Etude d'acceptabilité d'une éventuelle extention de la vaccination anti-HPV chez les jeunes garçons à partir du recueil de l'opinion des parents de garçons de 11 à 19 ans

Etude d'acceptabilité d'une éventuelle extention de la vaccination anti-HPV chez les jeunes garçons à partir du recueil de l'opinion des parents de garçons de 11 à 19 ans PDF Author: Thomas Pietri
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Languages : fr
Pages : 142

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INTRODUCTION : Le HPV est responsable de nombreux cancers, dont un tiers touche les hommes. Un vaccin existe dont l’efficacité et la sécurité d’emploi ont été démontrés. En France, ce vaccin n’est recommandé que chez les jeunes filles, les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes et les personnes immunodéprimées. Dans de nombreux pays, il est également recommandé chez les jeunes garçons, avec des premiers résultats encourageants. L’objectif principal de cette étude était donc d’évaluer l’adhésion des parents à une éventuelle extension de la recommandation vaccinale anti HPV au jeune garçon. L’objectif secondaire était de repérer d’éventuels freins à cette acceptabilité. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Il s’agit d’une étude épidémiologique, observationnelle, descriptive, réalisée en Février 2019 dans les départements des Alpes-Maritimes et de la Corse du Sud. RÉSULTATS : L’acceptabilité des parents d’enfants de 11 à 19 ans dans notre étude était satisfaisante, puisqu’elle s’élevait à 63%.Les principaux freins à cette acceptabilité étaient le manque d’informations sur le vaccin contre le HPV, la crainte des effets indésirables et le fait qu’ils pensaient que leur fils n’était pas concerné par ce vaccin. DISCUSSION : Les résultats de notre étude viennent appuyer les données de la littérature qui mettent le médecin traitant au cœur de la décision vaccinale. Celui-ci est considéré par les parents à la fois comme la principale source d’information sur les vaccins, mais aussi comme la plus fiable. Or, le manque d’information est justement le principal frein à l’acceptabilité de la vaccination contre le HPV. Cependant, une part non négligeable des médecins généralistes sont sceptiques quant à la sécurité du vaccin contre le HPV, et par conséquent ne proposent pas systématiquement le vaccin à leurs patientes. La différence observée entre acceptabilité et taux réel de vaccination pourrait s’expliquer notamment par le fait que beaucoup de parents ne se voient pas proposer le vaccin lors de la consultation chez leur médecin généraliste, ou encore qu’ils ne se sentent pas assez rassurés quant à la sécurité de celui-ci, face à un médecin hésitant. CONCLUSION : En France, aucune étude d’acceptabilité d’une éventuelle extension de la vaccination contre le HPV chez le garçon n’a été réalisée à ce jour. Les résultats de notre travail sont plutôt encourageants, cependant une étude de grande ampleur serait nécessaire afin d’obtenir des données plus fiables et extrapolables à l’ensemble de la population française. Par ailleurs, il pourrait être intéressant d’évaluer l’impact d’une information délivrée en milieu scolaire sur l’acceptabilité des parents concernés.

Etude d'acceptabilité d'une éventuelle extention de la vaccination anti-HPV chez les jeunes garçons à partir du recueil de l'opinion des parents de garçons de 11 à 19 ans

