Difficultés des médecins généralistes dans l'exercice de la recherche clinique : enquête de pratique réalisée auprès des investigateurs de l'étude SAGA PDF Download
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Author: Juliette Jaeger
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Contexte. L'étude SAGA est un des premiers essais cliniques interventionnels mené en Médecine générale en France. Elle évalue l'impact de l'arrêt des statines prescrites en prévention primaire chez les patients de 75 ans et plus, sur le plan médico-économique. Les inclusions de patients sont réalisées par des médecins généralistes (MG). Six mois après les premières inclusions, moins d'un médecin sur deux, volontaire et formé, a inclus au moins un patient. Objectif. Déterminer les difficultés rencontrées par les médecins investigateurs à la réalisation des inclusions. Méthodes. Enquête de pratique réalisée par entretiens téléphoniques semi dirigés de janvier à mai 2017 auprès de 188 médecins investigateurs, dans l'Inter-région Sud-Ouest Outre-Mer. Cette population comprend des médecins inactifs, n'ayant réalisé aucune pré-inclusion de patient et des médecins actifs qui en ont réalisé au moins une. Un questionnaire a été réalisé pour chaque sous-groupe. Résultats. 163 médecins ont répondu aux questionnaires. Le manque de temps est un obstacle majeur, retrouvé chez 37,2% des investigateurs actifs et 23% des inactifs. Les difficultés techniques sont présentes chez 56,8% des investigateurs actifs et 29,7% des inactifs. Enfin, les deux catégories d'investigateurs ont été confrontées de façon importante à des refus de participation de leurs patients à l'étude SAGA. Conclusion. Cette étude confirme les difficultés de la pratique de la recherche en Médecine générale. Elle pointe également la difficulté d'acceptation d'une étude interventionnelle par les patients. Une meilleure formation des MG aux bonnes pratiques de la recherche clinique et l'implication de toute la profession dans cette voie pourraient permettre une meilleure réalisation des études en lien avec l'activité du généraliste.
Author: Juliette Jaeger
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Contexte. L'étude SAGA est un des premiers essais cliniques interventionnels mené en Médecine générale en France. Elle évalue l'impact de l'arrêt des statines prescrites en prévention primaire chez les patients de 75 ans et plus, sur le plan médico-économique. Les inclusions de patients sont réalisées par des médecins généralistes (MG). Six mois après les premières inclusions, moins d'un médecin sur deux, volontaire et formé, a inclus au moins un patient. Objectif. Déterminer les difficultés rencontrées par les médecins investigateurs à la réalisation des inclusions. Méthodes. Enquête de pratique réalisée par entretiens téléphoniques semi dirigés de janvier à mai 2017 auprès de 188 médecins investigateurs, dans l'Inter-région Sud-Ouest Outre-Mer. Cette population comprend des médecins inactifs, n'ayant réalisé aucune pré-inclusion de patient et des médecins actifs qui en ont réalisé au moins une. Un questionnaire a été réalisé pour chaque sous-groupe. Résultats. 163 médecins ont répondu aux questionnaires. Le manque de temps est un obstacle majeur, retrouvé chez 37,2% des investigateurs actifs et 23% des inactifs. Les difficultés techniques sont présentes chez 56,8% des investigateurs actifs et 29,7% des inactifs. Enfin, les deux catégories d'investigateurs ont été confrontées de façon importante à des refus de participation de leurs patients à l'étude SAGA. Conclusion. Cette étude confirme les difficultés de la pratique de la recherche en Médecine générale. Elle pointe également la difficulté d'acceptation d'une étude interventionnelle par les patients. Une meilleure formation des MG aux bonnes pratiques de la recherche clinique et l'implication de toute la profession dans cette voie pourraient permettre une meilleure réalisation des études en lien avec l'activité du généraliste.
