Expérimentation et évaluation d'un stage ambulatoire interprofessionnel entre étudiants en sixième année de pharmacie et internes en médecine générale PDF Download
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Author: Luke Gensty
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Book Description
La collaboration interprofessionnelle fait partie des enjeux de santé publique actuels, notamment pour lutter contre la pénurie de professionnels de santé, pour améliorer les résultats de santé tout en réalisant des réductions de coûts de santé. Selon l'OMS, sa bonne intégration dans les pratiques des professionnels de santé pourrait passer par l'éducation interprofessionnelle. Divers modes d'éducation interprofessionnelle existent dont le stage ambulatoire permettant une immersion totale dans le quotidien des professionnels. Contexte, matériels et méthodes : Un stage ambulatoire a été mis en place au sein de l'Université Claude Bernard Lyon 1 entre mars et juin 2019. Quinze binômes interne en médecine / étudiant en 6e année de pharmacie ont participé à un échange de stage : l'étudiant en pharmacie est allé une journée au cabinet médical, l'interne en médecine a été reçu à l'officine par l'étudiant en pharmacie. Pour deux étudiants en pharmacie, l'échange a été unidirectionnel puisque les internes associés ont été perdus de vue. Au cours de ces journées, les deux populations étaient guidées par une liste d'objectifs pédagogiques déterminés en amont. L'évaluation de l'expérience a été réalisée en deux temps : le premier par e-questionnaire et le second lors d'une réunion de groupe. Le questionnaire, construit selon le modèle de Kirkpatrick en 3 niveaux. Ce questionnaire évaluait dans un premier temps la satisfaction des participants au projet par une échelle numérique de zéro à dix, dans un second temps la réalisation des objectifs pédagogiques à l'aide d'une échelle de Lickert à 4 niveaux, et dans un dernier temps l'évaluation du transfert des acquis via l'outil validé RIPLS (Readiness for Interprofessional Learning Scale) en 16 points. Le deuxième temps de l'évaluation était une réunion de retour d'expérience enregistrée qui s'est déroulée à la faculté de médecine et pharmacie de Lyon Est en juillet 2019. Les sujets abordés ont été la durée optimale de l'échange, les freins potentiels qui auraient pu nuire à l'organisation des échanges, et le moment le plus adapté pour la réalisation des échanges. Ces éléments ont permis de mieux cerner les points à améliorer si l'expérience était amenée à se reproduire. Résultats : Seize étudiants en pharmacie sur 17 (94%) ont répondu au questionnaire d'évaluation initial contre 7 internes en médecine sur 15 (46,5%). L'évaluation a montré une bonne satisfaction générale de la part des deux populations : une moyenne de 9,6/10 (écart type (S) = 0,81) pour les étudiants en pharmacie et de 8,3/10 (S = 1,38) pour les internes en médecine. En termes de satisfaction liée à l'organisation des échanges, elle est du même ordre pour les internes en médecine : 8,6/10 (S = 0,79) tandis qu'elle est inférieure pour les étudiants en pharmacie : 6,5/10 (S = 1.67). L'évaluation portant sur le niveau d'appréhension des objectifs pédagogiques montre que certains n'ont pas été suffisamment abordés. Pour les étudiants en pharmacie c'est le cas pour 3 objectifs pédagogiques sur 6 : "Comprendre les problématiques relatives aux médicaments génériques et à la mention "non substituable" : le dialogue avec le patient", "Échanger autour du calendrier vaccinal (recommandations, ordonnances, ruptures de stock)" et "Découvrir les protocoles d'auto surveillance proposés par le médecin généraliste au patient (tension artérielle, glycémie, débit expiratoire de pointe...)" où respectivement 75,1%, 56,3% et 50% des étudiants ont répondus "pas du tout" ou "brièvement". Concernant les internes en médecine, 1 objectif pédagogique sur 7 n'a pas été appréhendé suffisamment avec 71% des internes ayant répondu brièvement : "Comprendre l'enjeu des médicaments génériques, droit de substitution et tarif forfaitaire de responsabilité". Ces objectifs pédagogiques très spécifiques n'ont pour