Opinions des médecins généralistes sur les nouvelles stratégies de prévention du cancer du col de l'utérus

Opinions des médecins généralistes sur les nouvelles stratégies de prévention du cancer du col de l'utérus PDF Author: Léa Casimont
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Languages : fr
Pages : 196

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Book Description
Introduction : la prévention du cancer du col de l'utérus s'appuie sur la prévention des IST, la réalisation du frottis cervico-vaginal et la proposition du vaccin anti HPV. En France, les objectifs fixés par les autorités de santé publique ne sont pas atteints en matière de taux de couverture vaccinale et de dépistage. Pourtant, de nouvelles stratégies de prévention ont été instaurées sur le plan national et départemental. Les premiers acteurs de santé concernés sont les médecins généralistes. L'étude consistait à recueillir leurs opinions sur ces nouvelles stratégies et de savoir si elles facilitent leur pratique en médecine générale. Nous avons écouté également leurs propositions pour améliorer cette prévention. Matériel et méthodes : c'est une étude qualitative par méthode des entretiens semi dirigés. Dix médecins ont été interrogés dans le département du Maine et Loire de Février à Juin 2014. Résultats : La majorité d'entre eux est en accord avec le vaccin anti HPV mais n'applique pas les nouvelles recommandations vaccinales. Elles ont compliqué leur pratique. Si le dépistage incitatif départemental est bien accepté, pour autant, peu ont modifié leur pratique. Concernant les mesures alternatives, la vaccination masculine et l'extension nationale du dépistage organisé sont acceptées. La vaccination scolaire est critiquée par la majorité. Une consultation rémunérée dédiée à la prévention auprès des adolescents est une des propositions faites par les interrogés pour améliorer la prévention du cancer du col de l'utérus. Conclusion : les mesures collectives de prévention ne sont pas complètement acceptées par les médecins généralistes mais c'est en bonne voie car il y a une volonté d'améliorer la prévention auprès de la population générale notamment avec la mise en place du dépistage organisé national.

Opinions des médecins généralistes sur les nouvelles stratégies de prévention du cancer du col de l'utérus

Opinions des médecins généralistes sur les nouvelles stratégies de prévention du cancer du col de l'utérus PDF Author: Léa Casimont
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Pages : 196

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Introduction : la prévention du cancer du col de l'utérus s'appuie sur la prévention des IST, la réalisation du frottis cervico-vaginal et la proposition du vaccin anti HPV. En France, les objectifs fixés par les autorités de santé publique ne sont pas atteints en matière de taux de couverture vaccinale et de dépistage. Pourtant, de nouvelles stratégies de prévention ont été instaurées sur le plan national et départemental. Les premiers acteurs de santé concernés sont les médecins généralistes. L'étude consistait à recueillir leurs opinions sur ces nouvelles stratégies et de savoir si elles facilitent leur pratique en médecine générale. Nous avons écouté également leurs propositions pour améliorer cette prévention. Matériel et méthodes : c'est une étude qualitative par méthode des entretiens semi dirigés. Dix médecins ont été interrogés dans le département du Maine et Loire de Février à Juin 2014. Résultats : La majorité d'entre eux est en accord avec le vaccin anti HPV mais n'applique pas les nouvelles recommandations vaccinales. Elles ont compliqué leur pratique. Si le dépistage incitatif départemental est bien accepté, pour autant, peu ont modifié leur pratique. Concernant les mesures alternatives, la vaccination masculine et l'extension nationale du dépistage organisé sont acceptées. La vaccination scolaire est critiquée par la majorité. Une consultation rémunérée dédiée à la prévention auprès des adolescents est une des propositions faites par les interrogés pour améliorer la prévention du cancer du col de l'utérus. Conclusion : les mesures collectives de prévention ne sont pas complètement acceptées par les médecins généralistes mais c'est en bonne voie car il y a une volonté d'améliorer la prévention auprès de la population générale notamment avec la mise en place du dépistage organisé national.

