Motivations et réticences des médecins généralistes de l'Essonne à proposer les dépistages de masse organisés du cancer du sein et du cancer colo-rectal

Motivations et réticences des médecins généralistes de l'Essonne à proposer les dépistages de masse organisés du cancer du sein et du cancer colo-rectal PDF Author: Catherine Dubois
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Languages : fr
Pages : 138

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Cette enquête avait pour but de connaître les connaissances, les motivations et les réticences éventuelles des médecins généralistes à participer aux dépistages organisés du cancer du sein et du cancer colo-rectal. Un questionnaire a été adressé par courrier postal à tous les médecins généralistes libéraux d’un département français, l’Essonne. Ce département a été choisi parce qu’il est « pilote » pour ces deux dépistages organisés, et que la participation de la population n’y dépasse pas les 30 %, ce qui est en dessous du seuil recommandé. 30 % des médecins ont renvoyé le questionnaire. Ils sont pour la grande majorité très favorables aux deux dépistages organisés, même s’ils restent aussi favorables aux dépistages non organisés. Très peu de médecins ont bénéficié d’une formation pour le cancer du sein, alors que quasiment tous avaient reçu une formation pour le cancer colo-rectal. L’absence de rémunération, le manque de temps et l’organisation des deux dépistages n’étaient pas des freins majeurs à la prescription. Par contre, les médecins réclamaient de jouer un rôle plus actif dans le processus de dépistage et souhaitaient avoir la certitude de l’efficacité des dépistages et une plus forte demande des patients. Les médecins généralistes sont très sensibles aux formations qui influencent leur pratique. Pour améliorer la participation de la population aux campagnes de dépistage, il faut notamment pour le dépistage du cancer du sein mieux former les médecins généralistes, les inclure activement dans le processus de dépistage et en même temps sensibiliser la population par des campagnes d’information

Motivations et réticences des médecins généralistes de l'Essonne à proposer les dépistages de masse organisés du cancer du sein et du cancer colo-rectal

Motivations et réticences des médecins généralistes de l'Essonne à proposer les dépistages de masse organisés du cancer du sein et du cancer colo-rectal PDF Author: Catherine Dubois
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Cette enquête avait pour but de connaître les connaissances, les motivations et les réticences éventuelles des médecins généralistes à participer aux dépistages organisés du cancer du sein et du cancer colo-rectal. Un questionnaire a été adressé par courrier postal à tous les médecins généralistes libéraux d’un département français, l’Essonne. Ce département a été choisi parce qu’il est « pilote » pour ces deux dépistages organisés, et que la participation de la population n’y dépasse pas les 30 %, ce qui est en dessous du seuil recommandé. 30 % des médecins ont renvoyé le questionnaire. Ils sont pour la grande majorité très favorables aux deux dépistages organisés, même s’ils restent aussi favorables aux dépistages non organisés. Très peu de médecins ont bénéficié d’une formation pour le cancer du sein, alors que quasiment tous avaient reçu une formation pour le cancer colo-rectal. L’absence de rémunération, le manque de temps et l’organisation des deux dépistages n’étaient pas des freins majeurs à la prescription. Par contre, les médecins réclamaient de jouer un rôle plus actif dans le processus de dépistage et souhaitaient avoir la certitude de l’efficacité des dépistages et une plus forte demande des patients. Les médecins généralistes sont très sensibles aux formations qui influencent leur pratique. Pour améliorer la participation de la population aux campagnes de dépistage, il faut notamment pour le dépistage du cancer du sein mieux former les médecins généralistes, les inclure activement dans le processus de dépistage et en même temps sensibiliser la population par des campagnes d’information

La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé des cancers du sein et colo-rectal

La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé des cancers du sein et colo-rectal PDF Author: Zeineb Ben Cheikha
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Languages : fr
Pages : 186

