La vaccination anti-papillomavirus humain en médecine générale en 2016

La vaccination anti-papillomavirus humain en médecine générale en 2016 PDF Author: Cécile Espérandieu
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

Get Book Here

Book Description
Contexte : la vaccination anti-papillomavirus humain est recommandée en France depuis 2007 et 18 % des jeunes filles sont vaccinées en 2015. Les médecins généralistes ont un rôle auprès des adolescentes et de leurs parents pour les informer au mieux. L'objectif de cette étude est de comprendre les pratiques des médecins généralistes autour de cette vaccination et donner des repères pour la réflexion éthique des professionnels médicaux, paramédicaux et médico-sociaux. Méthode : il s'agit d'une étude qualitative par entretiens semi-dirigés, réalisés auprès de 13 médecins généralistes du Maine-et-Loire de janvier à mai 2016. Résultats : si le calendrier vaccinal fait l'unanimité chez les médecins généralistes, le vaccin anti-HPV suscite des interrogations par sa relative nouveauté, son coût élevé et les affaires récentes relayées par les médias. Les médecins doivent prendre en compte une balance bénéfice/risque - incertaine par manque de recul - dans le but d'une information adaptée pour un consentement éclairé. La consultation de l'adolescent est particulière dans sa forme, sa rareté, et ses nombreux sujets abordés, ce qui complexifie la réalisation du schéma vaccinal. La question de l'équité se pose car le vaccin n'est recommandé que pour les jeunes filles. La perspective de la vaccination des garçons, plébiscitée par les médecins généralistes, implique des enjeux éthiques, socio-économiques et politiques. Conclusion : le vaccin anti-papillomavirus humain est un vaccin récent soumis au débat public car il implique des enjeux éthiques chez les médecins généralistes mais aussi chez les patients et leurs parents. La littérature scientifique se mêle à la littérature profane sur le sujet, ce qui nécessite une position forte mais humble des professionnels de santé pour maintenir une écoute attentive des incertitudes de leurs patients.

La vaccination anti-papillomavirus humain en médecine générale en 2016

La vaccination anti-papillomavirus humain en médecine générale en 2016 PDF Author: Cécile Espérandieu
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

Get Book Here

Book Description
Contexte : la vaccination anti-papillomavirus humain est recommandée en France depuis 2007 et 18 % des jeunes filles sont vaccinées en 2015. Les médecins généralistes ont un rôle auprès des adolescentes et de leurs parents pour les informer au mieux. L'objectif de cette étude est de comprendre les pratiques des médecins généralistes autour de cette vaccination et donner des repères pour la réflexion éthique des professionnels médicaux, paramédicaux et médico-sociaux. Méthode : il s'agit d'une étude qualitative par entretiens semi-dirigés, réalisés auprès de 13 médecins généralistes du Maine-et-Loire de janvier à mai 2016. Résultats : si le calendrier vaccinal fait l'unanimité chez les médecins généralistes, le vaccin anti-HPV suscite des interrogations par sa relative nouveauté, son coût élevé et les affaires récentes relayées par les médias. Les médecins doivent prendre en compte une balance bénéfice/risque - incertaine par manque de recul - dans le but d'une information adaptée pour un consentement éclairé. La consultation de l'adolescent est particulière dans sa forme, sa rareté, et ses nombreux sujets abordés, ce qui complexifie la réalisation du schéma vaccinal. La question de l'équité se pose car le vaccin n'est recommandé que pour les jeunes filles. La perspective de la vaccination des garçons, plébiscitée par les médecins généralistes, implique des enjeux éthiques, socio-économiques et politiques. Conclusion : le vaccin anti-papillomavirus humain est un vaccin récent soumis au débat public car il implique des enjeux éthiques chez les médecins généralistes mais aussi chez les patients et leurs parents. La littérature scientifique se mêle à la littérature profane sur le sujet, ce qui nécessite une position forte mais humble des professionnels de santé pour maintenir une écoute attentive des incertitudes de leurs patients.

