Perception des internes de médecine générale de leur formation à la permanence des soins ambulatoire PDF Download
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Author: Laurent Dissard
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Languages : fr
Pages : 244
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Book Description
Définie en 2003, la permanence des soins ambulatoire (PDSA) a un rôle pilier dans le maintien de l'accès aux soins à toute heure de la population française. Son organisation est complexe car elle doit s'adapter aux réalités géographiques et démographiques du territoire. Elle est une spécificité de l'exercice du médecin généraliste, spécialiste du premier recours, avec une participation basée sur le volontariat. Le but de notre étude est d'approcher la perception qu'ont les internes de médecine générale (IMG) de la PDSA et de son organisation ainsi que de l'adéquation de leur formation initiale pour les y préparer. Nous avons réalisé une étude descriptive analytique, à l'aide d'un questionnaire distribué lors des choix de stage d'octobre 2007 aux IMG de la faculté de Clermont-Ferrand. Le taux de réponses des IMG est de 84%. La connaissance qu'ont les IMG de la PDSA est incomplète et obsolète. 92% d'entre eux sont demandeurs d'enseignement théorique et 95% de stages pratiques spécifiques, d'autant qu'ils sont 94% à considérer la PDSA comme une mission du médecin généraliste. De plus 71% d'entre eux ne se sentent pas bien formés à la prise en charge des urgences pré-hospitalières. il apparaît souhaitable de mettre en place une formation spécifique, idéalement dès le 2ème cycle des études médicales, afin de mieux préparer les futurs praticiens. Sur le plan théorique, un enseignement au sein du module "urgences" serait une possibilité. Sur le plan pratique, la mise en place de stages au sein des structures impliquées dans la PDSA permettrait une découverte de cette activité tout en offrant de nouveaux terrains de stage.
Author: Laurent Dissard
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Languages : fr
Pages : 244
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Book Description
Définie en 2003, la permanence des soins ambulatoire (PDSA) a un rôle pilier dans le maintien de l'accès aux soins à toute heure de la population française. Son organisation est complexe car elle doit s'adapter aux réalités géographiques et démographiques du territoire. Elle est une spécificité de l'exercice du médecin généraliste, spécialiste du premier recours, avec une participation basée sur le volontariat. Le but de notre étude est d'approcher la perception qu'ont les internes de médecine générale (IMG) de la PDSA et de son organisation ainsi que de l'adéquation de leur formation initiale pour les y préparer. Nous avons réalisé une étude descriptive analytique, à l'aide d'un questionnaire distribué lors des choix de stage d'octobre 2007 aux IMG de la faculté de Clermont-Ferrand. Le taux de réponses des IMG est de 84%. La connaissance qu'ont les IMG de la PDSA est incomplète et obsolète. 92% d'entre eux sont demandeurs d'enseignement théorique et 95% de stages pratiques spécifiques, d'autant qu'ils sont 94% à considérer la PDSA comme une mission du médecin généraliste. De plus 71% d'entre eux ne se sentent pas bien formés à la prise en charge des urgences pré-hospitalières. il apparaît souhaitable de mettre en place une formation spécifique, idéalement dès le 2ème cycle des études médicales, afin de mieux préparer les futurs praticiens. Sur le plan théorique, un enseignement au sein du module "urgences" serait une possibilité. Sur le plan pratique, la mise en place de stages au sein des structures impliquées dans la PDSA permettrait une découverte de cette activité tout en offrant de nouveaux terrains de stage.
