Etat des lieux des connaissances et pratiques en matière de vaccination contre la rougeole des médecins généralistes du Douaisis PDF Download
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Author: Raji Hachem
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Book Description
Suite à la recrudescence des cas de rougeole depuis 2008, nous avons mené en collaboration avec la cellule de l'institut de veille sanitaire en Région, une étude d'analyse des connaissances et des pratiques en matière de vaccination contre la rougeole auprès des médecins généralistes du Douaisis. L'objectif de notre étude étant d'évaluer les connaissances et pratiques des médecins généralistes en matière de vaccination par le ROR afin d'améliorer à terme les recommandations et d'augmenter ainsi la couverture vaccinale. Notre étude montre, que les cessions de la FMC semblent bien suivies, avec un taux de participation de 85% durant l'année écoulée. 95% des médecins ont une opinion favorable vis-à-vis du ROR. Seulement 23% des médecins vérifient systématiquement le statut vaccinal de leurs patients nés après 1980. 8% des médecins avouent ne pas connaître les recommandations vaccinales de mai 2011. 92% des médecins prétendent connaître les nouvelles recommandations de mai 2011, pourtant seulement 27% d'entres eux réalisent systématiquement 2 doses de vaccin à leurs patients nés après 1980. (50% disent que ca dépend de leur année de naissance). Enfin 27% des médecins estiment avoir reçu une information insuffisante de la part des autorités compétentes. Notre enquête révèle ainsi des manquements quand à l'application des nouvelles recommandations vaccinales de mai 2011.
Author: Raji Hachem
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Suite à la recrudescence des cas de rougeole depuis 2008, nous avons mené en collaboration avec la cellule de l'institut de veille sanitaire en Région, une étude d'analyse des connaissances et des pratiques en matière de vaccination contre la rougeole auprès des médecins généralistes du Douaisis. L'objectif de notre étude étant d'évaluer les connaissances et pratiques des médecins généralistes en matière de vaccination par le ROR afin d'améliorer à terme les recommandations et d'augmenter ainsi la couverture vaccinale. Notre étude montre, que les cessions de la FMC semblent bien suivies, avec un taux de participation de 85% durant l'année écoulée. 95% des médecins ont une opinion favorable vis-à-vis du ROR. Seulement 23% des médecins vérifient systématiquement le statut vaccinal de leurs patients nés après 1980. 8% des médecins avouent ne pas connaître les recommandations vaccinales de mai 2011. 92% des médecins prétendent connaître les nouvelles recommandations de mai 2011, pourtant seulement 27% d'entres eux réalisent systématiquement 2 doses de vaccin à leurs patients nés après 1980. (50% disent que ca dépend de leur année de naissance). Enfin 27% des médecins estiment avoir reçu une information insuffisante de la part des autorités compétentes. Notre enquête révèle ainsi des manquements quand à l'application des nouvelles recommandations vaccinales de mai 2011.
Author: Julie Chabert
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Introduction : depuis 2021, la Haute Autorité de Santé a publié plusieurs révisions des stratégies vaccinales. Elle recommande la vaccination de l'ensemble des nourrissons contre les infections invasives à méningocoque B et les gastro-entérites à rotavirus, face au fardeau épidémiologique de ces pathologies et grâce à de nouvelles données de sécurité et d'efficacité. La couverture vaccinale n'est pourtant pas optimale, en lien notamment avec un manque de formation des professionnels de santé à ces nouvelles recommandations. L'objectif de notre étude est d'établir un état des lieux des connaissances et des attitudes des jeunes médecins généralistes vis-à-vis de la vaccination recommandée non obligatoire des nourrissons. Matériel et méthodes : un questionnaire a été diffusé auprès des internes de médecine générale ainsi que des médecins généralistes n'ayant pas passé leur thèse, issus de l'Université Aix-Marseille, via courrier électronique et bouche-à-oreille. Ils ont été interrogés sur leurs connaissances et leurs pratiques concernant la vaccination anti-méningocoque B et anti-rotavirus auprès des nourrissons. Résultats : un total de 86 médecins a répondu à l'enquête. Les personnes ayant validé leur semestre de pédiatrie préconisaient significativement plus que les autres la vaccination anti-méningocoque B en suivant les nouvelles recommandations (81,3 % vs 53,3 %), et 95,5 % d'entre eux avaient reçu une formation à la vaccination sur le lieu de stage. De plus, les personnes ayant effectué ce stage étaient significativement plus à jour des recommandations sur la vaccination anti-rotavirus (68,2 % vs 63,3 %). Enfin, on a pu observer que les participants appliquant les nouvelles recommandations sur la vaccination anti-méningocoque B connaissaient significativement plus que les autres celles sur la vaccination anti-rotavirus. Conclusion : il existe un réel impact de la formation pratique et théorique sur les attitudes vaccinales des jeunes médecins. La couverture vaccinale des nourrissons en France n'est pas optimale pour la plupart des pathologies, malgré l'existence d'un calendrier obligatoire actualisé chaque année. Face à la résurgence de certaines épidémies, l'amélioration de la formation initiale des jeunes médecins et une aide au renforcement du développement profession continu représente un enjeu de santé publique.