la plupart pas été suffisamment appréhendés car l'occasion ne s'était pas présentée. L'utilisation de l'outil RIPLS a montré que les représentations des participants vis-à-vis de l'interprofessionnalité sont bonnes, avec une légère supériorité pour la population d'étudiants en pharmacie : les scores calculés pour les sous-échelles "partage des connaissances" et "intérêt pour l'apprentissage interprofessionnel" sont respectivement de 4,72 (S = 0,11) et 4,71 (S = 0,04) pour les étudiants en pharmacie contre 4,27 (S = 0,43) et 3,86 (S = 0) pour les internes en médecine. La sous-échelle "travail d'équipe" n'a pas montré de différence statistiquement significative entre les deux populations. Discussion et conclusion : Des améliorations sont à apporter comme en témoignent le niveau de satisfaction organisationnelle des étudiants en pharmacie, certains commentaires libres des participants, et les résultats tirés du retour d'expérience enregistré. Un temps de stage plus long et une meilleure organisation dans la mise en place des échanges sont deux éléments qui pourraient améliorer d'une part la satisfaction des participants, et d'autre part une meilleure appréhension des objectifs pédagogiques. Une limite de cette étude réside dans le taux de réponse au questionnaire initial : si la population d'étudiants en pharmacie est bien représentée (94% de taux de réponse), celle des internes en médecine l'est moins (46,5%). Ceci pourrait s'expliquer par un biais d'information survenu lors de la présentation du projet aux participants où une population n'a pas reçu la même quantité d'information tant sur l'organisation des échanges que sur les modalités d'évaluations. Il faut également noter que le deuxième temps d'évaluation sous forme de retour d'expérience enregistré n'est représenté que par la population d'étudiants en pharmacie. Nous n'avons donc pas pu obtenir de données émanant de la population d'internes en médecine à ce stade de l'évaluation. Il serait intéressant d'évaluer a posteriori l'impact qu'a eu cette intervention d'éducation interprofessionnelle sur le parcours des individus, notamment sa conséquence sur leur implication dans la vie interprofessionnelle.
Author: Luke Gensty
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La collaboration interprofessionnelle fait partie des enjeux de santé publique actuels, notamment pour lutter contre la pénurie de professionnels de santé, pour améliorer les résultats de santé tout en réalisant des réductions de coûts de santé. Selon l'OMS, sa bonne intégration dans les pratiques des professionnels de santé pourrait passer par l'éducation interprofessionnelle. Divers modes d'éducation interprofessionnelle existent dont le stage ambulatoire permettant une immersion totale dans le quotidien des professionnels. Contexte, matériels et méthodes : Un stage ambulatoire a été mis en place au sein de l'Université Claude Bernard Lyon 1 entre mars et juin 2019. Quinze binômes interne en médecine / étudiant en 6e année de pharmacie ont participé à un échange de stage : l'étudiant en pharmacie est allé une journée au cabinet médical, l'interne en médecine a été reçu à l'officine par l'étudiant en pharmacie. Pour deux étudiants en pharmacie, l'échange a été unidirectionnel puisque les internes associés ont été perdus de vue. Au cours de ces journées, les deux populations étaient guidées par une liste d'objectifs pédagogiques déterminés en amont. L'évaluation de l'expérience a été réalisée en deux temps : le premier par e-questionnaire et le second lors d'une réunion de groupe. Le questionnaire, construit selon le modèle de Kirkpatrick en 3 niveaux. Ce questionnaire évaluait dans un premier temps la satisfaction des participants au projet par une échelle numérique de zéro à dix, dans un second temps la réalisation des objectifs pédagogiques à l'aide d'une échelle de Lickert à 4 niveaux, et dans un dernier temps l'évaluation du transfert des acquis via l'outil validé RIPLS (Readiness for Interprofessional Learning Scale) en 16 points. Le deuxième temps de l'évaluation était une réunion de retour d'expérience enregistrée qui s'est déroulée à la faculté de