Le dépistage des cancers du col de l'utérus et du sein chez les femmes médecins généralistes des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence

Le dépistage des cancers du col de l'utérus et du sein chez les femmes médecins généralistes des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence PDF Author: Paola Sammarcelli
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Languages : fr
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Book Description
Contexte : la santé psychique des médecins est actuellement au centre des préoccupations mais leur santé physique est plus anecdotique dans la littérature. Dans un contexte de féminisation de la profession, que savons-nous du rapport de ces femmes médecins à leur santé ? Objectif : L'objectif principal de cette étude est de déterminer le taux de participation au dépistage des cancers du col de l'utérus et du sein dans la population des femmes médecins généralistes des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence. Méthode : étude descriptive transversale, réalisée à partir d'un auto-questionnaire papier postal anonyme, envoyé à 265 médecins. Les critères d'inclusion étaient : les femmes médecins généralistes installées des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence, âgées de 25 à 65 ans, quel que soit leur mode d'exercice (libéral, salarié, mixte) avec ou sans mode d'exercice particulier. Le recueil des données s'est déroulé du 12 Juin au 30 Septembre 2017. Résultats : le taux de réponses était de 65,3%, soit 173 médecins. 99,4 % des femmes avaient déjà réalisé un frottis cervico utérin, dont 81,2% dans les 3 dernières années. 74,5% des femmes déclaraient réaliser leur frottis tous les 3 ans ou moins. Les prélèvements étaient réalisés majoritairement par un gynécologue. 98,2% des femmes de notre étude avaient déjà réalisé une palpation mammaire, dont 46,7% tous les ans (68,7% d'entre elles pratiquaient au moins l'autopalpation en plus d'une hétéro-palpation majoritairement par un gynécologue, 12,7% d'entre elles n'avaient fait qu'une autopalpation). 43,2% des femmes de moins de 50 ans avaient déjà bénéficié d'une mammographie dans le cadre d'un dépistage individuel, dont 57,9% entre 40 et 49 ans. Après 50 ans, elles étaient 95,1% à avoir effectué une mammographie dans le cadre du dépistage organisé, dont 77,8% dans les 2 dernières années. Au total, 77,8% des femmes suivaient les recommandations HAS du cancer du sein et 81,2% celles du cancer du col utérin. Les raisons d'absence ou de retard dans les dépistages étaient majoritairement une négligence et un manque de temps. Conclusion : notre étude a montré une participation élevée des femmes médecins aux dépistages des cancers du col utérin et du sein, qui va toutefois au-delà des recommandations de la HAS dans un certain nombre de cas.

Le dépistage des cancers du col de l'utérus et du sein chez les femmes médecins généralistes des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence

Le dépistage des cancers du col de l'utérus et du sein chez les femmes médecins généralistes des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence PDF Author: Paola Sammarcelli
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Contexte : la santé psychique des médecins est actuellement au centre des préoccupations mais leur santé physique est plus anecdotique dans la littérature. Dans un contexte de féminisation de la profession, que savons-nous du rapport de ces femmes médecins à leur santé ? Objectif : L'objectif principal de cette étude est de déterminer le taux de participation au dépistage des cancers du col de l'utérus et du sein dans la population des femmes médecins généralistes des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence. Méthode : étude descriptive transversale, réalisée à partir d'un auto-questionnaire papier postal anonyme, envoyé à 265 médecins. Les critères d'inclusion étaient : les femmes médecins généralistes installées des Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence, âgées de 25 à 65 ans, quel que soit leur mode d'exercice (libéral, salarié, mixte) avec ou sans mode d'exercice particulier. Le recueil des données s'est déroulé du 12 Juin au 30 Septembre 2017. Résultats : le taux de réponses était de 65,3%, soit 173 médecins. 99,4 % des femmes avaient déjà réalisé un frottis cervico utérin, dont 81,2% dans les 3 dernières années. 74,5% des femmes déclaraient réaliser leur frottis tous les 3 ans ou moins. Les prélèvements étaient réalisés majoritairement par un gynécologue. 98,2% des femmes de notre étude avaient déjà réalisé une palpation mammaire, dont 46,7% tous les ans (68,7% d'entre elles pratiquaient au moins l'autopalpation en plus d'une hétéro-palpation majoritairement par un gynécologue, 12,7% d'entre elles n'avaient fait qu'une autopalpation). 43,2% des femmes de moins de 50 ans avaient déjà bénéficié d'une mammographie dans le cadre d'un dépistage individuel, dont 57,9% entre 40 et 49 ans. Après 50 ans, elles étaient 95,1% à avoir effectué une mammographie dans le cadre du dépistage organisé, dont 77,8% dans les 2 dernières années. Au total, 77,8% des femmes suivaient les recommandations HAS du cancer du sein et 81,2% celles du cancer du col utérin. Les raisons d'absence ou de retard dans les dépistages étaient majoritairement une négligence et un manque de temps. Conclusion : notre étude a montré une participation élevée des femmes médecins aux dépistages des cancers du col utérin et du sein, qui va toutefois au-delà des recommandations de la HAS dans un certain nombre de cas.

