscrit dans l'intégration des TIC dans l'enseignement médical. L'objectif principal de ce travail était d'évaluer la perception des étudiants vis à vis de l'utilisation du simulateur de consultationflAlphadiag en formation médicale initiale. Une étude pilote descriptive a été réalisée auprès d'étudiants volontaires inscrits en 5ème année de médecine de la Faculté de Médecine Lyon-Est. Au préalable, 4 cas cliniques inspirés de situations-types du référentiel métier et compétences en médecine générale ont été conçus spécifiquement pour l'évaluation du simulateur Alphadiag. Un questionnaire évaluant l'outil et chacun des 4 cas cliniques a été renseigné par tous les participants volontaires au cours de 2 sessions. Un pré-test et un post-test ont également été renseignés pour chaque cas clinique. Un test des rangs de Wilcoxon pour données appariées a été réalisé pour comparer les moyennes des pré-tests et des post-tests. Vingt étudiants ont accepté de participer à l'évaluation du simulateur Alphadiag. La grande majorité d'entre eux a trouvé le logiciel facile d'utilisation (85%), réaliste (100%) et convivial (100% ). La totalité des étudiants a jugé le logiciel intéressant comme outil pédagogique (100%). La majorité des étudiants a jugé les cas cliniques intéressants, utiles pour leur formation, de bonne qualité et d'un intérêt identique ou supérieur par rapport à un cas clinique classique. Une amélioration non statistiquement significative des connaissances théoriques a été observée pour chacun des 4 cas cliniques. Ces résultats devront être confirmés par une étude ultérieure afin de vérifier les bénéfices du logiciel à long terme sur le développement du raisonnement clinique des étudiants. Avant l'intégration de ce simulateur dans le curriculum médical, son type d'utilisation sera à définir (formative ou sommative). Son utilisation en formation médicale initiale offrirait la possibilité d'un apprentissage mixte (présentiel et à distance) ce qui renforcerait probablement la motivation des étudiants. Une attention particulière sera à porter sur la qualité des cas cliniques qui devront être validés par des experts cliniciens et enseignants, afin de permettre leur labellisation universitaire
Author: Christelle Margo
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Languages : fr
Pages : 54
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La communication en santé est essentielle à la qualité, la sécurité des soins, et au développement d'une approche centrée patient. Elle fait partie des compétences indispensables à acquérir lors de la formation initiale en médecine générale. Cette étude décrit l'élaboration et l'évaluation de séances d'enseignement de la communication par la simulation de consultations en milieu ambulatoire, à destination des internes de première année de médecine générale. Notre méthode pédagogique reposait sur la participation de patient simulés. Les consultations, avec l'interne de première année dans le rôle du médecin, étaient filmées et retransmises en directe. L'innovation résidait dans le fait que les patients simulés étaient des pairs internes en deuxième année de médecine générale. La communication du médecin était évaluée par l'intermédiaire du guide Calgary Cambridge : auto-évaluation et hétéro-évaluation par les enseignants et pairs observateurs. Les opinions des internes sur l'enseignement ont été recueillies par entretien semi directifs. Une analyse thématique de ces entretiens a ensuite été réalisée. Deux séances de simulation se sont déroulées dans les locaux d'une Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Nice, en présence d'internes de médecine générale, d'étudiants en psychologie, d'un enseignant en médecine générale et d'un psychologue. Concernant l'évaluation formative : l'hétéro-évaluation de la communication était concordante entre les enseignants alors que l'hétéro-évaluation réalisée par les pairs était plus hétérogène. Les étudiants, très satisfaits de cet enseignement, souhaitent la généralisation de ces séances. Pour eux le recours aux patients simulés, l'environnement proche du réel, l'implication des pairs et l'inter-professionnalité sont des leviers à l'apprentissage de la communication.