Stratégie préventive du dépistage du cancer du col de l’utérus en médecine générale

Stratégie préventive du dépistage du cancer du col de l’utérus en médecine générale PDF Author: Julie Attal-Behar
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Languages : fr
Pages : 228

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Book Description
Contexte : Le dépistage du cancer du col de l’utérus, dans le contexte de la disparition programmée des gynécologues médicaux, repose dorénavant sur les médecins généralistes. L’HAS a codifié la stratégie préventive du cancer du col de l’utérus. Objectifs : En France, actuellement, la procédure de dépistage/prévention du cancer du col ne fait pas l’objet de procédure organisée (sauf dans quelques départements) ; elle se décline en 3 points, la vaccination anti-HPV, la prévention des MST, la réalisation du frottis cervico-vaginal et son suivi. La présente étude a pour objectif d’identifier les obstacles rencontrés par les médecins généralistes au cours de l’application de cette procédure. Méthode : La méthode qualitative a été choisie, l’étude a été réalisée auprès de médecins généralistes d’Île de France, par l’intermédiaire d’entretiens semi-dirigés. Résultats : Après dépouillement des entretiens, plusieurs obstacles sont identifiés à chaque étape de la stratégie préventive : Le manque de gynécologues libéraux est ressenti par la plupart des généralistes rencontrés. La vaccination anti HPV ne fait pas consensus au sein des généralistes interrogés. Les arguments sont : le manque de recul, la crainte de l’apparition de nouvelles souches virales oncogènes venant combler une niche écologique vacante, le fait que la vaccination ne dispense pas du frottis, et une certaine opposition ressentie par les généralistes de la part des parents des jeunes filles à qui la vaccination est proposée. La prévention des MST se heurte pour les généralistes interrogés aux difficultés liées à l’origine culturelle de certaines patientes, et à la relation mère fille qu’ils ressentent comme un obstacle à la transmission d’un message préventif idéal. Certains médecins, plus souvent les hommes, ne sont pas à l’aise à l’idée d’aborder le sujet. La réalisation pratique du frottis apparaît difficile pour certains médecins, qui invoquent le manque de temps, leur manque de formation, l’absence de rémunération spécifique, la nécessité d’un investissement sur du matériel cher et le manque d’intérêt personnel pour ce geste et ce secteur d’activité. La plupart des médecins, même quand ils font des frottis, ne prennent pas en charge la gestion des frottis anormaux et préfèrent la déléguer à un gynécologue Tous les médecins rencontrés dans cette étude s’accordent sur l’intérêt d’un dépistage organisé au niveau national. Conclusion : La mise en œuvre dans les faits d’une stratégie complète de prévention du cancer du col de l’utérus par les médecins généralistes se heurte à de nombreux freins, identifiés par le présent travail. Aucun de ces obstacles n’est toutefois insurmontable, et des solutions sont proposées. L’importance relative de chacun des freins que nous avons identifiés impose un travail complémentaire de recherche quantitative. Ce n’est qu’au terme de la réalisation de ce complément d’investigation qu’une stratégie d’action hiérarchisée pourra être proposée pour optimiser la mise en place d’un dépistage organisé, adapté aux conditions d’exercice de la médecine générale.

La prévention du cancer du col de l'utérus vue par les médecins généralistes

La prévention du cancer du col de l'utérus vue par les médecins généralistes PDF Author: Doriane Bouteille
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Languages : fr
Pages : 166

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Introduction: Avec près de 2 800 nouveaux cas par an et plus de 1 000 décès annuels, le cancer du col de l'utérus se place au deuxième rang des cancers de la femme jeune (entre 30 et 45 ans) en France. La prévention repose sur la vaccination anti-papillomavirus, moyen de prévention primaire et le dépistage par frottis cervico-utérin, moyen de prévention secondaire. Ces deux niveaux de préventions sont largement insuffisants en France à l'heure actuelle. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée pour comprendre les déterminants de la prévention du cancer du col de l'utérus. 15 médecins ont participé à des entretiens semi-directifs, recrutés dans la Drôme, le Gard et l'Hérault en Janvier 2016. Une enquête similaire a été conduite auprès des femmes. Résultats: Les médecins sont sensibilisés à la problématique du cancer du col de l'utérus. Les connaissances concernant le papillomavirus ne sont pas uniformes et méritent d'être clarifiées. L'attitude vis-à-vis de la vaccination est variable, il y a une tendance pro-vaccination mais les médecins peinent à vacciner les adolescentes. Ils réclament des informations fiables. Une majorité des médecins interrogés réalise des frottis mais le geste n'est pas maitrisé par tous. Conclusion : De nombreuses propositions ont pu être formulées: réalisation d'une consultation de gynécologie dédiée chez l'adolescente, éducation dans le cadre de la scolarité, mallette de prévention du cancer du col de l'utérus à l'usage du médecin généraliste. Une diffusion dans les média est souhaitable pour une sensibilisation plus large et plus efficace du grand public