médecine et pharmacie de Lyon Est en juillet 2019. Les sujets abordés ont été la durée optimale de l'échange, les freins potentiels qui auraient pu nuire à l'organisation des échanges, et le moment le plus adapté pour la réalisation des échanges. Ces éléments ont permis de mieux cerner les points à améliorer si l'expérience était amenée à se reproduire. Résultats : Seize étudiants en pharmacie sur 17 (94%) ont répondu au questionnaire d'évaluation initial contre 7 internes en médecine sur 15 (46,5%). L'évaluation a montré une bonne satisfaction générale de la part des deux populations : une moyenne de 9,6/10 (écart type (S) = 0,81) pour les étudiants en pharmacie et de 8,3/10 (S = 1,38) pour les internes en médecine. En termes de satisfaction liée à l'organisation des échanges, elle est du même ordre pour les internes en médecine : 8,6/10 (S = 0,79) tandis qu'elle est inférieure pour les étudiants en pharmacie : 6,5/10 (S = 1.67). L'évaluation portant sur le niveau d'appréhension des objectifs pédagogiques montre que certains n'ont pas été suffisamment abordés. Pour les étudiants en pharmacie c'est le cas pour 3 objectifs pédagogiques sur 6 : "Comprendre les problématiques relatives aux médicaments génériques et à la mention "non substituable" : le dialogue avec le patient", "Échanger autour du calendrier vaccinal (recommandations, ordonnances, ruptures de stock)" et "Découvrir les protocoles d'auto surveillance proposés par le médecin généraliste au patient (tension artérielle, glycémie, débit expiratoire de pointe...)" où respectivement 75,1%, 56,3% et 50% des étudiants ont répondus "pas du tout" ou "brièvement". Concernant les internes en médecine, 1 objectif pédagogique sur 7 n'a pas été appréhendé suffisamment avec 71% des internes ayant répondu brièvement : "Comprendre l'enjeu des médicaments génériques, droit de substitution et tarif forfaitaire de responsabilité". Ces objectifs pédagogiques très spécifiques n'ont pour la plupart pas été suffisamment appréhendés car l'occasion ne s'était pas présentée. L'utilisation de l'outil RIPLS a montré que les représentations des participants vis-à-vis de l'interprofessionnalité sont bonnes, avec une légère supériorité pour la population d'étudiants en pharmacie : les scores calculés pour les sous-échelles "partage des connaissances" et "intérêt pour l'apprentissage interprofessionnel" sont respectivement de 4,72 (S = 0,11) et 4,71 (S = 0,04) pour les étudiants en pharmacie contre 4,27 (S = 0,43) et 3,86 (S = 0) pour les internes en médecine. La sous-échelle "travail d'équipe" n'a pas montré de différence statistiquement significative entre les deux populations. Discussion et conclusion : Des améliorations sont à apporter comme en témoignent le niveau de satisfaction organisationnelle des étudiants en pharmacie, certains commentaires libres des participants, et les résultats tirés du retour d'expérience enregistré. Un temps de stage plus long et une meilleure organisation dans la mise en place des échanges sont deux éléments qui pourraient améliorer d'une part la satisfaction des participants, et d'autre part une meilleure appréhension des objectifs pédagogiques. Une limite de cette étude réside dans le taux de réponse au questionnaire initial : si la population d'étudiants en pharmacie est bien représentée (94% de taux de réponse), celle des internes en médecine l'est moins (46,5%). Ceci pourrait s'expliquer par un biais d'information survenu lors de la présentation du projet aux participants où une population n'a pas reçu la même quantité d'information tant sur l'organisation des échanges que sur les modalités d'évaluations. Il faut également noter que le deuxième temps d'évaluation sous forme de retour d'expérience enregistré n'est représenté que par la population d'étudiants en pharmacie. Nous n'avons donc pas pu obtenir de données émanant de la population d'internes en médecine à ce stade de l'évaluation. Il serait intéressant d'évaluer a posteriori l'impact qu'a eu cette intervention d'éducation interprofessionnelle sur le parcours des individus, notamment sa conséquence sur leur implication dans la vie interprofessionnelle.
