Facteurs favorisant le maintien à domicile des patients enfin de vie enquête de pratique auprès des médecins généralistes du Limousin

Facteurs favorisant le maintien à domicile des patients enfin de vie enquête de pratique auprès des médecins généralistes du Limousin PDF Author: Marina Lemonnier
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Languages : fr
Pages : 160

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Book Description
Aujourd’hui alors que 80% des Français souhaiteraient passer leurs derniers instants dans un lieu familier, seul un quart décède chez eux. Pourquoi la fin de vie à domicile n’est‐elle pas toujours une réalité ? Objectifs et méthodes : Notre étude évalue les facteurs favorisant le maintien à domicile des patients en fin de vie et les difficultés rencontrées par les médecins généralistes dans cette prise en charge. Cette analyse rétrospective quantitative envoyée à 354 médecins généralistes libéraux du Limousin explore leurs patients décédés à domicile ou à l’hôpital dans les 30 jours suivant leur transfert. Résultats : Avec un taux de participation de 19,2%, l’analyse porte sur 204 patients accompagnés en fin de vie par leur médecin généraliste. Les principaux facteurs paraissant influencer le maintien à domicile sont la connaissance par le médecin de la volonté du patient concernant son lieu de fin de vie et le lieu d’habitat rural (p

Facteurs favorisant le maintien à domicile des patients enfin de vie enquête de pratique auprès des médecins généralistes du Limousin

Facteurs favorisant le maintien à domicile des patients enfin de vie enquête de pratique auprès des médecins généralistes du Limousin PDF Author: Marina Lemonnier
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Pages : 160

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Aujourd’hui alors que 80% des Français souhaiteraient passer leurs derniers instants dans un lieu familier, seul un quart décède chez eux. Pourquoi la fin de vie à domicile n’est‐elle pas toujours une réalité ? Objectifs et méthodes : Notre étude évalue les facteurs favorisant le maintien à domicile des patients en fin de vie et les difficultés rencontrées par les médecins généralistes dans cette prise en charge. Cette analyse rétrospective quantitative envoyée à 354 médecins généralistes libéraux du Limousin explore leurs patients décédés à domicile ou à l’hôpital dans les 30 jours suivant leur transfert. Résultats : Avec un taux de participation de 19,2%, l’analyse porte sur 204 patients accompagnés en fin de vie par leur médecin généraliste. Les principaux facteurs paraissant influencer le maintien à domicile sont la connaissance par le médecin de la volonté du patient concernant son lieu de fin de vie et le lieu d’habitat rural (p

Les facteurs influençant la prise en charge des patients en fin de vie à domicile par les médecins généralistes bas normands

Les facteurs influençant la prise en charge des patients en fin de vie à domicile par les médecins généralistes bas normands PDF Author: Marie-Camille Scouarnec Merel
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Languages : fr
Pages : 142

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Alors que plus de 80 % des français souhaitent décéder à domicile, seulement 25% de la population y parvient. De nombreux facteurs ont déjà été étudié, mais l'objectif de cette étude est de voir comment les médecins généralistes mettent en place des fins de vie à domicile et se qui les limitent dans ces prises en charges. Pour cela nous avons réalisé une étude qualitative menée par 14 entretiens semi dirigés auprès de médecins généralistes installés en Base Normandie. Une analyse thématique a été réalisée sur le support papier manuellement. Les résultats ont été analysés sous 4 grands thèmes que sont : le patient, son entourage, le médecin et les aides. On retrouve comme dans de nombreuse étude que l'entourage a un rôle primordial dans le maintient à domicile aussi bien par leur coté étayant qui une véritable aide que par leur épuisement qui ne permet pas de maintenir le patient à domicile. Dans les nouveau items ayant émergé on retrouve le déni du patient qui complexifie les prises en charge. Les structures d'aide telle que l'Hospitalisation à domicile ou les réseaux de soins palliatifs sont une aide importante dans ces prises en charge. La volonté des plans nationaux de former au mieux les médecins se ressent avec un sentiment d'être de mieux en mieux formés au cours de leur formation initiale plus les médecins sont nouvellement diplômés mais ils déplorent toujours un manque de formation une fois passée cette formation initiale. Les directives anticipées et la personne de confiance entre peu à peu dans les pratiques pour le moment surtout de façon orale entre le patient et son médecin.