Author: Soraya D'Avolio
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Pages : 186
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Contexte : Zostavax® est recommandé depuis 2016 en France mais semble peu connu par les médecins généralistes alors que le Zona et ses complications représentent un lourd poids dans la balance socio-économique. L'objectif de cette étude était d'apprécier les connaissances et pratiques des généralistes d'Ile de France sur la vaccination anti zona puis d'en identifier les freins. Méthode : étude observationnelle descriptive quantitative réalisée auprès de généralistes exerçant en IDF à l'aide d'un questionnaire en ligne. Résultats : du 21/02/2018 au 03/05/2018, envoi de 480 mails, 162 répondeurs, 144 médecins inclus. 53,5% connaissent le vaccin, grâce aux revues médicales pour 21,5% et aux visiteurs médicaux pour 17,4%. 35% connaissent les recommandations et savent que le Zostavax® est inscrit au calendrier vaccinal. 92,4% estiment ne pas avoir eu assez d'informations de la part des autorités. 21,5% des praticiens l'ont déjà proposé et prescrit. 70,2% d'entre eux déclarent avoir eu de la réticence de leurs patients. Après information, 48% ne le recommanderaient pas à leurs patients dont 71% à cause du rapport bénéfice-risque du vaccin ; 47,8% à cause d'un manque de recul ; 42% à cause d'un remboursement incomplet. Conclusion : les médecins généralistes d'IDF ont un avis mitigé concernant la vaccination anti zona du fait des controverses à son sujet. Ils ne sont pas convaincus en majeure partie du rapport bénéfice risque du Zostavax® seul vaccin actuellement disponible. L'intervention des autorités de santé pourrait améliorer les choses, mais ce qui fera progresser le taux de couverture vaccinale sera l'arrivée du nouveau vaccin recombiné Shingrix®.
Author: Solène Vallet
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Languages : fr
Pages : 138
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Objectif : Evaluer la connaissance des jeunes adultes de leur couverture vaccinale contre la rougeole et l’application des recommandations chez les médecins généralistes devant la recrudescence de la rougeole. Matériels et méthodes : Nous avons mené une enquête épidémiologique par questionnaires auprès des patients de 20 à 31 ans et des médecins généralistes du bassin d’Etampes. Résultats : 125 patients ont été inclus. La couverture vaccinale observé était de 66.4%, les femmes étaient plus à jour dans leur vaccination que les hommes. Le nombre d’injections reçues n’était pas connu de tous avec 66.3% de patients ignorant cette précision. 94,4% avaient un support de notifications de leur vaccination. Seulement 12% des patients avaient reçu l’information des recommandations par leur médecin. Le taux de réponse des médecins aux questionnaires était de 65.7%. 95,6% étaient informés des recommandations vaccinales. 63,6% des médecins déclaraient que les patients leurs demandaient rarement des informations sur la rougeole et 36,4% déclaraient ne jamais avoir de demande. Conclusion : L’information délivrée concernant le rattrapage de la vaccination contre la rougeole doit être plus ciblée sur la population de patients impliqués dans ces recommandations afin d’améliorer la couverture vaccinale. Les médecins doivent intégrés dans leur consultation la prévention vaccinale dans cette nouvelle tranche d’âge.
Author: Nelly Paya
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Languages : fr
Pages : 42
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Introduction - La vaccination des soignants contre les maladies infectieuses est importante à la fois pour leur protection et celle de leurs patients. Si les médecins généralistes libéraux français ne sont soumis à aucune obligation vaccinale, ils sont toutefois concernés par les recommandations vaccinales aux professionnels de santé publiées annuellement dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH). Méthodes - Une enquête déclarative descriptive et analytique a été conduite sur le statut vaccinal et sérologique des médecins généralistes du département de la Loire, sous forme d'un auto-questionnaire. Résultats - Sur 460 médecins interrogés, 288 (64%) ont répondu : 81% ont déclaré être vaccinés par DT-Polio depuis moins de 10 ans et 74% par le BCG ; la couverture vaccinale pour la coqueluche, la grippe saisonnière, la grippe A/H1N1 souche 2009 et l'hépatite B a été respectivement de 59, 73, 65 et 87% ; 64% ont déclaré qu'ils étaient immunisés contre la rougeole et 49% contre la varicelle. En analyse multivariée, les médecins les plus jeunes présentent de meilleurs taux de vaccination. Les trois quarts connaissent les recommandations du BEH et 41% souhaiteraient plus d'informations sur le thème « vaccinations et professions de santé ». Conclusion - Cette étude fait ressortir une insuffisance de la protection des omnipraticiens contre la coqueluche et la rougeole. Les nouvelles générations de médecins sont mieux vaccinées que leurs aînés, notamment vis-à-vis de l'hépatite B, de la coqueluche et de la rougeole. L'entretien des connaissances sur les vaccins et les rappels de vaccination chez les professionnels de santé devrait faire l'objet de davantage d'attention au cours de la formation médicale continue.
