Enquête de pratiques concernant le sevrage des somnifères chez les patients âgés de plus de 75 ans auprès des médecins généralistes du Grand Est

Enquête de pratiques concernant le sevrage des somnifères chez les patients âgés de plus de 75 ans auprès des médecins généralistes du Grand Est PDF Author: Patricia Koenig
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Book Description
Le médecin généraliste se trouve en première ligne pour le dépistage et le traitement des insomnies. L'initiation des somnifères est principalement du ressort du médecin généraliste. Les hypnotiques sont à l'origine de nombreux effets secondaires, d'autant plus que le patient est âgé. Notre étude est une enquête d'évaluation des pratiques professionnelles concernant le sevrage des somnifères chez le patient de plus de 75 ans, visant à comparer ces dernières aux recommandations de la Haute Autorité de Sante. Un questionnaire a été adresse à 2606 médecins généralistes du Grand Est entre le 17/06 et le 17/11/2019. 117 réponses ont pu être analysées. Lorsqu'un traitement est prescrit pour I' insomnie, les benzodiazépines représentent 42% et les Z-drugs 21%. Le renouvellement est discuté systématiquement pour 82% des médecins, mais le renouvellement est réalisé pour un à trois mois dans 85% des cas. Le sevrage est d'emblée envisagé pour 77% d'entre eux. 75% des médecins interrogés assurent seuls le suivi du sevrage. En conclusion, les médecins généralistes ont une bonne connaissance des recommandations. Les écarts constates étaient l'emploi de molécules inappropriées, les durées de prescription, et la fréquence de suivi lors du sevrage.

Enquête de pratiques concernant le sevrage des somnifères chez les patients âgés de plus de 75 ans auprès des médecins généralistes du Grand Est

Enquête de pratiques concernant le sevrage des somnifères chez les patients âgés de plus de 75 ans auprès des médecins généralistes du Grand Est PDF Author: Patricia Koenig
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Le médecin généraliste se trouve en première ligne pour le dépistage et le traitement des insomnies. L'initiation des somnifères est principalement du ressort du médecin généraliste. Les hypnotiques sont à l'origine de nombreux effets secondaires, d'autant plus que le patient est âgé. Notre étude est une enquête d'évaluation des pratiques professionnelles concernant le sevrage des somnifères chez le patient de plus de 75 ans, visant à comparer ces dernières aux recommandations de la Haute Autorité de Sante. Un questionnaire a été adresse à 2606 médecins généralistes du Grand Est entre le 17/06 et le 17/11/2019. 117 réponses ont pu être analysées. Lorsqu'un traitement est prescrit pour I' insomnie, les benzodiazépines représentent 42% et les Z-drugs 21%. Le renouvellement est discuté systématiquement pour 82% des médecins, mais le renouvellement est réalisé pour un à trois mois dans 85% des cas. Le sevrage est d'emblée envisagé pour 77% d'entre eux. 75% des médecins interrogés assurent seuls le suivi du sevrage. En conclusion, les médecins généralistes ont une bonne connaissance des recommandations. Les écarts constates étaient l'emploi de molécules inappropriées, les durées de prescription, et la fréquence de suivi lors du sevrage.

Modalités de réévaluation et de déprescription des benzodiazépines à visée somnifère chez le patient de plus de 80 ans en médecine générale

Modalités de réévaluation et de déprescription des benzodiazépines à visée somnifère chez le patient de plus de 80 ans en médecine générale PDF Author: Claire Millet-Madranges
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Languages : fr
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Book Description
Introduction : les benzodiazépines sont une classe thérapeutique couramment prescrite pour la prise en charge de l'angoisse ou des troubles du sommeil. Ces médicaments sont particulièrement présents chez les patients âgés pour lesquels une prescription inappropriée d'hypnotiques concernerait jusqu'à 10 % des plus de 75 ans. Pourtant ces traitements symptomatiques de l'insomnie ne sont pas dénués d'effets secondaires et le risque iatrogénique est majoré chez ces populations à risque avec des conséquences possibles au long cours. La HAS a émis plusieurs recommandations au cours des années ainsi que des campagnes de sensibilisation des médecins généralistes. Les autorités sanitaires ont également introduit les rémunérations sur objectifs de santé publique ou la prescription du ZOLPIDEM sur ordonnance sécurisée afin de lutter contre le mésusage des benzodiazépines. Cependant on observe une persistance du mésusage des benzodiazépines et apparentés chez les personnes âgées. L'objectif de cette thèse est d'évaluer les pratiques des médecins généralistes au cours de la réévaluation et du sevrage des benzodiazépines hypnotiques. Matériel et méthode : on a réalisé une étude quantitative, observationnelle et descriptive s'intéressant aux médecins généralistes installés dans le Vaucluse. Résultats : les recommandations de la HAS sont respectées par les praticiens avec les rappels des règles hygiéno-diététiques et le renouvèlement régulier de benzodiazépines à demi-vie courte. On observe peu d'impact des ROSP et prescription du ZOLPIDEM sur ordonnance sécurisée dans les attitudes des médecins généralistes et des patients. L'initiation du sevrage reste un moment difficile pour 84 % des médecins généralistes principalement confrontés à la peur des patients et à leurs attachements à ce traitement. Pour limiter cette utilisation au long cours, les informations sont correctement délivrées aux patients par les médecins de l'étude. La thérapie cognitivo-comportementale, en alternative aux benzodiazépines, demeure peu utilisée. La formation en gériatrie et l'ancienneté d'exercice des praticiens ne semblent pas modifier les prises en charge. Conclusion : le médecin généraliste traitant est au cœur de la prise en charge des patients et est le principal prescripteur des traitements chroniques. La qualité de la relation entre le médecin et le patient est basée sur la délivrance de l'information et la confiance mutuelle. Le recours aux TCC et aux entretiens motivationnels constituent les principaux axes d'amélioration pour limiter le mésusage des benzodiazépines chroniques.