Pratiques de dépistage des cancers du sein et du col de l'utérus des médecins généralistes de la Somme

Pratiques de dépistage des cancers du sein et du col de l'utérus des médecins généralistes de la Somme PDF Author: Delphine Nicot
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Languages : fr
Pages : 56

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Introduction : Les pratiques du dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus dans la Somme ne semblaient pas conformes aux recommandations et le taux de participation des femmes était insuffisant. L’objectif de l’étude était de connaître les pratiques de dépistage des médecins généralistes du département. Matériel et méthodes : Un échantillon représentatif de la population des médecins généralistes de la Somme a été interrogé par questionnaire sur leurs pratiques et connaissances concernant ces dépistages et sur les raisons expliquant la participation insuffisante des femmes. Résultats : La population analysée était composée de 101 médecins (58 hommes et 43 femmes). L’enseignement de l’auto palpation des seins avait été rapporté par 70% des médecins. La moyenne d’âge déclaré de la première mammographie de dépistage était de 45 ans ± 5,1 versus 33,8 ans ± 6,3 ans en l’absence et en présence de facteurs de risque de cancer du sein. Les médecins avaient exprimé une forte adhésion au programme de dépistage organisé du cancer du sein. Deux tiers d’entre eux avaient déclaré arrêter les mammographies chez les femmes de plus de 75 ans Le frottis cervico-utérin de dépistage était souvent débuté avant 25 ans (37%) et poursuivi après 65 ans (47%). Le rythme de répétition déclaré était de 3 ans dans 54% des cas et de moins de 3 ans dans 40% des cas. Pour expliquer la participation insuffisante aux dépistages, ils avaient massivement incriminé les femmes (négligence, peur du diagnostic, pudeur). Le manque d’implication des médecins dans les actes de prévention avait souvent été rapporté. Conclusion : Les pratiques déclarées étaient le plus souvent inadéquates par rapport aux recommandations, davantage excessives qu’insuffisantes.

Le dépistage des cancers gynécologiques chez les femmes médecins

Le dépistage des cancers gynécologiques chez les femmes médecins PDF Author: Florence Tesson
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Pages : 232

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La santé des médecins occupe une place importante dans la littérature depuis une vingtaine d’années. Aucune ne s’est intéressée spécifiquement à leur adhésion aux dépistages. L’objectif principal est de déterminer la participation des femmes médecins généralistes aux dépistages des cancers du sein et du col utérin. Etude descriptive transversale, auprès de 300 médecins, basée sur un auto-questionnaire postal. Les critères d’inclusion étaient : femmes médecins généralistes installées, exerçant à Paris ou en Seine-et-Marne, avec ou sans mode d’exercice particulier, de tout type d’exercice (libéral, salarié, mixte). Le recueil s’est déroulé d’avril à juin 2012. Le taux de réponses était de 44.3%, soit 133 médecins. 92.5% des femmes étaient suivies sur le plan gynécologique, dont 95.1% par un gynécologue. 100% des femmes avaient déjà eu une palpation des seins (47.5% pratiquaient l’autopalpation), dont 55.9% tous les ans. 75.7% des 40-49 ans avaient réalisé une mammographie. Après 50 ans, elles étaient 96.8%, dont 87.5% lors d’un dépistage individuel et 65.6% lors du dépistage organisé. La dernière mammographie datait de moins de 2 ans pour 89.2%. 98.5% des femmes avaient déjà réalisé un frottis cervico-utérin, dont 86.9% dans les 3 ans. Au total, 56.9% des femmes suivaient les recommandations HAS du cancer du sein et 85.6% celles du cancer du col utérin. Les raisons d’absence ou de retard dans les dépistages étaient majoritairement une négligence et un manque de temps. La participation des femmes médecins aux dépistages des cancers du sein et du col utérin était plus importante que dans la population générale, dépassant même les recommandations HAS.

