Perception de la vaccination dirigée contre les papillomavirus humains chez les internes de médecine générale de la faculté de médecine de Nancy

Perception de la vaccination dirigée contre les papillomavirus humains chez les internes de médecine générale de la faculté de médecine de Nancy PDF Author: Hélène Cornement Uhrig
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INTRODUCTION : Les médecins généralistes français jouent un rôle central d'information en ce qui concerne la vaccination contre les Papillomavirus humains auprès des patients. Les recommandations de ces professionnels de santé influencent positivement les patients. La France est un pays avec une forte hésitation vaccinale. Les étudiants en médecine générale, actuellement en formation, représentent les principaux acteurs qui prendront demain en charge la vaccination des adolescents. OBJECTIF PRINCIPAL : Evaluer l'acceptabilité du vaccin contre les HPV par les internes de médecine générale. MÉTHODE : Nous avons réalisé une enquête transversale entre mai et septembre 2017 à l'aide d'un auto-questionnaire en ligne. La population visée était les étudiants en médecine detroisième cycle de médecine générale à Nancy (France). RÉSULTATS : Trois cent un étudiants /440 ont répondu au questionnaire. Ils exprimaient une attitude globalement favorable vis-à-vis du vaccin contre l'HPV. Le taux de vaccination des étudiantes en médecine était de 60% et le taux de déclaration d'intention vaccinale des étudiants à 96%. Les étudiants exprimaient tout de même des incertitudes quant à la sécurité du vaccin. Ils se sentaient en difficulté en cas de refus vaccinal d'une de leurs patientes. Les étudiants qui avaient assisté à l'enseignement pratique dédié à la vaccination s'estimaient mieux informés que les autres. CONCLUSION : Les étudiants en médecine générale, bien que globalement favorables à la vaccination contre l'HPV se sentent insuffisamment formés à la vaccination pour faire face aux patients réticents. Des enseignements pratiques lors du troisième cycle des études médicales devraient être menés pour améliorer les connaissances et compétences des étudiants.

Perception du vaccin contre le papillomavirus humain en médecine générale dans la Somme

Perception du vaccin contre le papillomavirus humain en médecine générale dans la Somme PDF Author: Julien Devaux
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Pages : 186

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La vaccination contre le papillomavirus humain, remboursé en France depuis juillet 2007 chez les jeunes filles de 14 ans et en rattrapage chez les jeunes femmes de 15 à 23 ans dans leur première année de vie sexuelle, est indiquée dans la prévention du cancer du col de l’utérus. Le médecin généraliste a un rôle clé dans la mise en place de cette vaccination puisqu’il est en première ligne dans la prescription et dans la réalisation de ce vaccin chez les adolescentes. Ainsi, le but de notre travail a été d’évaluer la perception des praticiens concernant la vaccination HPV. Pour cela, nous avons mené une enquête auprès des généralistes de la Somme. Le taux de réponse obtenu est de 38,9% (217 réponses sur 558 questionnaires envoyés). Les médecins ont un avis favorable vis-à-vis de la vaccination HPV (97,3% sont favorables à la vaccination), plus de 80% des praticiens prescrivent régulièrement le vaccin. Ils paraissent bien informés des recommandations puisque 77,3% d’entre eux estiment avoir un niveau de connaissances satisfaisant. De plus, l’information délivrée aux jeunes filles ainsi qu’à leurs parents concernant le papillomavirus est faite de manière quasi systématique (90,3% des généralistes informent régulièrement leur patiente sur l’intérêt de la vaccination HPV), souvent oralement. Les obstacles liés à la vaccination sont le peu de recul vis-à-vis du vaccin, les effets secondaires à long terme, l’interrogation sur la nécessité d’un rappel, les craintes d’augmenter les comportements sexuels à risque, le fait de parler de sexualité, l’âge de la vaccination. Il existe certaines disparités entre les médecins, notamment ceux exerçant seuls leur activité, d’un âge avancé et de sexe masculin, qui sont moins bien informés et qui prescrivent moins le vaccin. La formation en gynécologie et la pratique du frottis influencent également le niveau de connaissances des médecins et sa prescription. La nécessité d’une formation médicale continue et la mise à jour des connaissances paraissent indispensables pour délivrer une information précise et réaliser la vaccination HPV dans de bonnes conditions.