Freins au dépistage et à la prévention du cancer du col de l' utérus en médecine générale

Freins au dépistage et à la prévention du cancer du col de l' utérus en médecine générale PDF Author: Sophie Dubreuil
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Languages : fr
Pages : 230

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Chaque année en France, près de 3.000 nouveaux cas du cancer de l'utérus sont diagnostiqués et environ 1.000 femmes en meurent. Le dépistage de ce cancer repose sur la réalisation d'un frottis cervico-utérin, recommandé tous les trois ans chez les femmes de 25 à 65 ans. Seulement 10% des six millions de frottis cervico-utérinS réalisés chaque année sont faits par les médecins généralistes. Les cancers du col de l'utérus sont causés dans près de trois quarts des cas par les HPV 16 et 18 qui sont inclus dans les vaccins actuellement disponibles. En France, le taux de couverture vaccinale anti-HPV n'est que de 17%. Identifier les freins au dépistage et à la prévention primaire et secondaire du cancer du col de l'utérus en médecine générale, tant du point de vue des médecins généralistes libéraux que de leurs patients cibles dans le Puy-de-Dôme. Enquête quantitative avec le recueil exhaustif des données par envoi d'un questionnaire en ligne à l'ensemble des 610 médecins généralistes libéraux du Puy-de-Dôme et aux 51.134 femmes de 18 à 65 ans affiliées au régime général de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie du Puy-de-Dôme et acceptant de recevoir par Email des informations de communication de la Caisse Primaire. Inclusion de 117 médecins généralistes et 4.858 patientes. Le manque de temps et la multiplication des motifs de consultation sont cités comme les freins principaux à la réalisation des frottis pour les médecins généralistes. Chez les femmes, la présence d'un gynécologue à proximité, la peur d'atteinte à l'intimité et la réticence vis-à-vis du geste ressortent comme les freins majeurs. Ceraines ignoraient qu'un généraliste pouvait réaliser cet examen. Concernant la prévention primaire, les deux populations s'accordent sur les effets à long termes inconnus et le manque d'information en tant que facteurs limitant la vaccination. L'incitation par leur généraliste et par des campagnes organisées sont désignées comme les meilleurs stimulants pour accroitre la participation à ce suivi, plutôt sous forme de consultations dédiées. Cette étude nous permet de mieux connaitre les facteurs limitant le dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis cervico-utérin et la prévention par vaccination anti-HPV. Le dépistage en médecine générale présente des limites à la fois objectives et subjectives propres à chacun (médecin ou patiente) ou à leur relation. La levée de certains freins par une meilleure information des patientes sur ce cancer et la capacité de leur médecin traitant à réaliser les actes de prévention, ainsi qu'une meilleure formation et rémunération de ces derniers, en plus de la mise en place d'un programme organisé national, peut contribuer à améliorer ces actions de préventions.

La prévention du cancer du col de l'utérus vue par les femmes: motivations et freins vis-à-vis de la vaccination anti papillomavirus et du dépistage par frottis cervico-utérin, perspectives d'amélioration

La prévention du cancer du col de l'utérus vue par les femmes: motivations et freins vis-à-vis de la vaccination anti papillomavirus et du dépistage par frottis cervico-utérin, perspectives d'amélioration PDF Author: Héloïse Lecornu
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Languages : fr
Pages : 152

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Introduction: Avec près de 2800 nouveaux cas par an et plus de 1000 décès annuels, le cancer du col de l'utérus se place au deuxième rang des cancers de la femme jeune en France en 2016. La prévention de ce cancer est double: la vaccination anti papillomavirus des jeunes filles à partir de 11 ans (prévention primaire) et le dépistage par frottis cervico-utérin, recommandé tous les 3 ans, entre 25 et 65 ans (prévention secondaire) . Cependant, les objectifs de prévention sont loin d'être atteints en France, puisqu'à peine plus d'une femme sur deux suit ces recommandations. Méthode: Dans cette étude qualitative, 17 femmes ont participé à des entretiens semi directifs. Elles ont été interrogées sur leurs connaissances et leur vision de la prévention du cancer du col de l'utérus, ainsi que sur les éventuelles améliorations à apporter. Une enquête similaire a été conduite auprès de 15 médecins généralistes. Résultats : Les femmes interrogées manquent de connaissances sur le cancer du col de l'utérus et son dépistage. Elles évoquent le peu d'information délivrée par les médecins notamment. Elles sont partagées quant à la vaccination anti papillomavirus. Les principaux freins au dépistage par frottis sont : une appréhension du geste, un mauvais vécu, des difficultés organisationnelles, et un manque d'intérêt pour le sujet. Conclusion: Les femmes doivent être mieux informées. Outre une optimisation des mesures en vigueur (dépistage organisé, Plan Cancer 2014-2019), des améliorations pourraient être apportées. Les femmes interrogées proposent notamment une consultation dédiée à la gynécologie et un carnet gynécologique

