Evaluation de l' impact d' une prescription écrite d' activité physique associée à un conseil oral versus conseil oral oral seul dans la promotion de l' activité physique

Evaluation de l' impact d' une prescription écrite d' activité physique associée à un conseil oral versus conseil oral oral seul dans la promotion de l' activité physique PDF Author: Sarah Koncewicz
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

Get Book Here

Book Description
Dans un contexte de sédentarisation de notre société, la promotion de l'activité physique se place au premier rang des préoccupations médicales. La loi de modernisation du système de santé de janvier 2016 intègre la prescription de l'activité physique dans la prise en charge du patient. L'objectif de notre étude était d'évaluer l'impact de la prescription écrite associée au conseil oral versus conseil oral seul dans la promotion de l'activité physique. Nous avons réalisé une étude contrôlée randomisée au centre bien vieillir de Clermont-Ferrand. Les patients ont été randomisés en 2 groupes, prescription écrite associée au conseil oral (PE) et prescription orale seule (PO). Un questionnaire IPAQ court simplifié a été utilisé pour le recueil des données initialement et à 6 semaines. L'analyse de la population de l'étude montre une augmentation de l'activité physique après un suivi à 6 semaines. De façon globale, les patients ont augmenté leur activité physique de 16,6%/. Dans le groupe prescription écrite, l'augmentation d'activité physique est de 28,5% et dans le groupe prescription orale, l'augmentation d'activité physique est de 5,9%. L'analyse des résultats selon le critère de jugement principal montre une augmentation statistiquement significative de la pratique d'une activité physique dans le groupe PE (+11,78 MET-h/semaine) comparé au groupe PO (+2,2 MET-h/semaine) (p=0,046). La prescription d'activité physique associée au conseil oral augmente la pratique d'activité physique plus qu'un conseil oral seul.

Evaluation de l' impact d' une prescription écrite d' activité physique associée à un conseil oral versus conseil oral oral seul dans la promotion de l' activité physique

Evaluation de l' impact d' une prescription écrite d' activité physique associée à un conseil oral versus conseil oral oral seul dans la promotion de l' activité physique PDF Author: Sarah Koncewicz
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

Get Book Here

Book Description
Dans un contexte de sédentarisation de notre société, la promotion de l'activité physique se place au premier rang des préoccupations médicales. La loi de modernisation du système de santé de janvier 2016 intègre la prescription de l'activité physique dans la prise en charge du patient. L'objectif de notre étude était d'évaluer l'impact de la prescription écrite associée au conseil oral versus conseil oral seul dans la promotion de l'activité physique. Nous avons réalisé une étude contrôlée randomisée au centre bien vieillir de Clermont-Ferrand. Les patients ont été randomisés en 2 groupes, prescription écrite associée au conseil oral (PE) et prescription orale seule (PO). Un questionnaire IPAQ court simplifié a été utilisé pour le recueil des données initialement et à 6 semaines. L'analyse de la population de l'étude montre une augmentation de l'activité physique après un suivi à 6 semaines. De façon globale, les patients ont augmenté leur activité physique de 16,6%/. Dans le groupe prescription écrite, l'augmentation d'activité physique est de 28,5% et dans le groupe prescription orale, l'augmentation d'activité physique est de 5,9%. L'analyse des résultats selon le critère de jugement principal montre une augmentation statistiquement significative de la pratique d'une activité physique dans le groupe PE (+11,78 MET-h/semaine) comparé au groupe PO (+2,2 MET-h/semaine) (p=0,046). La prescription d'activité physique associée au conseil oral augmente la pratique d'activité physique plus qu'un conseil oral seul.

Equivalence du conseil minimal abordant l'activité physique, oral versus écrit

Equivalence du conseil minimal abordant l'activité physique, oral versus écrit PDF Author: Mathilde Garnier
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 66