Problématique du maintien à domicile de l’adulte en fin de vie

Problématique du maintien à domicile de l’adulte en fin de vie PDF Author: Anne Capdevielle Lavit
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Languages : fr
Pages : 336

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Le suivi à domicile du patient en fin de vie est un devoir ancestral du médecin.Ce devoir est devenu obligation légale depuis la loi du 9 juin 1999 qui garantit aux malades une qualité de soins et d’accompagnement. Au travers d’une étude menée auprès de 275 médecins généralistes, nous étudierons : les comportements et pratiques en Midi- Pyrénées sur ce type de suivi ; les raisons et les possibilités pour le médecin généraliste d’assurer son devoir médical et civique ; les aides à mettre en place pour favoriser le développement des soins palliatifs et l’accompagnement de fin de vie au domicile.

La prise en charge des patients en fin de vie à domicile dans le département de la Creuse

La prise en charge des patients en fin de vie à domicile dans le département de la Creuse PDF Author: Isabelle Deveautour
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Languages : fr
Pages : 210

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Le but de notre étude était de déterminer les difficultés auxquelles font face les médecins généralistes du département de la Creuse lors de la prise en charge de patients en fin de vie à domicile. Leur place au sein de cette prise en charge et leurs besoins ont également été évalués. Un questionnaire a été envoyé aux 132 médecins généralistes de ce département. Le taux de réponses exploitables obtenu est de 59,8%. Cette enquête révèle que les médecins généralistes manquent de formation pour la prise en charge de la fin de vie. Des difficultés apparaissent dans les domaines de l'information et de la communication avec le patient, de la transmission des informations, du travail en équipe multidisciplinaire. Les résultats de notre enquête ont également mis en évidence que les médecins qui exercent en zone rurale prennent plus souvent en charge des patients en fin de vie (p=0,008) que les médecins des zones urbaines ou semi-rurales. Par ailleurs, les patients des zones rurales décèdent plus souvent à domicile (p=0,03). Cette enquête a permis de montrer qu'une meilleure formation des médecins généralistes, un travail en équipe multidisciplinaire, une meilleure coordination au sein de l'équipe, le développement de structures avec un personnel formé aux soins palliatifs intervenant au domcile, sont les principaux facteurs qui permettraient une amélioration de la prise en charge des patients en fin de vie à domicile.

Outils et facteurs limitants de la prise en charge de la fin de vie à domicile

Outils et facteurs limitants de la prise en charge de la fin de vie à domicile PDF Author: Charlène Coux
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Languages : fr
Pages : 33

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Contexte : même si la majorité des français souhaitent une fin de vie à domicile, seulement 25% d'entre eux décèdent chez eux. Le médecin généraliste a un rôle majeur dans l'accompagnement de ces personnes. Objectif: cette étude permet d'évaluer le ressenti du médecin traitant dans la prise en charge de la fin de vie à domicile de repérer les difficultés rencontrées et les améliorations à envisager. Méthode : il s'agit d'une enquête qualitative basée sur des entretiens semi-dirigés auprès de 11 médecins généralistes. Le corpus a été étudié selon les méthodes de l'analyse thématique avec le logiciel Nvivo. Résultats : nous avons identifié les difficultés suivantes rencontrées par les médecins: le manque de compétence dû à un défaut de formation et d'expérience, une implication chronophage, la gestion de la douleur et des angoisses du patient, un investissement insuffisant de l'entourage et enfin une expérience affective douloureuse. Afin d'améliorer la prise en charge d'une fin de vie à domicile les personnes interrogées recommandent d'augmenter les budgets, l'aide de médecins spécialisés, de travailler en équipe pluri-professionnelle qualifiée et de prévoir la rédaction des directives anticipées. La plupart des médecins de notre étude affirment que la législation à ce sujet est insuffisante et notamment sur l'euthanasie active. Conclusion : finir ses jours au domicile est une pratique qui va croître ces prochaines années. Ceci est moins coûteux qu'en institution et souvent plus adapté au confort du patient. Des aides financières, des structures d hospitalisation à domicile ont été mises en place mais ces dispositions restent insuffisantes. La loi Leonetti a déjà amélioré considérablement les conditions de fin de vie mais elle reste encore frileuse et mal comprise par les personnels soignants.

