Particularités de la prévention primaire et secondaire des interruptions volontaires de grossesse chez les patientes de plus de quarante ans

Particularités de la prévention primaire et secondaire des interruptions volontaires de grossesse chez les patientes de plus de quarante ans PDF Author: Nora Marchand
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Languages : fr
Pages : 69

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Book Description
Introduction : L'interruption volontaire de grossesse (IVG) reste depuis sa dépénalisation en 1975 un phénomène fréquent dont la prévention, basée sur la contraception. est complexe, notamment après 40 ans. L'objectif de notre travail est d'étudier les particularités de la prévention primaire et secondaire des IVG chez ces patientes. Matériel et méthodes : Nous avons comparé les stratégies contraceptives avant et après IVG des patientes d'un âge supérieur ou égal à 40 ans (groupe B) par rapport aux autres patientes majeures (groupe A) au cours d'une étude rétrospective observationnelle au CHU de Besançon entre le 1 janvier 2016 et le 31 décembre 2018. Le type de contraception avant et après IVG ainsi que le caractère à jour du suivi gynécologiques des patientes étaient évalués. Résultats : 1244 patientes composaient le groupe A contre 83 patientes dans le groupe B. On retrouvait plus de patientes avec un frottis cervico-vaginal à jour dans le groupe B (63,9% vs 49%; p = 0,008). Il n'y avait en revanche pas de différence de stratégie contraceptive avant IVG entre les 2 groupes avec notamment 43, 1 % d'absence de contraception dans le groupe A contre 45,8% dans le groupe B (p = 0,63). Le taux de recours à la contraception d'urgence était lui aussi très faible (4,7% dans le groupe A, 0% dans le groupe B; p 0,046). Après IVG, le taux de couverture contraceptive augmentait dans les 2 groupes avec plus que 11,9% d'absence de contraception dans le groupe A et 28,9% dans le groupe B mais avec cette fois une différence significative entre les 2 groupes (p

Particularités de la prévention primaire et secondaire des interruptions volontaires de grossesse chez les patientes de plus de quarante ans

Particularités de la prévention primaire et secondaire des interruptions volontaires de grossesse chez les patientes de plus de quarante ans PDF Author: Nora Marchand
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Introduction : L'interruption volontaire de grossesse (IVG) reste depuis sa dépénalisation en 1975 un phénomène fréquent dont la prévention, basée sur la contraception. est complexe, notamment après 40 ans. L'objectif de notre travail est d'étudier les particularités de la prévention primaire et secondaire des IVG chez ces patientes. Matériel et méthodes : Nous avons comparé les stratégies contraceptives avant et après IVG des patientes d'un âge supérieur ou égal à 40 ans (groupe B) par rapport aux autres patientes majeures (groupe A) au cours d'une étude rétrospective observationnelle au CHU de Besançon entre le 1 janvier 2016 et le 31 décembre 2018. Le type de contraception avant et après IVG ainsi que le caractère à jour du suivi gynécologiques des patientes étaient évalués. Résultats : 1244 patientes composaient le groupe A contre 83 patientes dans le groupe B. On retrouvait plus de patientes avec un frottis cervico-vaginal à jour dans le groupe B (63,9% vs 49%; p = 0,008). Il n'y avait en revanche pas de différence de stratégie contraceptive avant IVG entre les 2 groupes avec notamment 43, 1 % d'absence de contraception dans le groupe A contre 45,8% dans le groupe B (p = 0,63). Le taux de recours à la contraception d'urgence était lui aussi très faible (4,7% dans le groupe A, 0% dans le groupe B; p 0,046). Après IVG, le taux de couverture contraceptive augmentait dans les 2 groupes avec plus que 11,9% d'absence de contraception dans le groupe A et 28,9% dans le groupe B mais avec cette fois une différence significative entre les 2 groupes (p

État des lieux de l'utilisation de la contraception d'urgence chez les femmes en demande d'interruption volontaire de grossesse en pays de la loire

État des lieux de l'utilisation de la contraception d'urgence chez les femmes en demande d'interruption volontaire de grossesse en pays de la loire PDF Author: Charlotte Zagdoun Lepont
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Languages : fr
Pages : 166

