Impact de la pratique échographique en médecine générale sur l'examen clinique du patient

Impact de la pratique échographique en médecine générale sur l'examen clinique du patient PDF Author: Isabelle Perez
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Introduction : l'examen clinique dont nous devons la paternité à Hippocrate n'a cessé d'évoluer au cours des siècles. Il s'est considérablement enrichi à partir du XVIIIe siècle grâce à l'approche anatomo-pathologique qui établit un lien entre un symptôme allégué par le patient, l'examen clinique, et la lésion dans un organe. La découverte du stéthoscope au XIXe siècle par le Français Laennec a été une étape essentielle et a permis d'enrichir la sémiologie pneumologique et cardiologique. Depuis, de nombreux outils ont complété la trousse du médecin. Nous nous sommes intéressés à l'échographie qui équipe de plus en plus les cabinets de médecine générale. Intégrée au sein de l'examen clinique, elle constitue un outil diagnostique qui permet de visualiser directement les signes directs ou indirects d'une maladie. On parle alors d'échoscopie. Nous avons évalué comment la pratique de l'échoscopie modifie l'examen clinique conventionnel du patient et ses conséquences sur l'incertitude diagnostique. Matériel et méthodes : nous avons conduit d'avril à mai 2019 une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de 15 médecins généralistes pratiquant l'échographie. Nous avons préalablement établi une liste de situations cliniques dénommées situations clinico-échographiques où l'échoscopie pouvait présenter un intérêt diagnostique. Les entretiens ont permis de comparer pour ces situations l'examen clinique tel qu'il était réalisé avant l'utilisation de l'appareil d'échographie, et tel que les médecins le pratiquent aujourd'hui à l'aide de l'échographe. Résultats : Les examens cliniques conventionnels sont parfois hétérogènes entre les médecins. Ces derniers rapportent de très nombreuses situations clinico-échographiques. L'échoscopie lorsqu'elle est réalisée est un temps ultime de l'examen clinique. Celui-ci est alors modifié et l'incertitude diagnostique diminuée. Pour l'examen de la thyroïde, une majorité ne fait pas confiance à leur examen et utilise directement l'outil échographique. Pour l'examen pulmonaire, la plupart ajoutent un temps clinique après l'auscultation afin d'objectiver une hypothèse clinique de type épanchement pleural ou pneumopathie, cette dernière indication étant particulièrement intéressante chez l'enfant. En ce qui concerne les douleurs abdominales, les cliniciens cherchent à corroborer les examens clinique et échoscopique. Par exemple, pour les suspicions d'atteinte vésiculaire ou d'appendicite, l'examen clinique reste inchangé la plupart du temps. L'échoscopie cherche à visualiser les signes directs et indirects d'une lésion. L'examen clinique peut être raccourci voire supprimé dans le cadre d'une suspicion de TVP, d'ascite, de globe urinaire, de lésion musculaire ou de kyste poplité. Discussion : l'échoscopie répond à une question binaire au cours de l'examen et du raisonnement cliniques. Elle permet d'éliminer ou d'affirmer une hypothèse diagnostique en visualisant directement l'organe ou la lésion. Lorsque les signes cliniques sont peu sensibles ou peu spécifiques, l'échoscopie peut se substituer partiellement, voire totalement pour certaines indications précises, à l'examen clinique. Dans les situations où le clinicien a pu progresser dans la démarche diagnostique grâce à une sémiologie spécifique ou sensible, l'échoscopie est une ultime étape de l'examen clinique. Elle permet alors d'établir un degré d'urgence de prise en charge et éventuellement de lever l'incertitude diagnostique en visualisant la lésion.