Author: Anaïs Cante
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Introduction : L'exercice de la médecine se fonde en partie sur des preuves scientifiques issues de la recherche clinique. Pour répondre aux mêmes exigences de qualité des soins que les autres spécialités, la médecine générale doit pouvoir bénéficier de ses données probantes. En France, le nombre de MG impliqués dans la recherche est faible et participe à limiter la production de données scientifiques. Pour répondre à cette problématique nous allons identifier les MG susceptibles d'intégrer un réseau d'investigateurs cliniques et cerner ce qui les motiveraient à s'y investir. Matériel et méthode : Une étude descriptive transversale a été menée chez les MG installés sur l'arc alpin. Le recueil de données s'est déroulé par l'intermédiaire d'un questionnaire numérique. Leur expérience dans la recherche, leur thématique de recherche de prédilection, les modalités d'organisation pratique d'un réseau d'investigateurs souhaités ont été recueillis. Résultats : Sur 1410 questionnaires envoyés, 82 réponses ont été analysées. 59 MG sont intéressés pour participer à la recherche. La plupart d'entre eux à hauteur de 1h/mois avec une rémunération basée sur le tarif de 3 ou 4 consultations par heure. Les thèmes de recherche aborderaient surtout les maladies cardio-vasculaires. Les médecins les plus intéressés à participer seraient les plus jeunes, souhaitant recevoir une formation, et s'étant installés récemment. Conclusion : Le faible taux de réponse à cette enquête montre la difficulté d'identification des MG comme potentiel investigateur. La création de réseaux d'investigateurs pourrait permettre d'optimiser le développement et la pérennité de la recherche en médecine générale.
Author: Benjamin de La Tour (médecin).)
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Pages : 338
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Les gestes techniques font partie de l'exercice quotidien du médecin généraliste. L'objectif de cette étude était d'établir un profil des gestes réalisés par les médecins généralistes du Languedoc-Roussillon, identifier les obstacles à leur pratique, et sonder les médecins sur leur niveau de maîtrise des gestes et leur opinion sur d'éventuelles formations aux gestes. Nouss avons réalisé au 1er trimestre 2014 une enquête quantitative à l'aide d'un questionnaire en ligne portant sur 28 gestes techniques adressé à 1402 médecins généralistes du Languedoc Roussillon. 202 médecins ont répondu au questionnaire. 15 gestes étaient réalisés régulièrement par plus de la moitié des médecins. 13 gestes ne l'étaient jamais par plus de la moitié des médecins. Le profil type du médecin généra liste réalisant le plus de gestes était un homme exerçant en milieu rural en groupe, a fortiori en maison de santé pluridisciplinaire, faisant au moins 6 visites à domicile par semaine. Les 2 obstacles principaux à la pratique des gestes étaient le manque de demande et la présence de professionnels plus compétents à proximité. Très peu se sentaient compétents pour les gestes articulaires et tendineux, les immobilisations d'articulations et les gestes dermatologiques (hors sutures/pansements). Plus des 2/3 des médecins étaient intéressés par des formations pratiques aux gestes techniques et plus d'1 /3 se déclaraient prêts à les enseigner. La simulation se développe dans l'enseignement médical initial et continu, et ce travail pourrait aider à orienter les gestes techniques pour lesquels les médecins généralistes pourraient être formés, en les adaptant aux besoins des patients selon leur lieu d'installation
Author: Dehbia Cherif
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Pages : 166
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Pré requis : la médecine générale connait un essor important dans la réalisation de travaux de recherche. La recherche est nécessaire à la pratique d’une médecine fondée sur les preuves. Bien que la majorité des médecins généralistes soient favorables à la recherche en médecine générale, seul un quart y participe. Les barrières sont nombreuses : temps, formation, rémunération. L’ensemble des travaux menés à ce jour ont tous été orientés vers les médecins généralistes. Objectif : l’objectif de ce travail est de connaître le ressenti des patients dont le médecin généraliste participe à des travaux de recherche. Les objectifs secondaires sont de déterminer le raisons ayant poussé les patients à participer aux études et leurs attentes quant à la recherche. Méthode : une étude qualitative a été réalisée auprès de patients ayant participé à des études dont leur médecin généraliste était investigateur. Des entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès de quinze patients. Résultats : les patients ont tous une vision positive de leur médecin généraliste investigateur. Ils ont plus confiance en lui. Conclusion : la participation du médecin généraliste à la recherche valorise son image. La relation médecin/patient est le moteur principal à la participation des patients. Ce travail pourrait servir d’argument pour favoriser la participation des médecins à la recherche.
