La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé des cancers du sein et colo-rectal

La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé des cancers du sein et colo-rectal PDF Author: Zeineb Ben Cheikha
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 186

Get Book Here

Book Description
Introduction : Le cancer du sein et le CCR, font l’objet en France de dépistages de masse organisés. En 2010, les taux de participation nationaux ont été de 52,1% pour le DMO du cancer du sein et de 34% pour celui CCR. L’implication du médecin généraliste conditionne ce taux de participation.Objectif : Mesurer à une échelle départementale, le degré d’implication et de connaissance des médecins généralistes concernant ces deux DMO. Méthode : Étude descriptive basée sur un questionnaire adressé à 300 médecins généralistes de Seine-et-Marne, inclus par randomisation, et portant sur les deux dépistages. Résultats : 157 réponses. 110 hommes (70%) et 47 femmes (30%) ont participé à l’étude. 59 médecins avaient une activité urbaine (38%), 58 une activité mixte (37%) et 38 une activité rurale (25%). L’âge moyen des médecins de l’étude était de 53,14 ans. Le nombre moyen d’actes médicaux réalisés par jour, par médecin, était de 25,8 actes. 28 (17,9%) des médecins interrogés n’étaient pas informatisés. Concernant le DMO du cancer du sein, 147 médecins (94%) déclaraient se sentir impliqués dans ce dépistage. 116 (74%) pensaient qu’il était prouvé que ce dépistage diminuait la mortalité par cancer du sein. 119 (75,8%) répondaient ne pas palper les seins de leurs patientes entre 2 mammographies. 44,7% des médecins femmes de l’étude déclaraient procéder à cette palpation, contre 15,4% des médecins hommes (différence statistiquement significative entre les 2 sexes). Concernant le DMO du CCR, 155 médecins (99,3%) déclaraient se sentir impliqués dans ce dépistage. 109 (69%) pensaient qu’il était prouvé que ce dépistage diminuait la mortalité par CCR. Conclusion : Les taux de participation à ces deux DMO ne sont pas ceux escomptés par les autorités sanitaires. Malgré les polémiques soulevées par le DMO du cancer du sein, les médecins généralistes se disent impliqués ; pourtant, une majorité d’entre eux n’examinent pas cliniquement les seins de leurs patientes. Pour le DMO du CCR, le taux faible de participation nationale serait plus le fait des patients que des médecins. La médecine générale, organisée autour d’un « colloque singulier », se concilie parfois difficilement aux engagements de santé publique.

La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé des cancers du sein et colo-rectal

La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé des cancers du sein et colo-rectal PDF Author: Zeineb Ben Cheikha
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 186

Get Book Here

Book Description
Introduction : Le cancer du sein et le CCR, font l’objet en France de dépistages de masse organisés. En 2010, les taux de participation nationaux ont été de 52,1% pour le DMO du cancer du sein et de 34% pour celui CCR. L’implication du médecin généraliste conditionne ce taux de participation.Objectif : Mesurer à une échelle départementale, le degré d’implication et de connaissance des médecins généralistes concernant ces deux DMO. Méthode : Étude descriptive basée sur un questionnaire adressé à 300 médecins généralistes de Seine-et-Marne, inclus par randomisation, et portant sur les deux dépistages. Résultats : 157 réponses. 110 hommes (70%) et 47 femmes (30%) ont participé à l’étude. 59 médecins avaient une activité urbaine (38%), 58 une activité mixte (37%) et 38 une activité rurale (25%). L’âge moyen des médecins de l’étude était de 53,14 ans. Le nombre moyen d’actes médicaux réalisés par jour, par médecin, était de 25,8 actes. 28 (17,9%) des médecins interrogés n’étaient pas informatisés. Concernant le DMO du cancer du sein, 147 médecins (94%) déclaraient se sentir impliqués dans ce dépistage. 116 (74%) pensaient qu’il était prouvé que ce dépistage diminuait la mortalité par cancer du sein. 119 (75,8%) répondaient ne pas palper les seins de leurs patientes entre 2 mammographies. 44,7% des médecins femmes de l’étude déclaraient procéder à cette palpation, contre 15,4% des médecins hommes (différence statistiquement significative entre les 2 sexes). Concernant le DMO du CCR, 155 médecins (99,3%) déclaraient se sentir impliqués dans ce dépistage. 109 (69%) pensaient qu’il était prouvé que ce dépistage diminuait la mortalité par CCR. Conclusion : Les taux de participation à ces deux DMO ne sont pas ceux escomptés par les autorités sanitaires. Malgré les polémiques soulevées par le DMO du cancer du sein, les médecins généralistes se disent impliqués ; pourtant, une majorité d’entre eux n’examinent pas cliniquement les seins de leurs patientes. Pour le DMO du CCR, le taux faible de participation nationale serait plus le fait des patients que des médecins. La médecine générale, organisée autour d’un « colloque singulier », se concilie parfois difficilement aux engagements de santé publique.