Perception de la vaccination anti-papillomavirus humains par les internes de médecine générale du Centre Hospitalier universitaire de Caen

Perception de la vaccination anti-papillomavirus humains par les internes de médecine générale du Centre Hospitalier universitaire de Caen PDF Author: Anthony Rihard
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 108

Get Book Here

Book Description
Contexte : L'infection à papillomavirus humains (HPV) est associée à 5% des cancers et le cancer du col de l'utérus est au quatrième rang des cancers de la femme à l'échelle mondiale. La vaccination représente la prévention primaire de cette infection, cependant la couverture vaccinale en France est de 13,7% en raison de nombreux freins. Méthode : Etude qualitative par questionnaire électronique envoyé à chaque étudiant inscrit au diplôme d'études spécialisées de médecine générale à l'Université de Caen Normandie durant l'année 2016-2017. Résultats : L'étude a montré que la majorité des internes était favorable à la vaccination anti-HPV et que 61% des internes de sexe féminin étaient vaccinées. Seulement 68% ont reçus des enseignements à son sujet au cours de leur formation. 28% ont déjà été confrontés à au moins un médecin non favorable à la vaccination anti-HPV. Les internes non favorables avançaient des raisons telles que le manque de recul, le doute sur l'efficacité, le risque de négligence du frottis cervico-utérin, les effets secondaires et la pression du lobby pharmaceutique. Comparativement aux internes favorables, ils étaient moins vaccinés, ils étaient moins favorables à la vaccination en général et ils avaient été plus confrontés à des médecins non favorables. Cependant, aucune différence significative n'a été mise en évidence concernant les enseignements reçus au cours de leur formation et les connaissances des recommandations. Conclusion : Les internes de médecine générale étaient majoritairement favorables à la vaccination anti-HPV. En insistant sur les enseignements au cours de leur formation, les réticences de la minorité non favorable doivent diminuer.

L'information préalable à la vaccination contre le papillomavirus

L'information préalable à la vaccination contre le papillomavirus PDF Author: Audrey Bleuzen
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 112

Get Book Here

Book Description
Contexte : L'arrivée en 2006 du vaccin Gardasil® puis de Cervarix® contre le papillomavirus humain bouleverse la prévention du cancer du col de l'utérus. Objectifs : L’étude réalisée cherche à évaluer les informations fournies par les médecins généralistes et celles retenues par les patientes, elle vérifie également si les recommandations de l’AFSSAPS sont respectées. Méthode : Des grilles d’observation de consultation et des questionnaires ont été remplis pendant 6 mois par les étudiants en stage chez 185 médecins généralistes maîtres de stage à la faculté de médecine de Nantes et par les patientes venant se faire vacciner ainsi que leur accompagnant. Résultats : Des données ont été fournies sur 120 médecins généralistes. 54 consultations de prescription du vaccin Gardasil® ont été analysées. 72 questionnaires ont été remplis par les patientes venues se faire vacciner et 34 par leur accompagnant. Conclusion : L’objectif de la vaccination est expliqué par les médecins dans 92,6% des cas et le plus souvent retenu par les patientes. Les recommandations de l’AFFSAPS sont respectées dans plus de 90% des cas, mais seuls 46% des médecins vérifient l’absence d’activité sexuelle de plus d’un an même en cas de vaccination de rattrapage. Les premières informations reçues par les patientes relèvent majoritairement des médias tandis que celles de leur mère proviennent du médecin généraliste. On peut s'inquiéter que la vaccination anti-papillomavirus ne soit que rarement une occasion de prévention contre les autres MST par les médecins et que 50% des patientes croient être définitivement protégées par le vaccin contre le cancer du col de l'utérus.

Perception du vaccin contre le papillomavirus humain en médecine générale dans la Somme

Perception du vaccin contre le papillomavirus humain en médecine générale dans la Somme PDF Author: Julien Devaux
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 186

Get Book Here

Book Description
La vaccination contre le papillomavirus humain, remboursé en France depuis juillet 2007 chez les jeunes filles de 14 ans et en rattrapage chez les jeunes femmes de 15 à 23 ans dans leur première année de vie sexuelle, est indiquée dans la prévention du cancer du col de l’utérus. Le médecin généraliste a un rôle clé dans la mise en place de cette vaccination puisqu’il est en première ligne dans la prescription et dans la réalisation de ce vaccin chez les adolescentes. Ainsi, le but de notre travail a été d’évaluer la perception des praticiens concernant la vaccination HPV. Pour cela, nous avons mené une enquête auprès des généralistes de la Somme. Le taux de réponse obtenu est de 38,9% (217 réponses sur 558 questionnaires envoyés). Les médecins ont un avis favorable vis-à-vis de la vaccination HPV (97,3% sont favorables à la vaccination), plus de 80% des praticiens prescrivent régulièrement le vaccin. Ils paraissent bien informés des recommandations puisque 77,3% d’entre eux estiment avoir un niveau de connaissances satisfaisant. De plus, l’information délivrée aux jeunes filles ainsi qu’à leurs parents concernant le papillomavirus est faite de manière quasi systématique (90,3% des généralistes informent régulièrement leur patiente sur l’intérêt de la vaccination HPV), souvent oralement. Les obstacles liés à la vaccination sont le peu de recul vis-à-vis du vaccin, les effets secondaires à long terme, l’interrogation sur la nécessité d’un rappel, les craintes d’augmenter les comportements sexuels à risque, le fait de parler de sexualité, l’âge de la vaccination. Il existe certaines disparités entre les médecins, notamment ceux exerçant seuls leur activité, d’un âge avancé et de sexe masculin, qui sont moins bien informés et qui prescrivent moins le vaccin. La formation en gynécologie et la pratique du frottis influencent également le niveau de connaissances des médecins et sa prescription. La nécessité d’une formation médicale continue et la mise à jour des connaissances paraissent indispensables pour délivrer une information précise et réaliser la vaccination HPV dans de bonnes conditions.

