Intérêt de l'infiltration cicatricielle unique de ropivacaïne sur l'analgésie post-opératoire des 24 premières heures d'une césarienne programmée réalisée sous rachianesthésie

Intérêt de l'infiltration cicatricielle unique de ropivacaïne sur l'analgésie post-opératoire des 24 premières heures d'une césarienne programmée réalisée sous rachianesthésie PDF Author: Meghann Corbet
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Languages : fr
Pages : 90

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Book Description
Objectif de l'étude : En France, une femme sur cinq donne naissance par césarienne. La césarienne est une intervention chirurgicale, à l'origine de douleurs aiguës post-opératoires. L'infiltration analgésique cicatricielle unique fait partie des techniques analgésiques intégrées dans la stratégie multimodale pour la prise en charge de la douleur postopératoire. L'objectif de notre travail était d'évaluer l'efficacité d'une infiltration cicatricielle unique de ropivacaïne sur l'analgésie post-opératoire, dans les 24 premières heures après une césarienne programmée réalisée sous rachianesthésie. Matériel et Méthodes : Étude prospective randomisée, réalisée sur cinq mois à la maternité du CHRU de Besançon. Étaient incluses toutes les patientes consentant à l'étude et opérées pour une césarienne programmée sous rachianesthésie. La randomisation était faite en deux groupes. Le groupe ropivacaïne (R+) pour lequel une infiltration cicatricielle unique était faite par 20 mL de ropivacaïne 7.5 mg / ml, soit 150 mg. Le groupe témoin (R -) pour lequel aucune infiltration n'était effectuée. Les antalgiques utilisés en association étaient le paracétamol, le kétoprofêne, le néfopam et la nalbuphine. La comparaison entre les deux groupes était faite en analysant les scores de douleurs post-opératoires, par l'Échelle Numérique (EN) et la consommation en dérivés morphiniques. Résultats : 40 patientes ont été incluses. Les scores de l'EN du groupe R (+) ont été plus faibles que ceux du groupe R (-) de la première heure à la vingt-quatrième heure postcésarienne incluse. Cependant, cette différence est statistiquement significative, uniquement à H9, H15, H21 et H24. L'épargne morphinique post-opératoire est plus importante dans le groupe R (+), tout en étant non statistiquement significatif. Conclusion : Notre étude montre une tendance : l'infiltration cicatricielle unique de ropivacaïne est une technique simple, qui permet la réduction des scores de douleurs postopératoires et une épargne morphinique après une césarienne programmée réalisée sous rachianesthésie. Une étude plus longue, incluant un nombre de patientes plus important, permettrait d'approfondir notre travail et de retendre à des césariennes non programmées, réalisées sous anesthésie péridurale ou sous anesthésie générale.