Déterminants de l'acceptation et du refus de la vaccination antipapillomavirus chez les parents des jeunes filles de 11 à 14 ans

Déterminants de l'acceptation et du refus de la vaccination antipapillomavirus chez les parents des jeunes filles de 11 à 14 ans PDF Author: Anne-Sophie Arreto
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 46

Get Book Here

Book Description
La vaccination antipapillomavirus est recommandée en France chez les jeunes filles de 11 à 14 ans, avec un rattrapage de 15 à 19 ans révolus. Elle constitue, avec le frottis cervico utérin de dépistage, un moyen de prévention du cancer du col de l'utérus induit par l'infection à papillomavirus, qui en est la cause principale. La couverture vaccinale nationale reste cependant faible depuis la mise sur le marché des 2 vaccins disponibles (Gardasil, Cervarix) en 2007 en France. L'objectif de notre étude était d'identifier les déterminants d'une acceptation ou d'un refus de la vaccination antipapillomavirus chez les parents des jeunes filles de 11 à 14 ans. Une étude descriptive a été réalisée par autoquestionnaire auprès de 131 parents recrutés dans des cabinets de médecine générale d'Ile-de-France. Pour 55.7% des parents, les médias ont été la première source d'information sur la vaccination antipapillomavirus. Les médecins généralistes ont été les premiers spécialistes à l'avoir proposé pour la majorité d'entre eux (33.6%). 51.2% des parents ont déclaré être favorables à cette vaccination, l'argument principal étant la volonté de protéger leur fille contre le cancer du col de l'utérus. Les parents réticents ont évoqué le caractère nouveau du vaccin (66.1%), la crainte des effets indésirables potentiels (48.4%) et le manque de renseignement (38.7%). L'analyse satatistique a révélé une corrélation négative mais non significative entre acceptation du vaccin antipapillomavirus et suivi gynécologique régulier chez la mère (Odds Ratio=2.14, IC 95% [0.88-5.34]). Elle révèle une corrélation positive entre l'acceptation du vaccin antipapillomavirus et l'existence d'une vaccination antiméningocoque C chez la fille (Odds Ratio=2.14, IC 95% [0.88-5.34]). Le fait qu'un médecin généraliste propose la vaccination antipapillomavirus est significativement corrélé à une acceptation de cette vaccination (Odds Ratio=2.14, IC 95% [0.88-5.34]). Ces résultats mettent en lumière les motivations et les craintes des parants qui décident de faire vacciner ou non leur fille contre le papillomavirus. Ils soulignent le rôle primordial du médecin généraliste dans la transmission d'informations fiables aux parents, face à une forte influence médiatique. Ce rôle, associé aux mesures de Santé Publique, pourrait faire espérer une augmentation de la couverture vaccinale nationale, et ainsi participer à l'émergence d'une immunité de groupe et d'une baisse de l'incidence du cancer du col de l'utérus.

Déterminants de l'acceptation et du refus de la vaccination antipapillomavirus chez les parents des jeunes filles de 11 à 14 ans

Déterminants de l'acceptation et du refus de la vaccination antipapillomavirus chez les parents des jeunes filles de 11 à 14 ans PDF Author: Anne-Sophie Arreto
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 46