Perception de la vaccination anti-papillomavirus humains par les internes de médecine générale du Centre Hospitalier universitaire de Caen

Perception de la vaccination anti-papillomavirus humains par les internes de médecine générale du Centre Hospitalier universitaire de Caen PDF Author: Anthony Rihard
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Pages : 108

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Contexte : L'infection à papillomavirus humains (HPV) est associée à 5% des cancers et le cancer du col de l'utérus est au quatrième rang des cancers de la femme à l'échelle mondiale. La vaccination représente la prévention primaire de cette infection, cependant la couverture vaccinale en France est de 13,7% en raison de nombreux freins. Méthode : Etude qualitative par questionnaire électronique envoyé à chaque étudiant inscrit au diplôme d'études spécialisées de médecine générale à l'Université de Caen Normandie durant l'année 2016-2017. Résultats : L'étude a montré que la majorité des internes était favorable à la vaccination anti-HPV et que 61% des internes de sexe féminin étaient vaccinées. Seulement 68% ont reçus des enseignements à son sujet au cours de leur formation. 28% ont déjà été confrontés à au moins un médecin non favorable à la vaccination anti-HPV. Les internes non favorables avançaient des raisons telles que le manque de recul, le doute sur l'efficacité, le risque de négligence du frottis cervico-utérin, les effets secondaires et la pression du lobby pharmaceutique. Comparativement aux internes favorables, ils étaient moins vaccinés, ils étaient moins favorables à la vaccination en général et ils avaient été plus confrontés à des médecins non favorables. Cependant, aucune différence significative n'a été mise en évidence concernant les enseignements reçus au cours de leur formation et les connaissances des recommandations. Conclusion : Les internes de médecine générale étaient majoritairement favorables à la vaccination anti-HPV. En insistant sur les enseignements au cours de leur formation, les réticences de la minorité non favorable doivent diminuer.

Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale

Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale PDF Author: Noémie Gest
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Pages : 45

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Le papilloma virus, est l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Elle concerne, au cours de leur vie sexuelle 90% de la population. Actuellement 42% de la population sexuellement active (18-59 ans) aux Etats-Unis est infectée. Bien qu'il existe une clairance naturelle du virus, principalement la première année suivant la contamination, celui-ci est impliqué dans la survenue du cancer du col de l'utérus, mais également, avec une incidence en augmentation, dans les cancers ORL, du canal anal, de la verge et de la vulve. Il existe un protocole de vaccination contre les papilloma virus dans 60 pays. La vaccination anti-HPV est disponible en France depuis 2006. Le vaccin a bénéficié d'une surveillance de pharmacovigilance. Il n'y a pas de sur-risque de maladie auto-immune, notamment de Guillain Barré, dans la population vaccinée par rapport à la population générale. Malgré ces données épidémiologiques et de pharmacovigilance, le taux de vaccination en France est le plus bas d'Europe avec 14% de la population cible vaccinée. Le plan cancer prévoit un objectif de couverture vaccinale de 60%. C'est le seuil permettant d'observer une immunité de groupe, et une réduction des pathologies liées à I'HPV (réduction en Australie de 92% des verrues génitales liées à I'HPV chez les femmes de ' moins de 21 ans entre 2007 et 2011). Des recherches qualitatives ont trouvé des freins à la vaccination chez les médecins thésés, installés. Aucune étude qualitative ne s'est proposée d'explorer les opinions, connaissances et freins à la vaccination chez les internes de médecine générale en lie de France, ceux qui seront les médecins généralistes en première ligne demain. 55,6% de la population déclare se renseigner sur la vaccination uniquement auprès de son médecin, ce qui en fait un acteur majeur du choix de vacciner l'enfant. Les internes de médecine générale ayant fait leur stage chez le praticien ont été interrogés lors d'entretiens individuels puis en focus group avec entretien semi dirigé. Au total 15 internes furent interrogés. L'analyse des données recueillies fut par méthode qualitative, analyse phénoménologique interprétative. Les résultats sont organisés autour de 3 axes : la prévention en médecine générale, la moralité et probité du médecin, la singularité de la vaccination anti HPV, eux même organisés selon la perception des internes. La prévention est ressortie comme un aspect primordial, la vaccination en fait partie chez le petit enfant. La crainte liée à la prévention est le risque d'un effet secondaire qu'ils ne pourraient justifier. L'honnêteté du médecin est une qualité incontournable, cependant la méconnaissance de l'infection et du vaccin amène à une information tronquée, limitée et non pas claire et loyale comme ils le souhaiteraient. Enfin la singularité du vaccin par sa nature, et sa temporalité, font qu'il est considéré comme facultatif. Les études réalisées chez le médecin thésé retrouvent des freins similaires concernant une information insuffisante avec des recommandations inaudibles. Un climat de suspicion sur la tolérance et l'efficacité, avec des difficultés à aborder ce qui est du registre de l'intime. Une information précise audible, sur l'efficacité et la sureté de ce vaccin est un premier pas vers une couverture vaccinale suffisante. Une vaccination universelle compte tenu des atteintes possibles chez les deux sexes renforcerait l'adhésion et l'importance donnée à la lutte contre les pathologies liées à I'HPV.

