Impact des tests de diagnostic rapide de la grippe dans la prise en charge des patients adultes fébriles en période d'épidémie de grippe en cabinet de médecine générale PDF Download
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Author: Séverine Agrati
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Languages : fr
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Book Description
Introduction : La grippe, malgré son origine virale, est source de prescriptions inappropriées d'antibiotiques. Plusieurs études, principalement chez l'enfant, ont montré l'intérêt des tests de diagnostic rapide de la grippe (TDRG) dans la prise en charge des syndromes grippaux, mais aucune ne s'y est intéressée chez l'adulte en médecine générale. L'objectif de cette étude était d'analyser l'impact des TDRG chez des patients adultes fébriles en médecine générale. Méthodes : Une étude prospective a été menée auprès d'un groupe randomisé de 30 médecins généralistes (MG) des Alpes-Maritimes au cours de la saison grippale 2012-2013. Dès le seuil épidémique franchi, chaque patient adulte fébrile présentant un syndrome grippal inclus, a bénéficié d'un TDRG. Les données démographiques, cliniques, les résultats du TDRG et la décision médicale ont été recueillis. Parallèlement, un groupe témoin de MG, sans TDRG, a été constitué. Les prescriptions d'antibiotiques et d'antiviraux ont ensuite été recueillies rétrospectivement dans les deux groupes sur la période de l'étude. Résultats : 264 patients ont bénéficié d'un TDRG. Dans le groupe TDRG positif, il y a eu moins de prescriptions d'examens complémentaires (p = 0.006) et d'antibiotiques (p = 0.033) mais plus de prescriptions d'antiviraux (p
Author: Séverine Agrati
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Introduction : La grippe, malgré son origine virale, est source de prescriptions inappropriées d'antibiotiques. Plusieurs études, principalement chez l'enfant, ont montré l'intérêt des tests de diagnostic rapide de la grippe (TDRG) dans la prise en charge des syndromes grippaux, mais aucune ne s'y est intéressée chez l'adulte en médecine générale. L'objectif de cette étude était d'analyser l'impact des TDRG chez des patients adultes fébriles en médecine générale. Méthodes : Une étude prospective a été menée auprès d'un groupe randomisé de 30 médecins généralistes (MG) des Alpes-Maritimes au cours de la saison grippale 2012-2013. Dès le seuil épidémique franchi, chaque patient adulte fébrile présentant un syndrome grippal inclus, a bénéficié d'un TDRG. Les données démographiques, cliniques, les résultats du TDRG et la décision médicale ont été recueillis. Parallèlement, un groupe témoin de MG, sans TDRG, a été constitué. Les prescriptions d'antibiotiques et d'antiviraux ont ensuite été recueillies rétrospectivement dans les deux groupes sur la période de l'étude. Résultats : 264 patients ont bénéficié d'un TDRG. Dans le groupe TDRG positif, il y a eu moins de prescriptions d'examens complémentaires (p = 0.006) et d'antibiotiques (p = 0.033) mais plus de prescriptions d'antiviraux (p
Author: Myriam Choukri
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Languages : fr
Pages : 294
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Chaque année, la grippe saisonnière est responsable de 3 à 5 millions d’hospitalisation en unité de réanimation pour décompensation sévère et 250 000 à 500 000 décès dans le monde selon l’Organisation Mondiale de la Santé. En France, la grippe touche entre 2 et 8 millions de personnes et provoque entre 1500 et 2000 décès par an selon le Groupe d’Expertise et d’Information sur la Grippe, particulièrement chez les personnes de plus de 65 ans. De plus, ces épidémies annuelles sont responsables d’un coût important pour notre système de santé. Le coût financier de l’épidémie de grippe de l’hiver 2014-2015 est estimé à 180 millions (coût des traitements et des arrêts de travail) par l’Assurance