Get Book Here

Book Description
La vaccination antipapillomavirus est recommandée en France chez les jeunes filles de 11 à 14 ans, avec un rattrapage de 15 à 19 ans révolus. Elle constitue, avec le frottis cervico utérin de dépistage, un moyen de prévention du cancer du col de l'utérus induit par l'infection à papillomavirus, qui en est la cause principale. La couverture vaccinale nationale reste cependant faible depuis la mise sur le marché des 2 vaccins disponibles (Gardasil, Cervarix) en 2007 en France. L'objectif de notre étude était d'identifier les déterminants d'une acceptation ou d'un refus de la vaccination antipapillomavirus chez les parents des jeunes filles de 11 à 14 ans. Une étude descriptive a été réalisée par autoquestionnaire auprès de 131 parents recrutés dans des cabinets de médecine générale d'Ile-de-France. Pour 55.7% des parents, les médias ont été la première source d'information sur la vaccination antipapillomavirus. Les médecins généralistes ont été les premiers spécialistes à l'avoir proposé pour la majorité d'entre eux (33.6%). 51.2% des parents ont déclaré être favorables à cette vaccination, l'argument principal étant la volonté de protéger leur fille contre le cancer du col de l'utérus. Les parents réticents ont évoqué le caractère nouveau du vaccin (66.1%), la crainte des effets indésirables potentiels (48.4%) et le manque de renseignement (38.7%). L'analyse satatistique a révélé une corrélation négative mais non significative entre acceptation du vaccin antipapillomavirus et suivi gynécologique régulier chez la mère (Odds Ratio=2.14, IC 95% [0.88-5.34]). Elle révèle une corrélation positive entre l'acceptation du vaccin antipapillomavirus et l'existence d'une vaccination antiméningocoque C chez la fille (Odds Ratio=2.14, IC 95% [0.88-5.34]). Le fait qu'un médecin généraliste propose la vaccination antipapillomavirus est significativement corrélé à une acceptation de cette vaccination (Odds Ratio=2.14, IC 95% [0.88-5.34]). Ces résultats mettent en lumière les motivations et les craintes des parants qui décident de faire vacciner ou non leur fille contre le papillomavirus. Ils soulignent le rôle primordial du médecin généraliste dans la transmission d'informations fiables aux parents, face à une forte influence médiatique. Ce rôle, associé aux mesures de Santé Publique, pourrait faire espérer une augmentation de la couverture vaccinale nationale, et ainsi participer à l'émergence d'une immunité de groupe et d'une baisse de l'incidence du cancer du col de l'utérus.

Facteurs favorisant l' acceptation de la prévention vaccinale anti-papillomavirus et connaissances au sujet de ce vaccin

Facteurs favorisant l' acceptation de la prévention vaccinale anti-papillomavirus et connaissances au sujet de ce vaccin PDF Author: Marie Masson
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

Get Book Here

Book Description
La vaccination anti-papillomavirus, controversée dans les médias et le public, a une couverture vaccinale insuffisante en France. L'âge recommandé pour la vaccination des jeunes filles implique que la décision vaccinale est prise par leurs parents. Déterminer les facteurs favorisant l'adhésion des parents à la vaccination anti-HPV; explorer leurs connaissances du vaccin, du cancer du col de l'utérus et, en période post-vaccinale, de la stratégie globale de prévention de ce cancer. Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de parents de l'Allier ayant acepté la vaccination anti-papillomavirus pour leurs filles âgées de onze à treize ans. Une analyse thématique des données a été effectuée à l'aide du logiciel NVivo 11. 21 entretiens ont été réalisés. Les représentations personnelles des parents sur cette vaccination jouaient un rôle majeur dans la décision. La protection de la santé de leur fille contre une maladie grave et leur responsabilité parentale étaient les représentations positives principales. La crainte d'effets indésirables potentiels du vaccin était la représentation négative la plus importante. L'influence extérieure principale qui a aidé les parents à prendre une décision éclairée était le médecin, et en particulier le médecin traitant. Les connaissances au sujet de la vaccination et de la prévention du cancer du col de l'utérus étaient limitées, notamment les connaissances concernant la stratégie globale de prévention post-vaccinale. La plupart des parents étaient demandeurs d'informations, même après avoir accepté la vaccination. Le déterminant extérieur le plus important pour l'adhésion à la vaccination est le médecin traitant. Ce dernier devrait être en mesure d'apporter les informations factuelles nécessaires et de maîtriser les habiletés communicationnelles pour explorer les représentations des parents. Une piste d'amélioration de la couverture vaccinale anti-HPV pourrait être une consultation reconnue et organisée de prévention, en amont de l'âge de la vaccination et intégrant sa présentation.