Les raisons de l'implication ou la non implication des médecins généralistes Mayennais dans les dépistages à travers les dépistages organisés du cancer du sein et du cancer colorectal

Les raisons de l'implication ou la non implication des médecins généralistes Mayennais dans les dépistages à travers les dépistages organisés du cancer du sein et du cancer colorectal PDF Author: Agnès Kielbus Chevrier
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 376

Get Book Here

Book Description
Le médecin généraliste tient une place privilégiée dans la proposition et le suivi des dépistages. Cependant, la participation des médecins aux actions de prévention est très inégale. Quels sont les facteurs qui les influencent? Comment intègrent-ils leur vécu dans cette pratique? Quelle place font-ils aux dépistages dans leurs consultations?Des entretiens semi-directifs ont été menés auprès de quatorze médecins généralistes.Ils sont favorables aux dépistages, même si des réticences ont été signalées comme le sentiment d'exclusion des dépistages organisés et le manque de temps. D'autres facteurs rentrent en compte : son vécu personnel ou professionnel dans les pathologies concernées, sa propre sensibilité pour les actions de prévention, la motivation des patients. Ainsi, le médecin doit composer avec sa personnalité, avec les recommandations médicales et avec la personnalité de chaque patient. Des freins externes rendent le dépistage non prioritaire pour le médecin : charge de travail, ruralité, demandes multiples des patients. A l'inverse, l'exercice en groupe et certaines activités annexes vont le motiver en renforçant sa sensibilité aux dépistages.Dans tous les cas, les médecins considèrent que leur statut de "médecin référent" leur confère un rôle de coordination et de lien humain avec le patient, ce qui nécessite une intégration précoce et totale du généraliste dans ces campagnes préventives.Des améliorations ont été proposées par les médecins : une consultation spécifique aux dépistages, des formations et recommandations adaptées au "terrain" du généraliste, des idées concrètes pour les impliquer dans les programmes de dépistage du cancer du sein et cancer colorectal.

État des lieux des connaissances des patients des cabinets médicaux des Yvelines sur les modalités des dépistages généralisés des cancers

État des lieux des connaissances des patients des cabinets médicaux des Yvelines sur les modalités des dépistages généralisés des cancers PDF Author: Dalila Sidali
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 204

Get Book Here

Book Description
Introduction : Moins d’une personne concernée sur deux participe aux dépistages organisés des cancers. L’objectif principal de l’étude est d’évaluer les connaissances des patients des cabinets médicaux de médecine générale des Yvelines sur les modalités de dépistage organisé des cancers colo-rectal (CCR), du sein et du col de l’utérus (CCU). Matériels et Méthodes : Etude observationnelle, descriptive, quantitative, transversale, multicentrique réalisée à partir d’un questionnaire en ligne. Inclusion des patients de plus de 18 ans et ayant leurs médecins généralistes dans les Yvelines du 1er septembre 2019 au 30 septembre 2019. Résultats : 128 questionnaires ont été analysés. Concernant le dépistage du CCR, les participants répondent qu’il s’effectue entre 50 et 74 ans pour 73,4 % d’entre eux, qu’il s’effectue par une analyse de selles pour 59,4 % d’entre eux et qu’il a lieu tous les 2 ans pour 41,4 % d’entre eux. Concernant le dépistage du cancer du sein, les participants répondent qu’il s’effectue entre 50 et 74 ans pour 20 % d’entre eux, qu’il s’effectue par une mammographie pour 96 % d’entre eux et qu’il a lieu tous les 2 ans pour 67,2 % d’entre eux. Concernant le dépistage du CCU, les participants répondent qu’il a lieu entre 25 et 65 ans pour 33,6 % d’entre eux, qu’il s’effectue par un FCU pour 77,3 % d’entre eux et seuls 24,2 % connaissent sa fréquence de réalisation. Leur médecin généraliste se charge de leur dépistage du CCR pour 66 % des sondés, du cancer du sein pour 22,9 % d’entre eux et 19,4 % pour le CCU. 24,2 % des participants citent leur médecin généraliste comme source d’informations pour leurs connaissances des modalités de dépistage. 45,6 % des participants préfèrent laisser ce suivi à leur médecin généraliste. Conclusion : Les connaissances des patients sont partielles et insuffisantes et la place du médecin généraliste reste primordiale pour les améliorer, mais aussi pour la réalisation de ces dépistages.