Impact de la pratique échographique en médecine générale sur l'examen clinique du patient

Impact de la pratique échographique en médecine générale sur l'examen clinique du patient PDF Author: Isabelle Perez
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Introduction : l'examen clinique dont nous devons la paternité à Hippocrate n'a cessé d'évoluer au cours des siècles. Il s'est considérablement enrichi à partir du XVIIIe siècle grâce à l'approche anatomo-pathologique qui établit un lien entre un symptôme allégué par le patient, l'examen clinique, et la lésion dans un organe. La découverte du stéthoscope au XIXe siècle par le Français Laennec a été une étape essentielle et a permis d'enrichir la sémiologie pneumologique et cardiologique. Depuis, de nombreux outils ont complété la trousse du médecin. Nous nous sommes intéressés à l'échographie qui équipe de plus en plus les cabinets de médecine générale. Intégrée au sein de l'examen clinique, elle constitue un outil diagnostique qui permet de visualiser directement les signes directs ou indirects d'une maladie. On parle alors d'échoscopie. Nous avons évalué comment la pratique de l'échoscopie modifie l'examen clinique conventionnel du patient et ses conséquences sur l'incertitude diagnostique. Matériel et méthodes : nous avons conduit d'avril à mai 2019 une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de 15 médecins généralistes pratiquant l'échographie. Nous avons préalablement établi une liste de situations cliniques dénommées situations clinico-échographiques où l'échoscopie pouvait présenter un intérêt diagnostique. Les entretiens ont permis de comparer pour ces situations l'examen clinique tel qu'il était réalisé avant l'utilisation de l'appareil d'échographie, et tel que les médecins le pratiquent aujourd'hui à l'aide de l'échographe. Résultats : Les examens cliniques conventionnels sont parfois hétérogènes entre les médecins. Ces derniers rapportent de très nombreuses situations clinico-échographiques. L'échoscopie lorsqu'elle est réalisée est un temps ultime de l'examen clinique. Celui-ci est alors modifié et l'incertitude diagnostique diminuée. Pour l'examen de la thyroïde, une majorité ne fait pas confiance à leur examen et utilise directement l'outil échographique. Pour l'examen pulmonaire, la plupart ajoutent un temps clinique après l'auscultation afin d'objectiver une hypothèse clinique de type épanchement pleural ou pneumopathie, cette dernière indication étant particulièrement intéressante chez l'enfant. En ce qui concerne les douleurs abdominales, les cliniciens cherchent à corroborer les examens clinique et échoscopique. Par exemple, pour les suspicions d'atteinte vésiculaire ou d'appendicite, l'examen clinique reste inchangé la plupart du temps. L'échoscopie cherche à visualiser les signes directs et indirects d'une lésion. L'examen clinique peut être raccourci voire supprimé dans le cadre d'une suspicion de TVP, d'ascite, de globe urinaire, de lésion musculaire ou de kyste poplité. Discussion : l'échoscopie répond à une question binaire au cours de l'examen et du raisonnement cliniques. Elle permet d'éliminer ou d'affirmer une hypothèse diagnostique en visualisant directement l'organe ou la lésion. Lorsque les signes cliniques sont peu sensibles ou peu spécifiques, l'échoscopie peut se substituer partiellement, voire totalement pour certaines indications précises, à l'examen clinique. Dans les situations où le clinicien a pu progresser dans la démarche diagnostique grâce à une sémiologie spécifique ou sensible, l'échoscopie est une ultime étape de l'examen clinique. Elle permet alors d'établir un degré d'urgence de prise en charge et éventuellement de lever l'incertitude diagnostique en visualisant la lésion.

Intérêt de la pratique échographique en médecine générale dans la prise en charge primaire des patients en Languedoc-Roussillon

Intérêt de la pratique échographique en médecine générale dans la prise en charge primaire des patients en Languedoc-Roussillon PDF Author: Pierre Faerber
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Pages : 95