Get Book Here

Book Description
Introduction : la stratégie nationale de santé en France porte sur la promotion de la pratique de l’activité physique. Par manque de temps, les messages de prévention ne sont pas toujours abordés par les médecins généralistes et aucune étude comparant la délivrance orale versus écrite du conseil minimal abordant l’activité physique n’a été retrouvée dans la littérature. Objectif : comparer à 6 mois l’évolution de l’activité physique de 2 groupes de patients : l’un ayant reçu le conseil minimal de façon orale, l’autre de façon écrite. Méthodes : étude quasi expérimentale, avant/après dans 3 ZIP bretonnes. Les sujets inclus se présentaient chez leur médecin généraliste pour renouvellement d’ordonnance. La période d’inclusion s’est étendue du 15/07/2019 au 15/08/2019. Le critère de jugement principal était l’évolution de l’activité physique à 6 mois, mesurée à l’aide du questionnaire IPAQ. Le critère de jugement secondaire était l’évolution du poids à 6 mois. La randomisation s’est faite via la distribution des questionnaires : les sujets ayant un questionnaire avec un numéro pair avaient une délivrance orale du conseil minimal abordant l’activité physique. Ceux qui avaient un numéro impair avaient une délivrance écrite. Résultats : 331 sujets furent inclus, 62 perdus de vue. L’âge moyen était de 64.8 ans. Aucune différence statistiquement significative n’a été mise en évidence entre l’évolution, à 6 mois, de la pratique de l’activité physique entre le groupe oral et le groupe écrit (T = 0.14). La différence de poids, à 6 mois n’a pas été statistiquement significative non plus entre les 2 groupes (T= 1.14). Le conseil minimal abordant l’activité physique, délivré de façon écrite, a le même effet que sa délivrance orale. Perspectives : une étude à plus grande échelle et dans un contexte sanitaire différent permettrait de valider nos résultats et de se pencher sur les attentes quant à la délivrance de messages de prévention primaire, aussi bien du côté des patients que de celui des médecins.

Facteurs de résistance à la prescription d'activité physique sur ordonnance

Facteurs de résistance à la prescription d'activité physique sur ordonnance PDF Author: Charles Lesage
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 170

Get Book Here

Book Description
Contexte : Les bénéfices sur la santé du sport, et plus largement des activités physiques et sportives (APS), sont largement validés. La sédentarisation croissante contribue à une augmentation démontrée de la morbidité et de la mortalité. C'est dans ce contexte que la promotion des APS est devenue un véritable enjeu de santé publique s'inscrivant dans la plupart des recommandations médicales actuelles. La prescription d'APS sur ordonnance en est un outil majeur. Objectif principal : Déterminer les facteurs de résistance à la pratique des APS des patients et les freins à la prescription de ces APS. Méthode : Pour réaliser cette étude observationnelle, descriptive, nous avons diffusé un questionnaire par courrier électronique entre le 01 août 2016 et le 30 septembre 2016 à l'ensemble des médecins généralistes du département d'Indre-et-Loire dont nous disposions une adresse électronique valide, soit 361 médecins généralistes. Les analyses ont été effectuées via le logiciel R. Lorsque les effectifs l'exigeaient, les tests de Chi2 et Fisher ont été employés, afin de tester l'indépendance de deux variables qualitatives. Résultats : Nous avons obtenu 154 réponses au questionnaire sur les 361 médecins inclus dans l'étude, soit un taux de réponse de 41%. Si certains médecins faisaient déjà la promotion (conseil minimal oral pour 93% des médecins interrogés) voire la prescription de l'activité physique (84% en prévention primaire et 72% en prévention tertiaire), ils utilisaient rarement des outils lors de leurs consultations (85% des médecins n'en utilisent pas) et collaboraient peu avec les professionnels du sport adapté (19%). La mise en place de la prescription individualisée sur ordonnance dans la pratique quotidienne était de leur ressort en tant que médecin généraliste pour 93% d'entre eux mais prenait trop de temps (66%) et était limité par leur connaissance sur ce sujet (68%). Enfin, les facteurs de résistance à la pratique des APS pour les patients étaient le faible niveau socio-économique (61%), de faibles revenus (51,5%), l'éloignement des structures sportives (50%) et le manque d'éducation (42%). Conclusion : La prescription d'APS adaptée est une thérapeutique non médicamenteuse validée. Ce travail confirme l'intérêt et l'adhésion des médecins généralistes d'Indre-et-Loire à la prescription de l'APS. Cependant certains freins à la prescription sont limitants d'où la nécessité de développer des formations continues et des outils pédagogiques simplifiés.