Author: Hugo Touchard
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Contexte : La collaboration médecin généraliste-pharmacien d'officine (C-MGPO) prend une place majeure dans la réorganisation du système de santé dans le but d'améliorer la qualité des soins ambulatoires. En 2018, un stage interprofessionnel de l'Université Grenoble Alpes a permis à 16 étudiants en 6ème année de pharmacie d'officine (E6PO) et 8 internes en médecine générale (IMG) de passer 2 jours en immersion dans un cabinet de médecine générale ou bien dans une pharmacie d'officine. L'objectif de cette étude est d'analyser les perceptions des étudiants vis-à-vis de la C-MGPO après la réalisation du pilote du stage ambulatoire interprofessionnel. Méthode : Une étude qualitative a été menée auprès des étudiants ayant réalisé le stage ; 15 entretiens semi-directifs (9 E6PO, 6 IMG) ont été conduits par 2 investigateurs. Une analyse thématique avec double codage a été réalisée. Résultats : L'analyse révèle des éléments faisant référence aux changements de perception des étudiants vis-à-vis de certains déterminants de la C-MGPO tels que la communication, la connaissance de l'autre, la complémentarité, ainsi que la confiance et le respect professionnel. Le stage a permis une évolution positive des perceptions des étudiants vis-à-vis des déterminants de la C-MGPO. La clarification des rôles apparaît comme une première étape cruciale de la C-MGPO. Une asymétrie des retours entre E6PO et IMG a été identifiée : les E6PO pourraient être en recherche d'autonomie professionnelle par rapport au médecin sur des tâches inhérentes à la réorganisation actuelle des soins de premier recours. C'est un point de vigilance dans la proposition de ce type de stage qui nécessite un ajustement du format. Conclusions : L'EIP au format de stage interprofessionnel est une occasion précieuse d'apprendre à mieux se connaître pour les étudiants en santé. Une vigilance particulière doit être apportée dans la façon dont est proposé ce type d'enseignement.
Author: Laura Algayres
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La collaboration entre médecins généralistes (MG) et pharmaciens d'officine (PO) permet de sécuriser la prise en charge du patient et de diminuer le coût des soins de santé. Mais la méconnaissance des compétences de l'autre, le manque d'intérêt pour la pratique collaborative et les difficultés de communication sont des freins à sa généralisation. L'objectif de cette étude était de concevoir un stage pratique de découverte de l'exercice pharmaceutique par les internes en médecine générale (IMG) et de l'exercice médical par les étudiants en 6ème année de pharmacie filière officine (E6PO) à Grenoble. Une étude descriptive transversale a été réalisée auprès des unités de formation et de recherche (UFR) de médecine et de pharmacie françaises. Les méthodes pédagogiques utilisées abordant la formation interprofessionnelle MG - PO ont été recueillies par échanges numériques entre septembre 2016 et février 2017. Puis un consensus formalisé d'experts par rondes Delphi a été conduit entre décembre 2016 et février 2017 afin de définir les objectifs pédagogiques des stages ambulatoires. Sur un recueil national exhaustif, 11 UFR dispensaient une formation initiale commune MG-PO. Trois rondes Delphi ont été réalisées, incluant 18 experts. Parmi les 53 objectifs proposés, 23 sur 30 ont obtenu un consensus pour l'IMG, 20 sur 23 pour l'E6PO. Un référentiel pédagogique a été créé à partir de ces objectifs. La formation interprofessionnelle dans le cursus des étudiants en médecine et en pharmacie se développe et apparait essentielle à la collaboration interprofessionnelle.
