Facteurs de consultation aux urgences du CHU de Saint-Etienne et du CH du Forez de patients relevant de la médecine générale de ville

Facteurs de consultation aux urgences du CHU de Saint-Etienne et du CH du Forez de patients relevant de la médecine générale de ville PDF Author: Maud Badin
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Languages : fr
Pages : 72

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Book Description
Introduction : La fréquentation des urgences hospitalières s’est accrue de 30% entre 2001 et 2012. Ces services participent à la prise en charge de soins non programmés que la médecine générale de ville devrait absorber. L’objectif principal de cette étude était de décrire la fréquence et les motifs de consultation aux urgences hospitalières des patients relevant de la médecine générale. Méthode : Il s’agit d’une enquête transversale réalisée sur dix jours entre mai et juin 2014 incluant tous les patients consécutifs de plus de 18 ans qui se présentaient spontanément aux urgences générales hospitalières du CHU de Saint-Etienne et du CH du Forez. Trois questionnaires appariés sur le même numéro d’anonymat étaient remis successivement au patient, à l’infirmière d’accueil et d’orientation (IAO) et à l’urgentiste. Le critère de jugement principal était la prévalence des patients identifiés par l’urgentiste et l’IAO comme relevant de la médecine générale. Résultats : Cinquante-deux pour cent des 200 patients analysés relevaient de la médecine générale sans différence significative selon les sites d’accueil. Ces patients étaient plus jeunes (34 ans versus 40.5 ans, p = 0.014) et jugés moins graves que les patients ne relevant pas de la médecine générale. Ils venaient plus souvent pour une douleur selon l’IAO (34% versus 22%, p = 0.46) et un motif rhumatologique (23% versus 7%, p = 0.006). Ils considéraient plus fréquemment que les délais de rendez-vous en médecine générale étaient trop longs (32% versus 19%, p = 0.03) mais moins souvent que leur médecin ne pourrait pas résoudre le problème (20% versus 40%, p = 0.004). Conclusion : Le recours inadapté aux urgences est multifactoriel et implique d’améliorer l’accès au soin en médecine générale mais également d’éduquer les patients à la gestion de leur douleur et de valoriser l’offre de soin proposée en médecine de ville.

Facteurs de consultation aux urgences du CHU de Saint-Etienne et du CH du Forez de patients relevant de la médecine générale de ville

Facteurs de consultation aux urgences du CHU de Saint-Etienne et du CH du Forez de patients relevant de la médecine générale de ville PDF Author: Maud Badin
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Pages : 72

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Introduction : La fréquentation des urgences hospitalières s’est accrue de 30% entre 2001 et 2012. Ces services participent à la prise en charge de soins non programmés que la médecine générale de ville devrait absorber. L’objectif principal de cette étude était de décrire la fréquence et les motifs de consultation aux urgences hospitalières des patients relevant de la médecine générale. Méthode : Il s’agit d’une enquête transversale réalisée sur dix jours entre mai et juin 2014 incluant tous les patients consécutifs de plus de 18 ans qui se présentaient spontanément aux urgences générales hospitalières du CHU de Saint-Etienne et du CH du Forez. Trois questionnaires appariés sur le même numéro d’anonymat étaient remis successivement au patient, à l’infirmière d’accueil et d’orientation (IAO) et à l’urgentiste. Le critère de jugement principal était la prévalence des patients identifiés par l’urgentiste et l’IAO comme relevant de la médecine générale. Résultats : Cinquante-deux pour cent des 200 patients analysés relevaient de la médecine générale sans différence significative selon les sites d’accueil. Ces patients étaient plus jeunes (34 ans versus 40.5 ans, p = 0.014) et jugés moins graves que les patients ne relevant pas de la médecine générale. Ils venaient plus souvent pour une douleur selon l’IAO (34% versus 22%, p = 0.46) et un motif rhumatologique (23% versus 7%, p = 0.006). Ils considéraient plus fréquemment que les délais de rendez-vous en médecine générale étaient trop longs (32% versus 19%, p = 0.03) mais moins souvent que leur médecin ne pourrait pas résoudre le problème (20% versus 40%, p = 0.004). Conclusion : Le recours inadapté aux urgences est multifactoriel et implique d’améliorer l’accès au soin en médecine générale mais également d’éduquer les patients à la gestion de leur douleur et de valoriser l’offre de soin proposée en médecine de ville.

