Formation et pratique de l'échographie clinique en médecine d'urgence dans les centres hospitaliers généraux de Franche-Comté

Formation et pratique de l'échographie clinique en médecine d'urgence dans les centres hospitaliers généraux de Franche-Comté PDF Author: Lucas Toson
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 121

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Book Description
Introduction : ce travail a étudié la pratique et la formation de l'échographie en médecine d'urgence dans les centres périphériques de Franche-Comté hors CHRU. L'objectif était de réaliser une cartographie régionale de l'utilisation et de l'accessibilité de l'échographie dans les SAU et SMUR franc-comtois. Matériel et Méthodes : enquête prospective multicentrique réalisée de mai 2017 à juillet 2017 évaluant à l'aide de questionnaires individuels et généraux chaque service d'urgence régional. Résultats :sur les 11 centres régionaux hors CHRU, 100% ont répondu au questionnaire général. 9 centres déclaraient avoir accès à l'échographie dont 6 avoir un échographe dédié au SAU. Deux centres déclaraient avoir un appareil adapté à la pratique pré hospitalière. Sur 70 réponses individuelles (taux réponses à 55% ), 49 déclaraient avoir une formation en échographie, pour 69% non diplômante (n= 34) et 41 % diplômante universitaire (n=15). Le pourcentage de pratiquant était de 34% (n=24/49). La pratique la plus acquise était la FASTécho à 87% de notre enquête (n=21/24). La pratique échocardiographique notamment l'évaluation de la fonction ventriculaire gauche était acquise par moins de 20%(n=5/24), la sémiologie élémentaire (ligne A, B, glissement pleural) hors intégration clinique de l'EPP l'était dans 40% d'entre eux (n=9/24 ). L'étude des freins à la pratique retrouvait la formation en échographie à 76% (n=16/21) pour les praticiens n'ayant jamais été formés. Elle était un frein également pour les praticiens formés avec 78% (n=12/25) qui la considéraient insuffisante ou chronophage. Deux centres pratiquaient l'échographie pré hospitalière. Neuf praticiens soit 37% la pratiquaient (n=9/24 ). Conclusion : cette étude fait état d'un intérêt certain pour la pratique de l'échographie clinique intra et pré hospitalière. L'analyse des freins mis en évidence laisse place au développement d'une formation locale continue et adaptée à la pratique de médecine d'urgence.

Formation et pratique de l'échographie clinique en médecine d'urgence dans les centres hospitaliers généraux de Franche-Comté

Formation et pratique de l'échographie clinique en médecine d'urgence dans les centres hospitaliers généraux de Franche-Comté PDF Author: Lucas Toson
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Introduction : ce travail a étudié la pratique et la formation de l'échographie en médecine d'urgence dans les centres périphériques de Franche-Comté hors CHRU. L'objectif était de réaliser une cartographie régionale de l'utilisation et de l'accessibilité de l'échographie dans les SAU et SMUR franc-comtois. Matériel et Méthodes : enquête prospective multicentrique réalisée de mai 2017 à juillet 2017 évaluant à l'aide de questionnaires individuels et généraux chaque service d'urgence régional. Résultats :sur les 11 centres régionaux hors CHRU, 100% ont répondu au questionnaire général. 9 centres déclaraient avoir accès à l'échographie dont 6 avoir un échographe dédié au SAU. Deux centres déclaraient avoir un appareil adapté à la pratique pré hospitalière. Sur 70 réponses individuelles (taux réponses à 55% ), 49 déclaraient avoir une formation en échographie, pour 69% non diplômante (n= 34) et 41 % diplômante universitaire (n=15). Le pourcentage de pratiquant était de 34% (n=24/49). La pratique la plus acquise était la FASTécho à 87% de notre enquête (n=21/24). La pratique échocardiographique notamment l'évaluation de la fonction ventriculaire gauche était acquise par moins de 20%(n=5/24), la sémiologie élémentaire (ligne A, B, glissement pleural) hors intégration clinique de l'EPP l'était dans 40% d'entre eux (n=9/24 ). L'étude des freins à la pratique retrouvait la formation en échographie à 76% (n=16/21) pour les praticiens n'ayant jamais été formés. Elle était un frein également pour les praticiens formés avec 78% (n=12/25) qui la considéraient insuffisante ou chronophage. Deux centres pratiquaient l'échographie pré hospitalière. Neuf praticiens soit 37% la pratiquaient (n=9/24 ). Conclusion : cette étude fait état d'un intérêt certain pour la pratique de l'échographie clinique intra et pré hospitalière. L'analyse des freins mis en évidence laisse place au développement d'une formation locale continue et adaptée à la pratique de médecine d'urgence.