La place du médecin généraliste dans le dépistage précoce des cancers les plus fréquents au Luxembourg

La place du médecin généraliste dans le dépistage précoce des cancers les plus fréquents au Luxembourg PDF Author: Christian Beaume
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Languages : fr
Pages : 130

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La place du médecin généraliste dans le dépistage précoce des cancers les plus fréquents au Luxembourg

La place du médecin généraliste dans le dépistage précoce des cancers les plus fréquents au Luxembourg PDF Author: Christian Beaume
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Languages : fr
Pages : 130

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Prévention, dépistage et diagnostic précoce des cancers

Prévention, dépistage et diagnostic précoce des cancers PDF Author: Claude Chardot
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ISBN: 9782704611065
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Languages : fr
Pages : 159

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Identifier les freins au diagnostic précoce de cancer chez les patients de plus de 75 ans

Identifier les freins au diagnostic précoce de cancer chez les patients de plus de 75 ans PDF Author: Camille Tazelmati
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Languages : fr
Pages : 0

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Dix pour cent de la population française a plus de 75 ans et un cancer sur trois est découvert chez un patient parmi cette population. Il a été décrit dans diverses études que la prise en charge de ces patients âgés pouvait être retardée et toutes les thérapeutiques optimales ne seraient pas mises en place. Plusieurs hypothèses pourraient expliquer ce fait, soit de la part des patients soit du corps médical. Le médecin généraliste reste le pivot central de la prise en charge. Une étude qualitative auprès de patients de plus de 75 ans atteints de cancer, par entretiens semi-dirigés a été effectuée, dans les départements du Rhône et de l'Ain. Ses objectifs étaient de chercher les freins au diagnostic précoce de cancer, liés au patient lui-même, au médecin, à la société et d'explorer aussi le vécu de sa maladie. Quinze patients ont accepté de participer à l'étude. Les entretiens ont été analysés selon des thèmes et des sous-thèmes précis dont le vécu de la maladie, le type de symptôme principal, la temporalité de la maladie, l'organisation de la médecine de ville, les connaissances sur la maladie, l'âge et la maladie, la société et la maladie, le vécu des traitements. L'étude a montré que la majorité des patients sont globalement satisfaits de leur parcours de soins, à partir du moment où leur symptôme principal a été pris en charge, avec peu de retard de diagnostic. Néanmoins certains évoquent des raisons qui pourraient expliquer un diagnostic plus long. Il existe un facteur lié au patient, un facteur lié au médecin généraliste et un facteur externe. La prise en charge des cancers chez les personnes âgées est un enjeu de santé publique, avec une réelle demande des patients et des médecins généralistes d'être mieux informés, ces derniers voulant être des acteurs centraux dans la prise en charge. Les unités de coordination d'oncogériatrie ont un rôle à jouer sur plusieurs dimensions.

Quelles sont les attentes des patientes concernant le rôle du médecin généraliste en phase précoce de prise en charge du cancer du sein

Quelles sont les attentes des patientes concernant le rôle du médecin généraliste en phase précoce de prise en charge du cancer du sein PDF Author: Solenne Combier
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Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins. Les soins ambulatoires se développant en oncologie, une nouvelle définition du rôle du généraliste dans l'accompagnement des femmes souffrant de cancer du sein est nécessaire. Préserver la qualité de vie des patientes, par le biais des soins de support constitue l'un des axes prioritaires. L'objectif de cette étude est de recueillir l'avis des patientes sur le rôle qu'elles attendent de leur médecin généraliste pendant la phase thérapeutique initiale. Etude qualitative avec l'analyse thématique de verbatims recueillis à partir de treize entretiens individuels semi-dirigés de patientes de la région Rhône Alpes. Trois profils différents de patientes ont été identifés concernant la place qu'elles souhaitent laisser à leur médecin généraliste. Certains leviers et freins à l'accompagnement du médecin généraliste ont été retrouvés. Un contact précoce pourrait être initié systématiquement par le médecin généraliste et semblerait un bon levier pour les impliquer davantage. La meilleure implication des généralistes pourrait diminuer le sentiment d'abandon dont souffrent les patientes à la fin du traitement actif, mieux préserver leur qualité de vie et permettre une meilleure articulation entre la ville et l'hôpital.

