Place du médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col de l'utérus

Place du médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Claire Marie
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Languages : fr
Pages : 188

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Introduction:Le dépistage du cancer du col de l’utérus permet d’en faire diminuer la mortalité. Cependant il existe à l’heure actuelle des disparités de couverture, en raison du caractère opportuniste de ce dépistage mais également, des insuffisances de l’offre de soins et des facteurs individuels influant le comportement des femmes. Matériels et méthodes: Nous avons étudié la place de la gynécologie dans l’activité de 56 médecins généralistes de l’agglomération dunkerquoise ainsi que les habitudes de suivi gynécologique de leurs patientes regroupées dans un échantillon de 489 femmes, afin de déterminer si le médecin généraliste peut coordonner le dépistage du cancer du col de l’utérus. Résultats:Du côté des médecins, bien qu’une importante proportion effectue des frottis, le manque de formation et de temps, le défaut de matériel et l’absence de demande sont les facteurs limitants de la pratique du FCU en cabinet de médecine générale. La revalorisation de ce geste technique ne semble pas suffisamment motivante pour changer leurs attitudes à l’égard du dépistage du cancer du col utérin. Du côté des patientes et de leur suivi gynécologique, bien que le médecin traitant soit le premier praticien consulté pour l’initiation et le renouvellement de contraception, ou pour un problème de santé d’ordre gynécologique jugé urgent, seulement 19% des femmes font réaliser leur FCU par un omnipraticien. Ces comportements sont liés à un manque d’information voire un manque de confiance sur la capacité du médecin à pratiquer ce geste technique. Conclusion: La levée de certains freins par une meilleure information des patientes sur ce cancer et les compétences de leur médecin traitant en matière de gynécologie d’une part, et par une meilleure formation des médecins généraliste d’autre part, peut, en plus de la mise en place d’un programme organisé national, contribuer à améliorer le dépistage.

Place du médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col de l'utérus

Place du médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Claire Marie
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Pages : 188

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Introduction:Le dépistage du cancer du col de l’utérus permet d’en faire diminuer la mortalité. Cependant il existe à l’heure actuelle des disparités de couverture, en raison du caractère opportuniste de ce dépistage mais également, des insuffisances de l’offre de soins et des facteurs individuels influant le comportement des femmes. Matériels et méthodes: Nous avons étudié la place de la gynécologie dans l’activité de 56 médecins généralistes de l’agglomération dunkerquoise ainsi que les habitudes de suivi gynécologique de leurs patientes regroupées dans un échantillon de 489 femmes, afin de déterminer si le médecin généraliste peut coordonner le dépistage du cancer du col de l’utérus. Résultats:Du côté des médecins, bien qu’une importante proportion effectue des frottis, le manque de formation et de temps, le défaut de matériel et l’absence de demande sont les facteurs limitants de la pratique du FCU en cabinet de médecine générale. La revalorisation de ce geste technique ne semble pas suffisamment motivante pour changer leurs attitudes à l’égard du dépistage du cancer du col utérin. Du côté des patientes et de leur suivi gynécologique, bien que le médecin traitant soit le premier praticien consulté pour l’initiation et le renouvellement de contraception, ou pour un problème de santé d’ordre gynécologique jugé urgent, seulement 19% des femmes font réaliser leur FCU par un omnipraticien. Ces comportements sont liés à un manque d’information voire un manque de confiance sur la capacité du médecin à pratiquer ce geste technique. Conclusion: La levée de certains freins par une meilleure information des patientes sur ce cancer et les compétences de leur médecin traitant en matière de gynécologie d’une part, et par une meilleure formation des médecins généraliste d’autre part, peut, en plus de la mise en place d’un programme organisé national, contribuer à améliorer le dépistage.