Etude d'acceptabilité d'une éventuelle extention de la vaccination anti-HPV chez les jeunes garçons à partir du recueil de l'opinion des parents de garçons de 11 à 19 ans PDF Author: Thomas Pietri
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INTRODUCTION : Le HPV est responsable de nombreux cancers, dont un tiers touche les hommes. Un vaccin existe dont l’efficacité et la sécurité d’emploi ont été démontrés. En France, ce vaccin n’est recommandé que chez les jeunes filles, les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes et les personnes immunodéprimées. Dans de nombreux pays, il est également recommandé chez les jeunes garçons, avec des premiers résultats encourageants. L’objectif principal de cette étude était donc d’évaluer l’adhésion des parents à une éventuelle extension de la recommandation vaccinale anti HPV au jeune garçon. L’objectif secondaire était de repérer d’éventuels freins à cette acceptabilité. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Il s’agit d’une étude épidémiologique, observationnelle, descriptive, réalisée en Février 2019 dans les départements des Alpes-Maritimes et de la Corse du Sud. RÉSULTATS : L’acceptabilité des parents d’enfants de 11 à 19 ans dans notre étude était satisfaisante, puisqu’elle s’élevait à 63%.Les principaux freins à cette acceptabilité étaient le manque d’informations sur le vaccin contre le HPV, la crainte des effets indésirables et le fait qu’ils pensaient que leur fils n’était pas concerné par ce vaccin. DISCUSSION : Les résultats de notre étude viennent appuyer les données de la littérature qui mettent le médecin traitant au cœur de la décision vaccinale. Celui-ci est considéré par les parents à la fois comme la principale source d’information sur les vaccins, mais aussi comme la plus fiable. Or, le manque d’information est justement le principal frein à l’acceptabilité de la vaccination contre le HPV. Cependant, une part non négligeable des médecins généralistes sont sceptiques quant à la sécurité du vaccin contre le HPV, et par conséquent ne proposent pas systématiquement le vaccin à leurs patientes. La différence observée entre acceptabilité et taux réel de vaccination pourrait s’expliquer notamment par le fait que beaucoup de parents ne se voient pas proposer le vaccin lors de la consultation chez leur médecin généraliste, ou encore qu’ils ne se sentent pas assez rassurés quant à la sécurité de celui-ci, face à un médecin hésitant. CONCLUSION : En France, aucune étude d’acceptabilité d’une éventuelle extension de la vaccination contre le HPV chez le garçon n’a été réalisée à ce jour. Les résultats de notre travail sont plutôt encourageants, cependant une étude de grande ampleur serait nécessaire afin d’obtenir des données plus fiables et extrapolables à l’ensemble de la population française. Par ailleurs, il pourrait être intéressant d’évaluer l’impact d’une information délivrée en milieu scolaire sur l’acceptabilité des parents concernés.

Facteurs d'acceptabilité vis-à-vis de la vaccination contre le papillomavirus humain chez les parents de garçon âgés de 11 à 19 ans

Facteurs d'acceptabilité vis-à-vis de la vaccination contre le papillomavirus humain chez les parents de garçon âgés de 11 à 19 ans PDF Author: Franck Chen
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Depuis 2019, la vaccination contre le Papillomavirus humain (HPV) est recommandée en France chez les garçons à partir de 11 ans. L'objectif était d'explorer les facteurs d'acceptabilité des parents de garçons vis-à-vis de la vaccination HPV. Une étude qualitative a été menée par entretiens individuels semi-directifs auprès de parents de garçons entre 11 et 19 ans dans un cabinet de médecine générale à Noisiel (Seine-et-Marne). Le guide d'entretien abordait la perception sur la vaccination en général, les représentations sur le HPV, les freins et les leviers à la vaccination chez le garçon, le rôle du médecin généraliste (MG) et la place du fils dans la prise de décision vaccinale. Une analyse des entretiens, inspirée de la phénoménologie interprétative avec analyse thématique de contenu a été effectuée jusqu'à suffisance des données. Onze entretiens ont été menés entre novembre 2022 et mars 2023. Le manque d'information des parents sur le HPV chez les garçons et l'abord de la sexualité avec leurs fils étaient des freins à l'engagement dans l'action de vaccination. Les garçons et les pères étaient souvent exclus de la prise de décision vaccinale qui revenait aux mères. La reconnaissance de la parité des deux sexes dans la transmission du HPV et de la responsabilité collective apportée par la vaccination, la multiplication et la transmission d'informations sur la vaccination HPV, notamment à l'école et par le MG en consultations, constituaient des leviers. Aborder le sujet de la vaccination avant les 11 ans, proposer de manière systématique le vaccin lors des consultations et organiser des consultations longues avec l'adolescent sont des mesures possibles d'amélioration.