Le médecin généraliste a-t-il un rôle pour ses patients dans l'année qui suit le diagnostic d'un cancer? à propos d'une étude réalisée dans le Sud Francilien

Le médecin généraliste a-t-il un rôle pour ses patients dans l'année qui suit le diagnostic d'un cancer? à propos d'une étude réalisée dans le Sud Francilien PDF Author: Marie-Caroline Crepy- Curallucci De Peretti
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Languages : fr
Pages : 50

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Contexte : L'incidence du cancer en France a augmenté de 35% entre 2005 et 2015 notamment à cause du vieillissement de la population générale, la progression du dépistage organisé et un diagnostic plus précoce. Le médecin généraliste de premier recours participe au diagnostic du cancer mais il doit aussi en assurer le suivi en plus de ses autres missions. L'objectif de ce travail était de savoir si le médecin généraliste participait au suivi de ses patients atteints de cancer dans l'année qui suit le diagnostic et si oui, quels étaient ses rôles. Méthode : Il s'agissait d'une étude quantitative, rétrospective, multicentrique à partir des dossiers de patients suivis dans 4 cabinets de médecine générale d'Ile de France regroupant 8 médecins. Le recueil des données s'est déroulé de novembre 2017 à mai 2018, pour tous patients majeurs dont le diagnostic de cancer à l'exception du carcinome basocellulaire avait été posé entre le 1er janvier 2006 et le 1er novembre 2017. Résultats : L'étude a inclus 158 patients. L'âge médian au diagnostic était de 63,5 ans. Le nombre de consultation auprès du médecin généraliste augmentait significativement entre l'année précédant le diagnostic et l'année suivant (6 consultations/an/patient vs 7 ; p=0,04). Le temps entre le diagnostic et la 1ère consultation post-diagnostic avec le médecin généraliste était de 55 jours. Les motifs de consultations retrouvaient 85,4% de procédures de soins classiques, 61,4% d'administratif, 55,7 % de prescription médicamenteuse en lien avec le cancer et 21,7 % de suivi psychologique. Sur les 158 patients inclus, 26 patients n'avaient jamais consulté dans les lieux de recrutement dans l'année précédant le diagnostic. Quatre patients suivis par un praticien de l'étude n'avaient jamais reconsulté l'année suivant le diagnostic. Conclusion : le médecin généraliste participe bien au suivi de ses patients dans l'année suivant le diagnostic de cancer. Les motifs de consultation reflètent l'approche globale du médecin généraliste.

Une alerte dans le logiciel médical des médecins généralistes permet-elle une augmentation de la réalisation du test de dépistage du cancer colorectal

Une alerte dans le logiciel médical des médecins généralistes permet-elle une augmentation de la réalisation du test de dépistage du cancer colorectal PDF Author: Alix Borderiou (Paris 13).)
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Languages : fr
Pages : 76

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Le cancer colorectal est le 3e cancer le plus fréquent en France, et le 2e cancer en termes de mortalité, avec près de 17 100 décès. S'il est dépisté à un stade précoce, la survie à 5 ans est d'environ 90 0/0, contre 14,3 0/0 à un stade avancé. Ainsi depuis 2008 a été mis en place un dépistage organisé par un test de recherche de sang occulte dans les selles. Pourtant en 2018, le taux de dépistage reste encore trop peu élevé avec une participation nationale autour de 30,20/0 tandis que l'objectif est au minimum à 450/0 pour améliorer considérablement la qualité et la quantité de vie des patients. L'objectif de cette étude est de rechercher un moyen d'augmenter cette participation en agissant auprès du médecin généraliste. Nous avons étudié l'intérêt d'une alerte informatique à l'ouverture du dossier des patients éligibles n'ayant pas réalisé le test dans les 2 ans. Méthode : nous avons réalisé une étude prospective, monocentrique dans une maison universitaire de santé du Val d'Oise (95), randomisée en 2 bras pendant 6 mois, un bras contrôle et un bras dans lequel nous avons incrémenté l'alerte dans les dossiers. Le contrôle mensuel du statut est fait au moyen d'un script informatique automatique produit pour l'étude sur le site registre du centre de coordination des dépistages des cancers. Résultats : au total, 2230 patients sont inclus, avec 1115 dans chaque bras. Au terme de l'étude 152 (13,6 0/0) patients avaient réalisé le dépistage dans le bras contrôle et 179 (160/0) dans le bras intervention. L'analyse réalisée en intention de traiter ne trouve pas de différence significative (p=0,11). Par ailleurs, l'analyse multivariée montre qu'une consultation a un impact significatif sur la réalisation du dépistage avec un OR à 1,11 IC95[1,01;1,20]. Conclusion : nous n'avons pas réussi à montrer d'amélioration significative liée à l'alarme, mais il existe une tendance qui nécessiterait des recherches complémentaires sur un plus grand effectif et sur le plus long terme. Ce travail montre que le médecin a une influence certaine sur la réalisation des dépistages, et doit être soutenu dans la démarche de prévention même par des moyens discrets comme une alerte informatique.

