Place de la Cytoréduction Chirurgicale avec ChimioHyperthermie IntraPéritonéale dans le traitement des stades avancés de cancer de l’ovaire

Place de la Cytoréduction Chirurgicale avec ChimioHyperthermie IntraPéritonéale dans le traitement des stades avancés de cancer de l’ovaire PDF Author: Claire Brière de La Hosseraye
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Languages : fr
Pages : 222

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Book Description
L’efficacité des traitements actuels du cancer de l’ovaire, associant chirurgie et chimiothérapie, reste insuffisante, avec des récidives dans 50% des cas, essentiellement sous forme de carcinose péritonéale. Le but de cette étude rétrospective est de rapporter les résultats d’une prise en charge par cytoréduction chirurgicale et chimiohyperthermie intrapéritonéale (CC+CHIP).L’analyse a porté sur 46 patientes traitées par CC+CHIP entre 1995 et 2008 pour cancer avancé de l’ovaire, et sur 53 procédures. La population a été divisée en 2 groupes selon l’indication de la CC+CHIP: groupe clôture ou groupe récidive. Après cytoréduction, la CHIP était réalisée à ventre ouvert utilisant l’association Mitomycine-C et Cisplatine.La mortalité a été de 1,8%(1/53), la morbidité globale de 28%(15/53), et le taux de fistule digestive de 13.2%(7/53). La survie globale médiane était de 30,1 mois toutes indications confondues, 51,7 mois en clôture versus 22,9 mois en récidive. La survie médiane sans récidive pour les patientes CC-R0 était de 41,8 mois. Les facteurs pronostiques de survie en analyse univariée et multivariée étaient l’extension de la carcinose, la qualité de la cytoréduction, et l’âge. La survie globale médiane calculée à partir du diagnostic de cancer était de 76,8 mois, avec un délai moyen entre diagnostic et CC+CHIP de 31,3 mois.La CC+CHIP pour les cancers avancés de l’ovaire semble donner de bons résultats sur la survie, avec une morbi-mortalité acceptable. Cependant sa supériorité par rapport à une cytoréduction chirurgicale seule, facteur pronostique majeur, reste à prouver.

Place de la Cytoréduction Chirurgicale avec ChimioHyperthermie IntraPéritonéale dans le traitement des stades avancés de cancer de l’ovaire

Place de la Cytoréduction Chirurgicale avec ChimioHyperthermie IntraPéritonéale dans le traitement des stades avancés de cancer de l’ovaire PDF Author: Claire Brière de La Hosseraye
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L’efficacité des traitements actuels du cancer de l’ovaire, associant chirurgie et chimiothérapie, reste insuffisante, avec des récidives dans 50% des cas, essentiellement sous forme de carcinose péritonéale. Le but de cette étude rétrospective est de rapporter les résultats d’une prise en charge par cytoréduction chirurgicale et chimiohyperthermie intrapéritonéale (CC+CHIP).L’analyse a porté sur 46 patientes traitées par CC+CHIP entre 1995 et 2008 pour cancer avancé de l’ovaire, et sur 53 procédures. La population a été divisée en 2 groupes selon l’indication de la CC+CHIP: groupe clôture ou groupe récidive. Après cytoréduction, la CHIP était réalisée à ventre ouvert utilisant l’association Mitomycine-C et Cisplatine.La mortalité a été de 1,8%(1/53), la morbidité globale de 28%(15/53), et le taux de fistule digestive de 13.2%(7/53). La survie globale médiane était de 30,1 mois toutes indications confondues, 51,7 mois en clôture versus 22,9 mois en récidive. La survie médiane sans récidive pour les patientes CC-R0 était de 41,8 mois. Les facteurs pronostiques de survie en analyse univariée et multivariée étaient l’extension de la carcinose, la qualité de la cytoréduction, et l’âge. La survie globale médiane calculée à partir du diagnostic de cancer était de 76,8 mois, avec un délai moyen entre diagnostic et CC+CHIP de 31,3 mois.La CC+CHIP pour les cancers avancés de l’ovaire semble donner de bons résultats sur la survie, avec une morbi-mortalité acceptable. Cependant sa supériorité par rapport à une cytoréduction chirurgicale seule, facteur pronostique majeur, reste à prouver.