Author: Hubert Nguyen
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Pages : 116
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Introduction : l'incertitude est une dimension majeure en médecine générale. Elle est omniprésente lors des décisions médicales. Peu de données existent notamment chez les jeunes médecins dans le cadre de leur première expérience en autonomie comme lors du stage ambulatoire de niveau 2. Méthode : notre objectif est d'évaluer les composants de l'incertitude, les situations qui les génèrent, leur vécu et leur gestion auprès des internes en stage ambulatoire de niveau 2 (SASPAS) de Paris 7. Nous avons réalisé une étude qualitative, semi-directive, par groupe focalisé, entre novembre 2018 et février 2019. Résultats : deux groupes focalisés ont été menés. L'analyse thématique a confirmé les composants connus de l'incertitude en médecine : l'incertitude liée au praticien, liée au patient et celle liée à la relation médecin-patient. De plus, l'étude a montré les spécificités de la pratique en SASPAS dans l'incertitude, des ressentis désagréables et un impact souvent négatif. Bien qu'elle soit déstabilisante, elle est néanmoins considérée comme étant bénéfique sur le long terme, notamment dans le maintien de la vigilance dans la pratique. Le fonctionnement du SASPAS, l'encadrement des maîtres de stage et le manque de soutien sont perçus comme des éléments renforçant le vécu négatif de l'incertitude. Les internes ont fait des recommandations pour la prise en compte et la gestion de cette incertitude. Conclusion : l'incertitude est inhérente à la pratique en SASPAS. Les internes en SASPAS sont demandeurs d'un meilleur accompagnement durant leur stage. Un encadrement plus soutenu serait bénéfique dans le vécu et la gestion de l'incertitude.
Author: Nathalie Khouri
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Contexte : depuis novembre 2017 avec la réforme du 3ème cycle, les internes de médecine générale doivent effectuer leur stage ambulatoire de niveau 1 (SN1) durant leur 1ère année d'internat sachant qu'auparavant il était inaccessible aux 1er semestre était habituellement réalisé à partir du 3ème semestre. Objectifs : l'objectif principal était de recueillir l'opinion et le vécu des Maitres de Stage des Universités (MSU) de Gironde sur la nouvelle maquette des stages concernant le SN1. L'objectif secondaire était de recueillir leur opinion sur leur interne de 1er semestre. Méthode : c'est une étude qualitative menée par des entretiens individuels semi-dirigés. Le recueil s'est déroulé de Mars à Mai 2018 et s'est effectué auprès de 15 MSU encadrant des internes en SN1 depuis plus d'un an, recevant pour la première fois un interne de 1er semestre. Il s'est arrêté avec la saturation des données.Une analyse thématique des verbatims a été réalisée. Résultats : cette étude a soulevé les avantages et les inconvénients de cette nouvelle maquette du point de vue des MSU. Parfois des difficultés non négligeables ont été soulignées. Certains ont exprimé l'absence d'inquiétude à l'idée de recevoir un interne de 1er semestre et étaient satisfaits de cette expérience n'ayant pas objectivé de différence avec les internes précédents. D'autres ont affirmé que leur mission de MSU était plus chronophage et plus laborieuse, l'interne étant jugé moins compétent que les internes précédents.La mise en autonomie a parfois été difficile voire impossible. Souvent, l'impact été jugé comme dépendant de l'interne et non pas du semestre. Discussion : la validité interne de l'étude est assurée par une triangulation des données avec double codage.Les entretiens ont été réalisés précocement après la mise en place de la nouvelle maquette, pouvant expliquer certains ressentis « à chaud ».Une concertation entre MSU et Départements de Médecine Générale pourrait être intéressante afin d'améliorer certains ressentis.