Attentes et intentions des patients suivis pour une maladie chronique devant la prescription d'activité physique par un médecin généraliste

Attentes et intentions des patients suivis pour une maladie chronique devant la prescription d'activité physique par un médecin généraliste PDF Author: Loïc Bourriquen
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 88

Get Book Here

Book Description
Introduction : la prescription d'activité physique par les médecins généralistes a fait ses preuves en termes de qualité de vie, de morbi-mortalité et de rapport coût-bénéfice. Ce travail explore l'opinion et les attentes des patients atteints d'une maladie chronique quant à la prescription d'activité physique, et au rôle de leur médecin généraliste. Méthode : une étude qualitative a été réalisée à partir d'entretiens individuels semi-dirigés. Les critères d'inclusion étaient l'âge de 18 à 64 ans, et l'existence d'une affection longue durée. Résultats : quatorze patients ont participé entre mai et novembre 2018. Cette étude montrait qu'ils étaient relativement ouverts à la prescription d'activité physique à condition d'y voir un bénéfice concret sur leur pathologie, leur traitement ou leur santé en général. Cette intervention relèverait bien du rôle du médecin traitant, mêmes si d'autres prescripteurs ont été suggérés. Le conseil oral et l'échange étaient préférés à la prescription écrite d'activité physique. L'accompagnement de l'activité physique relèverait plus des compétences d'un professionnel spécialisé recommandé par le prescripteur. Discussion : la promotion de l'activité physique ne devrait pas se limiter à la seule prescription médicale. Si cette prescription est utile et semble bien acceptée, elle ne représenterait pas l'attente principale des patients atteints d'une maladie chronique. Une approche motivationnelle spécifique à l'activité physique adaptée pourrait être développée pour les accompagner vers un changement de comportement. Elle pourrait s'associer à un programme structuré d'éducation thérapeutique du patient.

Évaluation de l'effet d'une prescription écrite sur le niveau d'activité physique à 3 mois d'une population présentant des facteurs de risque cardio-vasculaire en médecine générale. Étude réalisée de janvier à octobre 2017

Évaluation de l'effet d'une prescription écrite sur le niveau d'activité physique à 3 mois d'une population présentant des facteurs de risque cardio-vasculaire en médecine générale. Étude réalisée de janvier à octobre 2017 PDF Author: Pauline Robert
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Objectifs : mesurer, en soins primaires, à l'aide d'un questionnaire d'activité physique validé, l'évolution de la pratique d'activité physique par des patients à risque cardio-vasculaire, sur une période de 3 mois. Étudier les facteurs associés à l'évolution de la pratique d'activité physique après prescription. Méthodes : étude quantitative interventionnelle par suivi de cohorte. Des patients hypertendus et / ou diabétiques non insulino-dépendants et / ou hypercholestérolémiques ont été inclus par un échantillon de médecins généralistes et se sont vus remettre une prescription écrite d'activité physique. Leur niveau d'activité physique a été mesuré à l'inclusion, puis à 1 mois et 3 mois de suivi par le questionnaire IPAQ version courte. Le score IPAQ moyen à 1 mois et à 3 mois a été comparé au score IPAQ à l'inclusion. Une analyse bivariée a été réalisée pour déterminer les facteurs associés à l'évolution du score IPAQ après prescription. Résultats : l'activité physique n'augmentait pas significativement à 1 mois (médiane +566 METmin/semaine, IQR 25-75 : -921 - 1640 p = 0,12), ni à 3 mois (+436 MET-min/semaine (IQR 25-75 : -789 - 1960), p = 0,073) après prescription sur la totalité de l'échantillon. Néanmoins, elle augmentait significativement chez les patients initialement évalués comme « sédentaires » (+833 MET-min/semaine, IQR 25-75 : 421 - 1897 p = 0,007) ou « modérément actifs » (+482 METmin/semaine (IQR 25-75 : -314 - 2674, p = 0,005) Conclusion : la prescription d'activité physique augmente le niveau d'activité physique à 3 mois des patients initialement sédentaires et modérément actifs. La création d'un outil simple de repérage des patients très actifs permettrait d'optimiser la prescription d'activité physique en médecine générale.

