Les facteurs influençant le choix d'installation des médecins généralistes libéraux dans le département des Hautes-Alpes PDF Download
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Author: Yassmine Rabehi
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Pages : 86
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Author: Yassmine Rabehi
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Author: Vincent Deroissart
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Introduction : les disparités intra-départementales de répartition des médecins généralistes peuvent représenter un obstacle à l'accès aux soins pour les territoires sous-dotés. Afin de mettre en place des mesures adaptées pour les territoires caractérisés par une offre insuffisante, il est nécessaire de comprendre les facteurs qui influencent le choix du lieu d'installation des omnipraticiens. Peu d'études ont examiné l'effet de ces facteurs à l'échelle infra-départementale sur la population exhaustive des omnipraticiens de France. Ce travail avait pour objectif d'étudier ces facteurs à l'échelle infra-départementale. Méthodologie : une régression logistique ordinale a été conduite pour étudier les facteurs territoriaux associés à la densité d'installation en omnipraticiens entre 2012 et 2016 pour les Territoires de Vie-Santé (TVS) de France métropolitaine. Les TVS ont été classés en fonction de leur densité d'installation. Des variables socio-démographiques, des variables liées à l'offre et à la consommation de soins, aux infrastructures et aux aides accessibles pour les territoires ont été étudiées en régression logistique ordinale univariée puis multivariée. Résultats : la médiane de la densité d'installation entre 2012 et 2016 était de 14,73 pour les 2 730 TVS. En analyse multivariée, les facteurs associés à la probabilité d'appartenir à un TVS présentant une densité d'installation plus élevée étaient : la présence d'une MSP (p
Author: Charlotte Chandez
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L'installation est peu prisée des internes de médecine générale, comme en témoigne le faible nombre d'installations après la thèse, pourtant les jeunes médecins généralistes ne sont pas opposés à ce mode d'exercice. L'objectif de cette étude était de mettre en évidence les facteurs influençant positivement la volonté de s'installer en libéral chez les internes et jeunes médecins généralistes. Une étude qualitative a été réalisée par des entretiens collectifs d'internes de médecine générale, et individuels de médecins généralistes récemment installés en Rhône-Alpes. L'étude a été conduite en recherche de variation maximale, suivant un guide d'entretien, et jusqu'à saturation des données. Neuf médecins et 28 internes ont été inclus entre avril et décembre 2012. L'analyse a mis en évidence cinq thèmes : le rôle des stages ambulatoires pour la formation décisionnelle et technique, l'apport des remplacements pour le choix du type d'exercice, la place de l'histoire personnelle et des projets familiaux, l'envie d'un exercice médical en groupe, modulable et diversifiable, enfin, le rôle attractif du médecin de famille, acteur de santé sur un territoire. Ces thèmes rendent l'installation envisageable, à condition qu'une opportunité soit présente. Parmi ces facteurs, plusieurs peuvent servir de base à des interventions, en pédagogie et sur le plan réglementaire. Les internes et les jeunes médecins ont des opinions et expériences positives sur l'exercice libéral. Les facteurs mis en évidence doivent être présents au cours des études afin de favoriser la culture de l'installation chez les futurs généralistes.
Author: Gary Boukhors
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Introduction : Le nombre de généralistes en secteur libéral exclusif a baissé de 4,4 % ces sept dernières années. Celui des généralistes en salarié exclusif était en augmentation sur la même période. Ces tendances persistent malgré des mesures prises par l'Etat et les collectivités pour inciter les jeunes à choisir le libéral. Objectifs : L'objectif principal était d'explorer les facteurs déterminant le choix d'exercice en secteur libéral ou salarié des médecins généralistes en Gironde. Les objectifs secondaires étaient de: générer des hypothèses sur les raisons poussant les jeunes médecins à choisir la médecine générale ambulatoire salariée; étudier l'adéquation entre les mesures incitatives à l'installation en libéral existantes et les facteurs déterminant le choix des généralistes au moment de leur installation. Méthodes : Etude qualitative dans une approche hypothético! -inductive de théorisation ancrée. Des entretiens semi-dirigés ont été conduits auprès d'un échantillonnage raisonné de jeunes médecins généralistes de Gironde, jusqu'à saturation des données. Résultats : 16 entretiens ont été réalisés. On dénombrait de multiples facteurs professionnels, en premier lieu, l'intérêt professionnel. Le lieu d'installation restait un critère mineur dans le choix du mode d'exercice. Les facteurs professionnels devaient néanmoins être en adéquation avec la vie personnelle (familiale et sociale). Les jeunes généralistes étaient attirés par les centres de santé pour : l'allègement possible du rythme de travail pour une meilleure qualité de soins, la facilitation de l'accès aux soins, le travail en équipe et l'acquisition de privilèges du salariat tout en exerçant la médecine générale. Ils trouvaient que les mesures incitatives actuelles étaient insuffisantes, inappropriées voire méconnues. ! Conclusion : la démographie médicale pourrait être amélio! rée par des mesures incitatives qui tiennent compte des besoins de la population et des aspirations des jeunes médecins. Un effort politique doit être mené pour donner aux universités les moyens de former les futurs médecins à l'exercice libéral de la médecine générale.