Analyse des patients relevant de la médecine générale aux urgences adultes de Lapeyronie aux heures ouvrables des cabinets de ville

Analyse des patients relevant de la médecine générale aux urgences adultes de Lapeyronie aux heures ouvrables des cabinets de ville PDF Author: Farid Bourahla
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Languages : fr
Pages : 88

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L’explication apportée à l’engorgement du service des urgences est le mésusage fait par les patients. Le rapport de la DRESS de juillet 2018 montrent que la prise en charge de plus d’un quart des patients (28.4%) aurait pu être effectuée par un médecin généraliste le jour même où le lendemain et ne nécessitaient pas forcément d’examens complémentaires. L’objectif de ce travail est l‘étude de la population prise en charge dans la filière courte du service d’accueil du CHU de Montpellier, relevant de la médecine générale et l’analyse des motifs de consultation de ces patients pendant les heures ouvrables des cabinets de ville. Nous voulons tenter d'évaluer l'intérêt de créer un dispositif de médecine générale au sein des urgences afin de désengorger les consultations inappropriées. Matériel et méthodes : l’étude menée est descriptive, prospective et monocentrique sur une période de 4 semaines en filière courte du service d’accueil des urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Montpellier dans l’Hérault. Nous avons inclus les patients sans examens complémentaires ou un avis spécialisé avec un retour au domicile. Un questionnaire a été remis aux patients afin d’identifier leurs motifs de consultations. Résultats : 202 patients ont été inclus sur 634 consultants au service d’accueil des urgences soit 31,7% de l’activité de la filière courte pendant les heures ouvrables des cabinets médicaux. Lors de leur passage aux urgences 89 patients ont répondu au questionnaire soit un taux de répondants de 44,1%. On retrouve une patientèle plutôt jeune avec une moyenne d’âge de 38 ans, une prédominance masculine sans antécédents ni traitements personnels. Les motifs d’ordre traumatologique, dermatologique et rhumatologique représentent 67 % des diagnostics de sortie des urgences. Pour 88%, ils ont un médecin traitant déclaré, n’ont pas contacté préalablement leur médecin traitant car pensent avoir besoins d’examens complémentaires à 44,6%. Conclusion : le nombre de patients consultant de manière inappropriée est à relativiser. Une filière « fast track » est une solution faisant cohabiter médecins généralistes et médecins urgentistes assurant la prise en charge des pathologies simples. Les médecins généralistes recrutés en filière courte devront avoir de bonne connaissance en traumatologie et recourir au plateau technique notamment à la radiographie standard pour les motifs de traumatismes non graves, la rhumatologie etc. Ce compromis permet de satisfaire le patient en le prenant en charge dans sa spécificité dans un délai amélioré et de reconnaître chaque professionnel dans ses compétences, de sorte que cette solution semble être celle à privilégier.

Quelles sont les motivations des patients consultant au service d'accueil des urgences pour des motifs relevant d'une consultation de médecine générale?

Quelles sont les motivations des patients consultant au service d'accueil des urgences pour des motifs relevant d'une consultation de médecine générale? PDF Author: Anais Mikolajczyk
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Languages : fr
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Salles d'attente bondées, brouhaha incessants, temps d'attente allongés, couloirs obstrués : les urgences saturent. L'encombrement des urgences est au coeur de l'actualité. Cette situation de saturation crée de multiples insatisfactions, que ce soit pour les usagers ou pour le personnel médical. Une des causes évoquées est le mésusage des urgences par des consultations jugées inappropriées ou de dernier recours. Etude qualitative auprès de patients adultes consultant aux urgences pour des motifs de médecine générale, pendant les horaires de permanence de soins. Etude tri-centrique réalisée au CH de Riom et Vichy, et au CHU de Clermont-Ferrand du 11/03/2017 au 28/04/2017. Entretiens semi-dirigés réalisés le jour de leur consultation aux urgences, auprès de 76 patients. La définition de l'urgence pour les patients est complexe. La traumatologie aux urgences fait l'unanimité. Ils élargissent la définition de l'urgence avec l'absence d'alternatives médicales. Pour le patient, la notion d'urgence réelle ne caractérise que très raremnt la définition de l'urgence. La motivation principale de consultation au SAU est la facilité d'accès aux soins et la facilité organisationnelle. C'est également le point d'accès aux ressources hospitalières. L'offre de soins en ambulatoire ne permet pas de répondre à la demande des patients : pénurie de médecins traitants, délai de consultations trop longs, accès difficile aux examens complémentaires et aux spécialistes...Cela se répercute sur le nombre de consultations aux urgences. Les patients sont conscients que l'encombrement des urgences est responsable d'un temps d'attente plus long. Ils l'expliquent par un manque de personnels au SAU et par un excès de consultations jugées inappropriées. Les patients ne définissent plus l'urgence comme une urgence réelle ou ressentie mais comme une nécessité de consulter immédiatement pour avoir des réponses rapides à leur problème de santé. Notre système de soins doit être réorganisée.