Author: Christophe Bonnave
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Languages : fr
Pages : 108
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But de l’étude : La permanence des soins abulatoire (PDSA) actuelle connaît un problème de démographie médicale et doit prendre en compte les souhaits des futurs médecins généralistes. Depuis la loi Hôpital Patient Santé Territoire (HPST) de 2009, il en incombe aux Agences Régionales de Santé (ARS) d’en assurer la pérénnité. L’objectif de ce travail était de dresser un état des lieux sur la PDSA dans le Nord Pas De Calais (NPDC) et d’explorer chez les internes leurs intentions d’y participer. Méthodes : Différents intervenants s’occupant de la PDSA dans le NPDC ont été rencontrés en entretiens individuels puis une étude quantitative par questionnaire auprès de 576 Internes de Médecine Générale (IMG) de la faculté de médecine de Lille a été réalisée. Résultats : Le taux de participation était de 37,5%. 73% des IMG souhaitaient prendre des gardes dans leur futur exercice dont une majorité souhaiterait le faire au sein d’une Maison Médicale de Garde (MMG). Les IMG du NPDC souhaitaient participer à la PDSA mais en gardant une pratique compatible avec la vie familiale et sociale. Ils exprimaient également la volonté de faire évoluer les pratiques vers des cabinets de groupe afin d’éviter l’isolement ce qui se retrouvait dans une étude auprès d’internes français. Conclusion : L’organisation de la PDSA du NPDC apparaît satisfaisante mais des modifications restent à apporter pour assurer son futur telles que la poursuite de l’élaboration de MMG ainsi qu’une meilleure formation des IMG à la PDSA.
Author: Gwénaëlle Huet
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Languages : fr
Pages : 326
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Il s'agit d'une première étude sur la permanence des soins (PDS) ambulatoire vue par les internes de médecine générale rennais. 26 internes ont été interrogés. Ils méconnaissent la DPS ambulatoire et l'appréhendent. Ils trouvent que leur formation n'est pas assez tournée vers la médecine générale. Leur formation initiale impacte les représentations qu'ils se font de leur profession. Son contenu véhicule les missions et devoirs des professionnels. Ne pas sensibiliser les internes au fonctionnement de la permanence des soins contribue au désengagement des médecins généralistes de demain. Ainsi la mise en place d'une formation spécifique à la permanence des soins, et notamment la découverte de la régulation libérale au cours de l'internat, pourraient concourir à revaloriser le volontariat des médecins participant à la PDS.
Author: Audrey Rosamel
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Languages : fr
Pages : 106
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Introduction:Le DES de médecine générale (MG) est un cursus professionnalisant qui doit permettre au futur médecin généraliste d'acquérir un niveau de compétences suffisant pour exercer. Une réforme du 3ème cycle est en cours. Notre travail explore l'opinion et les attentes des internes en MG de l'UPEC sur leur formation pendant leur DES de MG. Méthodes:Etude observationnelle avec analyse descriptive des réponses des internes de l'UPEC extraites de la base de données nationale initialement réalisée par auto-questionnaire envoyé par courriel. Résultats:146 internes soit 44,9% ont répondu. Le DES actuel était globalement apprécié. Les stages considérés comme nécessaires étaient principalement le SAMG1(96,6%), les urgences (93,1%), et le PMEA :gynécologie(92,3%) et pédiatrie(61,6%). 55,9% trouvait utile la réalisation d'un 3ème stage ambulatoire et 41,1% des internes (54,3% des TCEM3) souhaitaient la généralisation et l'obligation du SASPAS. Les facteurs associés à ces deux souhaits étaient d'avoir terminé le SASPAS et d'avoir le projet d'exercice libéral. Les internes de l'UPEC étaient satisfaits ou partiellement d'accord à 76% avec les méthodes d'enseignement mais jugeaient plutôt inutile le tutorat. La majorité (63.7%) souhaitait modifier le DES de MG notamment en augmentant la formation ambulatoire en y incluant le pôle mère enfant (PMEA) (69,2%). Cependant 8 internes sur 10 refusaient d'augmenter la formation en MG ambulatoire en augmentant la durée du DES. Conclusion:La majorité des internes souhaitent modifier le DES, en augmentant le nombre de stages ambulatoires en incluant le PMEA. L'enseignement était globalement apprécié surtout par les anciennes promotions.