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Introduction : L'utilisation de l'échographie en médecine générale reste peu fréquente et peu connue en Languedoc-Roussillon. Pourtant cet outil est déjà utilisé par différentes spécialités avec une efficacité avérée. L'échographie peut être le prolongement de l'examen clinique et trouver sa place en médecine générale libérale. L'objectif sera de montrer les avantages et les freins de la pratique échographique lors de la prise en charge primaire des patients en médecine générale pour le Languedoc-Roussillon. Matériels et Méthodes : Nous avons procédé à une analyse quantitative descriptive multivariée en ciblant les médecins généralistes pratiquant ou non l'échographie dans le Languedoc-Roussillon sur une durée de 3 mois. Un questionnaire électronique en 3 parties leur a été adressé par mail sous Google Forms. Le questionnaire comprenait une partie commune, une partie A concernant les médecins ne pratiquant pas l'échographie et une partie B concernant les médecins pratiquant l'échographie. Résultats : 91 réponses au total ont été collectées. 76 médecins ne pratiquaient pas l'échographie (84%) contre 15 médecins la pratiquant (16%). Dans la partie A, l'intérêt principal de l'échographie était : éliminer une urgence diagnostique (n=53 soit 70%), éliminer un critère de gravité (n=48 soit 63%) et faire un diagnostic précis (n=41 soit 54%). Les freins étaient : le coût pour la pratique de l'échographie (n=25 soit 33%), une activité chronophage (n=22 soit 29%) et l'obstacle médico-légal (n=13 soit 17%). Dans la partie B, l'intérêt principal était : éliminer un diagnostic différentiel (n=15 soit 100%), éliminer un critère de gravité et éliminer une urgence diagnostique (n=14 soit 93%). Les freins étaient : le coût de l'appareil d'échographie (n=9 soit 60%), une activité chronophage (n=8 soit 53%) et le manque de formation à l'échographie (n=6 soit 40%). Conclusion : L'échographie reste un outil paraclinique dont le médecin généraliste peu tirer un bénéfice majeur sans occulter la clinique. La formation reste la clef de cet examen opérateur-dépendant avec une courbe d'apprentissage très rapide. Une formation et un premier contact à l'échographie pourraient être proposés lors des études médicales ou durant l'internat.

Échographie par le médecin généraliste

Échographie par le médecin généraliste PDF Author: Chloé Prieur
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Pages : 146

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Introduction : Le constat de l'intérêt international pour l'échographie en médecine générale est indéniable. En France, de nombreux travaux s'intéressent à différentes thématiques relatives à l'échographie, et à son application en médecine générale. Cette étude vise à comprendre les motivations amenant certains médecins généralistes à intégrer l'échographie dans leurs pratiques. Méthode : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes pratiquant l'échographie en Loire-Atlantique et Vendée. Les entretiens sont réalisés jusqu'à saturation des données. Un double codage est effectué et une analyse thématique permet de classer les données issues des entretiens. Résultats : Dix médecins généralistes expriment leurs motivations à l'intégration de l'échographie, à travers huit thèmes principaux et deux thèmes secondaires. L'initiation à l'échographie est motivée par l'apparente accessibilité de la technique. Elle se propose en complément de l'examen clinique et constitue un outil d'approfondissement professionnel, de développement de la relation médecin-patient et d'enrichissement personnel. Sa pratique paraît renforcer la fonction du médecin généraliste au sein du système de soin et participe à optimiser la prise en charge de situations cliniques en ville. L'intégration de l'échographie à la médecine générale pourrait améliorer l'accès aux soins. Enfin, l'échographie représente un outil d'avenir en soins primaires. Les formations sont de formats et durées hétérogènes. Les difficultés évoquées sont principalement liées à la formation, à l'aspect économique et à la nouveauté de la pratique. Discussion : Exercer en groupe facilite l'intégration de l'échographie dans la pratique du médecin généraliste, qui nécessite toutefois l'accord de ses collègues. Les médecins semblent s'orienter vers une pratique ciblée pour laquelle il n'existe actuellement pas de cotations. L'investissement financier est relativisé au regard de l'intérêt pour la pratique. L'échographie est pertinente dans le dépistage et la prévention, ainsi que dans différentes situations cliniques décrites dans la littérature. Elle a une répercussion sur la prise en charge des patients. L'intérêt pour l'échographie est communicatif ; une formation plus adaptée et accessible aux médecins généralistes est souhaitée. Les difficultés rencontrées sont surmontables et partagées à travers le globe. Conclusion : Cette étude présente les différents facteurs de motivation à l'initiation, au maintien et à l'entretien de la pratique de l'échographie en médecine générale, en Loire-Atlantique et Vendée. D'autres études permettraient d'établir une formation universitaire adaptée à la médecine générale et pourraient évaluer l'impact de cette pratique sur les prises en charge des patients, ainsi qu'en étudier la répercussion économique à l'échelle du système de soins. Face à l'engouement international, et la multiplication de l'intérêt pour ce sujet en France, allons nous assister à une démocratisation de l'échographie en médecine générale ?