Author: Anne-Laure Cassildé (Céline)
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Languages : fr
Pages : 166
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Objectifs : déterminer les besoins de formation des IMG-AG, afin de proposer un modèle d'intégration de la simulation en santé au cursus du DES de MG aux AG, qui permette de répondre aux attentes des IMG-AG, et aux impératifs de la formation des MG. Méthode : nous avons réalisé des entretiens semi-dirigés avec les IMG-AG, pour explorer leurs attentes. Puis nous avons réalisé une enquête par questionnaires autoadministrés aux IMG-AG, pour sélectionner leurs besoins prioritaires à intégrer au DES. Enfin, pour objectiver les besoins spécifiques des IMG-AG pour les compétences en consultation, nous avons mesuré leurs performances lors d'un programme de consultations d'annonce simulées. Résultats : 11 IMG-AG ont été interviewés lors de notre première étude. Nous avons défini trois objectifs généraux de formation. Notre seconde étude nous a permis de sonder 130 IMG-AG et de sélectionner 26 thèmes de formation prioritaires à inclure à la formation. Au cours de la dernière étude, nous avons mesuré les performances de 9 IMG-AG et précisé leurs besoins pour les compétences et entretiens. Conclusion : nous proposons un modèle qui vise à faciliter l'intégration de la simulation au DES de MG des Antilles. Il faut institutionnaliser le cursus, organiser les activités pédagogiques et d'évaluation, puis après une phase de test, réévaluer le dispositif et procéder aux ajustements nécéssaires avant de le généraliser.
Author: Marie-Dominique Cabanel
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Languages : fr
Pages : 15
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Introduction : la simulation en santé est une méthode pédagogique active s'adressant à tous les professionnels de santé ( en formation initiale et continue) et utilisant un matériel (mannequins) de la réalité virtuelle ou un patient dit standardisé pour reproduire des situations ou des environnements de soins, enseigner des procédures diagnostiques et thérapeutiques et permettre de répéter des processus, des situations cliniques ou des prises de décision par un professionnel de santé ou une équipe de professionnels. L'analyse de la littérature fait la démonstration de l'efficacité des méthodes de simulation en santé en terme d'amélioration significative des connaissances, des pratiques et des comportements dans la formation initiale ou continue des professionnels de santé, grâce à une pratique réaliste à la fois expérientielle et réflexive. Son utilisation dans le cadre du DPC est désormais encouragée et recommandée par la HAS. Il existe peu de données spécifiquement sur la place de la simulation en santé en médecine générale. Sujets et Méthodes : notre travail visait donc à étudier l'état des connaissances et de la pratique ainsi que l'intérêt porté par les médecins généralistes à la simulation en santé au moyen d'un questionnaire en ligne adressé aux praticiens de médecine générale du Maine et Loire. Résultats : 210 praticiens ont répondu au questionnaire soit un taux de réponse de 40 %. Les résultats montrent qu'il existe un déficit de connaissance (23,44 % n'en avait jamais entendu parler) et de pratique (46,12 % n'avait jamais pratiqué en formation initiale ou continue), en particulier chez les plus âgés et portant surtout sur la formation continue (21,84 % des praticiens seulement). Ils y portent pour autant un grand intérêt puisque l'immense majorité pense que la simulation serait un outil utile pour leur formation continue (92,38 %) et est prête à participer à des programmes dédiés (86,67 %) portant aussi bien sur des compétences techniques (gestes d'urgence, gestes techniques) que non techniques (communication, éducation thérapeutique, travail en équipe). Conclusion : il apparaît donc nécessaire de mieux porter la simulation à la connaissance des praticiens et de développer des programmes utilisant cette méthode et dédiés à la médecine générale qui viendraient enrichir l'offre de formation continue déjà existante.