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Introduction : Le cancer du sein et le CCR, font l’objet en France de dépistages de masse organisés. En 2010, les taux de participation nationaux ont été de 52,1% pour le DMO du cancer du sein et de 34% pour celui CCR. L’implication du médecin généraliste conditionne ce taux de participation.Objectif : Mesurer à une échelle départementale, le degré d’implication et de connaissance des médecins généralistes concernant ces deux DMO. Méthode : Étude descriptive basée sur un questionnaire adressé à 300 médecins généralistes de Seine-et-Marne, inclus par randomisation, et portant sur les deux dépistages. Résultats : 157 réponses. 110 hommes (70%) et 47 femmes (30%) ont participé à l’étude. 59 médecins avaient une activité urbaine (38%), 58 une activité mixte (37%) et 38 une activité rurale (25%). L’âge moyen des médecins de l’étude était de 53,14 ans. Le nombre moyen d’actes médicaux réalisés par jour, par médecin, était de 25,8 actes. 28 (17,9%) des médecins interrogés n’étaient pas informatisés. Concernant le DMO du cancer du sein, 147 médecins (94%) déclaraient se sentir impliqués dans ce dépistage. 116 (74%) pensaient qu’il était prouvé que ce dépistage diminuait la mortalité par cancer du sein. 119 (75,8%) répondaient ne pas palper les seins de leurs patientes entre 2 mammographies. 44,7% des médecins femmes de l’étude déclaraient procéder à cette palpation, contre 15,4% des médecins hommes (différence statistiquement significative entre les 2 sexes). Concernant le DMO du CCR, 155 médecins (99,3%) déclaraient se sentir impliqués dans ce dépistage. 109 (69%) pensaient qu’il était prouvé que ce dépistage diminuait la mortalité par CCR. Conclusion : Les taux de participation à ces deux DMO ne sont pas ceux escomptés par les autorités sanitaires. Malgré les polémiques soulevées par le DMO du cancer du sein, les médecins généralistes se disent impliqués ; pourtant, une majorité d’entre eux n’examinent pas cliniquement les seins de leurs patientes. Pour le DMO du CCR, le taux faible de participation nationale serait plus le fait des patients que des médecins. La médecine générale, organisée autour d’un « colloque singulier », se concilie parfois difficilement aux engagements de santé publique.

Les raisons de l'implication ou la non implication des médecins généralistes Mayennais dans les dépistages à travers les dépistages organisés du cancer du sein et du cancer colorectal

Les raisons de l'implication ou la non implication des médecins généralistes Mayennais dans les dépistages à travers les dépistages organisés du cancer du sein et du cancer colorectal PDF Author: Agnès Kielbus Chevrier
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Languages : fr
Pages : 376

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Le médecin généraliste tient une place privilégiée dans la proposition et le suivi des dépistages. Cependant, la participation des médecins aux actions de prévention est très inégale. Quels sont les facteurs qui les influencent? Comment intègrent-ils leur vécu dans cette pratique? Quelle place font-ils aux dépistages dans leurs consultations?Des entretiens semi-directifs ont été menés auprès de quatorze médecins généralistes.Ils sont favorables aux dépistages, même si des réticences ont été signalées comme le sentiment d'exclusion des dépistages organisés et le manque de temps. D'autres facteurs rentrent en compte : son vécu personnel ou professionnel dans les pathologies concernées, sa propre sensibilité pour les actions de prévention, la motivation des patients. Ainsi, le médecin doit composer avec sa personnalité, avec les recommandations médicales et avec la personnalité de chaque patient. Des freins externes rendent le dépistage non prioritaire pour le médecin : charge de travail, ruralité, demandes multiples des patients. A l'inverse, l'exercice en groupe et certaines activités annexes vont le motiver en renforçant sa sensibilité aux dépistages.Dans tous les cas, les médecins considèrent que leur statut de "médecin référent" leur confère un rôle de coordination et de lien humain avec le patient, ce qui nécessite une intégration précoce et totale du généraliste dans ces campagnes préventives.Des améliorations ont été proposées par les médecins : une consultation spécifique aux dépistages, des formations et recommandations adaptées au "terrain" du généraliste, des idées concrètes pour les impliquer dans les programmes de dépistage du cancer du sein et cancer colorectal.

Les outils de communication manquant aux médecins généralistes pour mieux comprendre les motivations de leurs patients vis-à-vis du dépistage du cancer colorectal, afin d'augmenter le taux de participation