Author: Michela Hermitte
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Languages : fr
Pages : 128
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INTRODUCTION : le système de santé français actuel exige une quantité importante de documentation clinique, ce qui limite potentiellement le temps consacré aux soins directs aux patients et pourrait par conséquent avoir un impact sur la satisfaction au travail. METHODE : nous avons mené une enquête par auto-questionnaire explorant les perceptions des internes de médecine générale d'Ile de France, sur le temps consacré aux soins directs et à la documentation clinique en milieu hospitalier, ainsi que les effets ressentis de la documentation clinique sur leur bien-être et apprentissage. RESULTATS : 632 internes (41 %) ont participé à l'enquête. Ils ont déclaré consacrer plus de temps à la documentation clinique qu'aux soins directs. La documentation clinique devenue excessive (81 %) et non cliniquement pertinente (72 %), compromette les soins directs (73 %) et engendre un sentiment de frustration (70 %) voire de l'épuisement professionnel (51 %). La moitié des internes passe au moins 60 % du temps devant l'ordinateur, sans que l'utilisation du dossier médical informatique améliore le temps passé avec les patients (44 %). Cependant, le temps consacré aux tâches de la documentation clinique améliorait la qualité de leur formation hospitalière (70 %). CONCLUSION : les internes perçoivent que la documentation clinique, devenue excessive, a un effet négatif sur les soins directs et leur bien-être. La technologie informatique n'améliore pas le temps passé avec des patients et son effet sur apprentissage des internes est plus difficile à évaluer. D'autres études plus approfondies pour comprendre les activités spécifiques des internes et la valeur éducative de celles-ci est essentielle.
Author: Pierre-Damien Dehant
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Languages : fr
Pages : 86
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Introduction : actuellement, la réponse aux soins urgents et non programmés, est assurée essentiellement par les structures de médecine d'urgence et par la médecine générale libérale dans le cadre de la permanence de soin ambulatoire. Selon une étude de la DREES, les recours urgents chez le médecin généraliste représentent 12% des consultations soit 35 millions d'entre elles. Selon une étude française, 52% des médecins généralistes pratiquent un geste de réanimation par an, et, 38% d'entre eux plus d'un. Cependant la littérature a mis en avant le fait, que 81 % d'entre eux considèrent leur manque d'expérience comme un frein à la prise en charge des urgences vitales, pour 76 % des médecins ce frein prend sa source dans une carence de formation. Parallèlement d'autres études ont démontré qu'il fallait optimiser la formation du DES de médecine générale afin d'améliorer la formation ambulatoire du futur praticien. Dès lors, c'est de l'ensemble de ces postulats, que nous est apparu important de rechercher, si les internes en médecine générale de Nice jugeaient cohérente leur formation sur un axe bien précis de la médecine générale : celui de l'urgence en soin primaire. Objectif : évaluer, si la formation des internes de médecine générale face à la prise en charge des urgences en soin primaire présente certaine carence, et si celle-ci corrobore à la réalité du terrain. Méthode : étude qualitative par entretiens semi-dirigés, auprès des internes de médecine générale de Nice. La fin des entretiens était programmée à saturation des données. L'analyse des données a été réalisée par procédure ouverte et inductive. Résultats : 15 entretiens ont été réalisés. La moyenne d'âge des internes interrogés était de 29,6 ans avec un sex ratio de huit femmes pour sept hommes. 67% d'entre eux ont réalisé leur stage chez le praticien en ville contre 33% en milieu rural. Six grandes catégories ont été mises en évidence : L'urgence en soin primaire à travers l'expérience de l'interne montre une certaine limite dans la prise en charge notamment par la difficulté d'adaptation des ressources théoriques acquises à la réalité du champ ambulatoire; L'état de la formation à l'urgence plébiscite le semestre de stage aux urgences mais met en exergue la difficulté de transposition de la formation reçue à la spécificité du terrain, avec une nécessité d'optimiser l'apprentissage de l'urgence en soin primaire; Le vécu psychologique de l'urgence en soin primaire, vecteur d'anxiété, de stress voire de peur; L'urgence et la décision de pratique future où le vécu facultaire de l'étudiant peuvent être un frein à l'installation en milieu rural, tout comme l'envie de travailler en groupe, afin de border au mieux ce genre de situations ; Des souhaits de recommandations sur le nécessaire à avoir que ce soit au cabinet ou dans la trousse médicale ont aussi émergé ; Les désirs éducatifs de l'interne souhaitant notamment une augmentation des stages ambulatoires, une intégration active à la permanence de soin, une simulation sous forme d'ateliers des situations retrouvables en soin primaire. Conclusion : nous avons pu montrer que ces pistes de travaux vont dans le sens de la refonte du DES de médecine générale apparue pour les nouvelles promotions. L'augmentation des stages ambulatoires, la théâtralisation en simulation de cas, via les GEASP, en apportent les promesses. Cependant, des efforts semblent nécessaires comme l'intégration active à la permanence de soin, un passage au SAMU obligatoire, des stages dans les maisons médicales tout comme le suivi psychologique du praticien de demain. Toutefois l'ajout de ces variables ne peut être fait sans un passage du DES à quatre ans.