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale, enquête sur les pratiques des médecins généralistes du Morbihan et les obstacles rencontrés

La vaccination anti-papillomavirus en médecine générale, enquête sur les pratiques des médecins généralistes du Morbihan et les obstacles rencontrés PDF Author: Laure Minot
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 212

Get Book Here

Book Description
Depuis l'apparition du vaccin contre le Papillomavirus Humain (HPV), les recommandations ont été modifiées à plusieurs reprises. Associé au dépistage par frottis cervico-vaginal, ce vaccin représente une avancée majeure en terme de protection contre le cancer du col de l'utérus, pourtant il connaît à l'heure actuelle une phase de stagnation. Par cette étude descriptive quantitative, nous avons évalué dans un premier temps les connaissances des médecins généralistes du Morbihan concernant le lien entre HPV et cancer du col de l'utérus (CCU), puis nous avons recherché quels étaient les principaux obstacles à la réalisation de la vaccination. Il en ressort trois principaux obstacles : la polémique entourant la vaccination contre l'hépatite B, les effets secondaires potentiels sur le long terme et enfin le bénéfice réel en terme de santé publique. Les médecins interrogés semblent avoir des connaissances insuffisantes pour prétendre délivrer une bonne information et aboutir à une meilleure couverture vaccinale. Nos résultats rejoignent d'autres études réalisées en France.

Vaccination contre Human Papillomavirus en médecine générale et déterminants2

Vaccination contre Human Papillomavirus en médecine générale et déterminants2 PDF Author: Marion Crepet
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

Get Book Here

Book Description
Le lien entre HPV et pathologies génitales à type de condylomes, lésions précancéreuses et cancers du col de l’utérus est établi. Depuis 2007, deux vaccins anti HPV(bivalent et quadrivalent) sont disponibles. Les données de la CPAM estiment le taux de couverture en croisant le nombre de boîtes délivrées et le nombre de jeunes filles en âge d’être vaccinées à moins de 10% en 2009 et 2010 dans la Loire. L’objectif principal de notre étude observationnelle était de déterminer le pourcentage de médecins vaccinant contre l’HPV. L’objectif secondaire était de déterminer les facteurs favorables et défavorables à cette vaccination. Un questionnaire a été envoyé à 706 médecins généralistes. Les 288 médecins répondeurs déclaraient vacciner à 92.7 % contre l’HPV. Aucun facteur n’est apparu défavorable pour la vaccination anti HPV. La prévalence du cancer du col de l’utérus est retrouvée comme premier facteur favorable à la vaccination (46.2%). La diminution de la transmission verticale et horizontale, le caractère « anti cancer » des vaccins, l’abord de la sexualité et l’opinion des adolescentes et de leur entourage sont les autres facteurs favorables à la vaccination anti HPV. 70.5 % des médecins répondeurs pensaient qu’il faut améliorer le taux de couverture. L’information des patientes était d’après les médecins la meilleure stratégie d’amélioration du taux de couverture. Les médecins déclaraient eux, comme source d’information, les soirées et revues de formation médicale continue. Le couplage d’une vaccination anti tétanique et anti HPV est une autre piste.