Vaccination anti-papillomavirus humain (HPV)

Vaccination anti-papillomavirus humain (HPV) PDF Author: Annabelle Bodart
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INTRODUCTION : L'HPV est un virus susceptible d'infecter les femmes ainsi que les hommes. Ces infections peuvent dans certains cas évoluer vers des lésions cancéreuses. La vaccination contre le papillomavirus est un réel enjeu de santé publique. Nous nous sommes intéressés au ressenti et à la perception qu'ont les médecins généralistes mosellans à propos de ce vaccin et de son élargissement récent aux jeunes garçons en France. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Il s'agit d'une étude qualitative composée de focus groups et d'entretiens individuels semi dirigés. Nous avons interrogé 17 médecins au total de 28 à 65 ans entre juillet 2020 et mars 2021. Une retranscription des entretiens a été effectuée pour nous permettre d'étudier les informations recueillies et de réaliser une analyse sous forme de codages. Une triangulation des données a été effectuée pour plus de représentativité. RÉSULTATS : Les médecins semblent tous très favorables à la vaccination d'une manière générale et notamment à l'élargissement récent aux garçons. La création d'une relation de confiance avec le patient semble primordiale et permet une meilleure adhésion des parents et des enfants au vaccin anti-HPV. Les principaux freins retrouvés sont l'hésitation vaccinale due à différents facteurs, comme la crainte que peuvent avoir les patients des éventuels effets secondaires, le manque d'information sur les risques de ce virus et l'intérêt même de la vaccination. Aborder la sexualité en soins primaires est aussi une difficulté retrouvée. Toute la complexité du médecin réside dans la recherche d'un équilibre du rôle à attribuer aux parents et à l'enfant dans le cadre de cette prévention. Les médecins parlent facilement de leur propre expérience pour appuyer leurs propos. Ils citent également l'exemple favorable des pays étrangers et des recommandations des autorités sanitaires afin d'influencer l'adhésion de leurs patients. CONCLUSION : Le rôle central et longitudinal du médecin en soins primaires est un point fort pour la vaccination. A travers cette étude plusieurs leviers ont été mis en avant pour améliorer cette couverture vaccinale, comme la diffusion de messages ciblés dans le cadre du parcours scolaire, la médiatisation encadrée de l'information médicale ou encore la proposition de rendre cette vaccination obligatoire, afin espérons-le d'arriver à une éradication de l'HPV et de ses conséquences néfastes dans les années à venir.

