État des lieux des dispositifs de prévention et de prise en charge de la souffrance psychologique des internes de médecine générale mis en place dans les différentes facultés du territoire français PDF Download
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Author: Hermeline Billault
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Contexte. En France, depuis plusieurs années, le syndrome d'épuisement professionnel aussi appelé « burn out » est au cœur des discussions. De nombreuses études scientifiques montrent une prévalence supérieure chez les soignants. La Haute Autorité de Santé reconnaît les professionnels de santé comme “une population à risque historiquement identifiée. Objectif. Devant ce constat, il semble désormais légitime de s'interroger sur les moyens mis en œuvre par les acteurs les plus proches des internes de médecine générale. Ce travail constitue un premier état des lieux des dispositifs de prévention et de prise en charge de la souffrance psychologique des internes de médecine générale, mis en place dans les différentes facultés du territoire français. Méthode. Pour y répondre, nous avons réalisé une étude descriptive, prospective, multicentrique, basée sur un questionnaire envoyé aux Départements de Médecine Générale (DMG) et un second envoyé aux associations d'internes des différentes facultés françaises. Résultats. Il en ressort des disparités de sensibilisation, de repérage, de prise en charge sur l'ensemble du territoire. Il existe surtout un manque de communication concernant les dispositifs existants entre les associations et les DMG.
Author: Hermeline Billault
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Contexte. En France, depuis plusieurs années, le syndrome d'épuisement professionnel aussi appelé « burn out » est au cœur des discussions. De nombreuses études scientifiques montrent une prévalence supérieure chez les soignants. La Haute Autorité de Santé reconnaît les professionnels de santé comme “une population à risque historiquement identifiée. Objectif. Devant ce constat, il semble désormais légitime de s'interroger sur les moyens mis en œuvre par les acteurs les plus proches des internes de médecine générale. Ce travail constitue un premier état des lieux des dispositifs de prévention et de prise en charge de la souffrance psychologique des internes de médecine générale, mis en place dans les différentes facultés du territoire français. Méthode. Pour y répondre, nous avons réalisé une étude descriptive, prospective, multicentrique, basée sur un questionnaire envoyé aux Départements de Médecine Générale (DMG) et un second envoyé aux associations d'internes des différentes facultés françaises. Résultats. Il en ressort des disparités de sensibilisation, de repérage, de prise en charge sur l'ensemble du territoire. Il existe surtout un manque de communication concernant les dispositifs existants entre les associations et les DMG.
Author: Matthieu Da Silva
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Languages : fr
Pages : 170
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La souffrance au travail est un mal-être complexe mobilisant de nombreux intervenants. Le parcours de soins des patients est peu structuré. Le but de cette étude était d'identifier le rôle attribué au médecin généraliste (MG) par les patients lorsqu'ils le consultent en première intention. Nous avons mené une étude qualitative sur la base de trois récits de vie afin d'explorer en profondeur le phénomène et d'obtenir des éléments de compréhension nouveaux quant aux processus à l'œuvre dans la formation et la gestion de la souffrance au travail. Les sujets connaissent un mal-être intense du fait d'un emploi et d'une situation psychosociale propres. Les situations et la souffrance au travail rencontrées rejoignaient le concept des facteurs de risque psychosociaux et du burnout. Le MG se voyait attribuer une position singulière en raison des modalités de consultation, d'un savoir estimé et d'une relation sociale unique fondée sur son accessibilité, sa polyvalence, sa proximité, sa familiarité, sa fraternité, sa fidélité, sa discrétion et sa capacité à fournir un témoignage social. Il réalisait des certificats, une psychothérapie, une prise en charge médicamenteuse et une coordination. Les autres acteurs étaient méconnus et souffraient de préjugés quant à leur action. Le MG était vu comme le plus apte à consiférer les besoins globaux des patients. Ces derniers comprenaient les limites imposées par la sécurité sociale et les difficultés de coordination. Les patients réalisaient un travail de restauration psychique passant par le développement de capacités propres susceptibles de modifier leur conditionnement psychique. Notre étude montre que l'enjeu lié à l'élaboration systémique d'une réponse singulière sur la mise en place des conditions renforçant la relation médecin-patient et la pluridisciplinarité. Une meilleure formation à la collaboration et une modification du mode d'exercice du MG peuvent se révéler particulièrement pertinentes.