Évaluation de l'impact de la prescription d'Activité physique et sportive pour la Santé (APSS) dans la modification des habitudes sportives et des aptitudes physiques chez des patients sédentaires du Champsaur

Évaluation de l'impact de la prescription d'Activité physique et sportive pour la Santé (APSS) dans la modification des habitudes sportives et des aptitudes physiques chez des patients sédentaires du Champsaur PDF Author: John Dimmock
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Contexte : le Sport Santé Champsaur Valgaudemar (SSCV) en développant le dispositif Activité Physique et Sportive pour la santé (APSS) s'inscrit dans une volonté d'améliorer la qualité de vie de ses participants en promouvant le vieillissement actif par le biais de l'activité physique. Cette étude vise à montrer l'impact de l'APSS sur les modifications des habitudes sportives et l'amélioration des capacités physiques chez un groupe de patients sédentaires de la région du Champsaur. Méthode : le projet de recherche est une étude quantitative, rétrospective d'analyse de données collectées entre septembre 2015 et décembre 2017 et préalablement anonymisées par le SSCV. Les critères de jugements principaux à savoir l'amélioration des capacités physiques et la reprise d'une activité physique ont été évalués en comparant les réponses données par les patients au cours d'un questionnaire réalisé par des EAPA du SSCV avant et après leurs participations. Les critères d'inclusions étaient : participation à un module et à au moins 5 séances d'APA ; participation avant le 22/01/2018 pour avoir un recul nécessaire sur le programme. Les participants refusant de répondre au questionnaire ainsi que les patients décédés furent exclus de la population d'étude. Résultats : 71 patients inclus. Âge moyen : 68.9 ans. Femmes : 78.9% du groupe En ce qui concerne le critère de jugement principal des capacités physiques, une analyse en sous-groupe a été réalisée avec croisement de variables pour déterminer quelles capacités physiques étaient impactées par le type d'APA et s'il existait une corrélation entre le nombre de séances de l'APA réalisées et l'amélioration de la dite capacité physique : L'adoption de positions ergonomiques est impacté par le nombre de séances de gym endurance réalisé (p=0.040). Il y a une corrélation entre le nombre de séances réalisés et la capacité « l'adoption de positions ergonomiques (p =0.040). » Il existe une relation dose effet entre le nombre de séances de gym motricité et la diminution du dérouillage matinal (p=0.004), l'amélioration de l'équilibre » (p=0.028), la facilité à marcher à la maison (p= 0.038) Il y a aussi un lien dose effet entre le nombre de modules réalises et la diminution du dérouillage matinal (p=0.019), la capacité à se relever plus facilement (p=0.010), l'amélioration de l'équilibre (p= 0.017). Concernant le maintien de de l'activité physique, une amélioration significative est à noter au niveau du nombre de personnes pratiquant une AP après l'APSS (p= 0.0006), au niveau du nombre d'activités physiques réalisé (p=0.0000) ainsi que de la fréquence de l'activité physique (p=0.0005) Discussion : l'étude réalisée montre l'impact de l'APSS sur l'amélioration des capacités physiques et la modification des habitudes sportives pour ses participants. Ces résultats devraient être approfondis en réalisant une étude randomisée pour déterminer le nombre de séances seuil à partir duquel une amélioration est objectivable. Par ailleurs il serait intéressant d'évaluer la poursuite de l'activité physique à plus long terme et d'interroger les patients sur les différents freins rencontrés par ces derniers à la pratique de l'AP et permettre le maintien d'habitudes sportives.

Etude de l'impact d'une formation sur la prescription d'activité physique sur sa promotion en médecine générale