Maladie. Aussi, nous nous sommes proposés d’évaluer la performance et l’utilité des tests de diagnostic rapide de la grippe. Nous avons également évalué le rapport coût/efficacité lié à l’utilisation de ces tests. Pour répondre à notre question de recherche, nous avons réalisé une revue méthodique de la littérature. Les tests de diagnostic rapide basés sur l’immunochromatographie donnent des résultats rapides, en moins de 20 minutes mais leurs performances restent faibles. Leur sensibilité se varie 65-70%. Quel que soit le test utilisé, la spécificité est toujours forte environ 90%, atteignant parfois 99%. L’évaluation économique des tests de diagnostic rapide a reposé principalement sur des études étrangères. En France, cette évaluation a montré que les TDR diminuaient l’utilisation d’antibiotiques, d’examens complémentaires et le recours aux hospitalisations. Aux Etats-Unis, l’étude de l’efficience de ces tests a consisté en une comparaison de quatre stratégies envers un patient présentant un syndrome grippal : traiter tous les patients/ traiter en fonction du jugement clinique/ traiter après réalisation d’un TDR et ne traiter personne. Traiter systématiquement tous les patients avait un coût de 52370 euros/QALYs ; traiter en fonction du TDR a entrainé un coût supplémentaire de 4623 euros par QALYs et l’option jugement clinique un surcoût de presque 30000euros/QALYs. L’absence de traitement était une situation dominée. Cependant, lorsque la prévalence de la grippe se situe entre 3% et 7 %, l’utilisation du TDR est la meilleure stratégie. D’un point de vue économique, les tests de diagnostic rapide de la grippe n’ont pas fait la preuve de leur intérêt économique ; il serait préférable de traiter par antiviraux tous les patients en période épidémique afin de réduire la durée des symptômes et de permettre un retour plus précoce au travail et diminuer les coûts liés à l’absentéisme. D’un point de vue médical, ces tests ont prouvé dans certaines situations qu'ils pouvaient apporter une orientation diagnostique et améliorer la prise en charge des patients.
Author: Stéphanie Richard
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Languages : fr
Pages : 144
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Le diagnostic de grippe est quasiment impossible avant l'âge de 5 ans car les symptômes sont variés et non spécifiques. L'incertitude diagnostique et la crainte de négliger une bactériémie occulte chez les plus jeunes enfants peuvent donner lieu à une prescription d'antibiotiques inutile. Plusieurs études ont déjà souligné l'intérêt des tests de diagnostic rapide de la grippe (TDRG) dans la prise en charge des syndromes grippaux au sein des urgences pédiatriques hospitalières et en pédiatrie de ville. Cette thèse cherche à évaluer les intérêts de l'utilisation des TDRG en médecine générale ambulatoire et notamment son impact sur la prescription d'antibiotiques. Elle s'appuie sur une étude prospective multicentrique observationnelle réalisée pendant l'épidémie grippale de 2007/2008 et supervisée par ACTIV. 203 médecins généralistes ont inclus les enfants vus en consultation et présentant un syndrome grippal. Chaque enfant a eu un TDRG. Les données démographiques et cliniques, le résultat du TDRG ainsi que les prescriptions ont été consignées dans un questionnaire. 3201 enfants ont eu un TDRG et le taux de positivité a été de 53,7%. Dans le groupe TDRG +, les prescriptions d'antibiotique ont été significativement moins fréquentes et les prescriptions d'antiviral ont été significativement plus fréquentes que dans le groupe TDRG -. Cette étude souligne la difficulté du diagnostic de grippe chez l'enfant. Elle confirme les résultats observés dans les études faites dans les services d' urgences pédiatriques et en pédiatrie ambulatoire, notamment en ce qui concerne la diminution des prescriptions d'antibiotiques dans le groupe TDRG +
Author: Robert Touitou (médecin).)