Les outils de communication manquant aux médecins généralistes pour mieux comprendre les motivations de leurs patients vis-à-vis du dépistage du cancer colorectal, afin d'augmenter le taux de participation PDF Author: Amandine Bizard
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Contexte : depuis la mise en place du dépistage organisé du Cancer Colorectal en France, le taux de participation de la population reste inférieur à l'objectif européen fixé. Le médecin généraliste a une place centrale au sein du dispositif. L'arrivée récente du test immunologique est l'occasion de relancer des travaux de recherche. Objectif : évaluer les outils de communication manquant aux médecins généralistes pour mieux comprendre les motivations de leurs patients vis-à-vis du dépistage du Cancer Colorectal, dans le but d'augmenter le taux de participation. Méthode : étude qualitative par entretiens individuels semi dirigés auprès de 15 médecins généralistes d'Ille et Vilaine. Principaux résultats : huit grands axes de réponse sont ressortis de l'étude : le ressenti des patients vis-à-vis du test, les freins au dépistage, la communication avec le patient, l'échange centré sur la prévention, la communication de masse, la communication entre professionnels, les outils de traçabilité et l'évaluation du nouveau test de dépistage. Les médecins généralistes notaient une meilleure adhésion au dépistage depuis l'arrivée du test immunologique. Ils ont cité divers outils de communication qu'ils utilisaient déjà pour promouvoir le dépistage ainsi que des outils extérieurs comme les médias ou les relances de l'ADECI. Ils ont proposé de nouveaux outils comme une consultation dédiée au dépistage, créer des contrôles par l'ADECI, avoir un listing d'arguments préétablis, élaborer un test sans manipulation de selles ou encore simplifier le courrier envoyé aux patients. Conclusion : l'augmentation de participation au dépistage doit être un enjeu prioritaire si l'on veut diminuer la mortalité du cancer colorectal. Les différents outils de communication cités par les médecins généralistes pourraient constituer des pistes pour développer des stratégies de communication auprès des médecins et des patients afin d'augmenter le taux de participation à ce dépistage.

Obstacles et motivations des médecins généralistes pour eux-mêmes

Obstacles et motivations des médecins généralistes pour eux-mêmes PDF Author: Charlotte Dumontier
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Languages : fr
Pages : 194

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Les données de la drees de juin 2010 montraient une faible participation des médecins généralistes (MG) au dépistage organisé du cancer colo-rectal (CCR) : 36% des MG hommes et 34% des MG femmes réalisaient l’Hemoccult® pour eux-mêmes. Leur participation aurait pu sembler plus importante du fait de leurs connaissances de cette pathologie. Cette étude avait pour but de comprendre pourquoi les MG ne faisaient pas le dépistage du CCR pour eux-mêmes. Il s’agissait d’une étude qualitative ; 10 MG libéraux de l’ouest de l’Ile de France (OIdF) âgés de 50 à 74 ans, n’ayant pas fait l’Hemoccult® mais répondant aux critères de dépistage organisé étaient interrogés à leur cabinet entre juillet 2013 et mai 2014 à l’aide d’un guide d’entretien semi-directif. Les données ont été analysées par 2 chercheurs. En mars 2015, 3 MG de l’OIdF âgés de 50 à 74 ans, ayant fait l’Hemoccult® étaient interrogés selon le même protocole afin d’identifier les éléments incitatifs au dépistage dans cette population. La principale donnée recherchée était les raisons pour lesquelles les MG ne participaient pas au dépistage du CCR par Hemoccult®. Les raisons évoquées par les MG étaient : un manque de confiance, d’intérêt, de motivation, de temps, d’organisation. Ils parlaient d’autres priorités, d’oubli, de négligence, d’un test peu pratique, d’un dégoût de manipulation des selles. Ils ne se sentaient pas concernés par le risque cancer, n’imaginaient pas un résultat positif et avaient peur d’inquiéter leurs proches. D’autres obstacles étaient inhérents à l’exercice libéral des médecins interrogés. En conclusion, les raisons évoquées par les MG interrogés sont comparables à celles des patients et l’arrivée du test immunologique pourrait modifier ces données.

Points de vue de médecins généralistes sur le dépistage organisé du cancer du sein dans les Alpes-Maritimes

Points de vue de médecins généralistes sur le dépistage organisé du cancer du sein dans les Alpes-Maritimes PDF Author: Claire Dittlot
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Languages : fr
Pages : 240