Regard des patients sur l'utilisation de l'échographie ciblée en consultation de médecine générale

Regard des patients sur l'utilisation de l'échographie ciblée en consultation de médecine générale PDF Author: Julia Brassier (Isabelle, Marie)
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Introduction : l'échographie ciblée est décrite comme le cinquième pilier de l'examen clinique. L'utilisation de l'échographie ciblée en consultation de médecine générale se développe en France et les patients vont être amenés à la rencontrer de plus en plus fréquemment. Le but de cette étude était d'explorer le ressenti des patients ayant eu une échographie ciblée en consultation de médecine générale. Méthode : nous avons réalisé une étude qualitative selon la méthode de théorisation ancrée par réalisation d'entretiens semi-directifs auprès de quatorze patients jusqu'à saturation des données. Un guide d'entretien a été conçu sur la base de données bibliographiques. Les entretiens ont été réalisés via Zoom® et par téléphone. Les données relatives aux patients et les entretiens ont été sauvegardés sur un fichier sécurisé. Les verbatim des entretiens ont été codés manuellement avec codage inductif et analyse thématique puis transversale des données. Une triangulation des données avec un deuxième intervenant a été réalisée. L'ensemble de la méthodologie a été validée par le Comité d'Éthique et de la Recherche de la Sorbonne université. Résultats : les patients ont un ressenti positif concernant l'utilisation de l'échographie ciblée en médecine générale bien qu'initialement anxieux lors de la proposition de réaliser l'examen directement en consultation. Les différents thèmes ressortis par les patients sont le sentiment de surprise face à la proposition et réalisation immédiate de l'échographie, un sentiment de progrès médical, le prix, la réassurance grâce à l'examen, l'aspect indolore et rapide, la relation avec d'autres intervenants, et l'impact sur le choix futur du médecin. On constate un manque de connaissances du champ de compétences et des capacités du médecin généraliste car les qualités de l'opérateur, la formation et la capacité du médecin ont été abordés par les patients. Les patients ont rappelé l'importance de recevoir des informations et des explications détaillées en amont et lors de la réalisation d'examen, en particulier concernant les images. Les patients avaient l'impression que le médecin avait passé plus de temps avec eux en consultation et que le dialogue avait été facilité. Ils décrivaient un impact positif sur la relation médecin-patient. L'ajout de l'échographie ciblée à la consultation a été perçu comme facteur améliorant la prise en charge par les patients et la confiance qu'ils avaient envers leur médecin. Les pistes d'améliorations relevées par les patients sont une pièce dédiée, un appareil de qualité, le rappel du contexte et des limites de l'examen, une meilleure communication sur l'échographie ciblée en médecine générale. Discussion : la méthode qualitative était la plus adaptée pour explorer le ressenti des patients. La saturation des données a pu être obtenue au terme de douze entretiens et confirmée par deux entretiens supplémentaires. Le manque d'expérience de la chercheuse a pu avoir un impact sur la qualité des entretiens. Les réponses des patients ont pu être influencées en recherchant l'assentiment de la chercheuse. Conclusion : l'utilisation de l'échographie ciblée a été bien accueillie par les patients de médecine générale et s'inscrit comme un outil prometteur du médecin généraliste. Les hypothèses soulevées dans ce travail devront être validées dans un travail quantitatif de plus grande ampleur afin d'aider à la réalisation d'un guide bonnes pratiques.

Part de l'échoscopie dans la pratique de l'échographie par les médecins généralistes français