Author: Jean-François Surrault
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Languages : fr
Pages : 108
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Introduction. Le 4 mars 1997 était publié au journal officiel l'arrêté relatif à la deuxième partie du deuxième cycle des études médicales, communément appelé "externat", venant instaurer l'obligation pour tout étudiant de réaliser un stage de médecine générale. A la faculté de Montpellier, le stage en médecine générale a été mis en place en 2003 mais ne durait que 10 jours l'été de la DCEM3. Depuis 2013, les étudiants de DFASM1 bénéficient d'un stage de un mois temps complet. Matériel et méthode. Nous avons mené une étude qualitative par le biais des focus groupes organisés auprès des étudiants ayant déjà réalisé le stage en médecine générale. Les entretiens se sont poursuivis jusqu'à obtention de la saturation d'idées. Le guide d'entretien portait sur la perception du métier de médecin généraliste ambulatoire. Nous avons réalisé une analyse thématique des verbatims. Résultats. 4 focus groupes ont été réalisés pour un total de 21 externes interrogés. Le profil des externes était varié, leur choix de spécialité envisagée aussi. Les résultats montrent une bonne connaissance de l'exercice et du métier de médecin généraliste ambulatoire avec une maturation de cette perception et une projection professionnelle plus concrète après la réalisation du stage. Discussion. Cette étude met en en valeur la richesse de ce stage en soins primaires, l'intérêt perçu par les étudiants de la découverte du monde libéral et l'importance de leurs attentes quelque soit la spécialité envisagée. Conclusion. Les étudiants ont une perception largement positive du métier de médecin généraliste. Cette immersion d'un mois dans la réalité quotidienne de cet exercice leur permettra un choix éclairé à l'issue des ECN
Author: Tom Lucas (médecin).)
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Languages : fr
Pages : 0
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Book Description
Introduction : L'exercice interprofessionnel est un déterminant de la qualité des soins en médecine générale ambulatoire. Les interventions d'éducation interprofessionnelle (EIP) des futurs médecins généralistes sont encore peu nombreuses, notamment au cours de leur formation pratique. Méthodes : Nous avons mené une étude descriptive transversale afin d'évaluer les pratiques d'EIP des maîtres de stage universitaires (MSU) en, stage ambulatoire de soins primaires en autonomie supervisée (SASPAS). Nous avons réalisé des entretiens téléphoniques auprès des MSU accueillant des étudiants de 3e cycle de médecine générale (E3C) en SASPAS après avoir sollicité l'ensemble de ceux-ci par courriel. Un questionnaire leur a été présenté, détaillant leur pratique de l'EIP en stage, définie comme le stage pluriprofessionnel (SP). Résultats : 33 entretiens ont été menés entre mai et novembre 2021. 24 MSU proposant au moins une modalité de SP ont été identifiés. 95,8 % d'entre eux exerçaient au sein de structures pluriprofessionnelles. Les modalités principales de SP étaient l'accueil par d'autres professionnels de santé (79,2 % des 24 MSU proposant du SP), la participation aux réunions de concertation pluriprofessionnelle (62,5 %) et la participation aux protocoles pluriprofessionnels (41,7 %). Conclusion : Le SP tel qu'il était pratiqué par les MSU semblait favoriser l'EIP en stage, en clarifiant les rôles des professionnels de santé et en mettant les E3C en situation d'exercice pluriprofessionnel. Afin d'encourager la pratique du SP, une expérimentation clarifiant ses objectifs et ses modalités de réalisation a été débutée auprès de 12 étudiants SASPAS. Une attention portée aux préoccupations des MSU concernant les difficultés d'organisation permettrait également de favoriser leur adhésion.