Pourquoi les patients relevant de la médecine générale consultent-t-ils aux urgences ?

Pourquoi les patients relevant de la médecine générale consultent-t-ils aux urgences ? PDF Author: Arnaud Richard
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Languages : fr
Pages : 63

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Introduction : les consultations « non urgentes » (CIMU 5) au sein des services d'accueil des urgences (SAU), pouvant relever de la médecine générale, varient de 5 à 90% dans les pays développés. Ces visites sont d’autant plus « inappropriées » qu’elles ont lieu en grande majorité aux heures d’ouverture des cabinets médicaux et à l’initiative du patient lui-même. Ce flux de patients contribue à alourdir le nombre de passages de plus en plus élevé au SAU et échappe à une prise en charge globale réalisée par une consultation de médecine générale. L’objectif de l’étude était de connaitre les motivations de ces patients. Patients et méthode : étude prospective par auto-questionnaire des patients triés CIMU 5, au SAU du CHU de Bichat pendant 5 semaines. Résultats : les patients ont consulté au SAU pour des motifs divers, avec majoritairement des pathologies ostéo articulaires (40%). Ils consultaient principalement aux heures d’ouvertures des cabinets médicaux. Un quart préférait se rendre au SAU pour y réaliser des examens complémentaires. Seulement 26,5% s’y étaient rendus car ils n’avaient pas eu accès à leur médecin traitant. Conclusion : cette étude nous a permis de montrer un changement de comportement des patients. Plutôt que de consulter leur médecin traitant pour des soins primaires, ils préfèrent le SAU en raison de bénéfices directs comme l’accès aux examens complémentaires. Il serait donc nécessaire de développer des unités attenantes aux SAU ou équiper les maisons de santé pluri-professionnelles d’un plateau technique. Une autre alternative serait de créer et d’équiper des structures « hybrides » entre un cabinet de médecine générale et un SAU.

Les déterminants d'un recours spontané aux urgences sans avis médical préalable chez des patients relevant de la médecine générale

Les déterminants d'un recours spontané aux urgences sans avis médical préalable chez des patients relevant de la médecine générale PDF Author: Mickael Joseph Soletchnik
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Languages : fr
Pages : 50

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Le nombre de consultation dans les services d'accueil des urgences (SAU) hospitaliers ne cessent d'augmenter. Cette augmentation concerne principalement les consultations sans hospitalisation, relevant de prime abord de la médecine générale. L'objectif de cette étude était de comprendre pourquoi les patients relevant d'une consultation de médecine générale venaient au SAU sans avoir pris un avis médical préalablement? Les patients se présentant à des horaires d'ouverture de médecine de ville et dont le motif de venue relevait de la médecine générale ont été interrogés. Le questionnaire portait sur des données socio-économiques, leur parcours de soin et leur motif de consultation, ainsi que leurs habitudes d'utilisation des services de soins primaires. Une seconde partie du questionnaire a été rempli a postériori après analyse du degré de la classification clinique des malades des urgences (CCMU). L'analyse a porté sur 87 questionnaires remplis et analysés au cours d'entretien individuel. Les motifs rapportés par les patients étaient en premier lieu une impression de gravité de leur pathologie (20%) et le fait de ne pas avoir un accès rapide auprès de leur médecin généraliste (20%). 14% déclaraient n'avoir aucun médecin généraliste et venir aux urgences pour tout problème médical. Ces résultats sont en accords avec le fait que 60% ne connaissent aucun organisme dispensant des soins d'urgences autre que les SAU. L'analyse des dossiers montre que 51% des patients ont été classés en degré 1 de la CCMU, donc relevant simplement d'une consultation généraliste sans examen complémentaire ; et 33% en degré 2 donc nécessitant des examens complémentaires pouvant être réalisés en ville. Cette étude a permis de montrer que la majorité des patients ayant un recours spontané aux urgences sans avis médical préalable consultait de manière inappropriée. Leur prise en charge aurait pu être réalisée en ambulatoire et ne nécessitait ni SAU ni hospitalisation. Pour répondre à la demande de désengorgement des SAU, de nombreuses alternatives ont été créées (SAMI, Maison médicale de garde, téléconsultation, maisons et centres de santé pluridisciplinaires, permanence des soins) qui doivent être encore développés à l'avenir et faire l'objet d'une information des patients. Cette évolution permettrait de limiter la crise dont souffre l'hôpital public et permettrait de rendre aux urgences hospitalières sa vocation première : prendre en charge les urgences vitales.