La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé

La place du médecin généraliste dans le dépistage de masse organisé PDF Author: Mathieu Lamarque
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 336

Get Book Here

Book Description


Dépistage du cancer du sein - La grande illusion

Dépistage du cancer du sein - La grande illusion PDF Author: Cécile Bour
Publisher: Thierry Souccar Éditions
ISBN: 2365493386
Category : Health & Fitness
Languages : fr
Pages : 233

Get Book Here

Book Description
Dépister pour mieux guérir est un leurre. Telle est la conviction de nombreux scientifiques, et le Dr Bernard Duperray explique brillamment pourquoi dans ce livre. Avec le dépistage, le cancer du sein est diagnostiqué de plus en plus tôt, on découvre des tumeurs de plus en plus petites et pourtant cette action de prévention n’a fait baisser ni la mortalité ni le nombre de cancers avancés. Comment expliquer ce paradoxe ? Après plus de quarante ans consacrés au diagnostic du cancer du sein, le Dr Duperray montre qu’en réalité, plus on cherche, plus on trouve, et quelquefois des cancers qu’il aurait mieux valu ignorer. Contrairement à ce que le public a été amené à croire, le dépistage de masse organisé est non seulement inutile mais délétère. Toutefois, l’arbre ne doit pas masquer la forêt. Critiquer le dépistage par mammographie est stérile si l’on ne tire pas les conséquences de son échec. Dans cet ouvrage écrit pour les femmes et les soignants, le Dr Duperray pose un autre regard sur la maladie et questionne : qu’est-ce qu’un cancer ? Quelle est sa définition ? À partir de quand est-on malade ? Où est la maladie mortelle et où est l’anodine qu’il ne faut pas détecter ? Nous sommes devant un casse-tête, celui de comprendre de nouveaux paradigmes d’une maladie loin d’être maîtrisée... Le Dr Bernard Duperray est médecin radiologue, spécialiste du cancer du sein, retraité après quarante-et-un ans de pratique à l’hôpital Saint-Antoine à Paris. Il enseigne à l’université Paris-Descartes. Le Dr Cécile Bour est médecin radiologue dans la région de Metz. Elle préside l’association Cancer Rose qui milite pour que les femmes aient accès à une information indépendante et loyale. « Chaque femme devrait lire ce livre et l'offrir à son médecin ! » - Dr Cécile Bour, présidente de l'association Cancer Rose

Implication des médecins généralistes dans le dépistage organisé du cancer colorectal

Implication des médecins généralistes dans le dépistage organisé du cancer colorectal PDF Author: Alexandre Oudovenko
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 158

Get Book Here

Book Description
Objectifs : identifier les obstacles auxquels est confronté le médecin généraliste (MG) lors de la proposition du test de dépistage du cancer colorectal (CCR) et de son explication, et identifier et développer des stratégies permettant de dépasser ces obstacles afin de valider une stratégie d’action basée sur les moyens effectivement utilisés en consultation. Méthode : Pour réaliser notre objectif, nous avons mené une recherche-action auprès des MG exerçant dans le Val-de-Marne de juin 2009 à novembre 2010 par la méthode de Mise en Situation de Pratique Réflexive. 27 MG ont réalisé 77 auto-observations à l'aide d'un cahier de réflexion. Une matrice de condensation des données a permis leur saturation, leur description et leur interprétation. Résultats : Nous avons identifiés 17 familles de situations à risque de non réalisation du test de dépistage. Deux types de stratégie étaient mise en place par les MG dans ces situations : des stratégies de conviction (faciliter l’acceptation du test) et des stratégies d’application (faciliter la réalisation du test). Nous avons ainsi identifiés 7 exigences essentielles pour l'activité de dépistage organisé du cancer colorectal par le MG : Être proactif Être un partenaire Prendre en compte l’entourage Se positionner comme expert du problème Gérer le temps de manière efficiente Expliquer la réalisation du test Aider la réalisation du test Pour chacune, nous avons pu identifier des techniques utilisables en situation authentique. Conclusions : Notre étude propose des leviers d'action qui seraient susceptibles d’être mobilisés pour améliorer la participation au dépistage organisé du CCR. Des actions sur l'ensemble des médecins généralistes doivent être envisagées : mettre l'approche centrée sur le patient et la pratique réflexive au coeur du projet de formation initiale et continue ; proposer des recommandations de