Femmes médecins et cancers gynécologiques

Femmes médecins et cancers gynécologiques PDF Author: Sandrine Midy
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Languages : fr
Pages : 132

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Introduction : De nombreuses études récentes s'intéressent à la santé des médecins. Les cancers du seins et du col de l'utérus sont deux cancers tous deux accessibles au dépistage.La profession médicale étant un profession qui se médicalise de plus en plus, nous avons souhaiter nous intéresser aux modalités de dépistage des cancers gynécologiques chez les femmes médecins en Bretagne. Matériel et Méthodes : Des questionnaires informatisés avec diverses questions (âge, mode d'exercice, modalité de dépistage du cancer du sein et de l'utérus....) ont été envoyés aux femmes médecins par mail puis les données ont été analysées statistiquement par les internes de santé publique de Rennes. Résultats : Sur les 510 réponses reçues, nous avons retrouvé que 68% des femmes médecins participaient au dépistage organisé du cancer du sein, et 89% pour le cancer du col de l'utérus. Les facteurs associés à un moins bon dépistage du cancer du sein sont: le fait d'être un médecin généraliste, le fait de travailler plus de 48 heures par semaine et le fait de ne pas avoir de suivi gynécologique régulier. De même, les facteurs associés à un moins bon dépistage du cancer du col de l'utérus sont : le fait d'être plus âgée, le fait de ne pas avoir de suivi gynécologique régulier, le fait de pratiquer l'autopalpation mammaire et le fait d'être mal dépistée pour le cancer du sein. Conclusion : La participation des femmes médecins au dépistage du cancer du sein et du col de l'utérus est supérieure aux chiffres nationaux. Cependant, elle n'est pas parfaite, et même si certains facteurs ne sont pas modifiables (le fait de travailler plus de 48h par semaine, le fait d'être un médecin généraliste...), d'autres pourraient l'être, comme le fait par exemple de ne pas avoir de suivi gynécologique régulier. Notre étude a également mis en évidence de façon surprenante une association entre le fait de pratiquer l'autopalpation de façon régulière avec une moins bonne participation au dépistage du cancer du col, se pose donc la question de la pratique de l'autopalpation ? Serait elle contre productive ?

Le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à haut risque en médecine générale

Le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à haut risque en médecine générale PDF Author: Ilhem Chaglabou Rejeb
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La HAS a publié en mars 2014 de nouvelles recommandations sur le dépistage individuel du cancer du sein. Dans ce contexte nous avons étudié la question : Quelles sont les pratiques et les attitudes du médecin généraliste dans le repérage et le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à risque élevé ? 118 médecins généralistes ont été interrogés via un auto-questionnaire informatisé anonyme sous forme de vignette clinique. Les médecins généralistes utilisent les outils de l'informatisation du dossier médical et une anamnèse bien conduite pour repérer ces femmes. Les modalités de dépistage individuel et le suivi de ces femmes ne sont pas réalisés de façon optimale en accord avec les recommandations. Ces recommandations ne sont pas connues par plus de 60,2% d'entre eux. Parmi eux, 80,8% affirment avoir une pratique en accord avec les recommandations. Pourtant, la prise en charge de la patiente à haut risque n'est pas conforme à ces recommandations seuls 5,3% prescrivent le bon examen. Le dépistage individuel est freiné par les méconnaissances, l'incertitude et le manque de formation des généralistes mais également par l'absence de gynécologie dans leur pratique et l'envoi de la patiente chez un gynécologue. Les principales motivations du médecin sont: l'intérêt pour ce dépistage et la demande de la patiente La prise en charge du dépistage individuel des femmes à risque élevé de cancer du sein peut être optimisée en développant les formations, des aides informatiques, des incitations financières et un meilleur réseau interprofessionnel.