Etude de l'impact d'une formation sur la prescription d'activité physique sur sa promotion en médecine générale PDF Author: Frédéric Tronche
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Introduction : dans une société de plus en plus sédentaire, les conséquences de la pratique d'activité physique et de la sédentarité sont aujourd'hui reconnus. En dépit d'un rôle stratégique des médecins généralistes dans la promotion de l'activité physique, leur formation ne semble que superficielle. Objectif principal : déterminer l'impact d'une formation sur la prescription d'activité physique sur la promotion de l'activité physique faite par les médecins généralistes. Objectif secondaire : recueillir la connaissance et l'usage des médecins généralistes de la prescription d'activité physique, évaluer la demande de formations sur le sujet. Méthode : une étude descriptive quantitative a été réalisée portant sur un échantillon de praticiens en médecine générale d'Occitanie ayant reçu et n'ayant pas reçu de formation sur la prescription d'activité physique dans le cadre de leur développement professionnel continu. Un questionnaire a été adressé à la population ciblée au mois de juin 2022. Résultats : 72 médecins généralistes ont été inclus dans l'étude, dont 30 ayant reçu une formation sur la prescription de l'activité physique. La promotion d'activité physique semble être un thème à l'esprit des praticiens et leurs pratiques professionnelles étaient globalement homogènes indépendamment de leur statut de formation. Toutefois, les médecins formés déclaraient mieux connaître et se sentir plus à l'aise avec le sujet. Très peu employée par les praticiens, la prescription d'activité physique était tout de même un outil mieux connu et plus utilisé par les médecins formés. Ces derniers n'étaient pas unanimes sur la plus-value apportée par la formation reçue. Les médecins non formés pensaient qu'en recevoir une pourrait faire évoluer leurs pratiques. Discussion : en plus d'une forte demande de formation dès le cursus initial, la littérature consultée montrait une efficacité des interventions en promotion d'activité physique de la part des médecins généralistes auprès des patients. Le sentiment de formation incomplète constituait un facteur limitant fréquemment retrouvé. Le manque de puissance, un défaut de validité externe et un biais de recrutement limitaient cette étude. Conclusion : renforcer et optimiser les modalités de formation initiale puis continue ainsi qu'accompagner les médecins dans le processus de prescription d'activité physique semblaient être des perspectives intéressantes afin de renforcer leurs connaissances et la qualité de leurs interventions auprès des patients. Un travail à plus grande puissance évaluant différents formats de formation pourrait compléter cette étude.

Aide à la prescription d'activité physique

Aide à la prescription d'activité physique PDF Author: Nicolas Pellegrin
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Contexte : Le manque d'activité physique (AP) est un problème majeur de santé publique avec un coût élevé en termes de mortalité, de morbidité et de dépenses de santé. Des recommandations d'AP ont donc été publiées et la France s'est attachée à diffuser ces recommandations, notamment via le Programme National Nutrition Santé, mais l'adoption de celles-ci par la population reste faible et les médecins généralistes (MG) ont du mal à intégrer la prescription d'AP dans leur pratique quotidienne. Objectif principal : Déterminer quelles mesures les MG de la zone de proximité de Lens-Hénin jugent les plus utiles pour les aider à prescrire une AP régulière à leurs patients. Objectifs secondaires : Explorer différentes représentations concernant la prescription d'AP, ses obstacles, la coopération avec les pouvoirs publics et les réseaux sport-santé. Méthode : Du 18 juin au 22 septembre 2013, nous avons contacté les 278 MG libéraux et les 50 MG salariés de la Sécurité Sociale dans les Mines (CARMI) installés sur la zone de proximité de Lens-Hénin pour les inviter à remplir un questionnaire sur internet. Les MG ont été contactés d'abord par courrier postal, puis des relances ont été faites par courrier électronique, téléphone, fax ou courrier postal selon les disponibilités. Les MG exclus était ceux n'exerçant pas en médecine générale ou ceux ne disposant pas d'accès internet. Résultats : Nous avons obtenu 80 réponses au questionnaire sur les 291 médecins inclus dans l'étude, soit un taux de retour de 27,5 % (37 médecins exclus). Les mesures d'aide à la prescription d'AP préférées par les MG sont l'orientation des patients vers un éducateur médico-sportif (39 %), une campagne médiatique invitant les patients à venir parler d'AP avec leur médecin (32 %) et l'appui d'un réseau sport-santé (31 %). Près de la moitié des répondants (49 %) ne se disent pas assez compétents pour prescrire une AP à leurs patients. L'amélioration de ces compétences passe préférentiellement par une formation en groupe (51 %). La majorité des MG (91%) sont prêts à confier leurs patients à un éducateur médico-sportif. Les MG affirment l'importance de l'évaluation du niveau d'AP de leurs patients (84 %) mais préfèrent laisser le choix de la méthode d'évaluation à chaque patient. Par ailleurs, nous avons montré que les MG considèrent la promotion d'AP comme importante mais qu'elle est difficile à mettre en oeuvre, que les recommandations d'AP sont approximativement connues, que la lutte contre la sédentarité relève d'une responsabilité partagée entre MG et pouvoirs publics et que les actions de promotion d'AP devraient concerner l'ensemble de la population. Enfin, moins de la moitié des MG sont prêts à participer bénévolement à un programme public de lutte contre la sédentarité, et l'indemnisation modifie peu cette position. Aucune caractéristique des MG n'a été significativement associée au fait de participer à une telle action publique de promotion d'AP. Conclusion : Les MG de la zone Lens-Hénin expriment le besoin d'orienter leurs patients nécessitant une prescription d'AP vers des éducateurs médico-sportifs ou un réseau sport-santé, et d'être appuyés par une campagne médiatique de promotion de l'AP. Nous formulons donc des propositions en ce sens auprès de l'Agence Régionale de Santé et des collectivités locales pour dynamiser les structures existantes et organiser des soirées de formation et d'échange avec les MG de ce secteur.

