L'activité physique pratiquée par le patient dépressif PDF Download
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Author: Emmanuelle Robin
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ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 80
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Book Description
Introduction : Le syndrome dépressif touche en France 3 millions de personnes par an. Les antidépresseurs et la psychothérapie sont recommandés en 1ere intention et diverses interventions non médicamenteuses (INM) en complément. Parmi elles, l'activité physique est recommandée en France depuis 2017 comme simple mesure d'hygiène à associer aux traitements. D'autres pays l'utilisent plus largement. Les preuves du bénéfice de l'activité physique dans le traitement ou la prévention de la dépression ne cessent de croitre. Cependant, il n'existe actuellement que peu d'approches sur le vécu des patients dans ce contexte. Objectif : Comprendre l'influence de l'activité physique sur la maladie dépressive en interrogeant l'expérience vécue des patients. Méthode : Etude qualitative phénoménologique. Les patients dépressifs suivis en ambulatoire ou en institution ont été interrogés après un consentement éclairé. L'activité physique était recommandée par leur médecin ou pratiquée par eux même. Un guide d'entretien centré sur l'expérience vécue a facilité le recueil de verbatims jusqu'à saturation des données. Ils ont été analysés par la méthode semio-pragmatique avec triangulation des chercheurs. Résultats : 11 patients ont été interrogés. Les 4 catégories conceptualisantes sont : L'activité physique est une parenthèse dans le vécu de la maladie dépressive en permettant de quitter le statut de malade. Cette influence est bénéfique par la médiation du corps et est donc spécifique vis-à-vis d'une autre activité de loisir : estime de soi, dépense entrainant un bien être global et une extériorisation des idées négatives. Ce bénéfice n'est retrouvé que s'il existe un partage dans un groupe bienveillant. L'activité physique doit être adaptée au patient, à ses goûts et à ses capacités souvent altérées par la dépression elle-même ou par les traitements médicamenteux. Au total, les patients considéraient que l'activité physique améliorait spécifiquement leur humeur sans être l'unique réponse thérapeutique. Discussion : Cette étude qualitative originale, dont les critères de validité sont respectés, renforce l'idée d'un bénéfice de l'activité physique sur le vécu de la maladie dépressive par une approche compréhensive. Au-delà du bienfait par la distraction, la notion de plaisir, le partage, commune à toute activité de loisir, l'impact physique est spécifique sur le bien-être global. Ce lien entre le psychisme et le corps doit être considéré. L'accompagnement individualisé des patients et la bienveillance du groupe sont les conditions nécessaires à une efficacité. Les médecins doivent s'impliquer dans la promotion de cette INM dont l'évaluation est à poursuivre.
Author: Emmanuelle Robin
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Book Description
Introduction : Le syndrome dépressif touche en France 3 millions de personnes par an. Les antidépresseurs et la psychothérapie sont recommandés en 1ere intention et diverses interventions non médicamenteuses (INM) en complément. Parmi elles, l'activité physique est recommandée en France depuis 2017 comme simple mesure d'hygiène à associer aux traitements. D'autres pays l'utilisent plus largement. Les preuves du bénéfice de l'activité physique dans le traitement ou la prévention de la dépression ne cessent de croitre. Cependant, il n'existe actuellement que peu d'approches sur le vécu des patients dans ce contexte. Objectif : Comprendre l'influence de l'activité physique sur la maladie dépressive en interrogeant l'expérience vécue des patients. Méthode : Etude qualitative phénoménologique. Les patients dépressifs suivis en ambulatoire ou en institution ont été interrogés après un consentement éclairé. L'activité physique était recommandée par leur médecin ou pratiquée par eux même. Un guide d'entretien centré sur l'expérience vécue a facilité le recueil de verbatims jusqu'à saturation des données. Ils ont été analysés par la méthode semio-pragmatique avec triangulation des chercheurs. Résultats : 11 patients ont été interrogés. Les 4 catégories conceptualisantes sont : L'activité physique est une parenthèse dans le vécu de la maladie dépressive en permettant de quitter le statut de malade. Cette influence est bénéfique par la médiation du corps et est donc spécifique vis-à-vis d'une autre activité de loisir : estime de soi, dépense entrainant un bien être global et une extériorisation des idées négatives. Ce bénéfice n'est retrouvé que s'il existe un partage dans un groupe bienveillant. L'activité physique doit être adaptée au patient, à ses goûts et à ses capacités souvent altérées par la dépression elle-même ou par les traitements médicamenteux. Au total, les patients considéraient que l'activité physique améliorait spécifiquement leur humeur sans être l'unique réponse thérapeutique. Discussion : Cette étude qualitative originale, dont les critères de validité sont respectés, renforce l'idée d'un bénéfice de l'activité physique sur le vécu de la maladie dépressive par une approche compréhensive. Au-delà du bienfait par la distraction, la notion de plaisir, le partage, commune à toute activité de loisir, l'impact physique est spécifique sur le bien-être global. Ce lien entre le psychisme et le corps doit être considéré. L'accompagnement individualisé des patients et la bienveillance du groupe sont les conditions nécessaires à une efficacité. Les médecins doivent s'impliquer dans la promotion de cette INM dont l'évaluation est à poursuivre.