Facteurs limitant l'accompagnement des patients en fin de vie en médecine générale

Facteurs limitant l'accompagnement des patients en fin de vie en médecine générale PDF Author: Emilie Sansoucy
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Languages : fr
Pages : 0

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Contexte : La fin de vie et les soins palliatifs en France font partie du champ de réflexion politique actuel. Le souhait de finir sa vie au domicile et sa promotion sont d'ailleurs plébiscités mais cela requiert des conditions particulières et des compétences spécifiques, pouvant limiter sa mise en place. Nous nous sommes intéressés, dans notre travail, au vécu des aidants naturels (AN) et l'avons analysé en regard d'un autre travail en miroir réalisé par une collègue à propos de l'expérience des médecins généralistes (MG) de l'accompagnement d'un patient en fin de vie. Les dernières recommandations et les textes de loi rappellent le rôle primordial de ces deux acteurs. Objectifs : Identifier les facteurs limitant l'accompagnement des patients en fin de vie en médecine générale. Améliorer les pratiques médicales à partir des suggestions proposées par les AN et du recensement de leurs difficultés et aides rencontrées. Mener une réflexion sur la fin de vie en France actuellement et la promotion de son accompagnement au domicile. Matériel et Méthodes : enquête qualitative par entretiens semi-dirigés individuels menés entre Janvier 2013 et Mai 2013 dans les départements du Var et des Alpes-Maritimes. Le recrutement de l'échantillon a été varié, depuis des services hospitaliers (oncologie et HAD du centre hospitaliser de Cannes), une EHPAD à Saint Raphaël, des cabinets de médecine générale libéraux jusqu'à notre environnement personnel. Nous avons ensuite procédé à une comparaison en miroir des résultats de nos deux études respectives. Résultats : 16 AN ont participé à cette étude. Le ressenti de chaque situation d'accompagnement est singulier. Les points communs mis en évidence dans nos deux études ont été tout d'abord la place primordiale accordée au patient. Le recueil de ses choix et son confort sont la priorité aussi bien des AN que des MG. La communication entre les AN et le MG s'avère indispensable. Ainsi, une relation de confiance peut s'instaurer et permettre d'aborder les sujets délicats de la mort, de la fin de vie et des traitements palliatifs. Les AN et les MG dans l'autre travail, tiennent des rôles complémentaires auprès du patient. Leur disponibilité a été soulignée comme capitale à l'accompagnement. Puis de nombreux obstacles ont été relevés tels que la technicité des soins, le temps requis pour cet accompagnement, l'isolement éprouvé, l'entourage du patient, les situations d'urgence, l'aspect financier et enfin, la scission ville-hôpital. En revanche, les deux populations ont su mettre en avant les aides perçues. Celles-ci sont plutôt humaines pour les AN, et plus techniques pour les MG. Conclusion : De nombreuses suggestions ont été proposées à l'issue de nos deux études. Si AN et MG sont indispensables à l'accompagnement des malades en fin de vie, une attention particulière doit être portée aux AN afin de les soutenir au cours et décours de cette épreuve de vie car ils sont aussi en souffrance. S'ils sont informés de l'état du patient, comme doit l'être celui-ci selon les textes en vigueur, leur tolérance et la préparation au deuil s'en trouvera améliorée.