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Introduction : Malgré une large couverture contraceptive en France, le nombre d'interruption volontaire de grossesse (IVG) reste relativement stable. La contraception d'urgence (CU) est un moyen disponible depuis 1999 pour diminuer le risque de grossesse non prévue. Si sa diffusion et son accessibilité n'ont cessé de croitre, son utilisation reste faible. L'objectif principal de cette étude était de décrire les freins à l'utilisation de la CU chez les femmes en demande d'IVG. Les objectifs secondaires étaient d'une part de décrire les connaissances des femmes sur la CU, et d'autre part, de comparer les populations de femmes ayant utilisé la CU à celles ne l'ayant pas utilisée pour cette grossesse et dans leur vie. Matériel et Méthodes : Il s'agissait d'une étude épidémiologique descriptive, multicentrique, régionale, transversale et prospective. Elle concernait les femmes consultant en centre d'IVG pour une demande d'IVG en Pays de la Loire. Un questionnaire relevant des données sociodémographiques et gynécologiques, des informations sur leur contraception au moment de la conception et évaluant leurs connaissances sur la contraception d'urgence leur était remis. Résultats : Six-cent-soixante-sept patientes de 10 centres d'IVG de Pays de la Loire ont répondu au questionnaire entre le 28/10/2017 et le 09/02/2018. Seulement 9,6% d'entre elles avaient utilisé la CU. Les raisons d'échec de celles-ci étaient majoritairement inconnues des femmes (56%). Le frein principal de non utilisation était la non perception du risque de grossesse (62%). Les femmes avaient de bonnes connaissances sur le mode d'utilisation et les lieux d'obtention de la CU hormonale, mais sous-estimaient largement son délai d'efficacité, ce qui semblait représenter un frein à son utilisation. Il n'existait pas de « profil type » des patientes utilisatrices de la CU. Cependant, les utilisatrices de la CU pour cette grossesse semblaient significativement plus jeunes (26,7 ans versus 28,9 ans), étaient plus souvent étudiantes ou élèves (22,9% versus 10,9%), et avaient moins souvent un emploi (52,4% versus 66,3%). Elles avaient plus souvent utilisé le préservatif pour cette grossesse (42,9% versus 26,1%), et identifié la rupture ou le glissement de celui-ci comme cause de la grossesse (48,8% versus 24,1%). Les femmes qui avaient déjà utilisé la CU dans leur vie étaient quant à elles significativement plus jeunes (27,8 ans versus 29,7 ans), plus souvent nullipares (53,5% versus 36,3%) et venaient plus souvent pour une IVG répétée (40,6% versus 31%). Dans l'analyse multivariée, le fait d'être mariée, ou d'avoir fait des études de niveau inférieur au bac+2, ou d'avoir déjà au moins deux enfants, apparaissaient comme des facteurs de non utilisation de la CU. A l'inverse, avoir déjà des antécédents d'IVG semblait être un facteur favorisant la prise de CU. Conclusion : Améliorer les connaissances des femmes sur les situations à risque de grossesse et le délai d'efficacité de la CU pourrait améliorer son recours et donc diminuer le risque de grossesse non prévue.

Tolérance et acceptabilité des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses

Tolérance et acceptabilité des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses PDF Author: Vanessa Guerini
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Languages : fr
Pages : 8