La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé des cancers du sein et colo-rectal

La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé des cancers du sein et colo-rectal PDF Author: Zeineb Ben Cheikha
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Languages : fr
Pages : 186

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Introduction : Le cancer du sein et le CCR, font l’objet en France de dépistages de masse organisés. En 2010, les taux de participation nationaux ont été de 52,1% pour le DMO du cancer du sein et de 34% pour celui CCR. L’implication du médecin généraliste conditionne ce taux de participation.Objectif : Mesurer à une échelle départementale, le degré d’implication et de connaissance des médecins généralistes concernant ces deux DMO. Méthode : Étude descriptive basée sur un questionnaire adressé à 300 médecins généralistes de Seine-et-Marne, inclus par randomisation, et portant sur les deux dépistages. Résultats : 157 réponses. 110 hommes (70%) et 47 femmes (30%) ont participé à l’étude. 59 médecins avaient une activité urbaine (38%), 58 une activité mixte (37%) et 38 une activité rurale (25%). L’âge moyen des médecins de l’étude était de 53,14 ans. Le nombre moyen d’actes médicaux réalisés par jour, par médecin, était de 25,8 actes. 28 (17,9%) des médecins interrogés n’étaient pas informatisés. Concernant le DMO du cancer du sein, 147 médecins (94%) déclaraient se sentir impliqués dans ce dépistage. 116 (74%) pensaient qu’il était prouvé que ce dépistage diminuait la mortalité par cancer du sein. 119 (75,8%) répondaient ne pas palper les seins de leurs patientes entre 2 mammographies. 44,7% des médecins femmes de l’étude déclaraient procéder à cette palpation, contre 15,4% des médecins hommes (différence statistiquement significative entre les 2 sexes). Concernant le DMO du CCR, 155 médecins (99,3%) déclaraient se sentir impliqués dans ce dépistage. 109 (69%) pensaient qu’il était prouvé que ce dépistage diminuait la mortalité par CCR. Conclusion : Les taux de participation à ces deux DMO ne sont pas ceux escomptés par les autorités sanitaires. Malgré les polémiques soulevées par le DMO du cancer du sein, les médecins généralistes se disent impliqués ; pourtant, une majorité d’entre eux n’examinent pas cliniquement les seins de leurs patientes. Pour le DMO du CCR, le taux faible de participation nationale serait plus le fait des patients que des médecins. La médecine générale, organisée autour d’un « colloque singulier », se concilie parfois difficilement aux engagements de santé publique.

Facteurs impliqués dans le diagnostic des cancers à un stade avancé

Facteurs impliqués dans le diagnostic des cancers à un stade avancé PDF Author: Alix Genier
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Languages : fr
Pages : 152

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Dans le domaine de la médecine, les avancées technologiques proposent des outils de dépistage et de diagnostic toujours plus sensibles et précis. Pourtant un grand nombre de cancers est encore diagnostiqué à un stade avancé, synonyme de traitements plus lourds et/ou de moins bon pronostic. L'objectif principal de cette recherche est d'explorer de nouveaux facteurs impliqués dans le diagnostic du cancer à un stade avancé et d'approfondir ceux cités dans la littérature scientifique, dans le cadre d'une amélioration de la qualité des soins. Grâce à une méthode qualitative, cette étude a permis de relever des freins au diagnostic précoce par l'analyse d'entretiens individuels semi-dirigés réalisés auprès de 10 médecins généralistes, en Occitanie. Au cours de chaque entretien, le praticien était interrogé sur un cas de cancer solide diagnostiqué à un stade IV présélectionné au sein de sa patientèle, puis était invité à évoquer d'autres cas de cancer avancés librement. Les résultats de l'analyse des données issues de ces entretiens s'articulent autour des quatre grands acteurs du diagnostic : le cancer, le patient, le médecin généraliste et le système de soins. La manifestation clinique variable du cancer, l'attitude du patient vis-à-vis des symptômes mais aussi du médecin, la capacité du médecin traitant à repérer les signes d'alerte et prescrire les examens complémentaires ou solliciter l'avis de médecins spécialisés et l'accès retardé à ces explorations sont potentiellement impliqués dans l'allongement de l'intervalle entre l'apparition du cancer et son diagnostic. La plupart des freins au diagnostic précoce cités dans la littérature sont retrouvés et le recours aux entretiens individuels permet de faire émerger les thèmes de la personnalité du patient et de la relation entre le patient et le médecin généraliste. Les résultats de cette étude pourront servir à la réalisation d'autres études quantitatives et qualitatives complémentaires.

