Évaluation des connaissances des anti-inflammatoires non-stéroïdiens chez leurs utilisateurs PDF Download
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Author: Thien-Kim Dinh
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Languages : fr
Pages : 54
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INTRODUCTION - Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) font partie des médicaments Grand Public les plus vendus en France, mais ils sont également les plus pourvoyeurs d'effets indésirables. Notre objectif était d'évaluer les connaissances des AINS chez leurs utilisateurs. METHODE - Cette étude observationnelle transversale multicentrique a été réalisée sur un échantillon de cabinets de Médecine Générale d'Ille-et-Vilaine tirés au sort et les antennes médicales de la CPAM35. Un auto-questionnaire permettait d'évaluer la connaissance des utilisateurs concernant les contre-indications des AINS à travers 15 questions. Une bonne connaissance était définie par un taux de bonnes réponses de 60 %. RESULTATS - Entre le 14/12/2017 et le 02/02/2018, 627 patients ont été inclus. 63 % utilisaient les AINS en automédication et 58 % n'avaient reçu aucune information de leur professionnel de Santé. Le taux moyen de bonnes réponses étaient de 49 % ± 18 %. Seuls 37,5 % des utilisateurs d'AINS, intervalle de confiance à 95 % (IC95 %) [33,7 % - 41,3 %] avaient une bonne connaissance des contre-indications. Ni l'information du médecin, ni celle du pharmacien n'impactaient positivement leur connaissance avec respectivement un OR=0,82, IC95 % [0.55-1.24] et OR=1.22, IC95 % [0,78-1,90]. CONCLUSION - La connaissance des restrictions d'emploi des AINS par leurs utilisateurs est insuffisante pour en permettre une utilisation en automédication sécurisée. Cette étude suggère la nécessité d'accroître la sensibilisation les utilisateurs d'AINS aux précautions d'emploi et aux risques liés à leur usage.
Author: Thien-Kim Dinh
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INTRODUCTION - Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) font partie des médicaments Grand Public les plus vendus en France, mais ils sont également les plus pourvoyeurs d'effets indésirables. Notre objectif était d'évaluer les connaissances des AINS chez leurs utilisateurs. METHODE - Cette étude observationnelle transversale multicentrique a été réalisée sur un échantillon de cabinets de Médecine Générale d'Ille-et-Vilaine tirés au sort et les antennes médicales de la CPAM35. Un auto-questionnaire permettait d'évaluer la connaissance des utilisateurs concernant les contre-indications des AINS à travers 15 questions. Une bonne connaissance était définie par un taux de bonnes réponses de 60 %. RESULTATS - Entre le 14/12/2017 et le 02/02/2018, 627 patients ont été inclus. 63 % utilisaient les AINS en automédication et 58 % n'avaient reçu aucune information de leur professionnel de Santé. Le taux moyen de bonnes réponses étaient de 49 % ± 18 %. Seuls 37,5 % des utilisateurs d'AINS, intervalle de confiance à 95 % (IC95 %) [33,7 % - 41,3 %] avaient une bonne connaissance des contre-indications. Ni l'information du médecin, ni celle du pharmacien n'impactaient positivement leur connaissance avec respectivement un OR=0,82, IC95 % [0.55-1.24] et OR=1.22, IC95 % [0,78-1,90]. CONCLUSION - La connaissance des restrictions d'emploi des AINS par leurs utilisateurs est insuffisante pour en permettre une utilisation en automédication sécurisée. Cette étude suggère la nécessité d'accroître la sensibilisation les utilisateurs d'AINS aux précautions d'emploi et aux risques liés à leur usage.