Author: Matthieu Carer
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Pages : 212
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Les médecins généralistes investigateurs craignent un ressenti négatif des patients lorsqu’ils leur proposent de participer à un essai clinique. Une enquête réalisée auprès de 362 patients consultant chez 30 médecins généralistes investigateurs a analysé l’intention de participer à un essai clinique de 3 groupes de patients: A : 164 patients à qui on n’a jamais proposé d’essai et qui n’ont jamais participé; B : 179 patients ayant déjà participé à un essai; C : 19 patients qui ont toujours refusé de participer. L’intention positive de participer à un essai est de 92% dans le groupe B et de 69% dans le groupe A. La différence est de 23% (p
Author: Pauline Rechagneux
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Pages : 68
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Introduction. L'exercice de la médecine générale évolue avec une diminution de l'exercice libérale au profit d'un exercice salarié. Mais peu de données sont disponibles sur le devenir des jeunes diplômés de la discipline. L'objectif de cette recherche était d'analyser les écueils des différents projets de cohortes locorégionales déjà réalisés en France sur les déterminants à l'installation des médecins généralistes afin de nourrir la réflexion d'un groupe de travail autour de la réalisation d'une enquête de cohorte nationale. Méthode. Cette étude qualitative s'est basée sur des entretiens semi-dirigés auprès de 11 médecins directeurs de thèses ou internes en thèse ayant menés des études de cohorte autour des déterminants à l'installation des étudiants en diplôme d'étude spécialisée de médecine générale en France entre novembre 2018 et mai 2019. Résultats. Pour les personnes rencontrées, la première étape pour la création des cohortes locorégionales était la constitution d'un groupe de travail composé d'un réfèrent, d'attachés de recherche clinique et d'un biostatisticien si possible. Il semblait primordial que chaque réfèrent ait un statut stable au sein de son département de médecine générale (DMG) pour suivre le projet sur le long cours et disposer d'un temps de travail dédié à la cohorte. L'implication des DMG était essentielle au projet. Parfois les études avaient pu bénéficier d'un appui financier d'organismes comme les agences régionales de santé. Discussion. S'associer à des partenaires forts comme le Collège national des généralistes enseignants et le Conseil national de l'ordre des médecins par exemple garantira la pérennité et la légitimité de l'étude de cohorte. Un protocole de recherche devra être établi permettant de déterminer le moment propice au recrutement de la population ainsi que la rythmicité des temps de recueils. Une équipe de communication pourrait être chargée de promouvoir la cohorte à travers la création d'un logo, la diffusion de dépliants de l'étude et la promotion de celle-ci sur les réseaux sociaux. Dans le cas d'une cohorte d'internes, l'aspect communautaire du projet semble primordial pour faire adhérer les étudiants au projet.
Author: jean-baptiste Harriague
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Pages : 198
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INTRODUCTION : La spécialisation de la médecine générale (2004) a-t-elle modifié la direction de thèse par les médecins généralistes à l'Université Bordeaux 2 ? Quelles difficultés ont-ils rencontrées ? PARTIE 1 : Méthodes : Analyse secondaire du fichier des thèses de médecine générale soutenues entre 2003 et 2008. Résultats : Sur 622 thèses, 20 % traitent des soins primaires, 13 % sont dirigées par un médecin généraliste. Discussion : Ces valeurs sont basses, notion historique s'expliquant partiellement par les difficultés rencontrées par les médecins généralistes pour diriger ces thèses. PARTIE 2 : Méthodes : - Enquête par questionnaire des 37 médecins généralistes directeurs d'au moins une thèse de soins primaires. - Entretiens semi-structurés auprès de 8 enseignants cliniciens ambulatoires sans expérience de direction. Résultats / - Les directeurs expriment le manque de compétences méthodologiques (58,3 % formés à la direction) et de temps (moyenne 28 h sur 12,7 mois/thèse). - Les enseignants cliniciens ambulatoires citent : manque de temps, de sollicitation par les étudiants, de formation, intérêt avant 45 ans et démotivation après 50 ans. DISCUSSION : L'investigation retrouve les difficultés techniques secondaires à l'insuffisance de la formation initiale et aux spécificités de l'exercice ambulatoire libéral. SYNTHESE-CONCLUSION : Seraient nécessaires la formation à la direction de thèse et à la recherche en soins primaires, une cellule de thèse pour aide méthodologique, proposition de sujets, amélioration du contact étudiants-enseignants cliniciens ambulatoires et surtout une action politique concordante avec les objectifs de santé publique. Loin de l"excellence", l'amélioration du nombre et de la qualité des thèses de médecine générale et leur publication témoigneraient de l'efficience de la filière.