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L’objectif de l’étude est de comparer les Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) médicamenteuses en fonction du terme, avant 7 Semaines d’Aménorrhée (SA) et entre 7 et 9 SA, et en fonction du lieu de réalisation de l’IVG, domicile ou hôpital. Nous avons inclus à partir d’un questionnaire validé 148 patientes qui réalisent une IVG médicamenteuse au CHU de l’Archet 2 à Nice et au CH de la Dracénie à Draguignan de décembre 2010 à juillet 2012. On retrouve 106 patientes qui réalisent une IVG à domicile et 42 en hospitalisation. Parmi les 106 patientes à domicile, 45 patientes ont un terme inférieur ou égal à 7 SA et 61 patientes ont un terme supérieur à 7 SA. De même, parmi les 42 IVG en hospitalisation, 12 patientes ont un terme inférieur ou égal à 7 SA et 30 patientes ont un terme supérieur à 7 SA. D’autres données ont été collectées à la suite de la consultation de contrôle dans leur dossier médical notamment les complications et les antécédents. Il n’y a pas de différence statistiquement significative au niveau socio-économique, médico-économique, des antécédents obstétricaux, des complications, de l’information et de la tolérance de l’IVG, en fonction du terme pour les IVG à domicile. On retrouve une tendance à l’angoisse des IVG avant 7 SA et une différence sur la recommandation de la méthode (p=0.015) : les patientes avant 7 SA recommandent moins la méthode (63.64% avant 7 SA versus 84.48% après 7 SA). Pour les IVG en hospitalisation, les résultats sont superposables. On retrouve une tendance à des âges plus jeunes pour les IVG avant 7 SA (20.58 ans avant 7 SA versus 24.23 ans après 7 SA) ainsi qu’une tendance à la prise de 800μg de misoprostol des IVG après 7 SA. L’IVG en hospitalisation est bien vécu quel que soit le terme. Les patientes qui réalisent l’IVG avant 7 SA en hospitalisation sont plus jeunes (20.58 ans versus 26.89 ans à domicile et p=0.009), n’ont pas fait d’études supérieures (16.67% versus 53.33% et p=0.05), ont un âge gestationnel plus avancé (46.08 jours versus 42.84 jours et p=0.046) et vivent seules (33.33% versus 66.67% et p=0.05). Elles ont moins de grossesses antérieures (p=0.0154) et moins d’enfants que les patientes avant 7 SA à domicile (p=0.0377). On retrouve une différence majeure au niveau de la tolérance des médicaments. En effet, les patientes qui réalisent l’IVG avant 7 SA et à domicile vomissent moins que celles avant 7 SA et en hospitalisation (8.89% versus 58.33% et p=0.00057). Par contre, elles se sentent plus en sécurité (66.67% versus 23.26% p=0.0301). Les patientes qui réalisent l’IVG à domicile après 7 SA ont fait plus d’études supérieures que celles qui le réalisent après 7 SA et en hospitalisation (58.33% versus 36.67 % et p=0.05), ont eu plus de grossesses antérieures (p=0.05) et appellent moins souvent (p=0.02). Elles se sont également senties moins en sécurité (64.81% versus 40.74% avec p=0.039) que les IVG en hospitalisation au même terme. Cette étude a permis de constater l’absence d’influence sur le vécu de l’IVG médicamenteuse du terme et du lieu de réalisation. L’extension jusqu’à 9 SA de l’IVG médicamenteuse est donc acceptable.

Aspects psycho-sociaux des interruptions volontaires de grossesse chez les mineures

Aspects psycho-sociaux des interruptions volontaires de grossesse chez les mineures PDF Author: Aude Le Borgne
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Languages : fr
Pages : 210

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La survenue de grossesses non prévues chez les adolescentes est un enjeu majeur de santé publique d’autant plus que l’on constate depuis dix ans, une hausse du taux d’interruption volontaire de grossesse (IVG) chez les mineures. L’objectif principal de l’étude est d’étudier les aspects psycho-sociaux des adolescentes demandant une IVG. L’objectif secondaire est d’étudier leur couverture contraceptive. Il s’agit d’une étude qualitative basée sur des entretiens semi-dirigés réalisés à l’occasion de l’entretien psycho-social obligatoire en pré-IVG des mineures, à la planification familiale d’un hôpital public. Vingt jeunes femmes ont été interrogées. 70% des jeunes femmes interrogées sont en couple, cette vie de couple dure depuis plus de six mois pour la majorité d’entre elles. Pourtant la moitié de l’effectif interrogé n’utilise pas de méthode de contraception lors des rapports sexuels. Seules deux adolescentes ont eu recours à la contraception d’urgence après le rapport à risque. La survenue d’une grossesse non désirée ne se résume pas uniquement à un défaut de contraception. Des facteurs cognitifs et psychologiques inhérents à la période particulière de l’adolescence interviennent. On constate en effet un manque de connaissance et la persistance de fausses croyances sur la sexualité et la contraception chez les adolescentes. Il existe parfois un désir inconscient de grossesse pour vérifier l’intégrité corporelle ou comme moyen de communication avec l’environnement familial ou social. La prévention de l’IVG chez les mineures passe avant tout par la reconnaissance sociale de la sexualité des jeunes et leur éducation par les professionnels qui les entourent. Grâce à son statut qui le place au centre de la problématique socio-familiale, le médecin généraliste est un des acteurs-clés capable de répondre aux attentes et aux besoins spécifiques de ses jeunes patientes.