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Languages : fr
Pages : 170
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La capacité du clinicien pour affirmer la maladie grippale au terme de l'examen clinique est limitée en raison du polymorphisme clinique, de la co-circulation d'autres agents infectieux susceptibles d'engendrer les mêmes symptômes, et de l'impossibilité d'estimer avec précision la prévalence de la grippe dans une population donnée. L'objectif est de déterminer si l'utilisation des TDR de la grippe a un impact sur la prise en charge diagnostique et thérapeutique des patients, notamment en terme de prescription d'antiviraux, d'antibiotiques, et d'examens complémentaires. Cette thèse est basée d'une part sur une analyse de la littérature concernant l'intérêt des TDR de la grippe et d'autre part, sur une étude rétrospective d'une cohorte de 124 patients ayant bénéficié d'un TDR pour fièvre et/ou syndrome grippal. La positivité des TDR s'accompagne : d'une une réduction significative de la prescription d'antibiotiques, d'examens complémentaires, du délai de prise en charge aux urgences hospitalières ; ainsi que d'une augmentation significative de la prescription d'antiviraux spécifiques et d'une amélioration du cohortage des patients hospitalisés. La négativité des TDR entraîne un taux élevé de prescriptions d'examens complémentaires et d'antibiotiques justifié par la crainte d'infections bactériennes potentiellement sévères. Les TDR de la grippe ont un impact positif chez l'enfant, aux urgences ainsi qu'en médecine de ville puisqu'ils influencent les décisions médicales. Ils sont susceptibles d'être pour le clinicien, un outil complémentaire améliorant la performance du diagnostic probabiliste de la grippe, modifiant ainsi la stratégie diagnostique et thérapeutique
Author: Alizée Gagnaire
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Introduction : La grippe survient de façon saisonnière et touche entre 3 et 6 millions de personnes chaque année, entrainant une forte augmentation des consultations aux urgences. Avec l' arrivée des biologies délocalisées s' est posé la question de l' utilisation de cette technologie. L' objectif principal de cette étude est de montrer que l' utilisation de la biologie délocalisée de la grippe aux urgences permet de réduire la durée de passage de ces patients. Méthode : Réalisation d' une étude prospective monocentrique avec randomisation individuelle, contrôlée, en bras parallèles. Comparaison du gold standart (Simplexa Flu A/B & RSV Direct Diasorin) effectué en laboratoire avec la biologie délocalisée (Xpert Flu/RSV Cepheid). Résultats : 203 patients ont été inclus : 111 dans le bras délocalisé, 92 dans le bras laboratoire. Il a été mis en évidence une diminution globale du temps de passage aux urgences de 1,7 heures (p=0,02) et spécifiquement de 3,5 heures dans le sous-groupe des patients grippés (p=0,02). Pour autant, il n'a pas été montré d' augmentation significative des coûts (p=0,17). Conclusion : Cette étude montre donc l' intérêt de l' utilisation délocalisée par le test diagnostique rapide de la grippe aux urgences dans la prise en charge des patients suspects de grippe en période épidémique. Avec une sensibilité et une spécificité équivalentes aux techniques utilisées par le laboratoire, son emploi à bon escient permet une réduction du temps de passage aux urgences sans augmentation significative des coûts.