Author: Mélina Baala
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Les problématiques d’accès aux soins primaires soulignent l’intérêt d’utiliser la répartition des étudiants en santé pour améliorer la démographie médicale. Cependant, les Antilles-Guyane ont des difficultés à promouvoir le retour d’étudiants formés initialement dans la région. L’objectif de l’étude était d’analyser les facteurs qui ont influencé le choix de l’internat de médecine générale dans une subdivision Hexagonale aux ECN 2017 à 2019, chez les étudiants ayant débuté leur cursus à la faculté de médecine des Antilles-Guyane. L’étude a combiné des entretiens qualitatifs individuels semi-dirigés, à une étude quantitative observationnelle transversale. La méthodologie mixte a permis d’identifier et de quantifier les déterminants du choix de subdivision de ces internes. Quatorze entretiens ont été réalisés. Soixante-huit internes (90.7%) ont répondu au questionnaire quantitatif. Les étudiants effectuaient l’internat de médecine générale en Hexagone car ils souhaitaient principalement optimiser leur formation pratique et théorique. Les facteurs d’ordre relationnels et hédonistes étaient aussi déterminants pour le choix de la subdivision.Outre le fait que les internes de médecine générale priorisent leur épanouissement personnel, cette étude souligne l’attractivité professionnelle supérieure de l’Hexagone. Les politiques d’amélioration du système de santé des Antilles-Guyane doivent mobiliser plus de ressources humaines et matérielles, afin de renforcer les dispositifs de formations des médecins, moderniser les infrastructures sanitaires, et promouvoir l’installation pérenne des médecins généralistes.
Author: Linda Benyahia Hamon
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Objectif : Analyser les différents facteurs pouvant influencer le choix du mode de formation médicale continue des jeunes médecins généralistes. Méthode: Une étude quantitative transversale descriptive auprès de médecins généralistes de l'université d'Angers ayant validé leur DES entre Novembre 2009 à Avril 2012, exerçant en ambulatoire. La liste des médecins interrogés était obtenue auprès du département de médecine générale. L'enquête était rédigée sous forme d'auto questionnaire envoyé par voie informatique. Résultats : 73 médecins ont été inclus avec une moyenne d'âge de 31 ans. 70% de femmes, 90% d'activité en groupe, 63% de remplaçant. 89% avaient participé à des FMC pendant leur internat. 98,6% ont participé à des FMC depuis le début de leur activité professionnelle. 26% considéraient la FMC comme obligatoire et 67% la considéraient comme importante.73% souhaitaient devenir maitre de stage. Discussion: les jeunes médecins généralistes avaient conscience de l'intérêt des FMC et cela depuis leur internat. L'initiation à la FMC pendant la formation initiale semblait être un déterminant majeur de leur formation ultérieure. Cette dernière est également influencée par le mode d'exercice en remplacement qui semblait faciliter la participation aux journées de formation et freiner l'intégration aux groupes d'échange avec des pairs. Une faible adhésion aux actions d'EPP soulève la question d'une éventuelle méconnaissance des obligations légales du DPC. Les jeunes médecins n'accordaient pas de qualité scientifique à la visite des représentants de l'industrie pharmaceutique et souhaitaient en majorité participer à la formation des futurs internes.