Author: Alison Horn
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@Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) représentent la classe médicamenteuse la plus consommée en France et dans le monde. Certains d’entre eux comme l’ibuprofène sont disponibles en libre accès ce qui expose les patients à un risque de mésusage. La connaissance de leurs effets secondaires apparaît primordial. L’objectif de notre travail est de déterminer l’incidence et les caractéristiques de l’automédication par AINS chez les patients de moins de 65 ans et d’évaluer leur niveau de connaissance des effets secondaires. Nous avons réalisé une étude prospective, descriptive et multicentrique menée du 1er avril au 1er novembre 2015 au sein de cinq pharmacies parisiennes. Cent questionnaires ont été remplis et inclus. La tranche d’âge entre 25 et 39 ans était la plus représentée (45,8%, p=0.08) et le sexe ratio femme/homme était de 2.7.Les cadres supérieurs étaient la catégorie socioprofessionnelle s’automédiquant le plus (44.6% p=0.01). L’ibuprofène était l’AINS le plus consommé (95.2% p
Author: Hélène Millet
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Introduction : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont largement utilisés dans la population générale et chez les sportifs. L'objectif est de lutter contre la douleur. Des études récentes ont permis de décrire l'utilisation des AINS chez 10 à 45% des ultra-trailers compétiteurs ainsi que la méconnaissance de leurs effets indésirables. Les AINS majorent les risques dans l'ultra-sport (digestif, rénal, ionique et musculaire). Objectifs : dans un premier temps notre étude a pour but d'évaluer la connaissance des risques liés aux AINS par les ultra-sportifs. Matériel et méthode : nous avons mené une étude descriptive, transversale via un questionnaire en ligne accessible sur des forums sportifs du 15 Juin au 15 Juillet 2020. Résultats : cent athlètes ont été inclus dont 33% consommant des AINS. Parmi les 100 sportifs, 92% sont des hommes entre 35 et 59 ans, sans antécédents. La majorité informe son médecin de sa pratique sportive. Ils se renseignent sur leur sport par internet ou les réseaux sociaux. L'ibuprofène est la molécule la plus utilisée (19%), suivie du Diclofénac (11%). La moitié des consommateurs s'en procurent en vente libre. Les effets indésirables des AINS en ultra sport principalement cités sont l'Insuffisance Rénale Aigüe (IRA) (24%) et l'ischémie mésentérique (6%). Les risques généraux renseignés sont les épigastralgies (22%) et l'IRA (25%). Conclusion : les effets des AINS dans l'ultra-sport sont encore sous-estimés par les athlètes. Malgré cette méconnaissance, nous constatons peu de mésusage dans leur utilisation. Il serait envisageable de délivrer une information médicale via internet afin de cibler ces athlètes et de promouvoir leurs connaissances.
Author: Hélène Millet
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Introduction : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont largement utilisés dans la population générale et chez les sportifs. L'objectif est de lutter contre la douleur. Des études récentes ont permis de décrire l'utilisation des AINS chez 10 à 45% des ultra-trailers compétiteurs ainsi que la méconnaissance de leurs effets indésirables. Les AINS majorent les risques dans l'ultra-sport (digestif, rénal, ionique et musculaire). Objectifs : dans un premier temps notre étude a pour but d'évaluer la connaissance des risques liés aux AINS par les ultra-sportifs. Matériel et méthode : nous avons mené une étude descriptive, transversale via un questionnaire en ligne accessible sur des forums sportifs du 15 Juin au 15 Juillet 2020. Résultats : cent athlètes ont été inclus dont 33% consommant des AINS. Parmi les 100 sportifs, 92% sont des hommes entre 35 et 59 ans, sans antécédents. La majorité informe son médecin de sa pratique sportive. Ils se renseignent sur leur sport par internet ou les réseaux sociaux. L'ibuprofène est la molécule la plus utilisée (19%), suivie du Diclofénac (11%). La moitié des consommateurs s'en procurent en vente libre. Les effets indésirables des AINS en ultra sport principalement cités sont l'Insuffisance Rénale Aigüe (IRA) (24%) et l'ischémie mésentérique (6%). Les risques généraux renseignés sont les épigastralgies (22%) et l'IRA (25%). Conclusion : les effets des AINS dans l'ultra-sport sont encore sous-estimés par les athlètes. Malgré cette méconnaissance, nous constatons peu de mésusage dans leur utilisation. Il serait envisageable de délivrer une information médicale via internet afin de cibler ces athlètes et de promouvoir leurs connaissances.
Author: Jules Lavergne
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Les Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens (AINS) sont une classe médicamenteuse largement utilisée par les patients aussi bien sur prescription médicale qu'en automédication. Malgré cette forte consommation, de nombreuses études mettent en évidence un niveau de connaissance insuffisant des patients envers cette classe thérapeutique notamment au niveau des indications, des contre-indications ou encore des effets secondaires. Mais comment informer efficacement les patients ? Le présent travail a pour objectif d'évaluer l'impact d'une campagne d'information sur les connaissances des patients sur les AINS avec deux modes de communication différents. Ces modes de communication sont la diffusion de supports papier en salle d'attente pour les patients et la diffusion d'un e-learning auprès des médecins. Pour cela une étude interventionnelle multicentrique a été réalisée. 75 médecins généralistes ont été randomisé afin de former 4 groupes : un groupe témoin ne recevant pas d'information, un groupe recevant les supports papiers, un groupe recevant le e-learning et un groupe recevant les supports papiers et le e-learning. Suite à la diffusion de la campagne d'information (de mai à septembre 2019), des questionnaires d'évaluation des connaissances ont été soumis aux patients qui avaient eu un rendez-vous avec leur médecin au cours des trois mois précédents. Au total 638 questionnaires ont pu être retenus pour l'étude. L'analyse statistique des questionnaires ne met pas en évidence de différence significative entre les groupes. Aucune différence n'est démontrée sur le niveau de connaissance des patients selon le mode de communication reçu. Il convient de prendre en compte ces résultats pour adapter la diffusion d'information aux patients aussi bien à grande échelle, plutôt par des séquences vidéo par exemple, qu'à titre plus individuel avec des entretiens personnalisés sur le bon usage des médicaments.