Etude des pratiques de dépistage du cancer du sein chez la femme après 74 ans auprès des médecins généralistes en Haute-Garonne

Etude des pratiques de dépistage du cancer du sein chez la femme après 74 ans auprès des médecins généralistes en Haute-Garonne PDF Author: Margaux Cambon
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Introduction : le cancer du sein est le cancer plus fréquent chez la femme dans le monde. C'est aussi la première cause de mortalité par cancer chez la femme dans la majorité des pays du globe. L'âge est un facteur de risque majeur. L'espérance de vie en bonne santé après 65 ans progresse en France. La question de la poursuite d'un dépistage individualisé du cancer du sein dans la population âgée après 74 ans semble importante. L'HAS propose dans son référentiel de 2015 sur le cancer du sein de ne pas réaliser de dépistage radiologique systématique après 74 ans. Cependant la conduite à tenir n'est pas détaillée. Objectif : L'objectif principal est d'étudier les pratiques de dépistage du cancer du sein par les médecins généralistes en Haute Garonne chez la femme après 74 ans. Matériel et méthode : une étude descriptive quantitative a été réalisée par le biais d'un questionnaire qui a été diffusé par mail et via les réseaux sociaux aux médecins généralistes en Haute-Garonne. Résultat : 101 réponses ont été analysées. 67.3% des médecins proposaient au moins régulièrement un dépistage du cancer du sein après 74 ans. L'examen clinique des seins semblait être assez largement proposé avec 75.6% de réponses. La mammographie également avec 73.6% de réponses. 86.4% s'accordaient sur l'absence d'âge limite fixe pour proposer un dépistage du cancer du sein. 70.3% des participants expliquaient à leurs patientes de plus de 74 ans les signes cliniques devant amener à consulter un médecin et 63.4% comment réaliser l'auto palpation mammaire. Conclusion : les médecins généralistes interrogés en Haute-Garonne continuaient pour la plupart à proposer un dépistage du cancer du sein après 74 ans. L'âge biologique n'est pas un critère suffisant pour statuer de la poursuite ou non d'un dépistage individualisé. L'état général de la patiente, ses comorbidités et son espérance de vie devraient être pris en compte. Il est nécessaire d'informer les patientes âgées sur les avantages et les inconvénients de poursuivre le dépistage du cancer du sein après 74 ans pour prendre une décision adaptée.

Le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à haut risque en médecine générale

Le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à haut risque en médecine générale PDF Author: Ilhem Chaglabou Rejeb
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Pages : 254

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La HAS a publié en mars 2014 de nouvelles recommandations sur le dépistage individuel du cancer du sein. Dans ce contexte nous avons étudié la question : Quelles sont les pratiques et les attitudes du médecin généraliste dans le repérage et le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à risque élevé ? 118 médecins généralistes ont été interrogés via un auto-questionnaire informatisé anonyme sous forme de vignette clinique. Les médecins généralistes utilisent les outils de l'informatisation du dossier médical et une anamnèse bien conduite pour repérer ces femmes. Les modalités de dépistage individuel et le suivi de ces femmes ne sont pas réalisés de façon optimale en accord avec les recommandations. Ces recommandations ne sont pas connues par plus de 60,2% d'entre eux. Parmi eux, 80,8% affirment avoir une pratique en accord avec les recommandations. Pourtant, la prise en charge de la patiente à haut risque n'est pas conforme à ces recommandations seuls 5,3% prescrivent le bon examen. Le dépistage individuel est freiné par les méconnaissances, l'incertitude et le manque de formation des généralistes mais également par l'absence de gynécologie dans leur pratique et l'envoi de la patiente chez un gynécologue. Les principales motivations du médecin sont: l'intérêt pour ce dépistage et la demande de la patiente La prise en charge du dépistage individuel des femmes à risque élevé de cancer du sein peut être optimisée en développant les formations, des aides informatiques, des incitations financières et un meilleur réseau interprofessionnel.