Vaccination anti-papillomavirus

Vaccination anti-papillomavirus PDF Author: Ioana Farcas Muntean
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 326

Get Book Here

Book Description
Introduction : Le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer féminin dans le monde. En France on compte environ 3000 nouveau cas et 1000 décès par an. L’infection par papillomavirus humain est une des principales causes de ce cancer. Il existe deux vaccins anti papillomavirus utilisées en France en prévention primaire, mais le taux de couverture vaccinale est de 13,7% pour un schéma vaccinal complet. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens semi- dirigés, réalisée auprès de 17 médecins généralistes du Nord Cotentin. Résultats : L’étude a permis de mettre en évidence une adhésion, une réticence, une opposition des médecins à la vaccination anti papillomavirus. Certains médecins suivent le nouveau calendrier vaccinal, d’autres n’ont pas changé leur pratique. Selon les médecins, la réticence des patients est liée à une crainte d’effets secondaires. Cette crainte est alimentée par les médias. La stratégie des médecins devant une patiente réticente est de réexpliquer, laisser du temps et en reparler plus tard. Dans la prévention globale de cancer de col de l’utérus, le frottis a un rôle plus important que le vaccin pour certains médecins, d’autres jugent les deux très importants. La connotation sexuelle du vaccin persiste malgré les modifications du calendrier vaccinal en 2013. Conclusion : Le vaccin semble bien accepté par les médecins, mais les patients ont des réticences liées aux possibles effets secondaires. Le nouveau calendrier vaccinal a influencé de manière positive l’acceptabilité et l’observance du vaccin. La couverture vaccinale pourrait être améliorée par une meilleure communication autour de la vaccination.

Etude des freins à la vaccination contre le human papillomavirus, chez les jeunes filles de 14 à 19 ans, dans le Val de Marne

Etude des freins à la vaccination contre le human papillomavirus, chez les jeunes filles de 14 à 19 ans, dans le Val de Marne PDF Author: Asha Mourougavel
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 98

Get Book Here

Book Description
Introduction : Depuis fin 2006, est apparu sur le marché européen le premier vaccin prophylactique dirigé contre les HPV 6, 11, 16 et 18 : Le Gardasil®, suivi fin 2007 du second vaccin : Le Cervarix® dirigé contre les HPV 16 et 18. La Haute autorité de santé recommande une couverture vaccinale de 80%, alors que la couverture vaccinale actuelle est de 25%. La polémique sur la vaccination en générale, ses effets indésirables et les informations trouvées sur internet, influencent les opinions et attitudes des jeunes filles vis -à-vis du vaccin contre le HPV. L’objectif principal de cette étude est de rechercher les freins à la vaccination anti HPV chez les jeunes filles de 14 à 19 ans dans le Val de Marne. Matériels et méthodes : Les maîtres de stage universitaires du département de médecine générale de la faculté de médecine de Créteil, exerçant dans le Val de Marne, devaient distribuer un auto questionnaire anonyme aux jeunes filles de 14 à 19 ans qu’ils recevaient en consultation entre février et mai 2014. Résultats : Les principaux freins sont : l’avis des parents sur la vaccination (64%), le prix de la vaccination (54%) et la peur des effets indésirables (douleurs locale et nausées) (50%). 78% des jeunes filles croient en l’efficacité du vaccin contre HPV et le caractère récent du vaccin datant de 2007 ne les inquiète pas (76%). Le médecin généraliste et l’entourage représentent la source d’information principale concernant le cancer du col de l’utérus, le HPV et le vaccin contre HPV. Conclusion : Une meilleure information des jeunes filles et de leurs parents et l’intervention des médecins généralistes pourraient faire augmenter la couverture vaccinale.

Freins et déterminants à la vaccination contre HPV en médecine générale

Freins et déterminants à la vaccination contre HPV en médecine générale PDF Author: Yann Brun
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