Part de l'échoscopie dans la pratique de l'échographie par les médecins généralistes français PDF Author: Sami Hocine
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Introduction : L'échoscopie, utilisation de l'échographie comme prolongement de l'examen clinique semble particulièrement adaptée à la médecine générale. Cette étude interrogeait les médecins généralistes français sur la part de l'échoscopie dans leur pratique de l'échographie. L'implication de facteurs susceptibles de déterminer la façon de pratiquer tels que l'enseignement suivi, l'expérience de pratique et la disposition de l'échographe dans le cabinet a été étudiée. Matériel et méthode : Un questionnaire a été diffusé par courrier électronique aux médecins généralistes exerçant en France en médecine ambulatoire avec une pratique de l'échographie non exclusive. La part d'échoscopie a été estimée, puis des tests de Kruskal-Wallis ont été réalisés pour la recherche des facteurs d'influence de cette proportion. Résultats : 135 questionnaires ont été analysés. La médiane de la part de l'échoscopie dans la pratique de l'échographie était de 71%. Le nombre médian estimé, par semaine, était de 4 échographies contre 8 échoscopies. Il a été retrouvé un impact significatif sur la proportion d'échoscopie de la disposition de l'échographe (p = 0,046). La part d'échoscopie était plus importante lorsque l'échographe était disposé dans la salle d'examen. L'enseignement suivi et l'expérience de pratique n'était pas significativement discriminants (p = 0,061 et p = 0,054). Conclusion : Les médecins généralistes français réalisent majoritairement des échoscopies dans leur pratique de l'échographie. Cela doit-être considéré lors de l'élaboration des programmes d'enseignements, des recommandations de bonne pratique et du système de financement de la santé.

Échographie en médecine générale

Échographie en médecine générale PDF Author: Isabelle Cibois-Honnorat
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Les Besoins échographiques des médecins généralistes

Les Besoins échographiques des médecins généralistes PDF Author: Chloé Hudson
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Languages : fr
Pages : 192

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L'échographie est un outil d'imagerie médicale utilisée par certains médecins, en complément de l'examen clinique, afin d'améliorer le diagnostic et la prise en charge du patient. Il n'existe quasiment pas de formation échographique spécifique adaptée à la pratique de cette technique en médecine générale. Nous avons cherché à évaluer les besoins des généralistes en échographie afin d'envisager une formation ciblée sur les échographies les plus utiles en soins primaires. Une étude descriptive dont l'objectif était de décrire les examens échographiques prescrits en médecine générale a été réalisée. Le recueil de données prospectif, réalisé auprès de 32 médecins généralistes des régions PACA et Corse sur 3 semaines, concernait leurs prescriptions échographiques et les pathologies recherchées. Une étude qualitative, dont l'objectif était d'identifier auprès de généralistes, les échographies utiles de savoir pratiquer eux mêmes, a été réalisée suivant la méthode du groupe nominal. Sur 8122 consultations, le taux de prescription d'échographies était de 5,1%, IC 95% (4,6% - 5,6%).Les examens les plus prescrits étaient les échographies de l'appareil locomoteur (23%), les échographies abdominales (14%) et réno-vésicales (12%). sur les 76 pathologies recherchées par ces examens, les plus fréquentes étaient : les tendinopathies de l'épaule, les thromboses veineuses profondes et les lithiases biliaires. Pour 63% des médecins interrogés l'échographie avait sa place en cabinet de médecine générale et 44% d'entre eux étaient intéressés par une formation adaptée à la médecine générale. Les généralistes des 2 groupes nominaux ont identifié et hiérarchisé 18 pathologies correspondant aux échographies jugées utiles de pratiquer eux -mêmes. L'échographie est un outil qui intéresse les généralistes et pour lequel une formation spécifique pourrait être envisagée. Nos résultats proposent des pistes de réflexions quand aux examen les plus utiles en médecine générale

Quels sont les freins au développement de la pratique de l'échographie en cabinet par le médecin généraliste ?

Quels sont les freins au développement de la pratique de l'échographie en cabinet par le médecin généraliste ? PDF Author: Romain Fouchard
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Languages : fr
Pages : 62