La lutte contre le cancer du col de l'utérus

La lutte contre le cancer du col de l'utérus PDF Author: Organisation mondiale de la santé
Publisher: World Health Organization
ISBN: 924254700X
Category : Medical
Languages : fr
Pages : 299

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Le cancer du col de l'utérus est par sa fréquence le deuxième cancer chez les femmes. En 2005 il a entraîné plus de 250 000 décès dont près de 80% dans les pays en développement. En l'absemce d'intervention rapide la mortalité associée au cancer du col pourrait augmenter d'environ 25% dans les dix prochaines années. Il est cependant possible d'éviter ces décès grâce au dépistage et au traitement de cette maladie selon les recommandations contenues dans ce guide et de contribuer ainsi à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Ce guide est destiné à l'usage de tous ceux qui par les soins qu'ils prodiguent contribuent à réduire la charge que représente le cancer du col de l'utérus pour les femmes les communautés et les systèmes de santé. Il est centré sur les connaissances et les compétences indispensables aux prestataires des différents niveaux de soins pour qu'ils puissent proposer des services de qualité en matière de prévention de dépistage de diagnostic de traitements et de soins palliatifs du cancer du col. Cet ouvrage présente toute une série de directives et de recommandations actualisées et validées qui couvrent l'ensemble des soins. Chaque chapitre contient les recommandations essentielles. Ce guide comporte sept chapitres accompagnés de fiches pratiques neuf annexes et un glossaire. Chaque chapitre comporte une description du rôle et des responsabilités des prestataires de soins primaires et secondaires en ce qui concerne le sujet du chapitre; une anecdote illustrant le thème du chapitre et y apportant une touche personnelle; l'information de base essentielle sur le sujet suivie d'une discussion des différentes pratiques médicales et des recommandations appropriées; l'information sur les soins dispensés à chacun des quatre niveaux du système de santé; des conseils pour aider les agents de santé à parler avec les femmes des soins qui leur ont été prodigués et du suivi dont elles peuvent avoir besoin; une liste des sources d'information complémentaire. Ce guide s'adresse avant tout aux prestataires de soins des dispensaires et des hôpitaux de district qui travaillent pour les programmes de lutte contre le cancer du col dans des milieux aux ressources limitées. Cet ouvrage peut également être utile aux agents de santé des niveaux de soins communautaires et tertiaires ainsi qu'à tous ceux qui peuvent être amenés à rencontrer des femmes ayant besoin d'un dépistage ou d'un traitement.

Comment améliorer le dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes en situation de précarité

Comment améliorer le dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes en situation de précarité PDF Author: Amandine Dumonteit-Denouvilliez
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 128

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Introduction : Avec 2792 cas pour 1092 décès, le cancer du col de l'utérus se place au 11ème rang en terme d'incidence des cancers féminins en 2016. La prévention primaire est assurée par la vaccination contre le Human papillomavirus pour laquelle il existe deux vaccins. La prévention secondaire est assurée par le Frottis Cervico-Utérin, recommandé tous les 3 ans de 25 à 65 ans et permet de faire baisser l'incidence des CCU. Son taux de couverture n'est que de 56,4% en 2016 ce qui est inférieur aux objectifs de santé publique de 80%. Les femmes bénéficiaires de la CMU sont 43% versus 63% pour les non bénéficiaires à réaliser un FCU selon les recommandations. Méthode : Cette étude a évalué les représentations de sept femmes, en situation de précarité, concernant le dépistage du cancer du col de l'utérus. Pour ce faire une approche qualitative par entretiens semi-dirigés a permis de recueillir leurs opinions et d'améliorer leur participation au dépistage, de façon plus ciblée. Résultats : Les femmes interrogées ne se sentent pas assez informées et concernées par le cancer du col de l'utérus. Deux principaux axes ressortent pour convaincre au dépistage du CCU, la communication directe et indirecte. Le comportement du médecin se doit d'être rassurant, délicat, souriant et disponible. Il existe des réticences face au vaccin et un manque de connaissances. Conclusion : Le dépistage du cancer du col de l'utérus peut être amélioré par la diffusion d'informations via les médecins généralistes, par la communication directe (partage d'expérience, abord positif du dépistage) et par la communication indirecte (multiplication des supports publicitaires, des lieux et des horaires de diffusion). Le programme de dépistage organisé doit être adapté aux femmes en situation de précarité. La barrière de la langue, par l'intermédiaire de la douceur et la disponibilité du médecin, peut-être atténué lors des consultations de femmes non francophones.