Author: Marie Delfino
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Introduction : six pour cent de la population française, en 2018, vit dans des territoires sous-dotés en médecins généralistes selon la DREES. Ces inégalités entre territoires bien dotés et sous-dotés se creusent, sans qu'aucune politique de démographie médicale n'ait montré un impact significatif pour les réduire. Objectif : l'objectif de notre étude était de mettre en évidence les facteurs influençant positivement l'installation dans une zone donnée, en comparant les zones urbaines et rurales. Méthode : nous nous sommes intéressés aux motivations et aux freins à l'installation des jeunes installés, depuis moins de cinq ans. Dans un département, celui du Var. Le Var se trouve dans une région française relativement bien dotée en médecins (En PACA : 11,2 médecins généralistes pour 10 000 habitants), cependant du fait de contraintes géographiques (étendue du département et forte disparité de densité de population entre la côte et le Haut Var), on observe des inégalités d'accès aux soins entre zone littorale et zone rurale. Nous avons réalisé des entretiens de groupes selon des zones définies (côtière-urbaine-semi rurale-rurale) chez les médecins installés entre janvier 2015 et janvier 2020 (selon le site de l'Ordre 83). Ces entretiens ont été réalisés avec un modérateur et un observateur. Un second codage des entretiens a été réalisé par un chercheur extérieur l'étude pour permettre la triangulation des données. Les idées codées ont été organisées sur des cartes heuristiques. Nous sommes arrivés à saturation des données après trois entretiens de groupe, confirmée par la réalisation d'un quatrième. Résultats : nous avons interrogé 16 médecins. 68 % des médecins interrogés sont des femmes. Un seul médecin est installé seul. L'installation s'est réalisée rapidement après le diplôme : moins de cinq ans après pour les deux-tiers des médecins. Il s'agit d'une primo installation dans 75 % des cas. Seulement 37,5 % des médecins ont réalisé leur 3ème cycle des études médicales dans la région d'installation. Concernant le cadre de vie : on note une forte attractivité de la région, du fait d'un cadre de vie exceptionnel : mer, montagne, soleil. Cette qualité de vie était recherchée par l'ensemble des médecins. Cette qualité de vie est aussi liée au vécu personnel et professionnel : une activité de groupe et une bonne entente avec les associées ont été le facteur clé d'installation pour plusieurs jeunes installés. On note aussi l'importance du réseau des maîtres de stage universitaire, dans l'ensemble des zones du département. En effet, cela a constitué une opportunité d'installation rapidement après le diplôme pour nos jeunes médecins. L'organisation de la permanence des soins est déterminante pour concilier vie familiale et professionnelle. Bien que diverses et variées, les aides à l'installation ne semblent pas avoir une importance pour les personnes interrogées : ils ne sont pas renseignés, voire ils n'ont pas pu en bénéficier du fait de la complexité des structures nécessaires pour y avoir droit. La différence observée entre zone rurale et zone urbaine concerne l'accès aux spécialistes, apprécié en ville par certains confrères. Leur éloignement en campagne permet une prise en charge plus poussée par le médecin traitant et une pratique plus polyvalente. Les CPTS sont considérées comme contraignantes, elles entrainent une charge de travail administrative supplémentaire. Conclusion : notre étude confirme une forte féminisation de la profession, associée à une volonté des jeunes médecins de s'installer en groupe, sans forcément que cela passe par une structure de type MSP. L'entente avec les associés est l'un des facteurs clés récurrents. La réalisation d'un stage chez un MSU est un catalyseur d'installation dans l'ensemble des zones rurales et urbaines. On note peu d'influence des aides à l'installation.
Author: Guillaume Roberge
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Pages : 46
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Introduction : Les médecins généralistes exerçant en libéral sont moins nombreux qu'auparavant. Les facteurs influençant l'installation en libéral ont fait l'objet de diverses études. Le projet S est une expérimentation en Ille et Vilaine permettant aux médecins de faire des remplacements réguliers et/ou de s'installer dans des zones médicalement sous-dotées. Objectif : Analyser le ressenti des professionnels ayant participé au projet S, dans la perspective d'une installation en libéral. Méthodes : Une étude qualitative exploratoire par entretiens individuels semi-dirigés a été réalisée. Les participants ont été inclus entre mai et juillet 2018, sur la base du volontariat et via un échantillonnage raisonné en variation maximum. Ils étaient tous reliés au projet S : référents du projet, médecins s'étant installés via le projet ou ayant participé sans s'installer, médecins de proximité ayant signé des contrats de collaboration. Les entretiens portaient sur les facteurs influençant l'installation et sur le projet S, ils ont été poursuivis jusqu'à saturation de l'information. Résultats : Le projet S est perçu comme un moyen d'information sur l'exercice médical libéral et sur l'installation et comme un système de mise en relation entre les jeunes médecins et différents acteurs de la santé (médecins installés, ARS, collectivités locales). L'absence d'engagement initial ou la collaboration pour une période définie peuvent contourner la peur de l'engagement qui est un frein à l'installation. Le projet S peut permettre aux jeunes médecins de conforter leur désir d'installation et de les aider à mieux définir leurs conditions d'exercice. Il peut faciliter l'installation des médecins sur le plan matériel et financier. Conclusion : Le projet S peut accompagner les jeunes médecins dans la pratique de l'exercice libéral et dans l'installation en médecine générale ambulatoire. En se développant et en se structurant, il peut permettre d'améliorer la démographie médicale de manière pérenne.
