Évaluation de l'intervention SPICES à 18 et 24 mois : impact de l'intervention par rapport au conseil minimal seul sur le risque cardiovasculaire au sein de la grappe 5

Évaluation de l'intervention SPICES à 18 et 24 mois : impact de l'intervention par rapport au conseil minimal seul sur le risque cardiovasculaire au sein de la grappe 5 PDF Author: Justine Le Siou (Médecin).)
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Book Description
Les maladies cardiovasculaires étaient la première cause de mortalité dans le monde ces vingt dernières années. Le projet SPICES était une étude internationale ayant pour objectif d'évaluer un modèle efficient de prévention primaire cardiovasculaire non médicamenteux organisé par les citoyens. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer chez les participants de la grappe 5 l'efficacité du programme de changement de comportement sur la diminution du RCV selon le score NL-IHRS par rapport à un conseil minimal seul à 18 et 24 mois. Méthode : c'était une étude quantitative prospective interventionnelle d'une durée de six mois. Essai contrôlé randomisé ouvert en deux groupes : un groupe intervention qui bénéficiait d'un accompagnement par un citoyen accompagnant et un groupe contrôle. L'étude s'est déroulée avec une population vulnérable du pays COB en France. Le score INTERHEART Non-laboratory (NL-IHRS) a été utilisé pour l'évaluation du critère jugement principal. Résultats : les deux groupes étaient comparables dans leurs caractéristiques. Il n'y avait pas de différence pour le score NL-IHRS entre les groupes à M18 et à M24. Le score NL-IHRS moyen total était diminué de 1,47 points à M24 par rapport à M18. Il était diminué de 2,33 points en moyenne dans le groupe contrôle et restait stable dans le groupe intervention. Conclusion : l'analyse intermédiaire de la grappe 5 ne retrouvait pas de différence entre les groupes concernant le score NL-IHRS. Une analyse de la cohorte entière était cependant nécessaire afin de tirer des conclusions sur l'efficacité des interventions de changement de comportement, au niveau national et international. La pandémie de Covid-19 était le principal biais de l'étude, imposant un arrêt des sessions d'intervention pendant plusieurs mois.