Les freins à la vaccination contre les papillomavirus

Les freins à la vaccination contre les papillomavirus PDF Author: Sophie Tawil
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 166

Get Book Here

Book Description
Introduction : Environ mille françaises décèdent chaque année du cancer du col de l'utérus. Depuis 2007, la vaccination contre les papillomavirus renforce le dispositif de prévention en s'ajoutant au dépistage par frottis cervico-vaginal. Cette vaccination est recommandée chez les jeunes filles de 11 à 14 ans avec un rattrapage jusqu'à 19 ans. Cependant la couverture vaccinale reste très insuffisante et tend à diminuer : en 2013 18% des jeunes filles âgées de 15 ans avaient reçu au moins une dose contre 26% en 2011. L'objectif principal est de déterminer les freins à cette vaccination chez les parents de jeunes filles de 11 à 19 ans. Matériel et méthode : Cette étude a inclus les parents de jeunes filles ayant consulté en ville entre juillet et décembre 2014. Les données ont été recueillies par auto-questionnaire. Résultats : 101 parents ont été inclus. 83% avaient déjà entendu parlé du vaccin et 61% ne souhaitaient pas faire vacciner leur fille. Les principaux motifs de refus étaient : la crainte des effets secondaires, le manque de recul et la suspicion d'un intérêt potentiel de l'industrie pharmaceutique. Les facteurs associés à l'intention de faire vacciner sa fille étaient : le fait de l'avoir vacciné contre l'hépatite B, le pneumocoque ou le méningocoque, le fait de prendre en compte l'avis du médecin traitant et le fait de faire confiance aux autorités de santé. Conclusion : La vaccination anti papillomavirus est aujourd'hui bien connue du grand public qui reste pourtant très méfiant. La médiatisation d'effets indésirables imputés aux vaccins et la succession des scandales sanitaires a jeté le discrédit sur l'industrie pharmaceutique et sur la capacité de l'Etat à répondre aux problématiques de santé publique Le médecin traitant, reconnu comme personne de confiance, doit donc jouer un rôle essentiel dans l'acceptation de cette vaccination.

Facteurs associés à l'acceptation d'une ordonnance de vaccin contre les papillomavirus humains dans quatre cabinets de médecine générale des Hauts-de-France

Facteurs associés à l'acceptation d'une ordonnance de vaccin contre les papillomavirus humains dans quatre cabinets de médecine générale des Hauts-de-France PDF Author: Pierre Amrouni
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Contexte : en 2017, la couverture vaccinale (CV) anti papillomavirus humain (HPV) est très faible en France avec seulement 17 % de jeunes filles vaccinées. L'objectif de cette étude était d'étudier les facteurs associés à l'acceptation d'une ordonnance de vaccin anti-HPV, chez les jeunes filles âgées de 11 à 19 ans, consultant dans 4 cabinets de médecine générale des Hauts de France. Méthode : étude de soins courants, d'impact, prospective multicentrique, randomisée par grappes, réalisée de janvier 2017 à septembre 2017. Des questionnaires remplis par les jeunes filles de 11 à 19 ans et leurs parents recensaient les freins connus à la vaccination anti-HPV avant la consultation. Une ordonnance de vaccin anti-HPV devait systématiquement être proposée à l'issue des consultations ainsi qu'une brochure de l'institut national d'éducation et de prévention pour la santé selon la semaine de randomisation. Résultats : le taux de CV de la première dose de vaccin était de 44,5 % (n=85/191). La CV pour trois doses était de 25,1 % (n=48/191). 40,3 % (n=77/191) des jeunes filles/parents interrogés avaient déclaré une hésitation vaccinale. 68,8 % (n=64/93) des jeunes filles non vaccinées, avaient accepté la remise de l'ordonnance de vaccin anti-HPV. Les jeunes filles qui avaient déclaré « être pour la vaccination contre les maladies graves » ont plus accepté l'ordonnance de vaccin anti-HPV [65,6 % (n=42/64) vs 31% (n=9/29) (p=0,002)]. Les jeunes filles qui avaient déclaré « manquer d'information sur la vaccination anti-HPV » ont moins accepté l'ordonnance de vaccin anti-HPV [15,6 % (n=10/64) vs 41,4 % (n=12/29) (p=0,007)]. Conclusion : Il reste une proportion importante de jeunes filles/parents refusant la vaccination. Ces patients, qui évoquent principalement la peur d'effets secondaires, comme motif d'hésitation vaccinale, sont difficilement ouvert à la discussion et à la réflexion sur le thème de la vaccination. L'impact de la brochure d'information remise de façon randomisée à l'issue de chaque consultation est détaillée dans une autre étude.