Author: Zélia Bouchez
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Languages : fr
Pages : 134
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Le Diplôme d’Etudes Spécialisées de médecine générale fait face à une exigence d’évaluation formative et certificative. Une des méthodes d’acquisition et de certification des compétences des étudiants est la rédaction de traces écrites d’apprentissage (TEA). Les procédures d’évaluation des TEA et de certification des compétences sont adaptées aux contraintes locales des Départements de Médecine Générale (DMG). Ce travail a pour objectif d’évaluer la faisabilité d’intégrer un outil numérique d’aide à la rédaction de TEA qui permette une supervision par le Maître de Stage des Universités (MSU). Six binômes composés d’un étudiant en stage ambulatoire et d’un MSU ont été inclus. L’outil numérique suivait la structure d’un dossier de patient informatisé. L’étudiant devait s’autoévaluer en renseignant les compétences mobilisées devant la situation clinique et leur niveau, avant supervision par le MSU. L’outil a été évalué par un questionnaire sur son utilisabilité et sa pertinence pédagogique. Les situations cliniques renseignées appartenaient à 7 des 11 grandes familles de situations cliniques et mobilisaient toutes les compétences du référentiel. La satisfaction globale de l’utilisabilité de l’outil était à 67,45 %. La pertinence pédagogique de l’outil était jugée satisfaisante à 75,27 %. L’outil permet une auto et une hétéroévaluation du niveau de compétence de l’étudiant. En impliquant le MSU dans la certification des compétences, il permet une rétroaction pédagogique durant le stage. La structure numérique de l’outil permettrait une harmonisation des pratiques pédagogiques et d’évaluation des étudiants, tout en répondant aux contraintes humaines et matérielles des DMG.
Author: Élodie Molinie
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Pages : 120
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Le stage ambulatoire de gynécologie-pédiatrie a été instauré dans le cadre de l'arrêté du 10 août 2010. Il avait pourtant été mis en place dès novembre 2009 dans la faculté de médecine générale de Toulouse. Si différentes études ont montré l'intérêt du stage praticien de niveau 1 et du SASPAS sur le projet professionnel des internes, aucune n'a porté sur l'impact du stage ambulatoire de gynécologie-pédiatrie. L'hypothèse principale de cette étude est que ce stage pourrait confirmer les souhaits de travail en milieu libéral voire d'installation. L'étude transversale descriptive a été menée du 1er au 31 août 2015 par le biais d'un auto-questionnaire diffusé par mail aux internes de médecine générale de Toulouse. Les réponses ont été comparées par chi2 lorsque cela était possible. 154 des 473 internes ont répondu. Ils avaient réalisé 119 stages de gynécologie-pédiatrie dont 68 en ambulatoire. L'hypothèse principale n'est que partiellement vérifiée. Il n'existe pas de modification du type d'activité souhaité par les internes qui soit imputable au stage de gynécologie-pédiatrie ambulatoire. Mais le stage de GP ambulatoire bouleverse plus les souhaits des internes en matière d'installation sans savoir vraiment de quelle manière. Par contre il impacte le mode d'exercice souhaité par les internes dans sa forme par une diminution du désir de formation complémentaire.