Les facteurs permettant à des parents réticents à la vaccination contre les papillomavirus humains de changer d'avis et de faire vacciner leur enfant

Les facteurs permettant à des parents réticents à la vaccination contre les papillomavirus humains de changer d'avis et de faire vacciner leur enfant PDF Author: Chiara Stamile
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Alors que de nombreuses études se concentrent sur les freins à la vaccination contre les papillomavirus humains, peu d'entre elles sont consacrées aux moyens permettant de faire changer d'avis les patients en cas de réticence. L'objectif de cette étude était de mettre en évidence les facteurs ayant permis à des parents réticents à la vaccination contre les papillomavirus humains de changer d'avis et de faire vacciner leur enfant. Il s'agit d'une étude qualitative par entretiens semi-dirigés individuels, ayant été menée auprès de 11 mères ayant présenté une période d'hésitation et de réticence concernant ces vaccins. Cela a pu mettre en évidence que les arguments permettant la prise de décision ont été nombreux et variés, mais que le rôle des professionnels de santé est prépondérant dans la décision parentale, tout comme l'intervention d'un proche en faveur du vaccin. D'autres éléments de réflexion plus personnels interviennent dans la décision comme des antécédents familiaux de cancers du col de l'utérus, la perception positive du vaccin (rapport bénéfice risque favorable, temps depuis la mise sur le marché) ou encore l'absence de polémique médiatique entendue. Aucun père n'a pu être recruté pour ce travail, ce qui met en évidence le manque d'investissement paternel dans la prise de décision. Ce travail a permis d'ouvrir les perspectives et de susciter des questionnements chez les mères interrogées concernant la vaccination de leurs fils.

Perceptions et attitudes des internes de médecine générale et des étudiants en maïeutique face à leur vaccination antigrippale

Perceptions et attitudes des internes de médecine générale et des étudiants en maïeutique face à leur vaccination antigrippale PDF Author: Clémence Cordonnier
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Introduction : La grippe est une maladie courante, évoluant par épidémie. De nos jours le moyen de prévention le plus efficace est la vaccination antigrippale (VAG). Elle est recommandée en France dans certains groupes de population à risque et dans certaines professions, comme les professionnels de santé. Dans ces groupes, l'objectif de 75% de couverture vaccinale (CV) fixé par l'OMS est rarement atteint. Notre enquête réalise un état des lieux de la VAG déclarée des internes de médecine générale (IMG) et des étudiants en maïeutique (EM) de l'université de Nancy et évalue leurs perceptions et attitudes concernant leur propre VAG. Méthode : Une enquête transversale à visée descriptive et analytique évaluant les perceptions et les attitudes des IMG et des EM concernant leur propre VAG a été réalisée du 27 septembre au 2 novembre 2017 par auto-questionnaire anonyme, à l'aide du logiciel Survey Monkey. Résultats : 269 des IMG et 47 des EM ont répondu au questionnaire, soit respectivement un taux de réponse de 45,2% et 97,9%. Au cours des hivers 2015, 2016 et 2017, la CV antigrippale déclarée était respectivement de 37,9%, 49,4% et 56,5% chez les IMG et de 17%, 12,8% et 14,9% chez les EM. Les raisons incitant à la vaccination étaient les mêmes chez les IMG et les EM. Il s'agissait principalement de la protection des patients (influence forte pour 73,7% des IMG et 67,4% des EM), de la protection de l'entourage (influence forte pour 60,9% des IMG et 47,8% des EM) et de la protection personnelle (influence forte pour 46,6% des IMG et 39,1% des EM). Les principales raisons de non vaccination dans les deux populations étaient l'oubli (influence forte pour 30,5% des IMG et 37,8% des EM) et le manque de temps (influence forte pour 24,8% des IMG et 37,8% des EM). Les campagnes de vaccination ou une convocation par la médecine du travail apparaissaient comme les mesures les plus efficaces d'incitation à la VAG. Les étudiants nancéiens en santé se sentent concernés par la VAG à 91,8% pour les IMG et 83% pour les EM. Conclusion : Les taux de CV antigrippale des étudiants restent bien en deçà des objectifs de l'OMS. D'après les étudiants, des campagnes de vaccination, une accessibilité facilitée et des mesures proactives par la médecine du travail amélioreraient leur CV. L'obligation vaccinale serait-elle envisageable et acceptée ?