Étude des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuse sur grossesse précoce

Étude des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuse sur grossesse précoce PDF Author: Sonia Yuki Selmi
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Languages : fr
Pages : 0

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Etude observationnelle rétrospective portant sur l'efficacité des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses (IVG) sur des grossesses précoces, réalisées sur 3 centres d'orthogénie entre janvier 2017 et juin 2022. Objectifs : L'objectif principal de ce travail est d'évaluer l'efficacité et la sûreté des IVG médicamenteuses sur des grossesses précoces, réalisées durant la période de l'étude. En 2020, 220 000 IVG ont été enregistrées en France, chiffre stable depuis plusieurs années. Autorisées jusqu'à 16 semaines d'aménorrhée, par voie médicamenteuse ou instrumentale, les IVG peuvent être pratiquées dans les établissements de santé, dans les centres de planification ou certains cabinets médicaux de ville pour la méthode médicamenteuse. Depuis avril 2021, en raison de la crise sanitaire, l'IVG par méthode médicamenteuse est réalisable jusqu'à 9 SA en établissement ou à domicile. La méthode consiste en la prise d'un antiprogestérone (mifépristone), puis 24 à 48 h après une prostaglandine (misoprostol). Par ailleurs, la suppression du délai de réflexion d'une semaine avant la réalisation d'une IVG a entraîné des demandes d'IVG pour des grossesses plus précoces et a probablement augmenté les situations d'IVG sur grossesse de localisation indéterminée. Ces GLI correspondent dans la plupart des cas à une grossesse intra-utérine (GIU) à un stade précoce mais peuvent aussi correspondre à une grossesse non évolutive ou encore à une grossesse extra-utérine (GEU). Méthodes : Pour répondre aux objectifs de l'étude, nous avons conçu une étude descriptive observationnelle rétrospective multicentrique. L'étude a été menée dans les centres d'orthogénie du CHU de Grenoble, du GHM et au Planning Familial de Grenoble, pour des IVG médicamenteuses réalisées entre janvier 2017 et juin 2022. Le critère de jugement principal est défini comme étant le taux de succès de l'IVG médicamenteuse, le succès étant défini comme l'obtention d'un avortement complet n'ayant pas nécessité d'intervention chirurgicale. Les critères de jugement secondaire sont les facteurs de risque d'échecs d'IVG et le taux de grossesse extra-utérine. Résultats : Cette étude menée sur 165 femmes et incluant 143 patientes a permis de mettre en évidence un taux de réussite de l'IVG de 90,21%, un taux de grossesses intra-utérines évolutives de 2,8%, un taux de grossesses extra-utérines de 3,5%, un taux de rétention trophoblastiques de 3,5%. Le taux de femmes perdues de vue est de 7,6%. Les facteurs prédictifs d'échec mis en évidence de manière statistiquement significatif sont le tabac chez la patiente, la gestité. L'étude montre qu'une IVG réalisée avec un taux de hCG inférieur à 1000 UI/L a plus de risque de donner une grossesse évolutive. Conclusion : Bien que la réalisation d'IVG sur grossesse précoce reste une pratique marginale, il semble intéressant que des recommandations nationales soient définies pour rassurer, d'une part les professionnels de santé et ainsi favoriser l'utilisation de cette pratique, et d'autre part, les patientes sur la sécurité de ces IVG. Cette étude sur les facteurs de risques des IVG sur grossesse précoce peut permettre d'aider les professionnels à adapter au mieux les informations à donner aux patientes ainsi que la surveillance de l'efficacité en post-abortum. La réalisation d'une analyse avec un échantillon plus large pourrait permettre d'affiner les résultats obtenus en y intégrant éventuellement une évaluation du vécu de l'IVG sur grossesse précoce.

Interruptions volontaires de grossesse itératives

Interruptions volontaires de grossesse itératives PDF Author: Laetitia Dugourd
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Languages : fr
Pages : 122

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Objectifs : l’objectif principal était de déterminer les caractéristiques sociales et économiques des femmes qui ont recours à l’IVG de façon répétée. L’objectif secondaire était de déterminer leur situation contraceptive lors de la demande d’IVG. Matériel et méthodes : étude d’observation à visée étiologique de type cas-témoin menée au Centre Hospitalier Intercommunal Annemasse-Bonneville (Haute-Savoie) entre le 1er juin et le 1er décembre 2008, comparant 46 femmes ayant au moins un antécédent d’IVG et 65 femmes n’ayant aucun antécédent d’IVG. Les données sont obtenues par réponses des patientes à un questionnaire anonyme. Résultats : Parmi les femmes qui répètent les IVG, beaucoup ne possèdent pas de mutuelle et elles sont plus souvent affiliées à la CMU que dans notre population témoin. Elles sont principalement locataires et ont peu accès à la propriété. Ces femmes ont eu plus de grossesses et plus d’enfants que nos femmes témoins. Elles sont principalement en couple mais celui-ci semble peu stable. Leur première grossesse est survenue à un âge plus jeune que nos femmes témoins et a abouti le plus souvent à une IVG. La démarche d’une première IVG s’est donc réalisée à un âge plus jeune. Pour 44% d’entre elles, la dernière IVG date de moins de deux ans. La majorité de ces femmes (77%) utilisait un moyen contraceptif avant l’IVG et il s’agissait surtout de la pilule hormonale. Discussion et conclusion : les femmes qui répètent les IVG sont issues d’un contexte social aux conditions plus défavorables qui peut les entraîner sur le chemin de l’avortement. L’échec de la contraception peut être imputé à sa méconnaissance, à sa mauvaise utilisation et à sa forme souvent contraignante qui peut être mal adaptée à ces femmes. Enfin, l’aspect psychologique sous-jacent doit également être pris en compte.