Les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans

Les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans PDF Author: Nathalie Magne
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 46

Get Book Here

Book Description
CONTEXTE : En France, environ mille femmes décèdent chaque année par cancer du col de l'utérus. Un vaccin contre les papillomavirus humain (HPV), disponible depuis 2007, est recommandé pour les jeunes filles entre 11 et 14 ans. Il protège contre certains HPV responsables de lésions pouvant évoluer vers un cancer du col. La couverture vaccinale en France est insuffisante : en 2011, 35,8% des jeunes filles de 15 ans avaient reçu une dose de vaccin. OBJECTIF : Déterminer les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans. MATERIEL et METHODE : Cette étude prospective a inclus les parents d'adolescentes ayant consulté un médecin généraliste installé en région PACA entre juillet et octobre 2013. Les données étaient recueillies à l'aide d'un auto-questionnaire distribué aux parents. RESULTATS : 207 parents ont répondu et 85% d'entre eux connaissent le vaccin. Cette connaissance était due aux médias dans 73% des cas. Les médecins avaient recommandé le vaccin dans 51% des cas. 48% des parents souhaitaient vacciner leur fille. Les principaux facteurs associés au refus de la vaccination étaient : l'absence de recommandation médicale, la peur des effets indésirables, l'absence de confiance en l'industrie pharmaceutique, et l'idée que le vaccin est inefficace ou trop récent. 14% des parents avaient lu des informations contradictoires sur internet. CONCLUSION : Les parents ont accès à de nombreuses sources d'information médicale et l'impact des données émanent des médias rendent le travail du généraliste plus difficile. L'adhésion du médecin concernant la vaccination anti-HPV est primordiale car il joue un rôle indicatif fort dans cette vaccination

Influence de la modification des recommandations de l'âge de la vaccination par le vaccin anti-HPV sur l'opinion des parents de jeunes filles de 11 à 16 ans

Influence de la modification des recommandations de l'âge de la vaccination par le vaccin anti-HPV sur l'opinion des parents de jeunes filles de 11 à 16 ans PDF Author: Adeline Pousset
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 12

Get Book Here

Book Description
Introduction : en France, le vaccin contre le papillomavirus est recommandé chez les jeunes filles de 11 à 14 ans. En 2012, les recommandations sur l'âge de la vaccination ont été modifiées afin d'améliorer une faible couverture vaccinale. Seulement 22,9ù des jeunes filles de 15 ans avaient initié la vaccination. L'intérêt de cette étude est d'évaluer si l'âge influence la décision de vacciner des parents. Matériel et méthode : étude prospective, quantitative réalisée en Ille-et-Vilaine. 417 questionnaires ont été distribués dans des cabinets de médecine générale, à l'hôpital et aux urgences pédiatriques aux parents de jeunes vfilles de 11 à 16 ans. Résultats : en 2014, 2 ans après les nouvelles recommandations, 51,9 % des parents connaissent l'âge de cette vaccination. 43 ,8 % des parents préfèrent une vaccination entre 15 et 20 ans et 38,3 % entre 11 et 14 ans. 52,9 % des parents sont favorables à la vaccination. L'âge semble jouer un rôle fdans la décision des parents de faire vacciner leur fille par les vaccins anti-HPV (p≤0,05). Les parents favorables sont pour une vaccination précoce alors que les parents défavorables préfèrent une vaccination tardive. Les facteurs influençant l'âge de la vaccination sont : les connaissances des parents et l'information qu'ils ont reçue de leur médecin traitant. Les principaux facteurs freinant la vaccination sont : la peur des effets secondaires et l'âge inadapté. Conclusion : le médecin traitant semble jouer un rôle important dans l'incitation à la vaccination par l'information délivrée, les parents connaissant les recommandations étant plus favorables à une vaccination entre 11 et 14 ans. Il est donc nécessaire d'expliquer aux parents l'intérêt d'une vaccination précoce.