Author: Elise Gallissot-Pierrot
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Languages : fr
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Introduction. L'activité physique fait partie intégrante de la prise en charge de l'obésité, mais en pratique beaucoup d'adultes obèses sont inactifs. Matériel et Méthodes. Il s'agit d'une étude descriptive de 95 adultes obèses consultant un médecin généraliste à Senones (Vosges). Ils ont rempli un questionnaire sur l'anxiété et la dépression, sur la qualité de vie liée à la santé, sur leur pratique d'activité physique et une balance décisionnelle sur les facteurs favorisant et limitant la pratique d'une activité physique. Résultats. Parmi ces patients, 24,2 % avaient un score élevé d'anxiété, 9,5 % un score élevé de dépression. La dépense énergétique liée aux activités physiques de loisirs était en moyenne de 1 435,8 +/- 1 891,4 MET-minutes (Metabolic Equivalent Task) par semaine. La qualité de vie liée à la santé somatique était plus élevée chez les personnes les moins obèses : 42,4 (sur 100) chez les personnes avec un Indice de Masse Corporelle (IMC) entre 30 et 35 kg/m2 et 37,7 chez les personnes avec un IMC supérieur ou égal à 35 kg/m2 (p = 0,03). Une dépense énergétique de loisirs de 100 MET de plus par semaine était associée à un score de dépression du questionnaire HAD plus bas de 14 points (p = 0,0419). Les facteurs limitant la pratique d'activité physique étaient le manque de motivation (67,4 % des sujets), les douleurs (49,5 %), le poids élevé (42,1 %), la dyspnée d'effort (33,7 %) et le manque de temps (31,6 %). Discussion. Le médecin généraliste est un acteur important dans la promotion de l'activité physique, notamment chez les patients obèses et chez ceux souffrant de dépression. L'utilisation de la balance décisionnelle permet d'identifier et de contourner les obstacles à la pratique d'une activité physique.
Author: Céline Georges
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La dépression, syndrome dépressif ou épisode dépressif caractérisé, concerne 280 millions de personnes à travers le monde selon l'OMS. On estime qu'une personne sur cinq présentera un épisode dépressif sur la vie entière. Le traitement le plus fréquent inclut la psychothérapie et/ou le traitement médicamenteux antidépresseur. La littérature récente souligne l'efficacité de l'activité physique comme thérapeutique à part entière dans la prise en charge du syndrome dépressif. Les activités physiques et sportives sont reconnues comme des thérapeutiques non médicamenteuses par la Haute Autorité de Santé (HAS) depuis 2011. Nous avons souhaité effectuer un état des lieux des connaissances détenues par les patients dépressifs sous antidépresseur, sur les bienfaits de l'activité physique et son intérêt dans la prise en charge de leur pathologie. Nous avons cherché à savoir si l'activité physique leur avait été conseillée par leur médecin, et, le cas-échéant, si cela avait eu un impact sur leur comportement. Réalisation d'une étude quantitative, descriptive. Distribution dans 26 pharmacies d'officine de la région Rhône-Alpes et Grand Est, de 205 questionnaires destinés aux patients dépressifs sous traitement antidépresseur. Analyse statistique descriptive sur les réponses obtenues, après codage. Obtention de 93 réponses au questionnaire. La population étudiée était majoritairement représentée par des femmes (67 %). L'âge moyen des répondants était de 48 ans. Le médecin prescripteur était majoritairement le médecin généraliste (65 % des cas). Plus de la moitié des patients interrogés déclaraient n'avoir reçu aucune information sur l'intérêt et les bienfaits de l'activité physique pour leur pathologie (62 %). Parmi les patients ayant été informés, près de la moitié déclaraient que l'information délivrée par leur médecin avait eu un impact positif sur leur comportement. 75 % des patients étaient d'accord avec l'idée qu'un conseil en activité physique prodigué par leur médecin traitant les motiverait à pratiquer une activité physique. Pour les patients qui avaient reçu des informations et un conseil en activité physique, l'impact sur leur comportement était modéré. Le médecin traitant était le principal prescripteur du traitement antidépresseur. Les résultats mettent en évidence le manque d'informations et de conseils en activité physique délivrés par les médecins aux patients dépressifs.