Etude Papiloga

Etude Papiloga PDF Author: Clémentine Moisset
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En France, la vaccination anti-papillomavirus (HPV) est proposée aux jeunes filles à partir de l'âge de 11 ans et aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Le rôle des parents dans le choix de cette vaccination est central. La couverture vaccinale reste très faible (19,1% des filles en 2016). Elargir la vaccination à tous les adolescents pourrait permettre d'obtenir une meilleure couverture vaccinale en France. Cette étude "PAPILOGA" avait pour objectif d'étudier l'acceptabilité de la vaccination anti-papillomavirus par les parents de garçons de 11 à 19 ans. L'étude a été réalisée à l'aide de questionnaires distribués dans 30 patientèles de médecins généralistes auvergnats tirés au sort. Un questionnaire médecin était également envoyé pour connaitre l'acceptabilité du vaccin anti-HPV par le praticien délivrant le questionnaire. Sur les 450 questionnaires envoyés, 182 nous ont été retournés et 177 étaient analysables. Avant de répondre à ce questionnaire, 75,7% des parents avaient déjà entendu parler du vaccin anti-HPV. Concernant l'objectif principal de cette étude, 41% [95% = 33; 50%] des parents accepteraient de faire vacciner leur fils contre les papillomavirus contre 12% [IC 95% = 6; 18%] qui refuseraient et 47% [IC 95% = 38; 56%] indécis. Les principales motivations à la vaccination étaient la protection des garçons contre les cancers induits par les HPV (48,1%) et la protection des filles par obtention d'une immunité collective (45,3%). Les parents ayant déjà fait vacciner leurs enfants contre l'hépatite B et la méningite C seraient plus enclins à faire également vacciner leurs enfants contre HPV. Les principaux freins étaient la crainte des effets indésirables (43,2%) et le manque d'information sur le vaccin (40,7%). La majorité des parents sont indécis quant à faire vacciner leurs fils contre les HPV principalement par crainte des effets indésirables et par manque d'information. Renforcer les campagnes d'information pourrait permettre une meilleure acceptabilité de la vaccination.

Extension aux garçons de la recommandation vaccinale contre les papillomavirus

Extension aux garçons de la recommandation vaccinale contre les papillomavirus PDF Author: Claire Deparis
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Introduction : Depuis décembre 2019, la recommandation vaccinale contre les HPV en France a été élargie aux garçons à partir de 11 ans. Des études d'acceptabilité montrent qu'une proportion importante de parents et d'adolescents semblent indécis. Devant le phénomène complexe qu'est l'hésitation vaccinale, l'objectif de cette étude était d'explorer les facteurs pouvant influencer les parents et les adolescents garçons dans leur décision concernant le vaccin anti-HPV. Matériel et méthodes : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisés auprès de mères, de pères, et de leur fils, entre août 2020 et avril 2021 en Vendée et en Loire-Atlantique. L'analyse s'est faite selon la méthode d'analyse inductive généralisée, avec triangulation des données de l'étiquetage. Résultats : De nombreux déterminants impactaient le processus décisionnel des parents et des garçons. Certains étaient communs à la vaccination en général, d'autres spécifiques à la vaccination anti-HPV des garçons : la protection des futur(e)s partenaires sexuels, rétablir une égalité de genre en matière de prévention, et avoir fait vacciner sa fille étaient des facteurs favorisants l'adhésion vaccinale. Penser que ce vaccin et les conséquences du HPV ne concernent que les filles, s'interroger sur cette nouvelle recommandation, et le lien que possède ce vaccin avec la sexualité étaient des freins évoqués. Le niveau d'information sur le HPV et son vaccin, et l'âge auquel il est proposé étaient des facteurs dont l'influence était variable. Des facteurs émotionnels et relationnels semblaient aiguiller certains adultes et adolescents. Le rôle du médecin généraliste comme interlocuteur privilégié dans leur décision vaccinale a été souligné. Discussion : Face à des parents ou des garçons hésitant à effectuer le vaccin anti-HPV, il est important que le médecin généraliste apporte une information claire, adaptée, et des réponses individualisées. Initier la discussion sur le HPV et sa prévention, et citer des leviers pourrait favoriser leur adhésion à la vaccination. La manière dont il communique semble avoir autant d'impact que le contenu de ses propos.

Évaluation de la pratique de la vaccination anti-HPV auprès des parents de garçons de 11 à 16 ans dans les Yvelines