Author: Caroline Ohayon
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Languages : fr
Pages : 184
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INTRODUCTION : Les urgences vitales en médecine générale existent. La raréfaction des terrains de stage, la professionnalisation du futur DES de médecine d’urgence accentuera le caractère sous optimal de la formation des IMG. OBJECTIF: Evaluer l’intérêt potentiel de la simulation pour la formation des IMG en médecine d’urgence. MATERIEL: Questionnaire: Etude prospective multicentrique réalisée auprès de 107 étudiants d’Ile de France de Novembre 2014 à Janvier 2015. Elle s’est intéressée au parcours des internes, leur fréquence d’exposition aux urgences et leur gestion, leur ressenti sur leur formation actuelle, ainsi que l’intérêt de la simulation dans ce domaine. Il leur a été demandé de définir les grandes lignes d’une formation idéale. RESULTAT : Les internes majoritairement issus de Paris 7 (83%), le plus souvent en 3e ou 5e semestre, dont moins de 20% désirent s’inscrire au DESC de médecine d’urgence, sont souvent confrontés à la gestion d’urgences vitales. Plus de 55% s’estiment non satisfait de leur formation qui serait trop courte, incomplète et trop théorique. Ils sont plus de 90% à considérer que la simulation serait un bon élément pour parfaire leur formation. Elle reprendrait la gestion de l’arrêt cardio-respiratoire, les détresses neurologiques, respiratoires et l’accouchement inopiné. Des formations courtes seraient répétées au cours de leur cursus. CONCLUSION: Grâce à cette étude, la simulation, serait une méthode pédagogique moderne, pratique, permettant la répétition de geste jusqu’à leur intégration sans risque pour le patient, pleinement applicable à la gestion des urgences vitales dans un cabinet de médecine générale. Elle serait la réponse idéale aux attentes des IMG, afin d’assurer la qualité de leur formation en médecine d’urgence. Reste à tester son efficacité grâce à un programme que nous proposons.
Author: Guillaume Smans
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Languages : fr
Pages : 68
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Contexte. En 2014, le département de médecine générale de Saint-Étienne a mis en place un nouvel outil pédagogique : le jeu de rôle filmé avec acteur patient. Cet enseignement a été plébiscité par les internes. En 2015, l'expérience a été tentée avec les externes. Objectif. Faire évaluer cet enseignement par les externes. Méthode. Une étude quantitative prospective par questionnaire a été menée au cours de l'année universitaire 2014-2015 auprès d'externes en stage de médecine générale. L'enseignement s'est déroulé en petits groupes. Deux thèmes étaient abordés : première consultation et annonce d'une mauvaise nouvelle. Après chaque entrevue, une rétroaction avait lieu en groupe avec analyse vidéo, sous la supervision de l'enseignant. Le critère de jugement principal correspondait au taux de satisfaction des internes sur le dispositif d'enseignement. Les réponses entre externes filmés et observateurs ont été comparées. Résultats. 119 externes, 19% (n = 23) filmés, 81% (n = 96) observateurs, ont rendu 1 428 réponses. Le taux de satisfaction global était de 95.9% (n = 1 369), sans différence significative entre les externes filmés et les observateurs. 99.2% (n = 118) des externes étaient satisfaits du recours à l'acteur, 98.3% (n = 117) de la discussion en petit groupe et 96.6% (n = 115) de la vidéo. La principale difficulté observée était l'appréhension de la rétroaction. Conclusion. Cet enseignement a rencontré un franc succès chez les externes. Le cadre d'une évaluation formative permet un apprentissage de la compétence communicationnelle en toute sécurité.
Author: Yann Solot
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Languages : fr
Pages : 142
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Introduction : différentes approches pédagogiques sont applicables dans l’enseignement à l’urgence des internes de médecine générale. La méthode proposée aux internes des urgences et du SAMU du CH de Troyes est une méthode socio-constructiviste s’appuyant sur le débriefing vidéo lors de séances de simulations réalisées au CESU 10. Le but de cette étude est de comparer l’apport de cette méthode socio-constructiviste à celui d’une méthode démonstrative. Matériel : deux schémas pédagogiques ont donc été proposés, l’un reposant sur une approche socio-constructiviste et l’autre basée sur une méthode démonstrative. Dans cette seconde méthode, les formateurs décrivaient pas à pas les gestes recommandés. Pour comparer ces méthodes, le scénario de l’arrêt cardiaque en milieu hospitalier a été choisi. 