Author: Léa Mougenot
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Languages : fr
Pages : 123
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Introduction : En médecine générale, la souffrance psychique au travail est un motif de consultation de plus en plus fréquent. Sa complexité la rend difficile à prendre en charge pour le médecin traitant à lui seul. A l'ère des maisons de santé, la pluriprofessionnalité prend place dans des problématiques complexes nécessitant un suivi optimisé pour être de qualité. Notre travail de recherche s'intéresse aux patients en souffrance au travail et aux professionnels impliqués dans leur prise en charge par le biais d'un protocole innovant mis en place au sein de la maison de santé de Saint-Claude à Besançon. Ce protocole associe un médecin généraliste, un psychologue, une infirmière de santé publique et un enseignant en activité physique adaptée. - Méthode : Il s'agit d'une double thèse qualitative, pour laquelle nous avons mené des entretiens semi-dirigés auprès des soignants d'une part et des patients d'autre part. Le travail d'analyse s'est basé sur un double codage et s'est appuyé sur la théorie ancrée afin de mettre en lumière les forces et faiblesses d'une telle prise en charge. - Résultats : La confiance en l'équipe soignante est renforcée. Les patients adhèrent à l'offre de soins proposée. La communication interprofessionnelle est favorisée et remarquée par les patients. La cohésion d'équipe se met au service d'une collaboration nouvelle. La dispense d'avance de frais est l'un des atouts majeur souligné par les deux parties ainsi que l'amélioration de l'utilisation du système de soins. Des ajustements en termes de coordination sont cependant souhaités. - Discussion : Notre étude va dans le sens des données de la littérature : ce type de collaboration pluriprofessionnelle améliore l'accès aux soins, leur efficience ainsi que la coordination entre professionnels de premier recours. A notre connaissance aucun travail ne s'était intéressé à un projet incluant une telle variété d'intervenants. Les échantillons étudiés étaient certes de petite taille mais le bilan réalisé semble être un argument en faveur de la généralisation de ce type de parcours de soins dans diverses problématiques. Et ce d'autant plus que les politiques de santé publique actuelles soutiennent l'exercice coordonné en soins primaires.
Author: Julie Canton
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Languages : fr
Pages : 325
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L'apparition de nouvelles technologies, de nouveaux métiers s'est accompagnée d'une intensification et d'une modification des organisations de travail à l'origine de nouvelles contraintes pour les individus, souvent source de stress, d'isolement, de souffrance, voire de violence au travail. La fréquence de ces troubles et leurs coûts humain et financier ont conduit à un accord européen sur la définition du stress au travail mais pas sur celle de la souffrance au travail. Le propos de cette thèse a d'abord été de rappeler les données de la littérature en particulier sur les risques psychosociaux, leurs conséquences individuelles et collectives et les différents acteurs du réseau. Puis des médecins généralistes ont été contactés afin de recueillir leur vécu de la souffrance au travail comme motif de consultation en médecine générale. Ensuite des outils d'aide furent proposés aux médecins motivés pour tester ces outils, puis les analyser et en juger l'utilité. Enfin une réflexion sur la souffrance au travail, son diagnostic et sa prise en charge par les médecins généralistes a été menée. Cette réflexion souligne la complexité du concept de souffrance au travail (elle survient lorsque le rapport du sujet à l'organisation du travail est bloqué- perte de la capacité d'agir -), l'importance de la première consultation au cabinet du généraliste (penser à poser la question au travail !) et le rôle capital de l'écoute. Elle souligne également la nécessité de passer d'une approche individuelle à une approche collective et de s'appuyer sur le réseau : prendre en charge la souffrance, c'est comprendre ce qui pose problème dans l'organisation du travail. Cela passe par la capacité à débatre du travail afin que ce dernier redevienne plaisir. C'est le rôle pivot du médecin du travail et du réseau. Nous nous sommes enfin posé la quesion de la propre souffrance au/du travail des médecins généralistes : vers qui se tourner ? Qui peut aider ? Qu'est-ce qui se joue de nous dans le travail ?
Author: Justine Fabre
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Languages : fr
Pages : 120
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Introduction : En médecine générale, la souffrance psychique au travail est un motif de consultation de plus en plus fréquent. Sa complexité la rend difficile à prendre en charge pour le médecin traitant à lui seul. A l'ère des maisons de santé, la pluriprofessionnalité prend place dans des problématiques complexes nécessitant un suivi optimisé pour être de qualité. Notre travail de recherche s'intéresse aux patients en souffrance au travail et aux professionnels impliqués dans leur prise en charge par le biais d'un protocole innovant mis en place au sein de la maison de santé de Saint-Claude à Besançon. Ce protocole associe un médecin généraliste, un psychologue, une infirmière de santé publique et un enseignant en activité physique adaptée. - Méthode : Il s'agit d'une double thèse qualitative, pour laquelle nous avons mené des entretiens semi-dirigés auprès des soignants d'une part et des patients d'autre part. Le travail d'analyse s'est basé sur un double codage et s'est appuyé sur la théorie ancrée afin de mettre en lumière les forces et faiblesses d'une telle prise en charge. - Résultats : La confiance en l'équipe soignante est renforcée. Les patients adhèrent à l'offre de soins proposée. La communication interprofessionnelle est favorisée et remarquée par les patients. La cohésion d'équipe se met au service d'une collaboration nouvelle. La dispense d'avance de frais est l'un des atouts majeur souligné par les deux parties ainsi que l'amélioration de l'utilisation du système de soins. Des ajustements en termes de coordination sont cependant souhaités. - Discussion : Notre étude va dans le sens des données de la littérature : ce type de collaboration pluriprofessionnelle améliore l'accès aux soins, leur efficience ainsi que la coordination entre professionnels de premier recours. A notre connaissance aucun travail ne s'était intéressé à un projet incluant une telle variété d'intervenants. Les échantillons étudiés étaient certes de petite taille mais le bilan réalisé semble être un argument en faveur de la généralisation de ce type de parcours de soins dans diverses problématiques. Et ce d'autant plus que les politiques de santé publique actuelles soutiennent l'exercice coordonné en soins primaires.