Les outils de communication manquant aux médecins généralistes pour mieux comprendre les motivations de leurs patients vis-à-vis du dépistage du cancer colorectal, afin d'augmenter le taux de participation

Les outils de communication manquant aux médecins généralistes pour mieux comprendre les motivations de leurs patients vis-à-vis du dépistage du cancer colorectal, afin d'augmenter le taux de participation PDF Author: Amandine Bizard
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Contexte : depuis la mise en place du dépistage organisé du Cancer Colorectal en France, le taux de participation de la population reste inférieur à l'objectif européen fixé. Le médecin généraliste a une place centrale au sein du dispositif. L'arrivée récente du test immunologique est l'occasion de relancer des travaux de recherche. Objectif : évaluer les outils de communication manquant aux médecins généralistes pour mieux comprendre les motivations de leurs patients vis-à-vis du dépistage du Cancer Colorectal, dans le but d'augmenter le taux de participation. Méthode : étude qualitative par entretiens individuels semi dirigés auprès de 15 médecins généralistes d'Ille et Vilaine. Principaux résultats : huit grands axes de réponse sont ressortis de l'étude : le ressenti des patients vis-à-vis du test, les freins au dépistage, la communication avec le patient, l'échange centré sur la prévention, la communication de masse, la communication entre professionnels, les outils de traçabilité et l'évaluation du nouveau test de dépistage. Les médecins généralistes notaient une meilleure adhésion au dépistage depuis l'arrivée du test immunologique. Ils ont cité divers outils de communication qu'ils utilisaient déjà pour promouvoir le dépistage ainsi que des outils extérieurs comme les médias ou les relances de l'ADECI. Ils ont proposé de nouveaux outils comme une consultation dédiée au dépistage, créer des contrôles par l'ADECI, avoir un listing d'arguments préétablis, élaborer un test sans manipulation de selles ou encore simplifier le courrier envoyé aux patients. Conclusion : l'augmentation de participation au dépistage doit être un enjeu prioritaire si l'on veut diminuer la mortalité du cancer colorectal. Les différents outils de communication cités par les médecins généralistes pourraient constituer des pistes pour développer des stratégies de communication auprès des médecins et des patients afin d'augmenter le taux de participation à ce dépistage.

Motivations et réticences des médecins généralistes de l'Essonne à proposer les dépistages de masse organisés du cancer du sein et du cancer colo-rectal

Motivations et réticences des médecins généralistes de l'Essonne à proposer les dépistages de masse organisés du cancer du sein et du cancer colo-rectal PDF Author: Catherine Dubois
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 138

Get Book Here

Book Description
Cette enquête avait pour but de connaître les connaissances, les motivations et les réticences éventuelles des médecins généralistes à participer aux dépistages organisés du cancer du sein et du cancer colo-rectal. Un questionnaire a été adressé par courrier postal à tous les médecins généralistes libéraux d’un département français, l’Essonne. Ce département a été choisi parce qu’il est « pilote » pour ces deux dépistages organisés, et que la participation de la population n’y dépasse pas les 30 %, ce qui est en dessous du seuil recommandé. 30 % des médecins ont renvoyé le questionnaire. Ils sont pour la grande majorité très favorables aux deux dépistages organisés, même s’ils restent aussi favorables aux dépistages non organisés. Très peu de médecins ont bénéficié d’une formation pour le cancer du sein, alors que quasiment tous avaient reçu une formation pour le cancer colo-rectal. L’absence de rémunération, le manque de temps et l’organisation des deux dépistages n’étaient pas des freins majeurs à la prescription. Par contre, les médecins réclamaient de jouer un rôle plus actif dans le processus de dépistage et souhaitaient avoir la certitude de l’efficacité des dépistages et une plus forte demande des patients. Les médecins généralistes sont très sensibles aux formations qui influencent leur pratique. Pour améliorer la participation de la population aux campagnes de dépistage, il faut notamment pour le dépistage du cancer du sein mieux former les médecins généralistes, les inclure activement dans le processus de dépistage et en même temps sensibiliser la population par des campagnes d’information