40 internes volontaires ont été inclus et randomisés dans deux bras. Un protocole pédagogique a été mis en place et comprenait une demi-journée de formation dans les locaux de CESU 10 pendant laquelle les internes se prêtaient à 3 mises en situation réalistes sur mannequin haute-fidélité. Quatre mois après cette formation initiale, les internes étaient de nouveau conviés à participer à une dernière séance de simulation destinée à évaluer les connaissances persistantes à moyen terme. Lors de chaque simulation, la réalisation d’une série d’étapes-clés de la prise en charge étaient relevée ainsi que leur délai de mise en œuvre. Résultats : chacune des deux méthodes utilisées a prouvé son efficacité sur tous les indicateurs reelvées tant à la phase initiale que 4 mois après. L’analyse statistique du délai de réalisation des gestes principaux montrait un avantage significatif à l’utilisation de la méthode socio-constructiviste quatre mois après la formation initiale (Appel au centre 15 (p
Author: Thomas Kurek-Derlingue
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Languages : fr
Pages : 0
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Book Description
Introduction : En France, le médecin généraliste représente un maillon central du système de soins extrahospitalier. Il constitue le premier recours aux soins de toutes sortes dont les urgences parfois vitales nécessitant une réponse immédiate. La survie du patient est améliorée si le médecin généraliste est le premier témoin. Cependant, un tiers d'entre eux avouent n'en avoir aucune maîtrise. Il en va de même pour les internes qui sont souvent les premiers intervenants. Malgré l'émergence de l'apprentissage par la simulation et les obligations de formations, seuls 60 % des internes déclarent avoir participé à l'AFGSU et 80 % sont demandeurs de formations pratiques durant l'internat. Ces dernières ne paraissent pas adaptées ou standardisées tant sur leur contenu que leur régularité. Dans une perspective d'amélioration de la qualité de formation adaptée à la médecine générale, nous avons proposé à des internes de revoir les principales situations d'urgence selon une méthode reconnue et utilisée par les associations de sécurité civile : la pédagogie de la découverte. Objectif : Evaluer l'impact qu'apporte à moyen terme une journée de simulation selon cette approche socio constructiviste sur un groupe d'internes en médecine générale de niveaux différents, tant sur le plan technique que non technique. Matériels et méthodes : Il s'agissait d'une étude quasi-expérimentale de type avanVaprès monocentrique réalisée sur un même groupe d'octobre 2020 à décembre 2021. Un questionnaire en ligne a été envoyé à l'ensemble des internes de médecine générale de Franche-Comté via la mailing-liste. Etaient inclus ceux ayant répondus au questionnaire et souhaitant participer à l'étude. Les internes choisissaient une journée parmi les quatre sessions proposées. Ce questionnaire était rempli avant la journée de simulation (JO) puis à une semaine (S1) et six mois (M6) après formation. Un questionnaire de satisfaction était également à rendre à la fin d'une session. La journée de formation s'articulait selon une approche centrée sur l'apprenant, adaptée à une pratique de médecin généraliste de ville, tout en respectant les recommandations de bonnes pratiques en matière de simulation en santé. Résultats : 30 internes ont été inclus dans l'étude. Le score moyen des connaissances « pratiques » à six mois était significativement meilleur qu'avant la formation (11,20 contre 8,75 ; p 0,001) sans différence significative entre une semaine et six mois (11,20 contre 11,48 ; p= 0,26). L'analyse en sous-groupes retrouve une amélioration significative des connaissances à six mois à la fois pour le groupe ayant leur AFGSU non recyclé (4ans) et pour ceux ayant leur AFGSU encore valide (entre 1 et 4 ans). Sur le versant non technique, on retrouve à six mois un niveau de stress statistiquement plus bas qu'avant formation. Concernant les scores de confiance en soi, ils sont globalement meilleurs à six mois mais avec pour certains des pertes significatives entre une semaine et six mois. Enfin, la majorité d'entre eux sont très satisfaits de ce genre de formation et la souhaiteraient au moins une fois par an. Conclusion : Cette étude nous montre les réels bénéfices apportés en termes d'apprentissage tant sur le champ des compétences techniques que non techniques à moyen terme. Cette approche socio-constructiviste utilisée lors de cette simulation semble rejoindre les critères d'enseignements recherchés pour la maquette de Médecine Générale, façonnant le « savoir agir complexe » du médecin de demain. Quelle que soit la méthode utilisée, une généralisation et une uniformisation de ces pratiques seraient profitables tant pour la formation initiale que continue avec un recyclage régulier entre un et deux ans.