Author: Delphine Lepoittevin
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Languages : fr
Pages : 0
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Introduction. La souffrance morale au travail est un enjeu de santé publique majeur de ces vingt dernières années. Les études réalisées jusqu'à présent se sont plutôt attardées sur l'aspect épidémiologique ou sur l'aspect médical de la prise en charge. Cette étude a pour objectif de s'intéresser au point de vue des patients concernés et à leur ressenti concernant leur prise en charge globale. Méthode. Une étude qualitative par entretiens semi-directifs a été réalisée auprès de 15 patients ayant vécu une situation de souffrance au travail. Le recrutement s'est effectué sur proposition de généralistes de la Sarthe et du Maine-et-Loire. Résultats. La prise en charge médicale était principalement assurée par le médecin généraliste et/ou le médecin du travail. Le généraliste était surtout vu comme un prescripteur d'arrêts maladie et de médicaments. Le médecin du travail agissait plutôt sur les conditions de travail ou, lorsque cela était impossible, permettait une mise en inaptitude. Tous deux étaient source de soutien psychologique, mais étaient limités dans leur rôle. Un manque de communication entre les professionnels de santé était parfois ressenti, et considéré comme un frein à la prise en charge. Les patients engageaient souvent des procédures judiciaires en quête d'une reconnaissance de leur souffrance et dans un désir de justice. Conclusion. La médicalisation de la souffrance au travail semble avoir ses limites. Si les procédures judiciaires sont source d'espoir pour les patients, leur impact n'est pas connu. Il serait intéressant de conforter ces résultats sur un échantillon plus grand et d'explorer le retentissement des procédures judiciaires sur ces patients.
Author: Mathilde Habert
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Languages : fr
Pages : 304
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Appréhender la souffrance morale liée aux conditions de travail m'a conduite à la repenser en terme de " stress " au travail notamment dans un contexte de harcèlement moral ou dans un processus d'épuisement professionnel. Une enquête a été réalisée auprès de médecins généralistes installés en libéral en France dans le but de mesurer leur implication dans la prise en charge, évaluer leur méthodologie empirique, repérer leurs atouts, détecter leurs difficultés concrètes. Les résultats de l'enquête ont permis de poser les bases d'une réflexion sur un possible cadre plus technique de prise en charge : mettre en avant les questions clefs que devraient utiliser les généralistes au cours de leur interrogatoire ; diffuser des questionnaires types pour affiner leur diagnostic ; communiquer plus facilement avec les médecins du travail ; privilégier des alternatives aux traitements médicamenteux. Il y va de l'engagement du médecin généraliste dans ce domaine, car sa motivation conditionne sa formation et l'étendue de son champs d'action : son rôle n'est ni celui d'un psychothérapeute, ni celui du médecin du travail, ni celui d'un relaxologue mais un peu de tous en même temps. Sa formation devrait, à ce titre, inclure psychologie, connaissance du monde de l'entreprise et du stress qu'elle génère et apprentissage de techniques physiques de relaxation.