Author: Loïc Raffray
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Book Description
Les étudiants en médecine de fin de 6e année estiment manquer de compétence au finir de leur externat. Les stages hospitaliers doivent améliorer ce déficit en pourvoyant un enseignement contextualisé. Pour ce faire la mise en place d'objectifs propres à notre service de médecine interne à Bordeaux est une première étape vers l'amélioration de nos capacités pédagogiques. METHODES : Nous avons pris comme référentiel les finalités et objectifs du bulletin officiel de 2007 relatif au deuxième cycle des études médicales. Parmi les items de l'examen classant national (ECN) nous avons sélectionné ceux paraissant les plus pertinents par rapport au terrain d'enseignement que constitue le stage. Nous avons aussi défini des objectifs en rapport avec des bases de séméiologie, et des gestes techniques réalisés au sein du service. Concernant les modalités de l'enseignement, il s'agissait d'un accompagnement au lit du malade. RESULTATS : Un document définissant les objectifs de stage a été mis en place, composé notamment de 38 items de l'ECN, des éléments relatifs à la séméiologie, et à la réalisation de 7 gestes techniques. Ce document est systématiquement remis aux étudiants à leur arrivée en stage pour mieux les aider à s'investir et acquérir des connaissances pratiques. L'analyse d'un questionnaire d'évaluation rempli par 25 étudiants montre que les choix réalisés pour constituer ce document sont adaptés quantitativement et qualitativement. Les externes expriment une bonne satisfaction envers cet outil pédagogique mais pointent du doigt l'insuffisance des gestes techniques vus ou réalisés. L'ensemble de ces éléments nous amène à poursuivre l'utilisation de ce document, et entamer une réflexion sur les modalités de l'enseignement afin de parfaire le nombre d'objectifs atteints par tous en fin de stage. A ce titre un outil de planification a été élaboré. CONCLUSION : Notre travail a permis de mettre en place un outil pratique définissant les objectifs de stage dans notre service de médecine interne. Les étudiants sont satisfaits de ce nouvel outil qui leur permet de mieux cerner l'enseignement qui leur sera donné.
Author: Vanel Tedong
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Languages : fr
Pages : 98
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Contexte : le stage en médecine ambulatoire a été rendu obligatoire par l'arrêté du 18 juin 2009. De ce fait, il est proposé aux étudiants de deuxième cycle par l'ensemble des facultés de médecine. À la FMM de Lille, un outil d'évaluation pédagogique a été mis en place sous la forme d'un questionnaire afin d'évaluer ce stage. L'objectif de ce travail est d'analyser les évaluations réalisées à l'issue de ce stage en vue d'en évaluer le bénéfice pédagogique global ressenti par les étudiants en FASM1 de la FMM de Lille. Méthode : étude quantitative, rétrospective, observationnelle réalisée auprès des étudiants en FASM1 de la Faculté de Médecine et Maïeutique de Lille. Recueil des données réalisé entre 2016 et 2019 au moyen de questionnaires d'évaluations remplis à l'issue du stage en médecine ambulatoire. Résultats : 313 évaluations ont été recueillies pour cette étude. 90.4 % des étudiants sondés considèrent que le stage est bénéfique. La note moyenne du bénéfice pédagogique global est de 3.51 sur 4. Les étudiants qui considèrent le stage comme enrichissant, ont significativement participé à plus de consultations, et réalisé plus de gestes techniques (p=0.006) que les autres étudiants. La note moyenne de l'ambiance du stage est de 3.65 sur 4 et il existe une corrélation positive entre l'ambiance et le bénéfice pédagogique du stage (r=0.569 et p
Author: Pierre Adda
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Book Description
Introduction : Le stage chez le praticien de 1er niveau (UPL) est singulier dans l'internat de médecine générale. Il est parfois mal vécu par les internes. Dans le but d'améliorer leur vécu de ce stage, la faculté de médecine de Grenoble a mis en place, en début d'UPL, un séminaire d'échange entre internes en stage ambulatoire et enseignants. Objectif : Évaluer l'impact de ce séminaire sur le stress perçu et le vécu des internes durant le stage UPL. Méthode : Un auto-questionnaire a été soumis aux 111 internes effectuant leur stage UPL à Grenoble entre Novembre 2015 et Octobre 2016. Le stress perçu était évalué par l'échelle de stress perçu de Cohen à 10 items (PSS10). Il y avait également une évaluation de l'activité professionnelle future souhaitée par les internes, du caractère formateur du stage dans différents domaines, du déroulement et de l'encadrement du stage. Résultats : 105 internes ont participé à cette enquête. Le score PSS10 moyen global était de 31.6 points sur 50. En fin de stage, la moyenne était de 20.72 pour le groupe séminaire contre 39.36 pour le groupe non-séminaire (p