Cytoréduction et chimiothérapie intra-péritonéale dans les cancers séreux de l'ovaire avec carcinose péritonéale : une expérience originale de 124 patientes sur 14 ans, au CHU de Besançon

Cytoréduction et chimiothérapie intra-péritonéale dans les cancers séreux de l'ovaire avec carcinose péritonéale : une expérience originale de 124 patientes sur 14 ans, au CHU de Besançon PDF Author: Elise CLEMENT
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Languages : fr
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Introduction : La chirurgie de cytoréduction avec chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale a montré des résultats intéressants dans les cancers séreux de l'ovaire. Nous rapportons ici les résultats de l'utilisation de la cytoréduction avec chimiothérapie intra-péritonéale avec cisplatine et adrénaline. Méthodes : Dans cette étude descriptive rétrospective, les patientes ont été incluses si elles présentaient un cancer séreux de l'ovaire, stade III selon FIGO, non résécables d'emblée et traité par chimiothérapie intra-veineuse néoadjuvante. Les données concernant la survie globale et la survie sans récidive ont été recueillies, de même que la morbidité et la mortalité post-opératoires. Résultats : De Janvier 2003 à Décembre 2017, 124 patientes ont été incluses. La survie globale médiane était de 60.8 mois et la survie sans récidive médiane de 21.2 mois. Les facteurs pronostiques en analyse multivariée étaient le score PCI l'atteinte ganglionnaire pour la survie globale et la survie sans récidive, et le score OMS pour la survie sans récidive uniquement. Le taux de complications chirurgicales de grade 3 ou plus était de 27.4% selon la classification NCI. Le taux d'insuffisance rénale post-opératoire de grade 3 était de 3.2%, aucune patiente n'a présenté d'insuffisance rénale de grade 4. Le taux de mortalité post-opératoire de 0.8%. Conclusion : La cytoréduction avec chimiothérapie intra-péritonéale avec cisplatine et adrénaline est un traitement avec de bons résultats en termes de survie, sans morbidité et mortalité post-opératoires trop importantes.

Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé

Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé PDF Author: Benjamin Boubli
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Pages : 140

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Le traitement de référence du cancer de l'ovaire aux stades avancés avec carcinose péritonéale (stades IIIC et IV FIGO) comporte une chirurgie de cytoréduction tumorale initiale, suivie d'une chimiothérapie associant carboplatine paclitaxel (RCP-SOR 2008). L'objectif de la chirurgie de cytoréduction maximale est de laisser un reliquat tumoral postopératoire le plus petit possible. Il a été démontré que chaque effort de cytoréduction maximale chez 10 % de ces patientes est corrélé à une augmentation de la survie médiane de 5,5 %. La qualité de la chirurgie de cytoréduction est basée sur l'importance du reliquat postopératoire, définissant ainsi les chirurgies optimale et suboptimale. Ces définitions ont évolué avec le temps. Majoritairement, le critère retenu a été la taille des plus gros reliquats tumoraux. Longtemps la barre était fixée à 2 cm. Actuellement, une chirurgie optimale est retenue pour des reliquats de moins de 1 cm. Les chances de survie après chirurgie complète sont nettement meilleures qu'après chirurgie optimale comportant des reliquats. Il a aussi été démontré de façon plus claire encore, quune chirurgie suboptimale première n'avait pas d'impact sur la survie, mais qu'elle pouvait être délétère en cas de morbidité. Dans ce cas de figure, une chimiothérapie première suivie d'une chirurgie d'intervalle pourrait être préférée. Ainsi, la prise en charge d'un cancer de l'ovaire avancé impose en premier lieu une évaluation de son opérabilité, cherchant à connaître le risque d'une chirurgie seulement suboptimale, à éviter. Si l'éventualité d'une chirurgie suboptimale par une intervention de type standard (SOR chirurgie 2007) est élevée, deux stratégies peuvent être employées : - Chirurgie première supra-radicale visant à obtenir une réduction tumorale "à tout prix" par des résections viscérales et pariétales étendues. Cette approche est prônée par les écoles essentiellement nord-américaines. - Chimiothérapie néo-adjuvante et chirurgie d'intervalle qui a la préférence des centres européens. Dans cette deuxième approche, il est recommandé de réaliser la chirurgie d'intervalle après 2 à 3 cycles de chimiothérapie (SOR 2007). Cette proposition d'une chirurgie précoce, après 3 cures, repose historiquement sur l'étude de l'EORTC où la chirurgie d'intervalle a été pratiquée après 3 cures. Les raisons de ce choix étaient la crainte d'une perte de chance en cas d'échappement thérapeutique après 3 cures qui empêcherait de réaliser une chirurgie potentiellement curative. Cependant, il n'a jamais été démontré que cette hypothèse correspondait à la réalité. Il n'a pas été démontré que de réaliser une chirurgie d'intervalle après 3 cures était supérieure qu'après 6 cures. Il s'agit d'une étude rétrospective comparative, réalisée à partir de la base de données des cancers ovariens de l'institut Bergonié (Bordeaux) s'étalant de la fin des années 1980 à 2009.Nous avons comparé un groupe de patientes ayant reçu 3 cures et un autre ayant reçu 6 cures, afin d'évaluer la qualité de la résection chirurgicale, la morbidité, la survie globale et sans récidives. Nos résultats plaident en faveur du caractère non délétère de poursuivre jusqu'à 6 cures la chimiothérapie néoadjuvante, voire même probablement d'un bénéfice en termes de morbidité et de survie, à confirmer sur de plus larges séries prospectives.