Author: Cyril Bègue
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Languages : fr
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INTRODUCTION La souffrance psychique au travail est un phénomène répandu avec des conséquences importantes, en termes économiques et de santé. Le médeicn généraliste semble être l'interlocuteur privilégié du salarié mais il existe peu d'études sur la prise en charge en soins primaires. L'objectif principal de cette étude était de décrire la prise en charge de la souffrance psychique au travail par les médecins généralistes. METHODE Cette étude reposait sur une méthologie mixte associant une étude quantitative par autoquestionnaire auprès des maitres de stage universitaire des Pays de la Loire et une étude qualitative par entretiens semi-dirigés. RESULTATS 314 médecins (53,2 %) ont répondu au questionnaire et 10 entretiens ont été menés. La prise en charge se faisait à l'aide d'arrêts de travail, d'écoute, de psychotropes et d'un recours au médecin du travail. Les médecins déclarant avoir suivi une formation, qu'elle soit en santé au travail en général ou concernant la souffrance psychique en particulier, prescrivaient plus souvent des arrêts de travail, utilisaient d'avantage l'écoute et contactaient plus souvent le médecin du travail. DISCUSSION Cette prise en charge était déterminé par le positionnement du médecin généraliste : la prise en charge globale imposait de prendre en compte à la fois les facteurs personnels et professionnels mais le médecin généralise ne connaissait pas l'entreprise et ne pouvait pas agir sur les conditions de travail. L'arrêt de travail lui permettait donc de mettre le travail à distance, la psychothérapie d'agir directement sur le patent et enfin le contact avec le médecin du travail d'agir indirectement sur le travail.
Author: Youenn Toullic
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Languages : fr
Pages : 68
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Contexte : la souffrance psychique liée au travail est un problème fréquent. Les médecins généralistes ont un rôle prépondérant dans cette prise en charge peu décrite dans la littérature. L'objectif de cette étude est de décrire la prise en charge des patients en situation de souffrance psychique liée au travail par les médecins généralistes afin d'en connaître les principaux écueils et d'envisager des améliorations possibles. Méthode : il s'agit d'une étude épidémiologique transversale conduite auprès de médecins généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais et de patients en activité professionnelle venant en consultation de médecine générale pour tout motif entre avril et août 2014. Cette étude s'inscrit dans le cadre de l'étude Héraclès dont l'objectif principal était de mesurer la prévalence des cas de souffrance psychique liée au travail vus en médecine générale. Un questionnaire administré par le médecin a permis de recueillir des données sur : la présence d'un trouble mental fréquent diagnostiqué par le médecin généraliste, le lien avec le travail selon le médecin, les caractéristiques sociodémographiques des patients, du travail et la réponse du médecin (entretien psychologique, traitement médicamenteux, arrêt de travail, orientation vers un médecin du travail, un psychiatre ou un psychologue). Résultats : 121 médecins ont participé à l'étude et 2027 patients ont été inclus. 533 (26 %) patients étaient en situation de souffrance psychique liée au travail diagnostiquée par le médecin. Parmi eux, 469 (88 %) ont bénéficié d'un entretien psychologique par le médecin généraliste, 439 (82 %) d'un traitement médicamenteux et 324 (61 %) d'un arrêt de travail. La durée de ces arrêts de travail était de 5,54 semaines en moyenne. 139 (26 %) patients ont été adressés vers leur médecin du travail. 212 (40 %) patients ont été orientés vers un psychiatre ou un psychologue. Cette dernière orientation a été réellement effective pour 106 (20,5 %) patients. Des caractéristiques du médecin et des patients étaient associées à la prise en charge. Conclusion : les médecins généralistes ont un rôle majeur dans la prise en charge des patients présentant une souffrance psychique liée au travail. La conduite d'entretiens psychologiques ainsi que la prescription médicamenteuse sont fréquentes mais le degré de coopération avec d'autres professionnels impliqués dans cette problématique reste faible et doit être renforcé.
Author: Dominique Bastiani
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Languages : fr
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Book Description
Problématique : La souffrance psychique professionnelle et les risques psychosociaux qui la constituent, représente une pathologie grave en expansion. Sa manifestation clinique, psychique et somatique est devenue quotidienne en médecine générale. Objectifs : Recueillir les ressentis et limites d'une prise en charge de la souffrance psychique professionnelle en médecine générale avec ses spécificités guadeloupéennes. Apporter une réflexion sur la situation actuelle et d'éventuelles pistes d'amélioration. Méthode : Une étude qualitative semi-directive a été réalisée auprès de 10 médecins généralistes exerçants en Guadeloupe. Résultats : Les omnipraticiens constatent une forte augmentation de la demande de soins psychiques ou somatiques relative aux conditions de travail de leurs patients. Ils déplorent une charge de travail quotidienne trop importante face à la réalisation d'un diagnostic difficile et pour part sociétal. Un manque d'efficacité de prise en charge liée à leur formation, aux limites des moyens thérapeutiques dont ils disposent, au défaut de pluridisciplinarité avec la médecine du travail et à la mise en place d'un suivi psychologique ou psychiatrique. Conclusion : Le médecin généraliste a le sentiment d'être isolé face a une pathologie grave qui le dépasse. Problématique pour laquelle il estime ne pas avoir les moyens suffisants pour traiter efficacement ces patients. Pourtant des pistes d'améliorations semblent possibles dans le domaine de la formation, de l'efficience thérapeutique mais également des cadres législatifs encadrant le monde du travail.