Sevrage en benzodiazépines hypnotiques et sujet âgé

Sevrage en benzodiazépines hypnotiques et sujet âgé PDF Author: Emilie Debaure
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Languages : fr
Pages : 394

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Book Description
Introduction : En France, l'insomnie et sa prise en charge par le recours aux benzodiazépines hypnotiques, constitue un problème de santé publique avec une sur- prescription plaçant la France second pays européen consommateur après la Suède. Cette consommation croît avec l'âge avec en 2007 une prévalence estimée à 32% chez les plus de 65 ans et une durée médiane de traitement de 7 mois. Une consommation chronique chez le sujet âgé fait pencher la balance bénéfices/risques en faveur des risques. L'HAS a donc participé en 2006 à l'élaboration de recommandations pour sevrer les plus de 65 ans. En 2010, une FMC s'est efforcée d'amener les médecins généralistes à appliquer ces recommandations grâce à un protocole de prise en charge validé par les anglo-saxons, et de permettre l'autoévaluation de leur pratique 3 mois plus tard. Objectif : Décrire l'auto-évaluation des pratiques en médecine générale après la formation. Méthode : Etude qualitative descriptive par un entretien de groupe ou « focus group » constitué de 9 médecins généralistes installés ayant suivi la formation et volontaires à appliquer le protocole proposé. Résultats : La formation a été nécessaire aux médecins généralistes pour acquérir des compétences avec en conséquence une diminution de leur prescription d'hypnotiques et une assurance dans la prise en charge de l'insomnie. Globalement, les médecins ont été plus systématiques et se sont posés plus souvent la question du sommeil. L'application du protocole avec ses consignes a suscité un intérêt général notamment à travers les outils apportés par la formation. Il a fourni un cadre aux médecins qui l'ont cependant considéré trop rigide et contraignant. En effet, de nombreux freins ont été identifiés: consultations chronophages, investissement en temps et en énergie, manque à gagner (paiement à l'acte), freins propres aux outils (complexité, ergonomie, nombre important) et au patient (âge, co- morbidités, investissement de l'hypnotique, coût, tricherie dans le remplissage des outils, manque de motivation). Ceci étant, le protocole reste exploitable car il a été réalisé dans sa globalité par les médecins et a abouti à des sevrages. Le principal facteur identifié favorisant ce sevrage est la motivation du patient et le facteur limitant est surtout représenté par l'investissement du patient pour son hypnotique (résistance). Les outils sont la principale source de motivation des médecins (ludiques), mais trop nombreux et parfois complexes (difficultés de compréhension). L'agenda du sommeil, outils de référence, apparaît simple et objectif. Discussion : La formation et la maitrise des outils mis à disposition apparaissent finalement plus important que le protocole en lui-même dans la prise en charge du sevrage. L'amélioration des pratiques nécessite donc une formation efficace. Il reste à savoir si les médecins formés obtiennent significativement plus de sevrages que s'ils ne l'étaient pas ?

Benzodiazépines anxiolytiques et hypnotiques en médecine générale

Benzodiazépines anxiolytiques et hypnotiques en médecine générale PDF Author: Adélaïde Doussau de Bazignan
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Languages : fr
Pages : 294

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Book Description
Les benzodiazépines (BZD) ont une place majeure dans la consommation de psychotropes en Frances. Cette étude visait à estimer la proportion de patients traités par BZD anxiolytiques ou hypnotiques en médecine générale et pouvant rentrer dans le cadre d'un sevrage et à recueillir l'avis des médecins généralistes (MG), sur différentes prises en charge pour la diminution ou l'arrêt des BZD. Une enquête épidémiologique transversale a été réalisée en juin 2008 auprès d'un échantillon de 2000 MG tirés au sort en France métropolitaine, par un questionnaire postal. Des informations ont été collectées sur 286 MG et 997 patients traités par BZD. La proportion de patients de médecine générale traités par BZD était de 15 %. Ces patients avaient un âge moyen de 60 ans et comprenaient 69 % de femmes. Il s'agissait de prescriptions à visée anxiolytique pure dans 54 % des cas et en traitement continu (70 %). Le délai médian depuis introduction du traitement était de 4 ans (de 0 à 45 ans). Le MG avait déjà proposé une diminution à 63 % des patients. Le sevrage paraissait indiqué dans un ttiers des cas. D'après notre étude, 29 % des patients traités par BZD auraient un traitement supérieur aux recommandations en termes de durée avec une diminution actuellement indiquée d'après le MG. Les MG se considéraient les mieux placés pour aider les patients à diminuer ou arrêter les BZD (82 %). Les avis étaient positifs pour l'intérêt du soutien psychiatrique spécialisé, du suivi multidisciplinaire coordonné par le MG, des interventions brèves. Notre étude portant sur près de 300 MG et un échantillon représentatif de leurs patients confirme la forte prévalence et la chronicité des prescriptions de BZD. La proportion de patients chez qui l'indication d'un arrêt pourrait être posée d'après le MG est faible. Une meilleure diffusion de l'information concernant les bénéfices et risques de ces traitements et les modalités de sevrage pourraient être utiles dans ce contexte.