Etude des patients dont la durée d'attente est supérieure à 3[trois]heures aux urgences pour une consultation concernant un motif relevant de la médecine générale ambulatoire

Etude des patients dont la durée d'attente est supérieure à 3[trois]heures aux urgences pour une consultation concernant un motif relevant de la médecine générale ambulatoire PDF Author: Chloé Hozé
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 182

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Book Description
Les problèmes d'accès aux soins et de démographie médicale sont des préoccupations actuelles. Des patients consultent dans des services d'urgences hospitalières en lieu et place de la médecine générale ambulatoire. Il n'est pas souhaitable que la médecine d'urgence se substitue à la permanence de soins de médecine générale ambulatoire.Nous avons choisi d'étudier les caractéristiques de ces patients et de mettre en évidence ce qui les a amenés à consulter aux urgences plutôt qu'en cabinet de médecine générale par une étude monocentrique menée sur l'hôpital de Marne-la-Vallée. 116 « questionnaires patients » ont été recueillis sur 3 semaines.Il ressort de cette étude que 59% des patients ont attendu plus de 3 heures, que 76% d'entre eux sont suivis par un médecin traitant et qu'ils ont une couverture sociale. Les deux principales raisons de consultation aux urgences sont l'urgence ressentie pour 40% et la difficulté à obtenir un rendez-vous rapidement en cabinet de médecine générale pour 38% des répondants. Les patients qui ont dû attendre plus de 3 heures pour voir un médecin sont davantage constitués de personnes issues de catégories socio-professionnelles moins favorisées et de bénéficiaires de la CMU et ce, avec une différence significative (p

Motif de recours aux urgences des patients relevant de la médecine générale au sein d'une zone sous dense de Seine-Saint-Denis

Motif de recours aux urgences des patients relevant de la médecine générale au sein d'une zone sous dense de Seine-Saint-Denis PDF Author: Nathan Chumiatcher
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Category :
Languages : fr
Pages : 156

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Book Description
Introduction : En plus des urgences vitales, les difficultés d’accès aux soins et les consultations non programmées obligent les urgences à se substituer à la médecine de ville. La population du 93 cumule précarité sanitaire et économique avec une faible accessibilité aux soins. L’objectif est de décrire les caractéristiques des usagers des urgences de Montreuil. Matériel et méthode : Etude prospective par questionnaire sur 100 patients consultant spontanément aux urgences de Montreuil entre 8h et 20h. Ont été recueillis : caractéristiques sociodémographiques, motifs de venue, ressources mobilisées par le service, opinion de l’urgentiste et proposition de réorientation vers un généraliste. Résultats : Les patients des urgences de Montreuil sont jeunes, précaires et habitent le 93 sud. Ils ont en majorité un médecin traitant. Ils consultent spontanément en raison de la gravité ou de l’urgence ressenties, de l’accessibilité du plateau technique et de leur confiance dans les urgences. La douleur, l’inquiétude et la difficulté à obtenir une consultation de ville les contraignent à s’inscrire aux urgences. Les urgentistes considèrent que 3 consultations sur 4 sont inappropriées. Les 3⁄4 des patients accepteraient une réorientation vers un généraliste au sein des urgences. Conclusion : L’urgence ressentie et les difficultés d’accès aux soins accroissent la gestion par les urgences de soins non programmés. La réorientation vers des structures existantes reste compliquée médico-légalement. Dans un contexte d’accès aux soins limité, la création de centres de soins non programmés permettrait d’absorber ce flux en zone sous-médicalisée.