Les obstacles au dépistage du cancer du col de l'utérus par le médecin généraliste

Les obstacles au dépistage du cancer du col de l'utérus par le médecin généraliste PDF Author: Olivier Weil
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Languages : fr
Pages : 140

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Le médecin généraliste et le dépistage du cancer du col de l'utérus

Le médecin généraliste et le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Josy Lion
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Languages : fr
Pages : 142

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Le dépistage du cancer du col de l'utérus en médecine générale

Le dépistage du cancer du col de l'utérus en médecine générale PDF Author: Aurore Couturier
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Languages : fr
Pages : 148

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Introduction : En France, le cancer du col de l'utérus est responsable de 1100 et de 3000 nouveaux cas par an. Un dépistage par frottis cervico utérin trisannuel est recommandé chez les femmes de 25 à 65 ans. La pratique de ce dépistage en médecine générale est influencée par la densité de gynécologues sur territoire. Le but de cette étude est de décrire la stratégie des médecins généralistes de l'Eure et leurs motivations pour maintenir le dépistage du cancer du col utérin face à la pénurie de praticiens. Matériel et Méthode : étude quantitative observationnelle descriptive sur les pratiques des médecins généralistes libéraux installés dans l'Eure. Résultats : 75 médecins inclus, 89,3% pratiquaient les frottis eux-mêmes, avec une moyenne de 4,8 frottis réalisés par mois. Les frottis étaient réalisés à l'initiative du médecin (57%), lors de consultation dédiée (54%). Les facteurs favorisant cette pratique étaient : la réalisation du suivi gynécologique par le généraliste (82%), la relation de confiance médecin-malade (69%) et la proximité/accessibilité du médecin généraliste (69%). Cette activité pourrait augmenter avec la mise en place du dépistage organisé (60%) et l'augmentation de la demande en rapport avec une diminution du nombre de gynécologues (57%). Conclusion : La majorité des médecins généralistes de l'Eure pratiquent eux-mêmes des frottis cervico utérins permettant un maintien du dépistage du cancer du col de l'utérus, défiant ainsi l'absence d'autres effecteurs (gynécologues, sages-femmes). Cependant l'effondrement démographique pourrait balayer tous ces efforts dans les années à venir.

Prévention du cancer du col de l'utérus

Prévention du cancer du col de l'utérus PDF Author: Thibaut Raginel
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Languages : fr
Pages : 344

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Les inégalités de participation au dépistage du cancer du col de l'utérus (CCU) sont multifactorielles et la prévention primaire du CCU par la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) oncogènes pourrait présenter des similarités. Médecin de premier recours de l'ensemble de la population, le médecin généraliste (MG) pourrait avoir une place importante dans la limitation de ces inégalités et nous voulions l'explorer avant l'implémentation du dépistage organisé national français (DONF) du CCU.La comparaison des données de remboursement de deux départements français dont l'un participait à l'expérimentation de dépistage organisé, a mis en évidence une participation au dépistage plus importante dans le département d'expérimentation. Le gradient de participation diminuant avec l'augmentation du niveau de défavorisation était plus fort dans le département d'expérimentation, et plus encore en milieu rural. Nos données ne nous ont pas permis d'explorer ces aspects pour la vaccination contre les HPV.Interrogés sur leurs préférences pour limiter ces inégalités dans le cadre du DONF, gynécologues et MG étaient favorables au ciblage des femmes non dépistées, par invitations centralisées impliquant le médecin traitant déclaré ou en leur fournissant la liste des femmes non dépistées de leur patientèle. Le ciblage des femmes de plus de 50 ans ou défavorisées, de même que les autoprélèvements de dépistage des HPV, étaient rejetés par les praticiens.L'ensemble de nos travaux confirmaient l'importance d'un universalisme proportionné lors de l'implémentation du DONF. L'adhésion des praticiens, dont les MG, nécessitera une information sur la motivation des mesures proposées.