Author: Léa Descours
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La grippe saisonnière est un enjeu majeur de santé publique. Le thème de cette étude descriptive, rétrospective et mono-centrique, est le diagnostic de la grippe par le Test Rapide d'Orientation Diagnostic (TROD), par écouvillonnage naso-pharyngé. L'objectif principal est la description de la population de patients ayant eu un TROD grippe, « hors recommandations », aux urgences du CH de Valence durant l'épidémie grippale 2017-2018. Les objectifs secondaires étaient de rechercher les facteurs associés à cette prescription « hors recommandations » par rapport aux prescriptions en accord avec les recommandations et notamment les possibles facteurs extérieurs influant sur la prescription « hors recommandations ». Dans un deuxième temps, étudier l'impact du résultat du TROD sur l'orientation du patient : existe-t-il une association entre un TROD grippe positif ou négatif et une hospitalisation ou un retour à domicile, sur la prescription ou non d'une antibiothérapie ou d'OSELTAMIVIR. Et enfin étudier l'impact de cette prescription « hors recommandations » sur le devenir du patient. Pour cela nous avons analysé et traité 414 dossiers médicaux. Cette étude observationnelle a révélé un nombre de TROD grippe « hors recommandations » de 293 sur 736 TROD soit 39,7%, ce qui est non négligeable. Les résultats révèlent que ceux-ci sont réalisés devant un tableau grippal franc ou une clinique respiratoire. Les facteurs extérieurs étudiés tels que le manque de médecins, l'horaire de prescription, l'affluence importante aux urgences, ou le prescripteur non expérimenté n'influencent pas la prescription de TROD « hors recommandations ». Il ne semble donc pas exister de facteurs extérieurs de « facilité » comme nous en avions fait l'hypothèse dans la conception de cette étude. En comparant l'impact du TROD selon son résultat (positif ou négatif) dans toute la population étudiée, nous avons démontré un intérêt en terme d'impact sur l'orientation du patient. En effet, il est associé à un retour à domicile plus fréquent et à une moindre prescription d'antibiotique lorsque le TROD est positif. La prescription d'OSELTAMIVIR quant à elle est moindre quand le TROD est négatif. Enfin, il existe un impact significatif du TROD grippe réalisé « hors recommandations » selon son résultat (positif ou négatif) sur l'orientation du patient. En effet, il est associé à un retour à domicile plus fréquent quand il est positif, de même qu'à une moindre prescription d'antibiotique avec donc un impact sur l'écologie bactérienne des patients. En conclusion, le TROD grippe est un outil de choix en période d'épidémie grippale chez les patients présentant un tableau grippal notamment dans un service d'urgence. Sa prescription devrait se limiter à une forte suspicion de grippe c'est-à-dire devant un tableau grippal typique chez les patients « hors recommandations »
Author: Pascal Dang-Minh
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Languages : fr
Pages : 198
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Contexte : L'objectif est d'établir l'impact économique d'un test de diagnostic rapide de la grippe (TDRG) dans la prise en charge des enfants consultant aux urgences pour fièvre pendant la période épidémique (prescriptions d'examens complémentaires, d'antibiotiques, taux d'hospitalisations et temps de prise en charge aux urgences). Méthodes : Une étude prospective a été réalisée chez tous les enfants fébriles depuis moins de 5 jours se présentant aux urgences de l'hôpital Saint Vincent de Paul à Paris, du 14 février 2005 au 14 mars 2005. 36 enfants ont ainsi été soumis au TDRG ; 12 d'entre eux ont eu un résultat positif, et les 24 autres restants un résultat négatif. Le test utilisé était le QuickVue Influenza Test des laboratoires Quidel®. Résultats : Le nombre d'examens biologiques ainsi que les taux d'hospitalisation et le temps de prise en charge aux urgences sont significativement diminués dans le groupe testé positif par rapport au groupe testé négatif (p
Author: Maéva Renoux
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Languages : fr
Pages : 138
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Book Description
L'épidémie grippale entraine chaque année un nombre important de consultation en médecine générale. Le diagnostic clinique de grippe est difficile reposant sur des symptômes non spécifiques. Des RIDT ont été développé et sont bien évalué à l'hôpital. L'objectif de notre travail était d'évaluer l'éventuel apport de l'utilisation des RIDT en médecine générale. Il s'agit d'une enquête d'opinion réalisée lors de l'épidémie grippale de 2017-2018 par l'envoie de questionnaire via Google Form. Une analyse descriptive des données a été réalisée. 102 médecins généralistes ont répondu à notre questionnaire. 98.1% ne font pas de confirmation virologique de grippe. 38.2% pensent que les RIDT peuvent être utiles chez les patients à risque de complication. 40.2% souhaiterait en disposer lors de la prochaine épidémie. La majorité des médecins n'utilisent pas la PCR grippale. 25.5% prescrivent de l'Oseltamivir en cas de suspicion clinique de grippe chez les patients à risque de complication. Les RIDT pourraient avoir un intérêt en médecine générale dans certaines indications mais une étude pragmatique en ville est nécessaire pour valider leur utilisation.