Dépistage organisé du cancer colorectal

Dépistage organisé du cancer colorectal PDF Author: Natacha Lefebvre
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 114

Get Book Here

Book Description
Le médecin généraliste est le 1er facteur d’influence dans la participation au DO du CCR. Dans le Finistère, le taux de participation à la dernière campagne est de 34%, taux bien inférieur au 50% nécessaire pour rendre ce dépistage efficace.Objectifs : Interroger les médecins généralistes du Finistère afin d’identifier leurs difficultés à intégrer le DO du CCR dans leur pratique quotidienne. Proposer des pistes d’amélioration des pratiques professionnelles. Résultats : Nous avons envoyé un questionnaire aux 865 médecins généralistes du département. Le taux de réponse obtenu est de 48%. Plus de 99% des médecins interrogés participent au DO du CCR, et 72% d’entre eux abordent le sujet systématiquement. Les médecins généralistes sont globalement satisfaits du système d’indemnisation, et de la relation à la structure de gestion. Si les médecins généralistes ont bien intégré leur influence dans la participation au DO du CCR, plusieurs difficultés persistent : le manque de temps, la lourdeur des documents administratifs sont les principaux freins à la proposition du test Hemoccult II. Des pistes d’amélioration sont à envisager : meilleure transmission des résultats des campagnes de DO, développement de la communication entre le médecin traitant et la structure de gestion, mise en place d’une consultation dédiée de prévention amélioration de la formation médicale initiale. Un travail de collaboration étroite avec les autres professionnels de santé est nécessaire notamment avec les pharmaciens qui ont un rôle complémentaire des médecins généralistes. Conclusion : la médecine générale est en pleine évolution et c’est en développant une médecine coordonnée, basée sur une relation de confiance entre médecin et patient que le DO du CCR pourra montrer toute son efficacité.

Épidémiologie et prévention du cancer colorectal

Épidémiologie et prévention du cancer colorectal PDF Author: Jean Faivre
Publisher: Springer Science & Business Media
ISBN: 9782287597275
Category : Medical
Languages : fr
Pages : 118

Get Book Here

Book Description
La lutte contre les cancers colorectaux est présentée en France par les pouvoirs publics comme une priorité. Ceci tient à leur fréquence (plus de 33 000 nouveaux cas par an) et à leur gravité (guérison d'un cancer sur deux seulement). Ce cancer a pour caractéristique d'être habituellement précédé pendant de nombreuses années par une tumeur bénigne, l'adénome. Les causes des cancers colorectaux ne sont encore que partiellement connues. L'excès calorique et la sédentarité sont des facteurs de risque bien établis alors que les légumes jouent un rôle protecteur. L'alcool et le tabac jouent un rôle important dans l'apparition et l'augmentation de taille des adénomes. Les polymorphismes des gènes codant pour des enzymes impliqués dans le métabolisme des aliments pourraient moduler le rôle des facteurs alimentaires dans la cancérogenèse. Le dépistage de masse correspond à une démarche validée qu'il est temps de mettre en place. Il concerne les individus âgés de 50 à 75 ans. Il est bien établi qu'il est possible de diminuer de 15 à 20% la mortalité par cancer colorectal en faisant un test Hemoccult tous les deux ans à condition que plus de la moitié de la population concernée participe régulièrement au dépistage et qu'une coloscopie soit faite en cas de test positif. Il existe des groupes à risque plus élevé. La coloscopie est recommandée chez les sujets ayant un apparenté atteint d'un cancer colorectal avant 60 ans ou deux apparentés atteints, dans la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn étendue (pancolite) évoluant depuis plus de 15 ans et chez les sujets ayant des antécédents personnels de cancer colorectal ou d'adénome de plus de 1 cm de diamtètre.