Author: Julie Ott
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Introduction : La rougeole est une maladie extrêmement contagieuse responsable de complications graves voire mortelles. Une épidémie de rougeole a sévi en Europe et en France de 2008 à 2012 avec une répartition hétérogène des cas sur le territoire français.Objectifs : L'objectif principal de l'étude était d'évaluer les connaissances sur la rougeole, sa vaccination et sa recrudescence auprès d'une population de médecins et d'une population de parents. Les résultats ont ensuite été comparés entre deux régions d'épidémiologie différente, les régions Lorraine et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Méthode : L'étude réalisée à partir de questionnaires était descriptive, transversale et comparative. Les médecins ont rempli un questionnaire lors de séances de Formation Médicale Continue. Un second questionnaire a été rempli par des parents d'enfants consultant les urgences pédiatriques des CHU de Nancy ou de Nice. Résultats : Au total 159 questionnaires médecins et 418 questionnaires parents ont été analysés. Les connaissances des médecins sur la rougeole, l'épidémie récente en France et la conduite à tenir devant un cas de rougeole étaient correctes mais les recommandations du calendrier vaccinal étaient souvent mal maîtrisées. Les connaissances des parents sur larougeole, sa gravité, ses complications et son vaccin étaient correctes, mais l'épidémie récente sur le territoire français était peu connue. L'étude ne mettait pas en évidence de différence statistiquement significative de connaissance sur la rougeole entre les deux régions étudiées. Conclusion : La couverture vaccinale contre la rougeole en France reste hétérogène selon les régions et insuffisante pour espérer l'élimination de la maladie. Un effort considérable de promotion de la vaccination est souhaitable. Il est nécessaire d'améliorer la formation des médecins ainsi que le recours et l'accessibilité à des sources d'information fiables etofficielles. Le développement de campagnes d'informations destinées au grand public et l'amélioration de l'information délivrée par les médecins à leurs patients semblent également indispensables.
Author: Madelyne Torresilla
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Introduction : La formation des futurs médecins généralistes sur le thème de la vaccination est cruciale pour informer les patients. L'objectif principal de cette étude est de connaître la formation des internes de médecine générale en vaccination, et leurs pratiques sur le thème de la vaccination. Méthodes : Une enquête déclarative par un questionnaire électronique auprès des internes de médecine générale de 13 facultés de France. Les réponses ont été collectées entre le 1er avril et le 30 juin 2015. Résultats : Mille neuf internes ont répondu (taux de réponse 22,2 %). Les internes se sentaient insuffisamment formés à 81,8 % (n=825) et 63,2% (n=638) ne se sentaient pas à l'aise pour répondre aux questions des patients. Ils étaient très en faveur de la vaccination à 61,2 % (n=618) et 1,9 % (n=19) étaient fortement en désaccord avec la vaccination. Ils étaient 73,5 % (n = 742) à avoir déjà été face à un patient refusant une vaccination. La réalisation d'un stage ambulatoire de premier niveau était liée au fait de se sentir plus à l'aise pour répondre aux questions des patients sur la vaccination (p
Author: Marie Maitre
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Pages : 274
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Une résurgence de la coqueluche est observée en France chez les nourrissons, les adolescents et les jeunes adultes. De nouvelles recommandations vaccinales ont donc été mises en place en 2004 puis renforcées en 2008 ; elles concernent les futurs parents, grands parents ainsi que les professionnels de santé et de la petite enfance. La vaccination des adultes reste cependant insuffisamment appliquée. Notre étude descriptive consiste à évaluer les connaissances sur la vaccination coqueluche chez l'adulte, les recommandations vaccinales et leur application, ainsi que les difficultés rencontrées. L'enquête est menée en 2012 auprès des médecins généralistes du Béarn avec un recueil des données par le biais d'un questionnaire. Parmi les 211 médecins interrogés, 89 % sont informés des recommandations vaccinales de 2004 et 98 % de celles de 2008 ; 64 % ont reçu un rappel vaccinal contre la coqueluche. Les connaissances théoriques sur le sujet sont globalement bonnes mais certaines lacunes persistent au sujet du délai à respecter entre dTPolio, et dTcaPolio, de la protection insuffisante du nouveau-né par les anticorps maternels. Si 76 % des médecins déclarent vacciner les adultes dans un contexte de naissance, seuls 6 % proposent ce vaccin à une femme venant d'accoucher et 27 % à leurs patients proferssionnels de santé ou de la petite enfance. Enfin 68 % des médecins déclarent rencontrer des difficultés comme le refus du patient ou l'oubli de la part du médecin. Des efforts d'information sont donc à poursuivre auprès des patients et des professionnels de santé pour espérer une meilleure couverture vaccinale des adultes et réduire ainsi la transmission de la maladie aux nourrissons. Le médecin généraliste, de par sa position privilégiée de médecin de famille, a un rôle clé dans cette démarche.