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Maud Seveno
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En France, nous comptons plus de 3000 nouveaux cas par an de cancer du col de l'utérus (CCU), ce cancer est responsable de 1100 décès. Il représente la 11eme cause de cancer et la 12eme cause de mortalité par cancer chez la femme. Le dépistage avec la pratique répétée de prélèvement cervico utérin avec cytologie a permis de réduire, chez les femmes qui le pratiquent, de 50% à 70% l'incidence des CCU grâce à un traitement précoce (baisse régulière de 1% à 2% par an depuis plus de vingt ans). En France, le taux de couverture du dépistage du cancer du col de l'utérus n'atteint pas l'objectif cible de 80% fixé par la loi de Santé Publique du 9 août 2004. En effet, pour l'année 2016 le taux de couverture était évalué à 55.9%. Le médecin généraliste joue un rôle majeur dans la prévention et le dépistage des cancers, quels sont les facteurs qui permettraient d'augmenter l'implication et les pratiques des généralistes ? Cette étude quantitative observationnelle, descriptive et transversale a été réalisée à partir d'un questionnaire standardisé adressé à 612 médecins généralistes des Bouche du Rhône, elle a pour but de décrire l'implication des médecins généralistes des Bouches du Rhône et leurs motivations pour améliorer le taux de dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 25 à 65 ans. 67 médecins ont répondu au questionnaire soit un taux de participation de 11% (faible taux, non représentatif de la population de médecins généralistes des Bouche du Rhône). Les variables quantitatives ont été comparées par le test de Student. Les variables qualitatives ont été comparées via le test du Chi2 lorsque l'effectif était supérieur à 5, et via le test exact de Fisher quand l'effectif était inférieur à 5. Une valeur de p inférieure à 0.05 a été définie comme seuil de significativité statistique. Dans notre étude 46,3% des généralistes interrogés réalisaient des PCU. Ce chiffre est plus faible que dans d'autres départements comme la Normandie ou la Bretagne, cette différence peut être expliquée par la plus forte densité de gynécologues et sage-femme à proximité dans notre région. Dans notre étude, 62,5% des médecins généralistes femmes réalisaient des PCU contre 22,2% des médecins hommes (p = 0,001). Avec la féminisation de la profession médicale, la part de PCU réalisée en médecine générale pourrait augmenter. Les médecins généralistes semblent peu sensibilisés sur le dépistage du cancer du col de l'utérus par PCU, une meilleure sensibilisation des médecins est nécessaire pour augmenter le taux de dépistage, en effet dans cette étude 13,4% des médecins généralistes ne faisaient pas de prévention concernant le dépistage du CCU lors de leurs consultations. Le plan Cancer 2014-2019 prévoit de renforcer le rôle du médecin traitant dans ce dépistage, notamment avec la mise en place du dépistage organisé. Parmi les facteurs qui favoriseraient la pratique du PCU par les médecins traitants on retrouve dans cette étude : une demande de formation évidente, une plus grande rémunération de l'acte et la mise en place d'une consultation dédiée au dépistage. On note également un manque de communication des résultats de PCU lorsqu'il est réalisé par un autre intervenant (reçu par le médecin traitant dans 44% des cas), le DMP et la mise en place du dépistage organisé pourraient également améliorer, via les organismes de gestion des dépistages, une meilleure transmission des résultats au médecin traitant. Il serait intéressant d'étudier l'impact de ces facteurs lors de futurs travaux.

Dépistage du cancer du sein selon le niveau de risque des patientes

Dépistage du cancer du sein selon le niveau de risque des patientes PDF Author: Ghizlane Amougay-Aboubeker
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Languages : fr
Pages : 88