Évaluation des connaissances et de l'acceptation de la vaccination contre les papillomavirus humains chez les parents de garçons de 0 à 19 ans révolu sur le secteur du Grand Nancy

Évaluation des connaissances et de l'acceptation de la vaccination contre les papillomavirus humains chez les parents de garçons de 0 à 19 ans révolu sur le secteur du Grand Nancy PDF Author: Alexandre Etienne
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INTRODUCTION : En France, l'infection à Papillomavirus Humain (HPV) est responsable de la survenue de 3000 cancers du col de l'utérus par an pour 1100 décès, et de 1750 cas de cancers HPV-induits chez l'homme. Dans sa lutte contre le HPV, la Haute Autorité de la Santé (HAS) a proposé de nouvelles recommandations en matière de prévention en élargissant la vaccination aux garçons en janvier 2021. L'objectif est d'évaluer la connaissance et l'acceptation de ce vaccin chez les parents de garçons dans le secteur du Grand Nancy. MÉTHODE : Enquête descriptive, prospective, multicentrique, qualitative par autoquestionnaires menée dans les cabinets de médecine générale et de pédiatrie dans le secteur du Grand Nancy, auprès de parents de garçons de 0 à 19 ans révolu consultant leur médecin ou pédiatre traitant entre janvier 2022 et juin 2022. RÉSULTATS : 52% des parents interrogés connaissent le vaccin anti-HPV chez le garçon et 63% accepteraient de faire vacciner leur garçon. Ils sont 71% à ne pas se sentir bien informés sur ce vaccin. Les parents de filles déjà vaccinées sont plus favorables à faire vacciner leur garçon contre le HPV (p

Étude de la mise en pratique de la recommandation sur la vaccination contre les papillomavirus humains chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII

Étude de la mise en pratique de la recommandation sur la vaccination contre les papillomavirus humains chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII PDF Author: Jean-Pierre Marcille
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Mise en pratique de la vaccination HPV chez les médecins généralistes maîtres de stage (MdS) de la Faculté de médecine Paris XIII sise à Bobigny en Seine Saint Denis. Introduction. Le vaccin HPV est recommandé en France en prévention du cancer du col utérin chez les jeunes filles de 14 ans et chez les 15-23 ans, si leur premier rapport sexuel date de moins dl an. La mise en pratique de cette nouvelle vaccination ainsi que les modes de transmission de compétences aux internes ont été étudiées chez les médecins généralistes maîtres de stage de la Faculté de médecine Paris XIII, en Seine Saint Denis. Cinq objectifs spécifiques ont été définis. Ils ont trait à la détermination: (1) des caractéristiques des MdS sur les plans socio démographique et professionnel, (2) du nombre de MdS promoteurs de la vaccination, (3) des attitudes et pratiques des MdS promoteurs et de l’acceptabilité de la patientèle, (4) de la réponse des MdS dans leur ensemble à la demande des patientes, (5) du mode de transmission aux internes. Méthode. Réalisation d’une enquête transversale de l’ensemble des maîtres de stage (MdS), au nombre de 47, par entretien individuel de 15 minutes à l’aide d’un questionnaire, entre avril 2008 et juin 2008. Résultats. (1) la population de MdS étudiée peut être caractérisée par un âge moyen plus élevé (55 ans) que l’ensemble des médecins généralistes du département et par une pratique gynécologique plus importante (taux de pratique du FCU plus élevée). (2) Il a été observé que les deux tiers des MdS (30 sur 47) font la promotion de la vaccination. Ce résultat apparaît fortement corrélé à l’application en générai des recommandations des Autorités de santé. Les MdS promoteurs mettent en avant la protection contre le cancer du col de l’utérus (CCU), les non promoteurs évoquent le manque de recul et le risque d’effets indirects négatifs. Les caractéristiques socio- démographiques ou liées à la pratique médicale apparaissent peu discriminantes pour différencier les médecins favorables ou non. (3) Pour les promoteurs de la vaccination, l’approche de la patientèle, en matière de vaccination HPV, se fait à partir de l’argumentation “protection contre le cancer du col de l’utérus” et non par l’argumentation “protection contre les IST”. Précision importante, le discours sur la sexualité existe mais reste neutre. Les MdS, bien avant même la vaccination anti HPV, insistaient déjà, chacun à leur manière, sur l’emploi du préservatif. L’acceptation de la vaccination est bonne, notamment pour les jeunes filles jeunes femmes de 15 à 23 ans, plus réservée pour les parents. Les refus de vaccination de la part des patientes et de leurs parents sont motivés majoritairement par le précédent de la vaccination contre l’hépatite B et la temporisation. (4) L’ensemble des MdS qu’ils soient promoteurs ou non promoteurs a procédé à la vaccination à la demande des patientes. Il est observé cependant que le taux de vaccination répondant à cette demande est plus important chez les MdS promoteurs que chez les MdS non promoteurs. Ce qui montre le rôle “leader” du MdS promoteur (5) Pour ce qui est de la transmission de compétences aux internes, les MdS décrivent leurs pratiques et ils la communiquent aux stagiaires dans une proximité d’exercice. Conclusion. Si un certain nombre de résultats de la présente étude sont acquis et corroborés par des enquêtes sur ce même sujet de la vaccination anti HPV, il n’en reste pas moins qu’il subsiste une différence importante par rapport à ces enquêtes. Cette différence concerne la proportion de MdS promoteurs qui apparaît plus faible en Seine Saint Denis avec un nombre de vaccins délivrés, dans ce département, inférieur à la moyenne nationale. Cette constatation entraîne un questionnement qui pourrait faire l’objet d’un futur travail: pourquoi? Et comment y remédier?