Author: Raphaël Capelle
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Contexte : Les patients atteints de maladies auto-immunes systémiques ont paradoxalement une moins bonne couverture vaccinale que le reste de la population. Partant de ce constat nous avons étudié les pratiques vaccinales des médecins généralistes de Haute Normandie Méthode : Il s'agit d'une étude descriptive et déclarative par un questionnaire anonyme adressé à un échantillon de 200 médecins généralistes choisis de manière randomisée. Une étude statistique des résultats a été réalisée grâce au test de Fisher exact Résultats : Sur 200 questionnaires, 65 ont pu être exploites (33.5%). 87.3% déclarent effectuer eux même les vaccinations chez leurs patients atteints de maladies auto-immunes systémiques ne bénéficiant pas d'un traitement immunosuppresseurs. 63.5% déclarent effectuer eux même les vaccinations chez ces patients bénéficiant d'un traitement immunosuppresseurs. Le taux moyen de réponses correspondantes aux recommandations quant aux vaccins contre indiqués chez les patients atteints de maladies auto-immunes systémiques ne bénéficiant pas de traitements immunosuppresseurs se situe entre 33.3% et 36.9%. Le taux moyen de réponses correspondantes aux recommandations quant aux vaccins indiqués chez les patients atteints de maladies auto-immunes systémiques bénéficiant de traitements immunosuppresseurs se situe entre 41.3% et 42.2%. Le taux moyen de réponses correspondantes aux recommandations quant aux vaccins contre indiqués chez les patients atteints de maladies auto-immunes systémiques bénéficiant de traitements immunosuppresseurs se situe entre 26.6% et 27.7%.Parmi les médecins répondants au questionnaire, 81.5% ont répondu qu'ils ne se sentaient pas bien informés. Conclusion : La formation médicale continue, une meilleure communication ville hôpital, l'éducation et une information sur le sujet des patients et du grand public nous semblent des pistes à suivre pour améliorer la prise en charge vaccinale des patients atteints de maladies auto-immunes systémiques.
Author: Anna Fain
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Languages : fr
Pages : 128
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Book Description
Introduction : La rougeole reste une cause importante de décès du jeune enfant dans le monde alors qu'il existe un vaccin sûr et efficace. Ces dernières années, la vaccination a suscité de nombreuses polémiques en France. Ces polémiques sèment le doute chez les patients et chez certains médecins. Objectif principal : Évaluation de la perception des parents sur la rougeole et son vaccin. Méthodes : Il s'agit d'une étude quantitative, observationnelle, descriptive, prospective et multicentrique, réalisée du 7 mai au 29 juin 2020, à l'aide d'un questionnaire effectué par un médecin auprès des parents se présentant pour une consultation médicale de leur enfant dans deux centres de santé municipaux à Pantin (Seine saint Denis) et un centre de santé à Paris dans le 19ème arrondissement. Résultats : Cent parents ont été interrogés. Parmi eux, 65% savaient que la rougeole existe encore en France, 75% étaient conscients du fait que la rougeole est une maladie pouvant être grave, 74% qu'elle peut atteindre les enfants et les adultes alors que 22% pensaient qu'elle touchait uniquement les enfants. Au total, 84% des parents avaient déjà entendu parler du vaccin ROR, parmi eux 61% avaient été informés par leur médecin et 82% des parents interrogés déclaraient être en faveur de la vaccination ROR pour leurs enfants, 18% étaient hésitants. Parmi les enfants en âge d'être vaccinés pour le ROR, 84% étaient à jour de leur vaccination en fonction de leur âge. Trente-six enfants (69,2%) avaient reçu 2 doses et 50 (96,1%.) avaient reçu au moins une dose. Conclusion : Les parents interrogés dans notre étude avaient certaines connaissances quant à la rougeole et son vaccin, le ROR, mais elles restaient insuffisantes et incomplètes. L'hésitation vaccinale a certes une grande place dans le paysage actuel français, probablement par manque d'information. L'obligation vaccinale doit permettre d'obtenir une couverture vaccinale satisfaisante. Le rôle des médecins généralistes est primordial afin d'informer et de diffuser une information scientifique de qualité permettant de lutter notamment contre les « fake news » (infox) diffusées largement par les réseaux sociaux.