Etat des lieux des interruptions volontaires de grossesse entre 12 et 14 semaines d'aménorrhée

Etat des lieux des interruptions volontaires de grossesse entre 12 et 14 semaines d'aménorrhée PDF Author: Lucile Malfroy
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Languages : fr
Pages : 106

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Contexte : L'IVG est possible en France depuis la loi Veil du 17 Janvier 1975, ce qui à l'époque faisait figure de réelle révolution. La loi du 4 Juillet 2001 modifie le délai de recours à l'IVG passant de 12 à 14 SA. Cette période charnière est marquée par l'urgence de la situation, qui implique une prise en charge rapide, le risque étant de dépasser le délai légal. De plus, au-delà du débat éthique que pose la question du délai de l'IVG, on retrouve également la notion de complications liées au geste chirurgical. Matériel et méthodes : Nous avons mis en place une étude dont l'objectif principal était de décrire les caractéristiques des patientes ayant recours à une IVG entre 12 et 14 SA et les complications associées à l'acte chirurgicale Cette étude rétrospective descriptive a été réalisée à partir des dossiers gynécologiques informatiques des 120 patientes ayant eu recours à une IVG entre 12 et 14 SA entre le 01/01/2012 et le 31/12/2012. Résultats : Concernant les caractéristiques des patientes, on a retrouvé que dans 13,3 % des caelles étaient mineures et que dans 5 % des cas elles étaient âgées de plus de 40 ans. Les résultats montrent également que 27,7 % des absences de contraception sont motivées par un désir de grossesse et l'on note que parmi les femmes chez qui on constate un échec de contraception, 67,2 % étaient sous contraception médicale au moment de la conception. De plus, on a retrouvé que 54,8 % des patientes n'attribuaient pas leur grossesse à un problème d'observance. Concernant les complications, on a retrouvé 3 % de complications chirurgicales précoces et 3,3 % des patientes ont présenté des complications tardives. Conclusion : Nous n'avons pas pu établir une liste de caractéristiques précises des patientes venant consulté pour une IVG entre 12 et 14 SA. Cependant la découverte tardive de la grossesse semble être une des raisons principales de la prise en charge tardive de cette dernière. Enfin, nous retrouvons plus de complications chirurgicales dans notre étude que pour tout âge gestationnel confondu.

Les interruptions volontaires de grossesse par méthode médicamenteuse sur des grossesses précoces de localisation indéterminée

Les interruptions volontaires de grossesse par méthode médicamenteuse sur des grossesses précoces de localisation indéterminée PDF Author: Emilie Brissard
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Languages : fr
Pages : 160