Facteurs favorisant la fin de vie à domicle chez des patients atteints de maladies chroniques

Facteurs favorisant la fin de vie à domicle chez des patients atteints de maladies chroniques PDF Author: Catherine Prabonnaud
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Languages : fr
Pages : 262

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Introduction : Alors que la majorité des Français souhaite mourir chez elle, on constate une prédominance des décès à l'hôpital. Nous avons voulu étudier quelles pourraient être les causes de ce contraste. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective quantitative, par questionnaires auprès de 95 médecins généralistes de Gironde. Résultats : Les facteurs liés au décès au domicile sont : un souhait exprimé par le patient ; l'absence de cancer ; un âge avancé ; un lieu de résidence proche d'un hôpital. Les aides à domicile n'ont pas montré de lien statistique avec le lieu de décès. Discussion : Cette étude n'est pas représentative de la population générale, en raison d'une majorité de décès à domicile. Parmi les facteurs favorisants retrouvés, les notions de décès à domicile et d'âge avancé ont déjà été soulignés dans la literrature. Au contraire, le lieu de résidence urbain était plutôt lié aux décès hospitaliers. Concernant l'âge, il ne s'agit pas d'un facteur très discriminant pour le lieu de décès. Conclusion : Il faut oser parler de la mort avec les malades et développer une culture palliative. Le médecin généraliste joue un rôle central de coordination dans l'accompagnement de la fin de vie à domicile. Il faut assurer la continuité de la prise en charge. Il est nécessaire d'anticiper l'évolution de la maladie et l'épuisement de la famille afin d'éviter les hospitalisations non souhaitées.

Pratiques des médecins généralistes concernant l'hydratation artificielle des patients en fin de vie proche à domicile

Pratiques des médecins généralistes concernant l'hydratation artificielle des patients en fin de vie proche à domicile PDF Author: Audrey Freccero-Gardé
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Languages : fr
Pages : 0

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Introduction : Dans les années à venir 41% à 69% de la population aura recours à des soins palliatifs, que se soit en institution ou à domicile par des professionnels formés. L'hydratation artificielle en fin de vie est un questionnement fréquent dans ces situations. Il existe peu de référentiels et de recommandations. L'objectif principal de notre travail est d’étudier les pratiques des médecins généralistes concernant l’hydratation artificielle chez les patients en fin de vie proche à domicile. Notre objectif secondaire est la recherche de facteurs influençant leurs attitudes concernant l’hydratation artificielle pour les patients en fin de vie proche à domicile. Méthode : Nous avons réalisé une étude quantitative et descriptive. Nous avons interrogé les médecins généralistes maîtres de stages universitaires de France à l'aide d’un questionnaire envoyé par mail. Le questionnaire portait sur la description de la population étudiée, leurs connaissances en soins palliatifs, leurs pratiques et leurs représentations de l’hydratation. Résultats : 30 maîtres de stages universitaires de la faculté de Nice ont répondu. Dans 63% des cas, il est préféré un arrêt de l’hydratation lors d’une fin de vie proche. 63,3% de ceux qui arrêtent l’hydratation ont moins de 20 ans d’ancienneté d’installation (p=0,058).Discussion : L’accompagnement d’une fin de vie au domicile est une situation rencontrée par tous les MG et peut les mettre en difficulté. La revue de la littérature serait en faveur de l’arrêt d’une hydratation en fin de vie. Nos résultats attirent l’attention sur la formation. Les « jeunes médecins » ont tendance à arrêter l’hydratation artificielle en fin de vie; ce qui nous fait penser que c’est grâce au développement des soins palliatifs dans la formation initiale notamment que ce résultat peut s’expliquer.Conclusion : Les médecins généralistes sont en première ligne en ville pour la prise en charge des patients en fin de vie au domicile. Répondre à la question de l’hydratation artificielle en fin de vie n’est pas facile et les pratiques sont variables entre les médecins. La complexité de la situation fait intervenir différents facteurs pour la prise de décision. La collégialité reste au cœur la prise en charge entre le médecin, l’équipe soignante, le patient et sa famille.