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Maud Seveno
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Languages : fr
Pages : 0

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En France, nous comptons plus de 3000 nouveaux cas par an de cancer du col de l'utérus (CCU), ce cancer est responsable de 1100 décès. Il représente la 11eme cause de cancer et la 12eme cause de mortalité par cancer chez la femme. Le dépistage avec la pratique répétée de prélèvement cervico utérin avec cytologie a permis de réduire, chez les femmes qui le pratiquent, de 50% à 70% l'incidence des CCU grâce à un traitement précoce (baisse régulière de 1% à 2% par an depuis plus de vingt ans). En France, le taux de couverture du dépistage du cancer du col de l'utérus n'atteint pas l'objectif cible de 80% fixé par la loi de Santé Publique du 9 août 2004. En effet, pour l'année 2016 le taux de couverture était évalué à 55.9%. Le médecin généraliste joue un rôle majeur dans la prévention et le dépistage des cancers, quels sont les facteurs qui permettraient d'augmenter l'implication et les pratiques des généralistes ? Cette étude quantitative observationnelle, descriptive et transversale a été réalisée à partir d'un questionnaire standardisé adressé à 612 médecins généralistes des Bouche du Rhône, elle a pour but de décrire l'implication des médecins généralistes des Bouches du Rhône et leurs motivations pour améliorer le taux de dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 25 à 65 ans. 67 médecins ont répondu au questionnaire soit un taux de participation de 11% (faible taux, non représentatif de la population de médecins généralistes des Bouche du Rhône). Les variables quantitatives ont été comparées par le test de Student. Les variables qualitatives ont été comparées via le test du Chi2 lorsque l'effectif était supérieur à 5, et via le test exact de Fisher quand l'effectif était inférieur à 5. Une valeur de p inférieure à 0.05 a été définie comme seuil de significativité statistique. Dans notre étude 46,3% des généralistes interrogés réalisaient des PCU. Ce chiffre est plus faible que dans d'autres départements comme la Normandie ou la Bretagne, cette différence peut être expliquée par la plus forte densité de gynécologues et sage-femme à proximité dans notre région. Dans notre étude, 62,5% des médecins généralistes femmes réalisaient des PCU contre 22,2% des médecins hommes (p = 0,001). Avec la féminisation de la profession médicale, la part de PCU réalisée en médecine générale pourrait augmenter. Les médecins généralistes semblent peu sensibilisés sur le dépistage du cancer du col de l'utérus par PCU, une meilleure sensibilisation des médecins est nécessaire pour augmenter le taux de dépistage, en effet dans cette étude 13,4% des médecins généralistes ne faisaient pas de prévention concernant le dépistage du CCU lors de leurs consultations. Le plan Cancer 2014-2019 prévoit de renforcer le rôle du médecin traitant dans ce dépistage, notamment avec la mise en place du dépistage organisé. Parmi les facteurs qui favoriseraient la pratique du PCU par les médecins traitants on retrouve dans cette étude : une demande de formation évidente, une plus grande rémunération de l'acte et la mise en place d'une consultation dédiée au dépistage. On note également un manque de communication des résultats de PCU lorsqu'il est réalisé par un autre intervenant (reçu par le médecin traitant dans 44% des cas), le DMP et la mise en place du dépistage organisé pourraient également améliorer, via les organismes de gestion des dépistages, une meilleure transmission des résultats au médecin traitant. Il serait intéressant d'étudier l'impact de ces facteurs lors de futurs travaux.

La place du médecin généraliste dans le dépistage des cancers de l'intestin, du sein, du col de l'utérus et de la prostate

La place du médecin généraliste dans le dépistage des cancers de l'intestin, du sein, du col de l'utérus et de la prostate PDF Author: Céline Leconte
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Languages : fr
Pages : 428

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Depuis les années 1950, le dépistage des cancers est une préoccupation majeure des autorités sanitaires françaises. Le médecin généraliste est souvent décrit comme l’un des pivots des différents programmes pour favoriser l’adhésion des patients. L’étude comparative de l’organisation des dépistages des cancers de l’intestin, du sein, du col utérin et de la prostate en France et dans neuf autres pays industrialisés (Allemagne, Royaume-Uni, Danemark, Espagne, Italie, Australie, Etats-Unis, Japon, Québec) a permis de faire une synthèse de la place respective du médecin généraliste dans les différents dépistages de ces quatre cancers et de tenter de révéler les facteurs favorisant l’adhésion des professionnels de santé et des patients. S’il est peu impliqué dans la plupart des programmes de dépistage des cancers de l’intestin (sauf en France) et du sein, le médecin généraliste détient un rôle majeur dans le dépistage du cancer du col utérin, et participe ainsi à réduire les inégalités d’accès. Concernant le dépistage controversé du cancer de la prostate, il a un rôle de premier plan tant au niveau de l’examen que de l’information qu’il donne aux patients. Ce travail montre le rôle important du médecin généraliste dans l’adhésion des patients aux programmes organisés de dépistage des cancers à travers la relation contractuelle qui unit le patient à son médecin, notamment en ce qui concerne les dispositions du code de santé publique relatives à l’information du patient et au recueil de son consentement. Il doit donc s’emparer de ce rôle dans la prévention, inscrit dans le code de santé publique, et réaffirmé par la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoire » de 2009.