Les professionnels de santé face à l'extension aux garçons de la vaccination anti-HPV

Les professionnels de santé face à l'extension aux garçons de la vaccination anti-HPV PDF Author: François-Xavier Taveneau
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Introduction. Les papillomavirus humains (HPV) sont responsables de lésions bénignes et malignes du col de l'utérus mais aussi de l'anus, de la verge et de la région oro-pharyngée. Initialement destinée aux jeunes filles, puis aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), la HAS a proposé en décembre 2019 une extension de la vaccination aux garçons dès 11 ans selon un protocole identique aux jeunes filles, puis son remboursement à compter du 1er janvier 2021. Objectifs. L'objectif était d'étudier la perception des professionnels de santé vis-à-vis de l'extension de la vaccination anti-HPV aux garçons et de proposer des pistes afin d'améliorer la couverture vaccinale. Méthodes. Une recherche qualitative par entretien individuel semi-dirigé a été réalisée du 20/07/2020 au 19/12/2020. Sept médecins généralistes, un pédiatre, un dermatologue et un pharmacien ont été interrogés. Résultats. Les résultats mettent en évidence un avis positif des praticiens sur la vaccination en général avec néanmoins l'existence d'un clivage entre les vaccins obligatoires et recommandés auquel n'échappe pas la vaccination anti-HPV. Les modalités de transmission et les lésions induites par les HPV semblent bien connues des professionnels interrogés. En revanche, ils soulignent que les patients ne semblent pas toujours conscients des risques. Les nouvelles recommandations semblent bien accueillies par les praticiens qui y voient une plus grande égalité homme/femme et homme/homme. En effet, la vaccination réservée aux HSH leur semblait difficile à mettre en oeuvre. Les praticiens évoquent par ailleurs de nouvelles interrogations liées à ces recommandations notamment sur le but recherché de l'extension aux garçons ; sur le caractère arbitraire des limites d'âge et évoquent un risque de refus persistant lié au caractère non obligatoire de la vaccination. Ils proposent plusieurs dispositifs pour améliorer la couverture vaccinale dont la diversification des intervenants ; la mise en place d'une campagne vaccinale et la multiplication des supports de diffusion. Conclusion : Ce travail sur la vaccination anti-HPV s'inscrit dans une étude miroir dont l'autre versant concerne l'avis des patients. La nouvelle recommandation est accueillie favorablement par les professionnels de santé. Elle revêt des enjeux multiples : égalité homme/femme, augmentation de la couverture vaccinale de la population et modification des croyances des hommes sur les HPV. Des changements en termes de communication et l'intervention de tous les acteurs de santé sont nécessaires.