Mesure de l'impact à un an de la prescription d'activité physique sur la morbi-mortalité de patients atteints de pathologies chroniques inscrits dans le dispositif "sport sur ordonnance" de Blagnac entre novembre 2013 et novembre 2016

Mesure de l'impact à un an de la prescription d'activité physique sur la morbi-mortalité de patients atteints de pathologies chroniques inscrits dans le dispositif Author: Hugo Cancio Pastor
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 96

Get Book Here

Book Description
Pour lutter contre la sédentarité, 4e cause de morbi-mortalité dans le monde, l'activité physique est aujourd'hui reconnue comme une réelle thérapeutique trouvant sa place sur l'ordonnance médicale. La prise de conscience politique de ce risque sanitaire grandissant a favorisé le développement du sport-santé et l'émergence récente de réseaux locaux et régionaux de promotion de l'activité physique. L'objectif de cette étude consistait à déterminer les effets de la prescription d'activité physique sur la morbi - mortalité des patients atteints de pathologies chroniques, ayant terminé leur année d'inclusion dans le dispositif local " Sport sur ordonnance " de la ville de Blagnac. Cette étude rétrospective a été réalisée entre octobre et décembre 2016 auprès de 15 médecins ayant signé la convention de participation au dispositif. Chaque médecin contacté devait compléter un tableau anonymisé recensant 21 données biométriques, psychologiques et biologiques, lors de l'inclusion puis un an après, pour chaque patient inclus depuis novembre 2013. Dix médecins prescripteurs nous ont retourné 37 tableaux, dont trois ont été écartés de l'étude, car présentant des critères d'exclusion. La population étudiée était composée de 34 patients représentatifs de la population générale, d'un âge moyen de 59,5 ans et dont 53 % étaient des femmes. Les pathologies justifiant l'inclusion étaient majoritairement cardio- métaboliques, telles que l'obésité ou le diabète. Aucun effet significatif concernant les données biométriques ou biologiques n'a pu être mis en évidence. Une augmentation significative de la motivation à la pratique d'une activité physique (p = 0,05) et du bien-être psychologique (p = 0,02) du patient après un an d'exercice au sein de ce dispositif de sport-santé local, a pu être mise en exergue. Notre étude soutient l'idée d'une amélioration de la qualité de vie et du lien social des patients porteurs de pathologies chroniques ayant participé à un réseau de sport-santé. La place de ces dispositifs de sport-santé en termes de prévention primaire chez les sujets sains en situation d'inactivité physique demande à être évaluée.

Évaluation de l'impact du confinement imposé par la pandémie à SARS-CoV-2 sur la pratique de l'activité physique et sportive, l'alimentation, le sommeil et l'anxiété chez des patients présentant une pathologie cardio-vasculaire chronique et des sujets sains sportifs

