Étude de la morbi-mortalité des ostéosynthèses de fracture de l'extrémité supérieure du fémur, en fonction de la reprise postopératoire immédiate ou tardive de l'appui

Étude de la morbi-mortalité des ostéosynthèses de fracture de l'extrémité supérieure du fémur, en fonction de la reprise postopératoire immédiate ou tardive de l'appui PDF Author: Guillaume Auberger
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 166

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Book Description
Introduction : les fractures de l'extrémité supérieures du fémur (FESF) sont fréquentes et graves chez le sujet âgé car grevées d'une morbimortalité importante. L'appui post opératoire est souhaitable après la prise en charge chirurgicale chez ces patients. Cependant celui-ci doit parfois être retardé afin d'assurer une meilleure consolidation en évitant au maximum les complications mécaniques. A notre connaissance aucun travail ne compare la survenue de complications médicales selon la reprise précoce ou tardive d'appui après prise en charge chirurgicale de FESF. L'objectif principal de cette étude était de comparer la survenue de complications selon un appui autorisé immédiatement contre un appui retardé à j45 dans les 3 mois suivant une chirurgie de FESF. Les objectifs secondaires étaient de comparer dans ces deux groupes la mortalité à 3 mois, la durée de séjour, et de d'identifier les différentes complications. Matériel et méthode: il s'agit d'une étude de cohorte prospective observationnelle en soins courants. Les critères d'inclusion étaient toute FESF isolée chez un patient de plus de 80 ans admis dans le service sans indication d'arthroplastie. Les données renseignées à l'inclusion étaient hormis les caractéristiques chirurgicales d'instabilité de la fracture, le statut d'autonomie (IADL), la présence de troubles cognitifs (MMSE), et les scores de comorbidité pré-fracture (CHARLSON, CIRS-G). La décision d'appui immédiat ou à j45 était laissée à la discrétion du chirurgien après la chirurgie. Les différents évènements survenus pendant la convalescence étaient objectivés par un seul observateur lors des consultations de suivi à j45 et j90, et pondérés selon un score composite (APRETAR) évaluant les différentes complications du sujet âgé alité. Il s'agissait de mettre en évidence une différence d'au moins trois points sur ce score entre les deux groupes pour pouvoir conclure à une différence statistique. Résultats: nous avons inclus 121 patients, 91 avec un appui immédiat autorisé et 30 avec appui retardé à j45. L'analyse statistique n'a pas retrouvé de différence statistique sur la survenue de complications à j45 (score médian : 3 (1-4) vs 4 (3-6), p= 0,44)) et à m3. Il n'a pas été mise mis en évidence de différence sur la mortalité entre les deux groupes à 3 mois (8 vs 2), ni sur la durée de séjour (9 jours (7-13) vs 9 jours (7-12)). Les complications les plus fréquentes étaient urinaires (infection urinaire basse ou rétention aiguë d'urine), la nécessité de transfusion, et la dénutrition. Le score à j45 était fortement corrélé aux scores de comorbidités préopératoires et au statut cognitif du patient. Conclusion: nous ne constatons pas à 45 jours d'augmentation des complications médicales selon un appui immédiat ou retardé à j45 chez des patients de 80 ans opérés d'une FESF. La survenue de complications est corrélée à la présence de comorbidités préopératoires.

Étude de la morbi-mortalité des ostéosynthèses de fracture de l'extrémité supérieure du fémur, en fonction de la reprise postopératoire immédiate ou tardive de l'appui

Étude de la morbi-mortalité des ostéosynthèses de fracture de l'extrémité supérieure du fémur, en fonction de la reprise postopératoire immédiate ou tardive de l'appui PDF Author: Guillaume Auberger
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Introduction : les fractures de l'extrémité supérieures du fémur (FESF) sont fréquentes et graves chez le sujet âgé car grevées d'une morbimortalité importante. L'appui post opératoire est souhaitable après la prise en charge chirurgicale chez ces patients. Cependant celui-ci doit parfois être retardé afin d'assurer une meilleure consolidation en évitant au maximum les complications mécaniques. A notre connaissance aucun travail ne compare la survenue de complications médicales selon la reprise précoce ou tardive d'appui après prise en charge chirurgicale de FESF. L'objectif principal de cette étude était de comparer la survenue de complications selon un appui autorisé immédiatement contre un appui retardé à j45 dans les 3 mois suivant une chirurgie de FESF. Les objectifs secondaires étaient de comparer dans ces deux groupes la mortalité à 3 mois, la durée de séjour, et de d'identifier les différentes complications. Matériel et méthode: il s'agit d'une étude de cohorte prospective observationnelle en soins courants. Les critères d'inclusion étaient toute FESF isolée chez un patient de plus de 80 ans admis dans le service sans indication d'arthroplastie. Les données renseignées à l'inclusion étaient hormis les caractéristiques chirurgicales d'instabilité de la fracture, le statut d'autonomie (IADL), la présence de troubles cognitifs (MMSE), et les scores de comorbidité pré-fracture (CHARLSON, CIRS-G). La décision d'appui immédiat ou à j45 était laissée à la discrétion du chirurgien après la chirurgie. Les différents évènements survenus pendant la convalescence étaient objectivés par un seul observateur lors des consultations de suivi à j45 et j90, et pondérés selon un score composite (APRETAR) évaluant les différentes complications du sujet âgé alité. Il s'agissait de mettre en évidence une différence d'au moins trois points sur ce score entre les deux groupes pour pouvoir conclure à une différence statistique. Résultats: nous avons inclus 121 patients, 91 avec un appui immédiat autorisé et 30 avec appui retardé à j45. L'analyse statistique n'a pas retrouvé de différence statistique sur la survenue de complications à j45 (score médian : 3 (1-4) vs 4 (3-6), p= 0,44)) et à m3. Il n'a pas été mise mis en évidence de différence sur la mortalité entre les deux groupes à 3 mois (8 vs 2), ni sur la durée de séjour (9 jours (7-13) vs 9 jours (7-12)). Les complications les plus fréquentes étaient urinaires (infection urinaire basse ou rétention aiguë d'urine), la nécessité de transfusion, et la dénutrition. Le score à j45 était fortement corrélé aux scores de comorbidités préopératoires et au statut cognitif du patient. Conclusion: nous ne constatons pas à 45 jours d'augmentation des complications médicales selon un appui immédiat ou retardé à j45 chez des patients de 80 ans opérés d'une FESF. La survenue de complications est corrélée à la présence de comorbidités préopératoires.