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Les dernières modifications législatives de 2016, relatives àl'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), ont supprimé le délai de réflexion de 7 jours jusque-là obligatoire pour les patientes avant une IVG. Cela rend théoriquement possible de débuter des IVG plus précocement, parfois avant même la visualisation de structures intra-utérines à l'échographie trans-vaginale. L'objectif de l'étude était de s'intéresser aux pratiques des professionnels lors d'une demande d'IVG sur une Grossesse de Localisation Indéterminée (GLI). Matériel et méthode : Une étude observationnelle descriptive transversale a été menée, entre le 25 septembre 2018 et le 31 janvier 2019, auprès des praticiens réalisant des IVG médicamenteuses en régions Centre-Val de Loire et Ile-de-France, via un auto-questionnaire adressé par email. Résultats : 89 questionnaires ont pu être analysés. L'échantillon était constitué de 13 sages-femmes, 25 gynécologues et 51 médecins généralistes. Le nombre d'années médian de pratique des IVG médicamenteuses était de 8 ans, et la moitié des professionnels réalisait au moins 50 IVG par an. 24 professionnels (26.9%) disposaient d'un protocole spécifique pour les IVG sur GLI, et 38 (42.7%) avaient déjà réalisé des IVG sur GLI. Leur pratique était légèrement différente, avec notamment un suivi reposant sur le dosage précoce des bêta-hCG. La réalisation de ces IVG était perçue comme un acte plus anxiogène (76.3% des praticiens) et plus complexe (78.9%) que les autres IVG médicamenteuses. Parmi les 51 professionnels n'ayant jamais réalisé d'IVG sur GLI, la raison la plus citée était la crainte d'une Grossesse Extra-Utérine (GEU) par 40 (78.4%) d'entre eux. Ils étaient 56.8% à considérer cet acte comme risqué, mais 92.2% se disaient néanmoins intéressés par les expériences des autres professionnels sur ce type d'IVG et 66.7% aimeraient y être formés. Conclusion : Les IVG sur GLI étaient donc pratiquées par moins de la moitié des praticiens de notre échantillon, mais la majorité se disait intéressée par les retours d'expérience sur ce sujet. Des études complémentaires sur ces IVG et le développement de recommandations spécifiques pourraient contribuer à améliorer la prise en charge des patientes et à harmoniser les pratiques.

L'interruption volontaire de grossesse et sa prévention

L'interruption volontaire de grossesse et sa prévention PDF Author: Jean-Claude Pons
Publisher: Elsevier Masson
ISBN: 9782294011153
Category : Abortion
Languages : fr
Pages : 364

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L'interruption volontaire de grossesse est une des activités de la gynécologie-obstétrique en pleine évolution. Suite à la loi du 4 juillet 2001 modifiant la législation, une mise au point s'imposait tant sur le plan purement médical (différentes et nouvelles formes d'IVG, complications, anesthésies utilisées, etc.), que sur celui de la prévention (échec de la contraception, information des adolescentes, etc.), et (le la sensibilisation aux problèmes psychologiques (entretien pré-IVG, approche interculturelle, éthique médicale), comme législatifs (cadre juridique en France et en Europe, démarches administratives, etc.). Composé de cinq parties (Généralités, Aspects techniques, Aspects médicaux, psychologiques et sociaux, Prévention, Aspects culturels), cet ouvrage aborde une grande variété de questions concernant l'application de la loi : Comment améliorer l'accueil des femmes ? Comment prévenir les IVG ? Comment diversifier les méthodes et développer médicamenteuse ? Qu'est-ce qu'un adulte référent ? Comment gérer l'IVG des femmes étrangères en France ? Dans quel lieu pratiquer les IVG ? Comment enseigner l'IVG aux médecins de demain. Des annexes en fin d'ouvrage apportent également des informations utiles : textes de loi, circulaires et décrets, sites Internet, fiches de renseignement, décharges de responsabilité, etc. Ce livre contribue à la formation de base des étudiants en médecine et des internes destinés à la spécialité gynécologie-obstétrique. Il est aussi particulièrement adapté à la formation continue de l'ensemble des professionnels de la santé impliqués dans l'orthogénie et la planification familiale (gynécologues, obstétriciens, médecins généralistes, sages-femmes, psychologues, conseillères, infirmières) qui trouveront dans cet ouvrage tous les sujets utiles à leur exercice, de la pratique quotidienne à la réflexion philosophique.

Comprehensive Cervical Cancer Control

Comprehensive Cervical Cancer Control PDF Author: World Health Organization
Publisher: World Health Organization
ISBN: 9241547006
Category : Health & Fitness
Languages : en
Pages : 284

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Book Description
Most women who die from cervical cancer, particularly in developing countries, are in the prime of their life. They may be raising children, caring for their family, and contributing to the social and economic life of their town or village. Their death is both a personal tragedy, and a sad and unnecessary loss to their family and their community. Unnecessary, because there is compelling evidence, as this Guide makes clear, that cervical cancer is one of the most preventable and treatable forms of cancer, as long as it is detected early and managed effectively. Unfortunately, the majority of women in developing countries still do not have access to cervical cancer prevention programmes. The consequence is that, often, cervical cancer is not detected until it is too late to be cured. An urgent effort is required if this situation is to be corrected. This Guide is intended to help those responsible for providing services aimed at reducing the burden posed by cervical cancer for women, communities and health systems. It focuses on the knowledge and skills needed by health care providers, at different levels of care.