Author: Camille Duchet
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Introduction : fin 2019, un coronavirus émerge en Chine centrale et se propage dans le monde entier. Il devient responsable de la plus grave crise sanitaire depuis des décennies. L'état d'urgence international est déclaré fin janvier 2020. En avril 2020, les autorités françaises imposent un confinement national. Nous nous sommes intéressés à l'expérience individuelle et au vécu des médecins généralistes des Hautes-Alpes pendant cette crise sanitaire. L'objectif était d'étudier comment les médecins généralistes des Hautes-Alpes se sont adaptés à l'arrivée de la pandémie et d'explorer les stratégies qu'ils ont mises en place pour faire face à une pathologie nouvelle. Nous nous sommes également intéressés aux retentissements de la pandémie sur la pratique de la médecine générale dans les Hautes-Alpes et aux réactions des médecins généralistes dans un contexte d'anxiété globale. Matériel et méthodes : il s'agit d'une étude qualitative menée par deux enquêteurs sur une série de 22 entretiens semi dirigés et individuels de médecins généralistes installés dans le département des Hautes-Alpes. Les entretiens ont été réalisés de juin 2021 à décembre 2021. Résultats : l'adaptation initiale des médecins généralistes des Hautes-Alpes a été compliquée. Ils ont dû réorganiser leur cabinet en tenant compte des contraintes de leurs locaux, acquérir du matériel en contexte de pénurie et modifier leurs habitudes professionnelles. Cette crise sanitaire les a impactés psychologiquement car elle a été génératrice de nombreux facteurs de stress comme l'incertitude liée à une pathologie inconnue, la dégradation de la relation médecin-patient, les recommandations multiples du gouvernement, la polémique de la vaccination. Les stratégies d'adaptations mises en place ont été efficaces, elles ont permis l'élargissement des réseaux de soins des médecins généralistes des Hautes-Alpes, un renforcement de la solidarité entre les professionnels de santé et le développement de la téléconsultation. Conclusion : les médecins généralistes des Hautes-Alpes ont su adapter leurs pratiques pour faire face à la crise sanitaire de la COVID-19. Il se sont sentis mieux préparés pour affronter la pandémie au fil des vagues successives mais ils se sont également épuisés dans le temps. Le retentissement de la pandémie sur leur psychisme a été majeur.
Author: Charline Dupont
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Pages : 77
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Book Description
Introduction : l'évolution de la démographie médicale est souvent source d'inquiétude. La médecine générale libérale ne fait pas exception. L'objectif principal de ce travail était de connaître les facteurs motivant l'installation en libéral. L'objectif secondaire était d'identifier des éléments à mettre en place ou à améliorer afin de favoriser de nouveaux projets d'installation. Matériel et méthodes : nous avons mené une enquête qualitative en procédant à des entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes (MG) installés depuis moins de 3 ans dans les départements de l'Aisne, l'Oise et la Somme. Résultats : onze entretiens ont été réalisés. Les facteurs motivant l'installation étaient principalement un désir de suivi des patients, d'autonomie et de stabilité de vie. Les rencontres professionnelles, maîtres de stage universitaires ou médecins remplacés, semblaient influencer positivement l'installation. Le remplacement était jugé comme une période de transition nécessaire avant l'installation. Les aides à l'installation étaient souvent mal connues et jugées inadaptées. Discussion : l'activité du MG libéral est mal connue des étudiants. La revalorisation de la médecine générale via une augmentation des stages ambulatoires durant les études médicales semble être une solution pour rendre la discipline plus attractive. Des rencontres entre jeunes installés et remplaçants pourraient être organisées afin de relativiser les freins à l'installation. Conclusion : la réforme récente du troisième cycle des études médicales semble aller dans le bon sens. Va-t-elle être suffisante pour que des projets d'installation continuent de voir le jour ?