Évaluation de l'impact du confinement imposé par la pandémie à SARS-CoV-2 sur la pratique de l'activité physique et sportive, l'alimentation, le sommeil et l'anxiété chez des patients présentant une pathologie cardio-vasculaire chronique et des sujets sains sportifs PDF Author: Charles Évrard
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Introduction : une majoration de la sédentarité et une diminution de la pratique des activités physiques et sportives (APS) sont attendues lors d'une période de confinement strict. En France, ce confinement a été imposé durant 55 jours au cours de l'épidémie à SARS-CoV-2 de 2020. Les risques d'une diminution des activités physiques et sportives varient selon la population : patients porteurs d'une pathologie chronique ou sujets sains. Une évaluation précoce des modifications induites par le confinement nous est apparue nécessaire. Pour en juger l'impact sur la sédentarité et rechercher des évolutions défavorables sur les plans fonctionnel et psychologique. Matériel et méthode : évaluation réalisée par une étude non interventionnelle multicentrique (étude PhysiCOVID) comparant des patients porteurs d'une pathologie chronique et des sujets sains sportifs. Nous traiterons dans le travail ci-après uniquement des patients cardio-vasculo-valvulaire (CVV) chroniques, comparativement aux sujets sains-sportifs. Les patients pour être inclus devaient pratiquer une activité physique ou sportive dans le cadre de leur pathologie chronique. Tous les sujets devaient être majeurs et avoir respecté un confinement au domicile. Les activités physiques et sportives étaient autorisées dans la limite d'une heure journalière à maximum un kilomètre du domicile (réglementation en vigueur). Les sujets sains ont été recrutés dans la population générale (appel à volontaire auprès de clubs et associations). Le nombre de sujets à inclure était de 528 (264 patients et 264 sujets sains) pour l'étude PhysiCOVID. Chaque sujet avait un entretien téléphonique avec un médecin selon le principe de Clinician Reported Outcome Measures (CROM). Puis devait remplir 4 auto-questionnaires, selon le principe de Patient Reported Outcome Measures (PROM), sur une plateforme internet de gestion de données de santé (Orthense Digikare ®). Ces questionnaires permettaient un recueil longitudinal, entre le déconfinement et l'inclusion, pour l'état anxio-dépressif (Questionnaire HADS), l'état de sommeil (Score de LEEDS) et du niveau d'activité physique (Score de Ricci et Gagnon). Et un recueil rétrospectif pour le comportement alimentaire. L'objectif principal est d'évaluer le niveau d'activité physique et sportive hebdomadaire et le niveau de sédentarité. Les objectifs secondaires étaient l'évaluation du niveau d'anxiété, la qualité du sommeil et le mode alimentaire. Résultats : deux cent cinquante un (251) ont été inclus à Strasbourg : 123 (49%) sportifs et 128 (51%) patients dont 26 patients CVV. La moyenne d'âge des patients CVV était de 62,1 ± 11,5 ans celle des sujets sains de 43,9 ± 18,5 ans. Soixante-deux pourcents (62%) des sujets sains avait une activité professionnelle contre 29,1 % des patients CVV. Le nombre moyen de séance hebdomadaire d'APS pour les sportifs était de 4,09 ± 2,42 avant le confinement, 5,47 ± 3,90 pendant et 4,14 ± 2,59 après. Le nombre moyen de séance hebdomadaire d'APS pour les patients CVV était de 3,54 ± 2,76 avant le confinement, 4,81 ± 3,54 pendant et 4,65 ± 3,43 après. Pendant le confinement les sportifs ont pris en moyenne 1 ± 3,2 kg et les patients CVV perdu 0,43 ± 1,99 kg. Concernant l'état psychique des sportifs après confinement : 13,1 % présentaient des signes d'anxiété et 5,95 % des signes de dépression. Après le confinement, les sportifs et les patients CVV n'ont pas exprimé, en moyenne, d'altération du sommeil, le score de LEEDS était respectivement de 9,41 ± 18,63 et de 16 ± 28,45. Discussion-Conclusion : une augmentation de l'activité physique et sportive durant le confinement a été observée chez les sujets sains sportifs ainsi que chez les patients CVV. Ces derniers ont maintenu cette augmentation après le confinement. L'alimentation a été peu modifiée chez les patients CVV. La période de confinement n'a pas été pourvoyeuse, au sein des patients CVV, de comportement d'inactivité (selon le score de Ricci-Gagnon). La prévalence des troubles anxio-depressifs parmi les sujets sains-sportifs était nettement inférieure à celle retrouvée en population générale en situation habituelle. Des évaluations à long terme sur de nombreux paramètres médicaux, physiologiques, psychologique devront être effectués pour apprécier l'impact sur la population qu'aura eu cette période de l'histoire médicale. L'étude PhysiCOVID a été officiellement soutenue par le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) et la Société Française de la Médecine de l'Exercice et du Sport (SFMES).