Author: Thomas Bammert
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Languages : fr
Pages : 316
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Book Description
La médecine de soins primaires a un rôle primordial dans le système de santé, et demande des compétences spécifiques, notamment humaines. Le Stage Ambulatoire en Soins Primaires en Autonomie Supervisée (SASPAS) a été mis en place en 2004 pour former les étudiants en situation réelle et en autonomie afin qu’ils soient efficients dans leurs fonctions dès la fin de leurs études. Notre travail s’est intéressé spécifiquement aux acquisitions de compétences permises par ce stage, à travers une étude qualitative (focus groups) sur la perception qu’un groupe d’étudiants en médecine générale pouvait avoir de ses compétences (selon les définitions de la WONCA), avant et après, et cela pour tenter d’en évaluer le niveau et de mettre en évidence les processus cognitifs à l’œuvre. Les résultats montrent que le stage chez le praticien avait été insuffisant faute d’autonomie, mais que le SASPAS a corrigé ce manque en les élevant au niveau de la compétence dans la majorité des domaines (avec une exception notable pour le suivi au long cours). Seulement une minorité des internes en médecine générale ayant accès au SASPAS, on peut se questionner sur la capacité actuelle du système d’enseignement à former des médecins généralistes efficients et recommander que le cursus soit amélioré pour faciliter ces acquisitions (notamment le stage chez le praticien). Ce processus est déjà à l’œuvre dans certaines facultés, à travers notamment l’introduction d’un enseignement théorique et pratique de médecine générale en premier et deuxième cycles. Une étude identique pourrait être réalisée dans quelques années pour apprécier le résultat de ces changements.
Author: Kham Anne-Marie
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Languages : fr
Pages : 134
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Book Description
Introduction : les visites à domicile (VAD) ont beaucoup diminué depuis une vingtaine d’années en France. La densité médicale en Picardie est la plus faible de France et la demande de soins ne cesse d’augmenter. Face à cette évolution, l’objectif principal était d’évaluer la perception des internes et des patients picards sur la VAD. Les objectifs secondaires consistaient à analyser leurs souhaits à propos des VAD et leurs avis concernant les délégations de tâches aux infirmières cliniciennes. Méthode : étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès des internes et patients picards. Résultats : au total, seize internes et vingt-trois patients picards ont été interviewés. Une analyse thématique a été réalisée par la même enquêtrice. Concernant la perception des VAD, celles-ci sont perçues comme « nécessaires » et « indispensables » pour les personnes âgées dépendantes par les 2 acteurs. Les patients ont changé leurs habitudes et préfèrent consulter au cabinet actuellement. Les VAD permettaient aux internes de découvrir l’environnement, d’adapter la prescription médicale. Le caractère chronophage, le manque de matériel et un examen plus difficile à réaliser étaient évoqués par les internes. Concernant les délégations de tâches, les avis sont divergents. Une partie des patients et des internes trouvait que la délégation des VAD pourrait être envisageable sous réserve d’une collaboration étroite avec le médecin. L’autre partie, jugeait que les visites étaient du domaine des médecins. Les principaux freins étant l’absence actuelle de formation adéquate des infirmiers et le problème de la responsabilité. Les 2 acteurs ont évoqué leurs souhaits de la poursuite des VAD mais réservées aux motifs justifiés. Conclusion : la place des VAD ne prédomine plus dans le quotidien des 2 acteurs, mais reste néanmoins nécessaire. Au-delà de la délégation de tâches, les médecins voient leur champ de compétence se restreindre, ainsi, devant une telle l’évolution de leur métier, quel serait l’avenir pour cette spécialité ?