Évaluation de la pratique de la vaccination anti-HPV auprès des parents de garçons de 11 à 16 ans dans les Yvelines PDF Author: Cristina-Elena Apostol
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Contexte : Les Papillomavirus Humains (HPV) sont des virus à transmission sexuelle et cutanée responsables de l'apparition des lésions bénignes et malignes pour les deux sexes. En France, depuis 2007, une recommandation vaccinale existe chez les filles de 11 à 19 ans et depuis 2019 pour les garçons de 11 à 19 ans. La couverture vaccinale en France est l'une des plus basses en Europe: 13,7%. Il est important de connaître les perceptions des parents concernant la vaccination, afin de pouvoir adapter la promotion vaccinale pour les jeunes garçons. Objectifs : Objectif principal : Analyser les facteurs influençant les parents pour la vaccination anti-HPV de leur fils et leur intention de les vacciner. Objectif secondaire : Évaluer les connaissances des parents sur les HPV et la vaccination. Méthode : Cette étude était quantitative, épidémiologique, observationnelle, descriptive et analytique. Dans Un premier temps nous avons recruté 25 médecins yvelinois. Dans un second temps, ceux-ci ont proposé un questionnaire aux 10 premiers parents accompagnateurs d'un garçon de 11 à 16 ans. Résultats : Sur 209 parents interrogés, la majorité (85,65%) accepterait de vacciner leur fils. Les facteurs influençant positivement les parents sont : le fait d'avoir vacciné leur fils contre l'hépatite B et contre le pneumocoque, se renseigner sur les HPV, connaître les conséquences des infections aux HPV et les caractéristiques du vaccin, recevoir des informations sur la vaccination de son médecin généraliste, avoir une fille vaccinée contre le HPV . Les principales motivations sont : protéger leur fils contre les cancers induits par les HPV, protéger les filles en évitant la contamination et éviter de développer des verrues génitales. Concernant les connaissances des parents : 76,08% déclarent avoir déjà entendu parler de HPV, 91,87% pensent que la transmission se fait par contact sexuel, 5,74% par contact cutané. Seulement 18,18% pensent que le préservatif n'empêche pas la transmission. La grande majorité des parents connaît au moins une conséquence de l'infection à l'HPV (89,95%), ainsi que l'existence du vaccin (87,56%). Conclusion : Cette étude montre un taux élevé en ce qui concerne l'intention des parents de vacciner leur fils contre le HPV. Leurs connaissances sont globalement bonnes. La principale source d'information sur ce virus et sa vaccination est le médecin généraliste. Il serait utile de développer un outil que le médecin généraliste pourrait remettre aux parents concernés, lors d'une consultation pour les garçons de 11 à 16 ans.

Étude des connaissances et de l'acceptabilité des parents de jeunes garçons de 11 à 15ans à propos de la vaccination anti-HPV

Étude des connaissances et de l'acceptabilité des parents de jeunes garçons de 11 à 15ans à propos de la vaccination anti-HPV PDF Author: Virginie Henriot
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Contexte : Selon les recommandations de la HAS, le calendrier vaccinal 2020 étend la vaccination contre les HPV aux garçons, sur le même schéma que chez les filles. Le remboursement du vaccin date du lier janvier 2021.Objectif: L'objectif de notre étude était de brosser un tableau des connaissances des parents sur HPV et la vaccination anti-HPV et d'identifier les freins. Méthode : Nous avons effectué une enquête quantitative et mis à disposition un questionnaire à l'intention des parents de jeunes garçons âgés de 11 à 15 ans, dans différents cabinets médicaux en France Résultats: 100 questionnaires ont été recueillis et analysés. Nos résultats ont mis en exergue des connaissances inégales à propos de la vaccination, en particulier en ce qui concerne les garçons. L'efficacité du vaccin n'est pas encore connue de tous. Les principaux freins à la vaccination évoqués étaient le manque d'information, la méfiance vis-à-vis de l'industrie pharmaceutique et la peur des effets secondaires. Conclusion : Les parents ne semblent toujours pas avoir accès aux informations concernant la vaccination anti-HPV. Une diffusion plus large des fiches informatives déjà existantes, avec quelques modifications, devrait permettre d'amélioration la couverture vaccinale. Simultanément, l'instauration d'une consultation dédiée à la sexualité en début d'adolescence pourrait permettre de répondre aux questions encore présentes. Pour les médecins qui le souhaitent, des formations sont disponibles, pour être aptes à délivrer les bonnes informations. La vaccination en milieu scolaire pourrait être aussi proposée, en se référant à l'exemple probant de la Nouvelle-Calédonie. La vaccination obligatoire bien qu'efficace serait probablement difficile à mettre en place au vue du contexte actuel

Acceptabilité de la vaccination contre le papillomavirus chez les parents des garçons âgés entre 9 et 17 ans en Essonne