Perception des difficultés conduisant à l'hospitalisation en urgence des patients en fin de vie et propositions favorisant le maintien à domicile

Perception des difficultés conduisant à l'hospitalisation en urgence des patients en fin de vie et propositions favorisant le maintien à domicile PDF Author: Elise Beaudouin
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Languages : fr
Pages : 130

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Les français souhaitent en grande majorité passer leurs derniers instants chez eux, or seulement un quart décède effectivement à domicile. Le rythme des hospitalisations augmente alors que l'on approche de la fin de vie. Les buts de cette étude étaient d'identifier les perceptions de médecins généralistes sur les difficultés du maintien à domicile des patients en fin de vie conduisant à des hospitalisations en urgence et de mettre en évidence les propositions des médecins généralistes pour favoriser le maintien. Pour ce faire, nous avons mené une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 10 médecins généralistes réalisant des suivis de patient en fin de vie à domicile. Parmi les causes d'échec du maintien à domicile, les médecins généralistes mettaient en avant leurs propres difficultés, qu'elles soient techniques ou personnelles, le manque de formation. La prise en charge à domicile était chronophage et complexe, mal valorisée financièrement, pouvant conduire à l'épuisement du médecin. L'absence de permanence médicale en cas d'urgence, de structures-relais, le manque de disponibilité des soignants étaient également des causes d'hospitalisation rapportées. Les limites liées à l'entourage du patient ont été évoquées par tous les médecins de l'étude. Afin de favoriser le maintien à domicile, les médecins généralistes sélectionnaient les patients présentant de bonnes conditions pour le domicile. Cela leur demandait de s'impliquer et de rester joignable. L'anticipation des difficultés permettait de gérer de nombreuses situations d'urgence. La disponibilité des spécialistes, de l'équipe soignante, la possibilité de s'appuyer sur une structure-relais étaient également des aides. Des aides-soignantes libérales étaient souhaitées. Ce travail a mis en évidence des causes d'hospitalisation en urgence multiples. Certaines semblaient toutefois évitables grâce à la disponibilité du médecin et de l'équipe soignante, de l'anticipation et un soutien extérieur au médecin généraliste en cas de difficulté ou d'absence. Certaines expériences ont déjà permis de diminuer le nombre d'hospitalisations de patients en fin de vie. Il faudrait tendre à les généraliser.

Déterminants de la prise de décision du médecin généraliste pour les patients en fin de vie

Déterminants de la prise de décision du médecin généraliste pour les patients en fin de vie PDF Author: Louis Xavier
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Languages : fr
Pages : 96

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Une fin de vie à domicile est un souhait pour 81% des français, mais en pratique, la majorité des décès a lieu à l'hôpital. Nous nous sommes intéressés dans cette étude aux facteurs qui, du point de vue du médecin généraliste (MG), peuvent expliquer ce hiatus. Caractériser et hierarchiser les déterminants de la décision du médecin généraliste face au choix de maintenir à domicile ou hospitaliser un patient en fin de vie. Secondairement, identifier d'éventuelles variations de ces déterminants e fonction du mode et du lieu d'exercice. Nous avons mené une étude épidémiologique, prospective, descriptive, monodépartementale, basée sur un questionnaire anonyme adressé aux MG installés ou remplaçants dans le Puyde Dôme. 211 ont été analysées. Les freins au maintien à domicile des patients en fin de vie sont d'abord les discordances d'avis de leur entourage familial et les difficultés de concertation pluridisciplinaire en cas de Limitation ou Arrêt des Thérapeutiques (LAT). Les pathologies respiratoires et les symptômes généraux liés à la grabatisation sont les contextes qui posent le plus de problèmes à gérer à domicile. Au moment du choix, les médecins privilégient d'abord l'avis du patient. Ils sont confortés dans l'optique du maintien à domicile si le patient vit avec des aidants potentiels, et si les soins de confort lui sont facilement accessibles. Les directives anticipées devraient être plus largemEnt promues auprès des patients, comme des médecins. Plus un médecin est formé aux spécificités des soins palliatifs, plus il remplit les DA avec ses patients, et moins il hospitalise pour incertitude diagnostique. La population de l'étude est représentative de celle du département en termes de sexe et d'âge. La prise en charge de la fin de vie à domicile est un enjeu médico-social d'actualité, mais les médecins généralistes se considèrent insuffisamment armés pour y faire face. Une formation plus poussée dans ce domaine et une meilleure information des patients sur les directives anticipées favoriseraient les conditions d'un maintien à domicile plus fréquent.