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Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France avec une incidence qui ne cesse d’augmenter. Le taux de participation minimum au dépistage organisé espéré pour permettre une réduction significative de la mortalité liée au cancer est de 70%. Dès son expérimentation, ce DO s’est heurté à la difficulté d’adhésion de l’ensemble du groupe des femmes ciblées avec des chiffres de participation insuffisants. Dans les Alpes-Maritimes ce taux est de 42,2% en 2012, inférieur au taux national de 52.7%. Une plus grande implication du médecin généraliste (MG) pourraît peut-être améliorer cette participation. L’objectif principal a été d’examiner les pratiques de dépistage des MG, de mettre en avant leurs motivations, leurs réticences, leur opinion sur ce dépistage et son déroulement afin de pouvoir proposer dans un second temps des pistes d’amélioration. Nous avons utilisé une méthode qualitative par entretiens semi-dirigés auprès d’un échantillon de MG des Alpes-Maritimes le plus varié possible. Ces entretiens ont été réalisés à partir d’un guide constitué en fonction des problématiques de recherche jusqu’à saturation des idées recueillies. Une analyse thématique a été réalisée pour présenter les résultats. Cette étude réalisée auprès de 14 MG, souligne l’importance du manque d’information actualisée sur le DO. Certains médecins ne se sentent pas impliqués dans la réalisation du dépistage. Les principales réticences sont des doutes sur son efficacité, un manque de temps, une communication entre Aprémas et les MG compliquée, la difficulté à convaincre les patientes, et un rôle non central dans sa réalisation. Ce rôle souhaité de coordinateur des MG (ce qui est le cas dans le dépistage du CCR), pourrait passer par la prescription initiale du DO. La pratique du dépistage individuel (DI) reste ainsi largement utilisée au détriment du DO. Cette enquête a permis d’identifier plusieurs pistes d’amélioration comme la création de consultations mieux valorisées dédiées au dépistage, un passage plus régulier des déléguées de Santé Publique axé sur le DO du cancer du sein, la sensibilisation des femmes les moins touchées par le dépistage (celles âgées de 70 ans et plus et celles provenant de milieux socio économiques bas), par une information médiatique promue par APREMAS, le développement d’action d’information au niveau départemental, l’implication de façon active des MG installés depuis longtemps, pour lesquels le DO n’existait pas pendant leur cursus universitaire, par exemple en les invitant à participer à des réunions grand public ou à la campagne “Octobre Rose”. Enfin d’autres idées ont émergé plus difficiles à mettre en place comme le déremboursement du DI.En conclusion, la majorité des MG souhaitait que les campagnes de dépistage perdurent mais ils voulaient être rassurés quant à son efficacité et avoir les moyens de communiquer auprès de leurs patientes.

Implication des médecins généralistes dans le dépistage organisé du cancer colorectal

Implication des médecins généralistes dans le dépistage organisé du cancer colorectal PDF Author: Alexandre Oudovenko
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Languages : fr
Pages : 158

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Objectifs : identifier les obstacles auxquels est confronté le médecin généraliste (MG) lors de la proposition du test de dépistage du cancer colorectal (CCR) et de son explication, et identifier et développer des stratégies permettant de dépasser ces obstacles afin de valider une stratégie d’action basée sur les moyens effectivement utilisés en consultation. Méthode : Pour réaliser notre objectif, nous avons mené une recherche-action auprès des MG exerçant dans le Val-de-Marne de juin 2009 à novembre 2010 par la méthode de Mise en Situation de Pratique Réflexive. 27 MG ont réalisé 77 auto-observations à l'aide d'un cahier de réflexion. Une matrice de condensation des données a permis leur saturation, leur description et leur interprétation. Résultats : Nous avons identifiés 17 familles de situations à risque de non réalisation du test de dépistage. Deux types de stratégie étaient mise en place par les MG dans ces situations : des stratégies de conviction (faciliter l’acceptation du test) et des stratégies d’application (faciliter la réalisation du test). Nous avons ainsi identifiés 7 exigences essentielles pour l'activité de dépistage organisé du cancer colorectal par le MG : Être proactif Être un partenaire Prendre en compte l’entourage Se positionner comme expert du problème Gérer le temps de manière efficiente Expliquer la réalisation du test Aider la réalisation du test Pour chacune, nous avons pu identifier des techniques utilisables en situation authentique. Conclusions : Notre étude propose des leviers d'action qui seraient susceptibles d’être mobilisés pour améliorer la participation au dépistage organisé du CCR. Des actions sur l'ensemble des médecins généralistes doivent être envisagées : mettre l'approche centrée sur le patient et la pratique réflexive au coeur du projet de formation initiale et continue ; proposer des recommandations de

Motivations et freins des médecins généralistes du Maine-et-Loire à participer au dépistage de masse du cancer colorectal

Motivations et freins des médecins généralistes du Maine-et-Loire à participer au dépistage de masse du cancer colorectal PDF Author: Anne Terrien-Lam
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Languages : fr
Pages : 114