Author: Florence Hoefler
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Languages : fr
Pages : 112
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Book Description
Introduction : les infections respiratoires aiguës représentent un motif fréquent de consultation en cabinet de médecine générale et ce particulièrement en période de grippe. Alors qu'elles sont majoritairement virales, elles restent largement traitées par antibiotique. Le but de notre étude était d'identifier les facteurs associés à la prescription antibiotique parmi les patients ayant un syndrome grippal et d'évaluer l'impact potentiel de l'utilisation d'un diagnostic moléculaire de grippe sur la prescription antibiotique chez ces patients en soins primaires. Patients et méthodes : pendant la saison de grippe 2012-2013, les données des patients (caractéristiques démographiques, signes et symptômes), le diagnostic et la prescription antibiotique ont été collectés dans le cadre du réseau de surveillance sentinelle suisse. Un frottis nasopharyngé a été réalisé pour une analyse rétrospective pour la grippe A et B par diagnostic moléculaire. Résultats : parmi 388 patients avec un syndrome grippal, l'âge moyen était de 46 ans, 47% étaient des femmes, 15% étaient vaccinés contre la grippe, 15% étaient à risque plus élevé de complications et 66% avaient une grippe confirmée au laboratoire rétrospectivement. Les facteurs associés à la prescription antibiotique étaient un âge plus élevé, la présence de comorbidités et une pneumonie clinique. Les myalgies, un diagnostic rétrospectif de grippe confirmé biologiquement et vivre dans un canton germanophone étaient protecteurs contre la prescription antibiotique. Au total, 15% des patients ont reçu des antibiotiques, parmi lesquels 8% avaient une grippe confirmée biologiquement de manière rétrospective. Seulement 1% avait un diagnostic de pneumonie clinique, et 7% des patients n'avaient pas de pneumonie rapportée mais ont tout de même reçu une prescription antibiotique. Conclusions : même dans un pays faible prescripteur d'antibiotique tel que la Suisse, une diminution de la prescription antibiotique semble possible grâce à l'introduction d'un diagnostic moléculaire de grippe en soins primaires. Notre étude s'inscrit parfaitement dans une volonté de réduction antibiotique et une politique de lutte contre l'antibiorésistance.
Author: Matthieu Damien
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Languages : fr
Pages : 0
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Book Description
Les épidémies annuelles de grippes sont responsables d'une morbi-mortalité importante. De plus, elles provoquent une hausse des fréquentations dans les structures d'urgences. Les enjeux épidémiologiques imposent un isolement strict de ces patients en cas d'hospitalisation. L'examen de confirmation biologique de la grippe est la PCR virale réalisée en laboratoire microbiologie et présente un délai de rendu plus nettement supérieur à la durée de passage moyenne des patients aux urgences consultant pour syndrome grippal en période épidémique. Une augmentation du temps de passage en service d'urgence est corrélée à une augmentation de la morbi-mortalité globale des patients transitant par ces services comme le montre la littérature. Dans ce contexte nous avons émis l'hypothèse que la réalisation d'un test par PCR délocalisée permettrait de diminuer le temps de passage aux urgences des patients consultant en structure d'urgence pour syndrome grippal en période épidémique. Nous avons donc comparé les temps de passages des patients de la saison hivernale 2019 - 2020 ayant bénéficié d'une PCR délocalisée vs les temps de passage des patients de la saison hivernale 2018 - 2019 ayant bénéficié d'une PCR classique. Nous avons démontré une réduction du temps de passage en structure d'urgence en faveur du groupe "PCR délocalisée" : Moyenne de 372 minutes vs 590 minutes (p