Author: Elise Neff
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Languages : fr
Pages : 216
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Book Description
La dépression compte parmi les pathologies psychiatriques les plus fréquentes dans les sociétés occidentales, et notamment en France. Le handicap qu'elle génère dans tous les domaines de la vie des individus, le recours important aux services de santé et le haut risque suicidaire qui lui est associé, en font aujourd'hui une priorité en matière de santé publique. Depuis des années, les chercheurs s'attachent à mieux comprendre cette maladie, ses mécanismes d’apparition, de pérennisation, et de résistance au traitement dans certains cas, mais aussi les raisons pour lesquelles certaines personnes semblent plus vulnérables que d’autres. Au fur et à mesure de leurs découvertes, de nouvelles pistes thérapeutiques se profilent, permettant d'améliorer la prise en charge des patients, tout en limitant le recours aux traitements médicamenteux. Parmi elles, l’effet antidépresseur de la pratique régulière d’activité physique fait l’objet de nombreuses études. En effet, alors que ses bienfaits sur la santé physique sont désormais reconnus par tous, la découverte d’effets positifs spécifiques sur la santé mentale et notamment sur la dépression, conduisent à envisager l'exercice comme un outil thérapeutique particulièrement intéressant car non invasif et peu coûteux. Si le rôle des endorphines dans ce processus est bien connu de la population générale, les nombreuses autres molécules et mécanismes mis en jeu le sont nettement moins. Le but de ce travail est de préciser les effets de l'activité physique sur les symptômes dépressifs ainsi que ses mécanismes, afin de déterminer dans quelle mesure elle pourrait être intégrée dans les prises en charges plus conventionnelles et dans les recommandations.
Author: Juliette Sergent
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Languages : fr
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Les modes de vie stressants, une pression constante, la pandémie de la COVID-19 sont autant de facteurs qui peuvent contribuer au mal-être d'une personne et entraîner une dépression. La dépression est une pathologie qui touche un grand nombre de personnes : une personne sur cinq a souffert ou souffrira d'une dépression au cours de sa vie. De plus en plus, l'activité physique est mise en avant comme réducteur de stress et d'anxiété. Ce travail cherche à démontrer, par l'analyse des mécanismes biologiques liés à l'activité physique, l'importance d'une pratique adaptée à chacun pour préserver ou améliorer sa santé mentale. Le déploiement du Sport-Santé a vu l'émergence du sport sur ordonnance qui tarde à se déployer.
Author: Pauline Charnot
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Le sport occupe une/place importante dans le domaine de la santé depuis l'Antiquité. Laissé de côté au profit des pharmacothérapies, il fait son retour dans les prises en charge psychiatriques depuis quelques décennies. On lui attribue, entre autres, des ve1tus antidépressives. En effet, la recherche clinique a mis en évidence ses actions bénéfiques sur la neurotransmission, la plasticité cérébrale. et l'inflammation, trois dimensions altérées dans les troubles dépressif. Cliniquement, les données retrouvées dans la littérature tendent à décrire le sport comme un traitement efficace de la dépression. Déjà utilisé dans les parcours de soins en France, il peut faire l'objet d'une prescription médicale depuis 2016. Néanmoins, cette mise en pratique est parfois confrontée à certains obstacles. Notamment les symptômes dépressifs eux-mêmes. Certaines techniques psychothérapiques ont été proposées pour tenter d'y pallier; toutefois, leur portée reste modeste à l'heure actuelle. Rendre l'activité physique plus attractive et accessible, pour les patients souffrant de dépression, représente un défi intéressant à relever pour nos pratiques futures.