Prévention du cancer du col de l'utérus

Prévention du cancer du col de l'utérus PDF Author: Thibaut Raginel
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Category :
Languages : fr
Pages : 344

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Book Description
Les inégalités de participation au dépistage du cancer du col de l'utérus (CCU) sont multifactorielles et la prévention primaire du CCU par la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) oncogènes pourrait présenter des similarités. Médecin de premier recours de l'ensemble de la population, le médecin généraliste (MG) pourrait avoir une place importante dans la limitation de ces inégalités et nous voulions l'explorer avant l'implémentation du dépistage organisé national français (DONF) du CCU.La comparaison des données de remboursement de deux départements français dont l'un participait à l'expérimentation de dépistage organisé, a mis en évidence une participation au dépistage plus importante dans le département d'expérimentation. Le gradient de participation diminuant avec l'augmentation du niveau de défavorisation était plus fort dans le département d'expérimentation, et plus encore en milieu rural. Nos données ne nous ont pas permis d'explorer ces aspects pour la vaccination contre les HPV.Interrogés sur leurs préférences pour limiter ces inégalités dans le cadre du DONF, gynécologues et MG étaient favorables au ciblage des femmes non dépistées, par invitations centralisées impliquant le médecin traitant déclaré ou en leur fournissant la liste des femmes non dépistées de leur patientèle. Le ciblage des femmes de plus de 50 ans ou défavorisées, de même que les autoprélèvements de dépistage des HPV, étaient rejetés par les praticiens.L'ensemble de nos travaux confirmaient l'importance d'un universalisme proportionné lors de l'implémentation du DONF. L'adhésion des praticiens, dont les MG, nécessitera une information sur la motivation des mesures proposées.

Prévention du cancer du col de l'utérus

Prévention du cancer du col de l'utérus PDF Author: Giulia Romeo
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 264

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Le dépistage du cancer du col de l'utérus en médecine générale

Le dépistage du cancer du col de l'utérus en médecine générale PDF Author: Aurore Couturier
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 148

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Book Description
Introduction : En France, le cancer du col de l'utérus est responsable de 1100 et de 3000 nouveaux cas par an. Un dépistage par frottis cervico utérin trisannuel est recommandé chez les femmes de 25 à 65 ans. La pratique de ce dépistage en médecine générale est influencée par la densité de gynécologues sur territoire. Le but de cette étude est de décrire la stratégie des médecins généralistes de l'Eure et leurs motivations pour maintenir le dépistage du cancer du col utérin face à la pénurie de praticiens. Matériel et Méthode : étude quantitative observationnelle descriptive sur les pratiques des médecins généralistes libéraux installés dans l'Eure. Résultats : 75 médecins inclus, 89,3% pratiquaient les frottis eux-mêmes, avec une moyenne de 4,8 frottis réalisés par mois. Les frottis étaient réalisés à l'initiative du médecin (57%), lors de consultation dédiée (54%). Les facteurs favorisant cette pratique étaient : la réalisation du suivi gynécologique par le généraliste (82%), la relation de confiance médecin-malade (69%) et la proximité/accessibilité du médecin généraliste (69%). Cette activité pourrait augmenter avec la mise en place du dépistage organisé (60%) et l'augmentation de la demande en rapport avec une diminution du nombre de gynécologues (57%). Conclusion : La majorité des médecins généralistes de l'Eure pratiquent eux-mêmes des frottis cervico utérins permettant un maintien du dépistage du cancer du col de l'utérus, défiant ainsi l'absence d'autres effecteurs (gynécologues, sages-femmes). Cependant l'effondrement démographique pourrait balayer tous ces efforts dans les années à venir.