Acceptabilité de la vaccination contre le papillomavirus chez les parents des garçons âgés entre 9 et 17 ans en Essonne PDF Author: Margaux Gryson
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Introduction : La vaccination contre le papillomavirus a été remboursée dès le 1er Janvier 2021 chez les garçons de 11 à 19 ans suite à la recommandation de la HAS du 11 décembre 2019, afin de diminuer l'incidence des cancers liés aux HPV chez l'homme et la transmission grâce à l'immunité collective. Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective, observationnelle, multicentrique, de novembre 2021 à juin 2022 en Essonne, en interrogeant des parents d'adolescents entre 9 et 17 ans, à l'aide de questionnaires anonymes distribués en cabinet de médecine générale. Résultats : 174 questionnaires ont été analysés. Ils étaient 69,6% à être favorables à la vaccination, 20,1% ne se prononçaient pas et 10,3% n'étaient pas favorables. L'acceptabilité de la vaccination anti HPV chez le garçorrétait corrélée à celle de la vaccination en générale et était significativement plus élevée si une fille de la fratrie avait déjà été vaccinée. Enfin, la connaissance du vaccin et le fait d'en avoir discuté avec un médecin, étaient également associés à une meilleure acceptabilité. Discussion : L'acceptabilité de la vaccination est plus élevée dans cette étude, que dans celles réalisées avant la recommandation vaccinale de 2019. Les biais, liés au. mode de recrutement ainsi qu'au nombre limité de participants, peuvent surestimer nos résultats. Néanmoins certains leviers pourraient augmenter cette acceptabilité car la moitié des répondants n'avait pas discuté avec leur médecin traitant de la vaccination et un tiers n'avait pas connaissance du papillomavirus. Conclusion : Notre étude est la première à étudier l'acceptabilité de la vaccination contre le papillomavirus en Essonne chez les parents des garçons depuis la recommandation de 2019. Celle-ci est plus élevée comparativement aux données de la littérature. L'élargissement de cette étude à l'échelle nationale pourrait permettre une meilleure représentation de l'acceptabilité en France.

Perception et appropriation des médecins généralistes Côte d'Oriens de la recommandation d'extension de la vaccination anti-HPV aux garçons de 11 à 19 ans en date du premier janvier 2021

Perception et appropriation des médecins généralistes Côte d'Oriens de la recommandation d'extension de la vaccination anti-HPV aux garçons de 11 à 19 ans en date du premier janvier 2021 PDF Author: Valérian Trivier
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Contexte : Les infections à papillomavirus humain représentent l'infection sexuellement transmissible la plus courante au niveau mondial, et peuvent être à l'origine de lésions précancéreuses et cancéreuses des sphères oro-pharyngée et ano-génitale. Jusqu'en 2019, en France, la vaccination contre les papillomavirus n'était réservée qu'aux jeunes filles et aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. La HAS a alors élargi cette vaccination à tous les garçons avec une date d'entrée au calendrier vaccinal pour le premier janvier 2021. Le médecin généraliste a un rôle pilier dans la mise en place de cette recommandation. Objectif : L'objectif principal de notre étude était d'explorer la perception des médecins généralistes côte-d'oriens vis-à-vis de l'élargissement de la vaccination contre les papillomavirus aux garçons suite à sa mise en place au 1er janvier 2021. L'objectif secondaire était de déterminer les freins, moteurs, et leviers éventuels, engendrés à cette extension de vaccination. Méthode : Il s'agit d'une étude qualitative réalisée par entretiens individuels semi-dirigés auprès de douze médecins généralistes côte-d'oriens. Un échantillonnage raisonné à variation maximale a été réalisé, l'analyse s'est inspirée de la méthode d'analyse thématique avec triangulation des données jusqu'à saturation. Résultats : Notre étude s'est déroulée entre le 7 janvier 2021 et le 13 mai 2021. La majorité des médecins généralistes interrogés avait connaissance de la recommandation d'extension aux garçons et y était favorable. L'extension était vue comme le moyen inéluctable pour maitriser la circulation et le portage des papillomavirus au sein de la population générale et ainsi entrainer une baisse des pathologies liées aux papillomavirus. Pour certains, l'élargissement de cette vaccination permettait une proposition égalitaire, sans stigmatisation, en simplifiant les recommandations spécifiques antérieures. Elle permettrait de responsabiliser les garçons et leur promouvoir de la prévention en matière de santé sexuelle. Les médecins rencontraient des difficultés à proposer la vaccination notamment parce que les garçons consulteraient moins que les filles, qu'ils avaient moins d'aisance à parler de sexualité avec eux, ou encore par le caractère non obligatoire du vaccin. Ils craignaient que l'acceptation par les garçons et leurs parents soit compromise par méconnaissance du sujet, méfiance envers la vaccination, ou sentiment de ne pas être concerné par cette vaccination. Une minorité des médecins rapportait des doutes sur la sécurité et l'efficacité du vaccin. Conclusion : La majorité des médecins étaient favorables à l'élargissement de la vaccination contre les papillomavirus aux garçons. Cependant, peu d'entre eux ont commencé à vacciner les garçons. Il était suggéré de développer une campagne de communication dénuée de sexualité, et axée sur les pathologies du garçon pour ainsi favoriser l'acceptation. Intervenir dans les écoles et auprès des médecins pour mieux sensibiliser était également des pistes envisagées.