Author: Florence Montagnon
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Languages : en
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Contexte : En médecine générale, la santé mentale prend une place de plus en plus importante dans les consultations médicales. Promouvoir un mode de vie sain est devenu essentiel dans la prise en charge globale de nos patients. La recherche d'un bénéfice de l'activité physique sur la santé mentale semble légitime. But :Le but de l'étude est de faire un état des lieux des études portant sur l'impact de la pratique de l'AP, pendant la grossesse et période post-partum sur la survenue de DPP. Nous avons ensuite souhaité renforcer ces données par une élude observationnelle à la maternité du CHU Saint Etienne. Méthode : Tout d'abord, nous avons procédé à une revue narrative de la littérature, avec PubMed comme seule base de données interrogée. Dans un deuxième temps, nous avons mené une étude observationnelle et prospective, qui s'est déroulée dans le service de maternité du centre hospitalier universitaire de Saint-Etienne. Les deux parents ont été inclus dans notre étude. La dépression post-partum a été évaluée à travers le questionnaire « Edinburgh postnatal scale », validé internationalement dans l'évaluation des états dépressifs. L'activité physique (AP) a été évaluée à l'aide du questionnaire ePAQ. Les femmes et leurs conjoints ont reçu de la part de la maternité la brochure d'information sur l'étude ainsi que les deux QR- codes renvoyant aux deux questionnaires. A 6 semaines, ces mêmes sujets ont été recontactés par email, afin de répondre une seconde fois à ces deux mêmes questionnaires. Résultats : Notre stratégie de recherche a permis d'identifier 23 publications. La majorité des études incluses dans notre revue n'ont pas trouvé d'association significative entre l'activité physique et la survenue de dépression post-partum (60 %). De plus, 8 études ont trouvé un impact significativement positif de cette association. Ces résultats encouragent la poursuite des recherches pour promouvoir l'AP péripartum afin de prévenir la PPD. Notre étude observationnelle a porté sur 59 patients, dont 15 pères. 3 patients ont présenté des symptômes de dépression sévères. Le taux de réponses complètes aux quatre questionnaires étaient de 3.39%. En conséquence, aucune association n'a pu être démontrée. Conclusion : Enfin, il semble judicieux d'accompagner au mieux les parents en favorisant un mode de vie sain, notamment en encourageant la pratique d'une activité physique, comme le suggère notre revue de littérature.
Author: marion
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Languages : fr
Pages : 120
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Book Description
Introduction : le bénéfice de l'activité physique n'est plus à prouver aujourd'hui, tant dans la population générale que pour les patients atteints de cancer du sein. Les RUBIeS et les RIPOSTE, respectivement pratiquants de rugby et d'escrime dans le cadre du sport santé, ont vu leur pratique modifiée lors des deux épisodes de pandémie mondiale au SARS-CoV-2. L'objectif de cette étude est d'analyser l'impact des confinements sur le plan de l'activité physique, de l'anxiété et de la dépression des patients. Méthodes : nous avons réalisé une étude épidémiologique descriptive rétrospective par entretiens téléphoniques et le recueil de questionnaires sur une plateforme sécurisée du 11 juin 2020 au 5 juillet 2020 et du 27 novembre 2020 au 10 décembre 2020. Résultats : chez les patients ayant une pratique de sport-santé dans le cadre du cancer du sein, il a été mis en évidence une diminution de l'activité physique globale pendant les confinements. Cependant, ils ont maintenu une dynamique d'activité physique en autonomie poursuivie dans les suites. Aucun lien n'a été mis en avant sur l'anxiété et la dépression. Conclusion : notre étude révèle que bien que les patients aient globalement diminué leur activité physique, ils ont maintenu un niveau de pratique conformément aux recommandations pour la santé. Ceci met en avant une forme d'acculturation à la pratique sportive et une prise de conscience des bénéfices apportés.
Author: Cécilia Seurat
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Languages : fr
Pages : 314
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Book Description
Author: Lisa Angiolini
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 27
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