Get Book Here

Book Description
Les infections ano-génitales à Human Papilloma Virus (HPV) sont un problème de santé publique. La couverture vaccinale des adolescentes est insuffisante. L'objectif principal de notre étude était d'évaluer l'adhésion du médecin généraliste (MG) à la vaccination contre HPV en mesurant la variation des chiffres de vente des vaccins HPV en pharmacie 3 mois après une intervention auprès des MG. L'objectif secondaire était d'étudier leurs freins et obstacles à la vaccination. Etude épidémiologique observationnelle avant/après menée auprès de 285 MG et 151 pharmacies de l'Allier. Les MG ont reçu par courrier postal une brochure d'information avec son questionnaire. Leurs réponses ont été recueillies entre Juin et Août 2017. Une lettre d'information a été envoyée par mail aux pharmaciens début septembre 2017 pour mettre à disposition leurs chiffres de vente de vaccins HPV. Cent vingt sept MG (44,6%) et quarante pharmaciens (26,5%) ont participé à l'étude. Cent quatre MG (81,9%) avaient un avis favorable sur la vaccination HPV. Une augmentation de 3.7% (p=0,79) des chiffres de vente des vaccins HPV a été observée sur la période Juin à Août 2017 par rapport à la période Juin à Août 2016. Les réticences des parents et patientes (moyenne 7,1±2,8 et médiane de 8 [interquartiles à 5 et 9], l'impact négatif d'autres campagnes de vaccinations (moyenne 7,0±3,0 et médiane de 8 [interquartiles à 3 et 10],et les effets secondaires ( moyenne 5,2±2,9 et médiane de 5 [interquartiles à 3 et 8] étaient considérés comme les principaux freins rencontrés par les MG, sans différence significative concernant leur âge, sexe ou qualité de MSU. Les MG de l'étude adhèrent fortement à la vaccination contre HPV. Des moyens importants devront être mis en place en terme d'éducation et d'informations aux populations si nous voulons améliorer le taux de couverture vaccinale.

Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale

Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale PDF Author: Noémie Gest
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 45

Get Book Here

Book Description
Le papilloma virus, est l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Elle concerne, au cours de leur vie sexuelle 90% de la population. Actuellement 42% de la population sexuellement active (18-59 ans) aux Etats-Unis est infectée. Bien qu'il existe une clairance naturelle du virus, principalement la première année suivant la contamination, celui-ci est impliqué dans la survenue du cancer du col de l'utérus, mais également, avec une incidence en augmentation, dans les cancers ORL, du canal anal, de la verge et de la vulve. Il existe un protocole de vaccination contre les papilloma virus dans 60 pays. La vaccination anti-HPV est disponible en France depuis 2006. Le vaccin a bénéficié d'une surveillance de pharmacovigilance. Il n'y a pas de sur-risque de maladie auto-immune, notamment de Guillain Barré, dans la population vaccinée par rapport à la population générale. Malgré ces données épidémiologiques et de pharmacovigilance, le taux de vaccination en France est le plus bas d'Europe avec 14% de la population cible vaccinée. Le plan cancer prévoit un objectif de couverture vaccinale de 60%. C'est le seuil permettant d'observer une immunité de groupe, et une réduction des pathologies liées à I'HPV (réduction en Australie de 92% des verrues génitales liées à I'HPV chez les femmes de ' moins de 21 ans entre 2007 et 2011). Des recherches qualitatives ont trouvé des freins à la vaccination chez les médecins thésés, installés. Aucune étude qualitative ne s'est proposée d'explorer les opinions, connaissances et freins à la vaccination chez les internes de médecine générale en lie de France, ceux qui seront les médecins généralistes en première ligne demain. 55,6% de la population déclare se renseigner sur la vaccination uniquement auprès de son médecin, ce qui en fait un acteur majeur du choix de vacciner l'enfant. Les internes de médecine générale ayant fait leur stage chez le praticien ont été interrogés lors d'entretiens individuels puis en focus group avec entretien semi dirigé. Au total 15 internes furent interrogés. L'analyse des données recueillies fut par méthode qualitative, analyse phénoménologique interprétative. Les résultats sont organisés autour de 3 axes : la prévention en médecine générale, la moralité et probité du médecin, la singularité de la vaccination anti HPV, eux même organisés selon la perception des internes. La prévention est ressortie comme un aspect primordial, la vaccination en fait partie chez le petit enfant. La crainte liée à la prévention est le risque d'un effet secondaire qu'ils ne pourraient justifier. L'honnêteté du médecin est une qualité incontournable, cependant la méconnaissance de l'infection et du vaccin amène à une information tronquée, limitée et non pas claire et loyale comme ils le souhaiteraient. Enfin la singularité du vaccin par sa nature, et sa temporalité, font qu'il est considéré comme facultatif. Les études réalisées chez le médecin thésé retrouvent des freins similaires concernant une information insuffisante avec des recommandations inaudibles. Un climat de suspicion sur la tolérance et l'efficacité, avec des difficultés à aborder ce qui est du registre de l'intime. Une information précise audible, sur l'efficacité et la sureté de ce vaccin est un premier pas vers une couverture vaccinale suffisante. Une vaccination universelle compte tenu des atteintes possibles chez les deux sexes renforcerait l'adhésion et l'importance donnée à la lutte contre les pathologies liées à I'HPV.