Extension de la vaccination anti papillomavirus aux jeunes garçons

Extension de la vaccination anti papillomavirus aux jeunes garçons PDF Author: Naïma Armougom
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Introduction : le papillomavirus est actuellement l'agent pathogène sexuellement transmissible le plus répandu à travers le monde. Responsable de lésions malignes touchant les femmes comme les hommes, il existe pourtant un moyen efficace de s'en protéger : la vaccination. C'est dans une volonté de faire progresser le taux de couverture vaccinale, encore trop faible en France, que s'inscrit en décembre 2019, l'extension de la vaccination contre les papillomavirus aux adolescents masculins. Toutefois, plus d'un an après cette extension, la vaccination des adolescents ne semble toujours pas progresser, et les premiers chiffres concernant la vaccination des garçons restent décevants. Dans ce contexte, il paraît intéressant d'explorer les freins des parents ayant refusé cette vaccination à leur fils. Objectif : l'objectif principal de cette thèse était d'explorer les motifs de refus et les ressentis des parents d'adolescents masculins de la région Varoise, concernant la vaccination contre les papillomavirus. Méthode : il s'agit d'une étude qualitative phénoménologique, menée par le biais d'entretiens individuels semi-dirigés auprès de parents d'adolescents masculins âgés de 11 à 17 ans, réticents à la vaccination contre les papillomavirus. Résultats : les parents avaient une opinion ambivalente à propos de la vaccination de manière générale, y voyant à la fois un progrès scientifique important, mais aussi un potentiel danger dont il fallait se méfier. L'utilité de la vaccination anti-papillomavirus chez les garçons était critiquée par de nombreux parents, y percevant davantage un acte altruiste envers le public féminin plutôt qu'une réelle protection pour eux. Enfin, les parents ont déploré l'absence d'informations de la part de leur médecin traitant, réclamant la diffusion de données scientifiques claires auprès du grand public. Conclusion : les réticences des parents envers la vaccination contre les papillomavirus restent multiples. Le médecin généraliste a une place fondamentale dans l'acceptation de cette vaccination auprès des parents, en identifiant leurs craintes et en les dissipant au moyen de l'entretien motivationnel. L'ensemble des acteurs de santé publique doivent s'unir autour d'une promotion de la vaccination accessible à tous.

Vaccination des garçons contre le papillomavirus humain (HPV)

Vaccination des garçons contre le papillomavirus humain (HPV) PDF Author: Benjamin Lachey
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Objectif : Evaluer l'impact d'une vidéo informative dans l'évolution de l'intention vaccinale chez les parents de garçons éligibles à la vaccination contre le papillomavirus. Matériels et méthode : Nous avons interrogé des parents consultant dans des cabinets de médecine générale caennais. Ces cabinets étaient tirés au sort et les médecins ayant accepté de participer fournissaient le lien du questionnaire aux parents dont le fils était éligible à la vaccination contre le papillomavirus. Leurs connaissances, réticences et intentions vaccinales étaient recueillies via un questionnaire avant et après sensibilisation par un court métrage. Ce dernier a été réalisé par nos soins. Résultats : Sur les 69 parents ayant intégralement complété notre étude, 48 (70%) avaient un fils éligible à la vaccination contre le papillomavirus mais non vacciné. Parmi eux, 29 (60.5%) ne savaient pas encore s'ils allaient le faire vacciner, 18 (37.5%) étaient sûrs de le faire vacciner, et 1 seul participant (2%) ne le souhaitait pas. Après visionnage de notre vidéo, 31 parents (64.6%) désiraient faire vacciner leur(s) fils. Cette différence était statistiquement significative. De plus, nous avons constaté une amélioration significative des connaissances sur le papillomavirus et sa vaccination (91.9% des parents ayant des réponses erronées initialement ont donné des réponses exactes à la fin de notre enquête). Conclusion : Notre travail démontre qu'une vidéo informative est pertinente dans l'évolution de l'intention vaccinale chez les parents indécis concernant la vaccination de leur(s) fils contre le papillomavirus. De plus, elle s'avère efficace dans la transmission d'informations médicales. D'autres études sont nécessaires afin d'évaluer l'impact du format vidéo dans les populations insuffisamment représentées dans notre travail et d'apprécier le bénéfice d'une sensibilisation partagée entre les soins primaires et la médecine scolaire.