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Objectifs : préciser les motivations et les freins des médecins généralistes du Maine et Loire à participer au dépistage de masse du cancer colorectal, et rechercher d'éventuels facteurs déterminant une meilleure participation, avant le lancement de la campagne. Méthode : une enquête postale a été réalisée auprès de 400 médecins généralistes. Résultats : quarante-cinq pour cent des médecins ont répondu. La majorité des médecins (88%) déclaraient participer aux campagnes de dépistage de masse en cours. Trente-neuf pour cent des médecins étaient convaincus par l'efficacité du dépistage de masse du cancer colorectal par la recherche de sang occulte dans les selles. Quatre-vingt-sept pour cent des médecins souhaitaient une formation spécifique, majoritairement les médecins sceptiques sur l'efficacité du dépistage. Les facteurs les plus incitatifs à leur participation étaient : le bénéfice pour le patient, le rôle préventif et l'efficacité du test. La rémunération n’était pas un facteur déterminant pour leur adhésion. Les principaux freins cités étaient la charge administrative, les faux négatifs et les faux positifs. Conclusion : cette enquête a montré l'intérêt des médecins généralistes pour le dépistage de masse du cancer colorectal. Les médecins les moins convaincus par l'efficacité du dépistage semblent plus réfractaires en raison de la performance du test lui-même et d'un manque d'information plutôt que freinés par le temps passé ou l'absence de rémunération. La formation des médecins généralistes au dépistage devrait contribuer à améliorer la motivation des médecins.

Enquête sur les facteurs pouvant expliquer les inégalités de participation au dépistage organisé du cancer colorectal, basée sur l'étude de 500 médecins généralistes de Gironde

Enquête sur les facteurs pouvant expliquer les inégalités de participation au dépistage organisé du cancer colorectal, basée sur l'étude de 500 médecins généralistes de Gironde PDF Author: Mathilde Laborde
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Languages : fr
Pages : 236

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Book Description
Introduction : Le cancer colorectal est un cancer fréquent et grave mais qui peut être curable dans 90% des cas s'il est diagnostiqué à un stade précoce. Pour être efficace dans la réduction de mortalité, il faut une participation de la population au dépistage de masse du cancer colorectal d'au moins 50%. Or la participation actuelle au dépistage organisé dans le département de la Gironde est de seulement 30% en moyenne sur la première campagne. Lorsqu'on analyse la répartition de distribution des tests de dépistage Hemoccult II par médecin en Gironde, on se rend compte qu'il existe une grande disparité entre les médecins généralistes. Méthode : Notre étude s'est basée sur la comparaison des réponses aux questionnaires remis à deux populations de médecins généralistes girondins, différenciés selon leur niveau de participation au dépistage organisé du cancer colorectal. Les 250 médecins les plus actifs, en matière de dépistage, ont été comparés aux 250 praticiens les moins actifs. Résultats : 291 médecins sur 500 ont répondu au questionnaire. Le taux de réponse est de 69,6% parmi les médecins les plus actifs. Il est de seulement 46,8% dans le deuxième groupe. Les médecins les plus actifs sont majoritairement des hommes, âgés de plus de 50 ans, avec une forte activité, exerçant en groupe et sont davantage formés sur le sujet. Conclusion : Parmi les pistes d'améliorations à proposer pour augmenter le taux de participation au dépistage organisé du cancer colorectal dans le département, il y a la formation des généralistes, la médiatisation de la campagne, des outils informatiques de rappel et mieux cibler les médecins peu actifs au profil socio-démographique similaire.

Formation des médecins généralistes au dépistage de masse du cancer colorectal

Formation des médecins généralistes au dépistage de masse du cancer colorectal PDF Author: Laurie Réaux
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Languages : fr
Pages : 218

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Book Description
Introduction: Le cancer colorectal est fréquent et grave, bien que curable dans 90% des cas à un stade précoce. Son dépistage est généralisé en France depuis 2008. Pour être efficace sur la réduction de mortalité, une participation de la population cible de 45% est nécessaire : ces taux sont rarement atteints. L’implication des généralistes (MG), par leur rôle central, est un facteur majeur de réussite du dépistage. Plusieurs études réalisées sur les freins au dépistage mettent en cause leur formation. Notre hypothèse est que le type de formation reçue pourrait influencer l’investissement du MG dans ce dépistage, et par ce biais, influencer le taux de participation de la population cible. Méthode: Etude rétrospective, descriptive, non interventionnelle visant à faire un état des lieux de la formation reçue par les MG, et à recueillir les chiffres de participation au dépistage (population cible et médecins impliqués). Un questionnaire a été adressé à l’ensemble des structures de gestion de métropole. Résultats: 72% des départements ont répondus. Aucune formation optimale, permettant une meilleure participation, n’a pu être objectivée. Globalement: le cahier des charges est respecté avec plus de 90% de MG formés; les MG formés semblaient être plus impliqués ; les formations interactives semblaient meilleures. La nécessité d’une diversification des formations, d’une majoration des formations de rappel, et d’une formation systématique des nouveaux installés ont été mis en évidence. Conclusion: La formation reste un point essentiel dans le processus d’implication des MG au dépistage du CCR. L’arrivée imminente des tests immunologiques devrait permettre de relancer le processus.