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Maud Seveno
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Languages : fr
Pages : 0

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En France, nous comptons plus de 3000 nouveaux cas par an de cancer du col de l'utérus (CCU), ce cancer est responsable de 1100 décès. Il représente la 11eme cause de cancer et la 12eme cause de mortalité par cancer chez la femme. Le dépistage avec la pratique répétée de prélèvement cervico utérin avec cytologie a permis de réduire, chez les femmes qui le pratiquent, de 50% à 70% l'incidence des CCU grâce à un traitement précoce (baisse régulière de 1% à 2% par an depuis plus de vingt ans). En France, le taux de couverture du dépistage du cancer du col de l'utérus n'atteint pas l'objectif cible de 80% fixé par la loi de Santé Publique du 9 août 2004. En effet, pour l'année 2016 le taux de couverture était évalué à 55.9%. Le médecin généraliste joue un rôle majeur dans la prévention et le dépistage des cancers, quels sont les facteurs qui permettraient d'augmenter l'implication et les pratiques des généralistes ? Cette étude quantitative observationnelle, descriptive et transversale a été réalisée à partir d'un questionnaire standardisé adressé à 612 médecins généralistes des Bouche du Rhône, elle a pour but de décrire l'implication des médecins généralistes des Bouches du Rhône et leurs motivations pour améliorer le taux de dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 25 à 65 ans. 67 médecins ont répondu au questionnaire soit un taux de participation de 11% (faible taux, non représentatif de la population de médecins généralistes des Bouche du Rhône). Les variables quantitatives ont été comparées par le test de Student. Les variables qualitatives ont été comparées via le test du Chi2 lorsque l'effectif était supérieur à 5, et via le test exact de Fisher quand l'effectif était inférieur à 5. Une valeur de p inférieure à 0.05 a été définie comme seuil de significativité statistique. Dans notre étude 46,3% des généralistes interrogés réalisaient des PCU. Ce chiffre est plus faible que dans d'autres départements comme la Normandie ou la Bretagne, cette différence peut être expliquée par la plus forte densité de gynécologues et sage-femme à proximité dans notre région. Dans notre étude, 62,5% des médecins généralistes femmes réalisaient des PCU contre 22,2% des médecins hommes (p = 0,001). Avec la féminisation de la profession médicale, la part de PCU réalisée en médecine générale pourrait augmenter. Les médecins généralistes semblent peu sensibilisés sur le dépistage du cancer du col de l'utérus par PCU, une meilleure sensibilisation des médecins est nécessaire pour augmenter le taux de dépistage, en effet dans cette étude 13,4% des médecins généralistes ne faisaient pas de prévention concernant le dépistage du CCU lors de leurs consultations. Le plan Cancer 2014-2019 prévoit de renforcer le rôle du médecin traitant dans ce dépistage, notamment avec la mise en place du dépistage organisé. Parmi les facteurs qui favoriseraient la pratique du PCU par les médecins traitants on retrouve dans cette étude : une demande de formation évidente, une plus grande rémunération de l'acte et la mise en place d'une consultation dédiée au dépistage. On note également un manque de communication des résultats de PCU lorsqu'il est réalisé par un autre intervenant (reçu par le médecin traitant dans 44% des cas), le DMP et la mise en place du dépistage organisé pourraient également améliorer, via les organismes de gestion des dépistages, une meilleure transmission des résultats au médecin traitant. Il serait intéressant d'étudier l'impact de ces facteurs lors de futurs travaux.

Prévalence des femmes non dépistées pour le cancer du col de l'utérus consultant en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais

Prévalence des femmes non dépistées pour le cancer du col de l'utérus consultant en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais PDF Author: Eugénie Fromont
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Languages : fr
Pages : 172

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Contexte : Le taux de couverture de dépistage du cancer du col de l’utérus en France est insuffisant. Les médecins généralistes réalisent moins de 10 % des frottis cervicaux-utérins (FCU). Une des pistes d’amélioration de la couverture de dépistage serait donc de remettre le médecin généraliste en première ligne de ce dépistage. La prévalence des femmes non dépistées n’est pas connue en médecine générale. Les femmes non dépistées consultent-elles en médecine générale ? Méthode : Enquête épidémiologique observationnelle transversale par questionnaire auprès de 299 femmes consultant en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais. Résultats : 47 femmes (23,27 %) âgées de 25 à 65 ans n’étaient pas suffisamment dépistées pour le cancer du col de l’utérus selon la recommandation française (n’avaient jamais réalisé de FCU, ne savaient pas si elles en avaient déjà réalisé un ou leur dernier FCU datait de plus de 3 ans). Etre marié ou en couple (p = 0,0257) et avoir au moins un enfant (p = 0,0224) étaient des facteurs favorisant le dépistage. Plus le niveau d’étude était élevé, plus le taux de dépistage était important (p