Author: Giusi Tuccio
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Une étude de terrain a été réalisée sur l'utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens par les patients. Elle décrit le pourcentage d'utilisation de ces anti-inflammatoires non stéroïdiens, si cette prise se fait en automédication ou sur ordonnance, et les connaissances des patients en termes d'effets indésirables. Nous observons ainsi que ces anti-inflammatoires non stéroïdiens sont largement utilisés par les patients, notamment en automédication. Nos résultats montrent également que leurs effets indésirables sont très mal connus par les patients, notamment les effets indésirables rénaux et infectieux. A l'aide d'articles, nous faisons un point sur les connaissances scientifiques actuelles en termes d'effets indésirables des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Ils sont largement connus et décrits pour les effets indésirables gastriques et rénaux. Pour ce qui est des effets indésirables infectieux, on retrouve plusieurs études mais ils sont beaucoup moins représentés que les deux précédents. Après avoir confronté les résultats de notre étude avec les résultats d'études similaires, nous proposons des points d'amélioration au pharmacien d'officine, afin que la délivrance d'anti-inflammatoires non stéroïdiens se fasse de manière optimale, et que ceux-ci soit utilisés par les patients, avec un risque limité de complications.
Author: Ertugrul Gungormez
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Pages : 404
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Introduction : Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) font partie des médicaments les plus consommés dans le monde, utilisés dans de nombreuses indications. Mais ils présentent de nombreux effets indésirables potentiellement graves ou mortels et sont fréquemment incriminés dans la iatrogenèse médicamenteuse, en particulier chez le sujet âgé. Dans ce contexte, nous avons réalisé un travail pour évaluer la prescription des AINS chez les sujets âgés de plus de 65 ans, auprès de 6 médecins généralistes, exerçant dans une structure de consultations non programmées. Nos hypothèses étaient que les AINS étaient fréquemment prescrits chez les sujets de plus de 65 ans et que les prescriptions ne respectaient pas systématiquement les recommandations de bonne pratique. Méthode : Dans un premier temps, nous avons réalisé une étude qualitative basée sur les résultats d'entretiens individuels, réalisés à l'aide de questionnaires. Nous avions pour but de déterminer les habitudes de prescription d'AINS, les connaissances des médecins concernant les AINS, leur rapport aux recommandations et surtout obtenir leur adhésion pour la réalisation d'un audit clinique ciblé. Dans un deuxième temps, nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective en comparant les pratiques des médecins à 34 critères de notre grille d'évaluation, qui a été élaborée selon les différentes recommandations en vigueur. Notre étude quantitative a inclus au total 154 dossiers de sujets âgées de plus de 65 ans, qui ont reçu un AINS par voie générale dans la structure de consultation non programmée, du 1er octobre au 31 décembre 2014. Résultats : Dans notre étude qualitative, nous avons mis en évidence que les médecins prescrivent fréquemment des AINS,mais à une moindre mesure chez les sujets âgés pour des raisons de fragilité, de polymédication et de polypathologie. Leurs connaissances (effets indésirables, contre-indications, mesures de précautions à mettre en œuvre) concernant les AINS sont hétérogènes, et la plupart n'avaient pas connaissance des recommandations concernant la prescription des AINS et la prévention de la iatrogénie chez le sujet âgé. Dans notre étude quantitative, plus de 10,5 % des personnes âgées de plus de 65 ans ont reçu un AINS, avec un respect de l'AMM dans 72 % des cas. Nous avons mis en évidence de nombreux écarts entre la pratique et les référentiels, dont la plupart sont comparables aux données de la littérature, hormis pour le risque digestif, pour lequel le résultat est très bon. Conclusion : Les recommandations de prescription des AINS semblent mal maîtrisées, ce qui nous a permis de proposer différents axes d'amélioration, au cours d'un débat avec les praticiens étudiés, avec notamment la présentation d'une feuille de surveillance à destination des patients.