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Introduction : le cancer du sein est la néoplasie la plus fréquente chez la femme, en France et dans le monde. Le dépistage est la clé de voute des actions permettant une réduction de la mortalité de cette pathologie. Le médecin généraliste, souvent en première ligne, a un rôle capital dans le dépistage et la prévention. Devant une diminution du taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein depuis deux années consécutives nous nous sommes intéressés aux pratiques des médecins généralistes des Hauts de France concernant le dépistage organisé et individuel du cancer du sein selon le niveau de risque des patientes. Matériel et méthodes : étude quantitative, descriptive, observationnelle réalisée à partir d'un questionnaire envoyé, avec l'aide de l'URPS à un échantillon de 508 médecins généralistes des Hauts-de-France. Résultats : cent quinze questionnaires exploitables ont été recueillis. Deux-tiers des sondés réalisaient la palpation mammaire. Tous les sondés vérifiaient qu'une mammographie avait été réalisée dans les deux dernières années et la plupart d'entre eux exposaient les bénéfices/risques à leurs patientes. Près de la moitié de l'échantillon pense qu'un dépistage avant 50 ans serait justifiable. Cependant le dépistage individuel engendrait des difficultés pour 64% d'entre eux et ils étaient 79% à ne pas connaitre les recommandations HAS de 2014. Discussion : le dépistage organisé semble maitrisé. Même si les controverses le concernant poussent à une meilleure information, elles ne remettent pas en cause l'efficacité de la mammographie pour notre échantillon. En revanche le dépistage individuel présentait des lacunes qui pourraient être améliorées. Conclusion : une évaluation pertinente des risques individuels permettrait aux généralistes d'adapter les informations et les prescriptions à chaque patiente. Pour cela il est indispensable que les connaissances des recommandations soient à jour et qu'ils aient les bons outils pour réaliser un dépistage ciblé et adapté à chaque patiente. La mise en place d'une consultation dédiée à 25 ans est une piste à suivre.

Freins au dépistage et à la prévention du cancer du col de l' utérus en médecine générale

Freins au dépistage et à la prévention du cancer du col de l' utérus en médecine générale PDF Author: Sophie Dubreuil
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Languages : fr
Pages : 230

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Book Description
Chaque année en France, près de 3.000 nouveaux cas du cancer de l'utérus sont diagnostiqués et environ 1.000 femmes en meurent. Le dépistage de ce cancer repose sur la réalisation d'un frottis cervico-utérin, recommandé tous les trois ans chez les femmes de 25 à 65 ans. Seulement 10% des six millions de frottis cervico-utérinS réalisés chaque année sont faits par les médecins généralistes. Les cancers du col de l'utérus sont causés dans près de trois quarts des cas par les HPV 16 et 18 qui sont inclus dans les vaccins actuellement disponibles. En France, le taux de couverture vaccinale anti-HPV n'est que de 17%. Identifier les freins au dépistage et à la prévention primaire et secondaire du cancer du col de l'utérus en médecine générale, tant du point de vue des médecins généralistes libéraux que de leurs patients cibles dans le Puy-de-Dôme. Enquête quantitative avec le recueil exhaustif des données par envoi d'un questionnaire en ligne à l'ensemble des 610 médecins généralistes libéraux du Puy-de-Dôme et aux 51.134 femmes de 18 à 65 ans affiliées au régime général de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie du Puy-de-Dôme et acceptant de recevoir par Email des informations de communication de la Caisse Primaire. Inclusion de 117 médecins généralistes et 4.858 patientes. Le manque de temps et la multiplication des motifs de consultation sont cités comme les freins principaux à la réalisation des frottis pour les médecins généralistes. Chez les femmes, la présence d'un gynécologue à proximité, la peur d'atteinte à l'intimité et la réticence vis-à-vis du geste ressortent comme les freins majeurs. Ceraines ignoraient qu'un généraliste pouvait réaliser cet examen. Concernant la prévention primaire, les deux populations s'accordent sur les effets à long termes inconnus et le manque d'information en tant que facteurs limitant la vaccination. L'incitation par leur généraliste et par des campagnes organisées sont désignées comme les meilleurs stimulants pour accroitre la participation à ce suivi, plutôt sous forme de consultations dédiées. Cette étude nous permet de mieux connaitre les facteurs limitant le dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis cervico-utérin et la prévention par vaccination anti-HPV. Le dépistage en médecine générale présente des limites à la fois objectives et subjectives propres à chacun (médecin ou patiente) ou à leur relation. La levée de certains freins par une meilleure information des patientes sur ce cancer et la capacité de leur médecin traitant à réaliser les actes de prévention, ainsi qu'une meilleure formation et rémunération de ces derniers, en plus de la mise en place d'un programme organisé national, peut contribuer à améliorer ces actions de préventions.