Author: Erika Chapuy
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Languages : fr
Pages : 68
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Introduction. La médecine s’appuie sur des recommandations établies sur des preuves scientifiques issues de la recherche clinique. Les données actuelles de la science médicale sont le plus souvent issues d’études hospitalières et basées sur la petite proportion de la population soignée à l’hôpital. Pour une prise en charge adaptée, la médecine générale doit pouvoir bénéficier de ses données probantes. En France, le nombre de médecins généralistes voulant s’impliquer dans la recherche reste faible. L’objectif de cette étude était d’identifier les médecins généralistes acceptant de faire partie d’un réseau d’investigateurs dans la région stéphanoise et de connaître leurs attentes pour y participer. Matériel et méthode. Une étude épidémiologique transversale a été menée sur les médecins généralistes installés en Loire ou Haute-Loire, avec une activité libérale. Le recueil de données s’est déroulé par l’intermédiaire d’un questionnaire numérique mis en ligne en décembre 2018, avec une relance en janvier 2019. Leur expérience dans la recherche, leurs thématiques de prédilection, les caractéristiques des médecins généralistes, ainsi que les modalités d’organisation pratique d’un réseau d’investigateurs souhaitées ont été recueillies. Résultats. Sur les 1 103 questionnaires envoyés, 96 médecins généralistes ont répondu soit 8.7%, et 86 réponses ont été analysées. La plupart des médecins répondeurs étaient convaincus de l’importance de la recherche pour la médecine générale, et pour la qualité des soins. Soixante-quatre médecins étaient intéressés par la recherche, parmi lesquels 63.9% pensaient pouvoir participer à 1 étude ou plus de manière annuelle, à raison d’une heure par mois avec une rémunération basée sur le tarif de 3 ou 4 consultations par heure de travail. Les médecins jeunes, les MSU, et les médecins ayant bénéficié de formation antérieure étaient significativement plus intéressés par la recherche et le désir d’intégrer un réseau d’investigateurs. Les freins principaux étaient le manque de temps et le manque de sollicitations. Conclusion. Le faible taux de réponse reflète la difficulté d’identifier les médecins généralistes comme potentiels investigateurs. La compensation financière, la reconnaissance, les thématiques souhaitées et la diminution des lourdeurs administratives sont des moteurs primordiaux pour favoriser la participation aux études. La création de réseaux d’investigateurs permettrait d’optimiser le développement de la recherche, qui est un enjeu actuel majeur en médecine générale.
Author: Sonia Khar
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Pages : 116
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But de l’étude : Les gestes techniques au cabinet de médecine générale semblent être une activité en diminution dans la pratique. Nous avons posé l’hypothèse de l’existence d’obstacles, freinant leur réalisation en médecine de soins primaires. Leur identification était nécessaire avant leur quantification. Méthode : Nous avons réalisé une étude exploratoire avec recueil de données jusqu’à saturation par entretiens semi-dirigés, auprès de 11 médecins généralistes installés dans la région Nord-Pas-de-Calais. Les données ont été analysées en codage ouvert et axial sur le logiciel NVivo-10®. Résultats : Onze obstacles ont été identifiés :le manque de temps, les risques médico-légaux, l’accessibilité des spécialistes et des urgences, l’absence de demande de la part des patients, le matériel, le manque d’expérience, l’absence de rentabilité, la réticence des spécialistes, le manque d’intérêt, l’arrêt des gardes, la perte de confiance des patients. Des caractéristiques communes aux médecins pratiquant des gestes techniques ont été suspectées. L’étude a également permis d’identifier les gestes techniques les plus représentatifs en pratique de médecine générale. Conclusion : Les obstacles retrouvés sont en rapport avec l’évolution actuelle de la médecine générale : diminution de la démographie médicale et augmentation de la charge de travail, accroissement du poids de la responsabilité médicale, demande de prise en charge rapide et efficace de la part des patients. Les 11 obstacles identifiés, les gestes techniques les plus représentatifs et la typologie des généralistes pressentie par cet abord non représentatif seront vérifiés et hiérarchisés par une enquête transversale.