Author: Raphaël Neant
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Introduction : L'automédication des patients par anti -inflammatoires non stéroïdiens (A I NS) nécessite leur éducation, compte-tenu du risque du risque d'effets indésirables (El). L'objectif de cette étude évaluait l'impact dans le temps d'un outil d'information écrite concernant les El des AINS sur les connaissances de patients consultant en médecine généra le et déclarant s'automédiquer. Méthode : Il s'agissait d 'une étude prospective, de type avant/après, menée de novembre 2016 à janvier 201 7, dans la maison de santé rurale bourguignonne de Luzy. Les patients consultant leur médecin généraliste, ont rempli un questionna ire écrit, évaluant leurs connaissances par l'intermédiaire d'un score sur onze. Ils se voyaient remettre ensuite l'outil d'information écrite sur les El des AI NS, que nous av ions élaboré à partir d'une fiche d'information britannique déjà validée. Le critère principal d'évaluation était l'évolution des connes naissances, mesurées via ce même questionnaire par entretien téléphonique une semaine et un mois après remise de l'outil. Résultats: Les scores de connaissances des 223 patients inclus étaient significativement supérieurs une semaine (+2,82/11) et un mois (+3,1 4/11) après remise de l'information écrite (p=0.001). Les patients semblaient s'informer essentiellement par leur médecin, pharmacien ou via les notices des médicaments. Conclusion : L'outil d'information écrite proposé améliorait les connaissances des El des AJ NS au sein d'une population consultant en soins premiers et déclarant s'automédiquer. L'usage en pratique courante pourrait aider les praticiens, mais nécessiterait un travail de validation.
Author: Rémy Jeannin
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Introduction : les AINS, très utilisés en automédication, sont responsables de nombreux effets secondaires potentiellement graves. Pour limiter ces risques, la loi du 15/01/20 vient limiter le libre accès du paracétamol, de l'acide acétylsalicylique et de l'ibuprofène. Notre objectif principal était d'évaluer la connaissance sur les AINS des patients des Bouches-du-Rhône après la mise en place de cette nouvelle loi. Méthode : il s'agit d'une étude descriptive, transversale, multicentrique et randomisée qui se déroulait dans des cabinets de médecine générale des Bouches-du-Rhône, entre le 1ier décembre 2020 et le 1ier février 2021. La connaissance des patients était évaluée par un auto-questionnaire. Un taux de 60% de bonnes répondes permettait d'être considéré comme un bon connaisseur. Résultat : un total de 105 patients a été inclus dans cette étude. 62% avaient plus de 60% de bonnes réponses. Le sexe masculin est retrouvé comme étant significativement moins bon répondeur que le sexe féminin. Le mode de consommation des AINS est correctement effectué. Conclusion : la connaissance des AINS par la population des Bouches-du-Rhône est en bonne progression. Les professionnels de santé doivent continuer à délivrer une information de qualité en ciblant les populations à risques.
Author: Constance Blanc
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Pages : 232
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INTRODUCTION : L'automédication est une pratique répandue correspondant à l'utilisation hors prescription médicale, de médicaments, avec une possibilité d'assistance et de conseils par les pharmaciens. Cette utilisation concerne notamment les AINS et les corticoïdes qui sont, dans la littérature, associés à un risque infectieux majoré dans des situations bien précises dont la présentation clinique peut parfois être trompeuse. L'objectif de notre travail est d'évaluer la part d'automédication par AINS et corticoïdes en Médecine Générale et la connaissance du risque infectieux lié à la prise de ces médicaments. METHODE : Etude observationnelle descriptive réalisée auprès de patients de 11 médecins généralistes du 17/02/2014 au 25/04/2014. Le recueil des données s'est effectué par auto-questionnaires évaluant la part d'automédication par AINS et corticoïdes, les facteurs sociodémographiques, la connaissance de ces médicaments et ses potentiels risques notamment infectiologique. RESULTATS : Sur 418 patients interrogés, 93.5% s'automédiquaient dont 61.7% par AINS et 16.7% par corticoïdes. 69.9% connaissaient la notion « que le paracétamol est plus adapté que les AINS pour soulager une douleur » et 39.5% la notion de « risque infectieux lié à la prise d'AINS ou de corticoïdes ». Concernant les motifs d'automédication de ces traitements, les AINS étaient majoritairement pris pour des douleurs (96.1%) et les corticoïdes étaient majoritairement pris pour une plainte identique ayant conduit à la prescription initiale (55.7%). L'analyse bivariée a montré une association significative entre l'automédication et le fait d'être une femme pour les AINS (p=0.045), avoir « plus de 50 ans » pour les AINS et les corticoïdes (respectivement p=0.00045 et p=0.0012), avoir un niveau d'étude supérieur au Baccalauréat pour les AINS (p=0.01), avoir des antécédents d'allergie pour les corticoïdes (p=0.00002) notamment des antécédents d'asthme (p=0.0001) et d'eczéma (p=0.002), avoir une armoire à pharmacie pour les AINS (p=0.016) et avoir déjà une ordonnance de ces médicaments (p