La prévention du cancer du col de l'utérus vue par les médecins généralistes

La prévention du cancer du col de l'utérus vue par les médecins généralistes PDF Author: Doriane Bouteille
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Languages : fr
Pages : 166

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Introduction: Avec près de 2 800 nouveaux cas par an et plus de 1 000 décès annuels, le cancer du col de l'utérus se place au deuxième rang des cancers de la femme jeune (entre 30 et 45 ans) en France. La prévention repose sur la vaccination anti-papillomavirus, moyen de prévention primaire et le dépistage par frottis cervico-utérin, moyen de prévention secondaire. Ces deux niveaux de préventions sont largement insuffisants en France à l'heure actuelle. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée pour comprendre les déterminants de la prévention du cancer du col de l'utérus. 15 médecins ont participé à des entretiens semi-directifs, recrutés dans la Drôme, le Gard et l'Hérault en Janvier 2016. Une enquête similaire a été conduite auprès des femmes. Résultats: Les médecins sont sensibilisés à la problématique du cancer du col de l'utérus. Les connaissances concernant le papillomavirus ne sont pas uniformes et méritent d'être clarifiées. L'attitude vis-à-vis de la vaccination est variable, il y a une tendance pro-vaccination mais les médecins peinent à vacciner les adolescentes. Ils réclament des informations fiables. Une majorité des médecins interrogés réalise des frottis mais le geste n'est pas maitrisé par tous. Conclusion : De nombreuses propositions ont pu être formulées: réalisation d'une consultation de gynécologie dédiée chez l'adolescente, éducation dans le cadre de la scolarité, mallette de prévention du cancer du col de l'utérus à l'usage du médecin généraliste. Une diffusion dans les média est souhaitable pour une sensibilisation plus large et plus efficace du grand public

Dépistage des cancers du sein, du col de l'utérus et de la prostate par le médecin généraliste

Dépistage des cancers du sein, du col de l'utérus et de la prostate par le médecin généraliste PDF Author: Stéphane Cheve
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Languages : fr
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Impact de la mise en place du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus sur la pratique gynécologique en médecine générale

Impact de la mise en place du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus sur la pratique gynécologique en médecine générale PDF Author: Gaëlle Baudet-Bradier
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Languages : fr
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Iintroduction : La prévention et la gynécologie font partie de la formation des médecins généralistes. La prévention associée au dépistage gynécologique en médecine générale sont encouragés par les campagnes de dépistage nationales. En 2018, le dépistage organisé du cancer du col de l'utérus, a mentionné la possibilité de réaliser le frottis par un médecin généraliste. Cela a-t-il changé les pratiques des médecins généralistes qui ont pu être amenés à réaliser plus de gynécologie ? Matériel et méthodes : Envoi d'un questionnaire anonyme de 17 questions aux médecins généralistes de Picardie (installés ou remplaçants), concernant leur pratique gynécologique avant et après 2018. Résultats : Sur les 75 médecins contactés, 45 ont répondu au questionnaire, d'âges et de pratiques variés. Ils n'ont pas constaté d'évolution de la demande en gynécologie depuis 2018. Les médecins proposant déjà de la gynécologie en font autant et ceux n'en faisant pas n'ont pas été plus incités. Discussion : L'absence de changement des pratiques peut s'expliquer par le retard de mise en place du dépistage, le manque d'information des patientes et le manque de temps des praticiens. Conclusion : Bien que cette campagne n'ai pas eu d'impact sur la pratique gynécologique des médecins généralistes, les patientes réalisaient correctement leurs dépistages gynécologique. En revanche il est trop tôt pour conclure sur l'impact au long cours de cette nouvelle campagne de FCU débutée en 2018.