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Contexte : L'échographie est une technique d'imagerie non invasive utilisée par les radiologues, mais aussi quotidiennement en consultation par de nombreuses spécialités. Bien que sa pratique soit possible en médecine générale, et quedes formations existent, elle reste anecdotique en consultation de soins primaires. Elle serait une aide majeure à la prise en charge du patient dans certaines situations. L'objet de notre étude était d'approfondir les freins au développement de cette pratique en médecine générale. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative par entretiens semi-dirigés en face à face auprès de 10 médecins généralistes, la saturation ayant été obtenue au huitième. Résultats : L'intérêt du développement de cette pratique ne semble pas une évidence. Les délais d'obtention d'un examen d'échographie sont jugés satisfaisants, ne faisant pas ressentir le besoin de ce type d'équipement. L'acquisition des compétences nécessaires est jugée comme un prérequis indispensable, mais les besoins et possibilités de formation sont méconnus et semblent rédhibitoires. Les aspects logistiques et financiers sont flous et source d'interrogations quant à la rentabilité en libéral. L'absence de cadre défini ne permet pas d'imaginer spécifiquement la place de l'échographie en médecine générale. Faute d'un champ d'application suffisamment délimité avec des indications précises, elle est considérée souvent comme un examen complémentaire qui serait réalisé par le médecin généraliste à la place du radiologue, et non pas comme un prolongement de l'examen clinique. Conclusion : La réflexion sur le développement de la pratique de l'échographie en cabinet de médecine générale doit encore être poussée pour envisager un développement plus large. Il existe des réticences. 11 faudrait en préciser les indications, les besoins techniques et la place dans le parcours de soins pour permettre de définir une formation adaptée

Pratique de l'échographie en médecine générale

Pratique de l'échographie en médecine générale PDF Author: Nathalie Anglesio-Huicq
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Languages : fr
Pages : 280

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Book Description
L’échographie est un acte radiologique qui n’a pas de spécialité définie, elle peut donc être pratiquée par le médecin généraliste. Elle apporte une aide diagnostique immédiate, diminuant la latence diagnostique, permettant d’affiner la démarche diagnostique et d’éliminer certains diagnostics différentiels. Aux mains du généraliste, elle se veut être un prolongement de l’examen clinique, certains voient même en elle « le stéthoscope du troisième millénaire ».Le suivi du patient ainsi que la réalisation de son examen clinique sont-ils des arguments permettant d’améliorer la qualité de l’acte échographique ? Nous nous sommes intéressés à la pratique des ces médecins généralistes atypiques. Comme illustration, nous avons choisi trois cabinets de médecine générale creusois équipés d’un échographe. Un recueil prospectif sur l’année 2009 nous a permis d’étudier 786 échographies et de dégager le contexte clinique de réalisation de chaque acte. Nous nous sommes également intéressés à cette pratique en situation d’urgence, de dépistage et de suivi. La réalisation d’échographies au cabinet impose un lourd investissement financier : pour rentabiliser le matériel il faut réaliser un nombre minimum d’actes et dans ce système de paiement à l’acte l’auto-prescription pose problème.La formation à l’échographie est longue et exigeante mais cette question reste primordiale. Le DIU est indispensable pour faire preuve de sa compétence et de sa responsabilité professionnelle.

Évaluation de l'utilisation de l'échographie en médecine générale

Évaluation de l'utilisation de l'échographie en médecine générale PDF Author: Ali Yassine Kassab
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Languages : fr
Pages : 0

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L'objectif principal de cette étude est d'identifier et d'analyser les facteurs pouvant influencer l'utilisation de l'échographie en médecine générale. Matériel et Méthode : Il s'agit d'une étude qualitative, avec réalisation d'entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes équipés d'un appareil d'échographie en Basse Normandie. Résultats : Quinze entretiens ont été réalisés entre avril et juillet 2023. Il en ressort des motivations variées, englobant la curiosité, parfois stimulées par les pairs, une amélioration des pratiques, l'apport d'un service supplémentaire ou encore l'aspect technologique. Les formations réalisées étaient toutes privées. Elles sont jugées intéressantes, motivantes mais parfois trop superficielles. Les diplômes universitaires sont eux jugés non adaptés. L'impact sur la prise en charge est présent mais non systématique. Il peut modifier le diagnostic, la thérapeutique ou encore diminuer le nombre d'examens complémentaires, permettant ainsi des économies financières du système de santé. Pour le patient, cela entraîne un gain de temps et un parcours de soins plus rapide. Concernant les limites, le niveau de compétence / formation et le caractère chronophage de l'examen sont les plus rapportés. L'aspect médico-légal, financier et le rapport à la sécurité sociale préoccupent certains médecins mais ne sont pas perçus comme limitant. Sur le plan personnel la pratique est jugée valorisante, plaisante, enrichissante avec un impact positif sur le moral. Conclusion : L'échographie a donc un impact certain. Une cotation spécifique et des formations universitaires adaptées permettraient un meilleur développement de l'échographie en médecine générale.