Les facteurs influençant la vaccination anti-HPV

Les facteurs influençant la vaccination anti-HPV PDF Author: Coralie Huyghe
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 76

Get Book Here

Book Description
La vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) est recommandée en France depuis avril 2007 chez les jeunes filles de 14 ans et en rattrapage chez les 15 à 23 ans, en prévention des cancers du col de l’utérus. En Picardie la couverture vaccinale reste faible. 32,3 % des jeunes filles de 14 ans débutent la vaccination et 18,5 % d’entre elles ont une couverture vaccinale complète. L’objectif de cette étude était de déterminer les facteurs influençant la vaccination. Il s’agit d’une étude déclarative descriptive, réalisée à l’aide d’un questionnaire distribué à 420 parents d’adolescentes de 14 ans dans des collèges d’Amiens en 2012. Le taux de réponse était de 49,5 %. 37,2 % des filles avaient reçu au moins une dose vaccinale. Les principaux freins étaient : la peur des effets secondaires (47,2 %), le manque d‘information sur le vaccin (43,2 %) et le doute de l’efficacité du vaccin (34,4 %). D’autre part la vaccination était liée : à des facteurs sociaux, à l’accès aux soins et à l’information. L’intégration de ce vaccin reste difficile par sa connotation sexuelle et par sa mise sur le marché récente. La connaissance des parents par l’intermédiaire du généraliste et/ou de leurs filles, la confiance envers le vaccin et les craintes sur l’efficacité du vaccin restent les principaux facteurs influençant la vaccination. Ainsi, ce travail souligne l’intérêt d’informer au mieux les parents pour répondre à leurs craintes et confirme l’implication essentielle du médecin traitant pour améliorer la couverture vaccinale.

Déterminants psycho-sociaux selon le modèle de croyances de santé dans l'intention de vacciner contre HPV chez les parents ayant une jeune fille âgée de 11 ans à 18 ans

Déterminants psycho-sociaux selon le modèle de croyances de santé dans l'intention de vacciner contre HPV chez les parents ayant une jeune fille âgée de 11 ans à 18 ans PDF Author: Lauranne Brault
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 116

Get Book Here

Book Description
En 2006, deux vaccins contre HPV sont commercialisés en France et proposés aux jeunes filles à partir de 14 ans puis à partir de 11 ans depuis 2013. Mais la couverture vaccinale de ces vaccins est nettement insuffisante et ne cesse de baisser. Il est important d'évaluer les déterminants de l'intention de vaccination contre HPV afin de comprendre comment inciter les parents à faire vacciner leur fille. L'objectif de notre étude est d'identifier les facteurs influençant l'intention de vacciner contre HPV chez les parents ayant une fille âgée de 11 à 18 ans à l'aide d'un questionnaire basé sur les concepts de la théorie de croyances de santé. 147 questionnaires ont été analysés. 2 groupes ont été formés : les pro vaccins (62 parents) et les anti vaccins (82 parents). 69% des parents pensent que l'infection peut être évitée en adoptant un comportement sain. Parmi les parents pensant que leur fille n'est pas susceptible d'être infectée un jour par HPV, 74% sont anti vaccins (p

Évaluation de la pratique de la vaccination anti-HPV auprès des parents de garçons de 11 à 16 ans dans les Yvelines

Évaluation de la pratique de la vaccination anti-HPV auprès des parents de garçons de 11 à 16 ans dans les Yvelines PDF Author: Cristina-Elena Apostol
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Contexte : Les Papillomavirus Humains (HPV) sont des virus à transmission sexuelle et cutanée responsables de l'apparition des lésions bénignes et malignes pour les deux sexes. En France, depuis 2007, une recommandation vaccinale existe chez les filles de 11 à 19 ans et depuis 2019 pour les garçons de 11 à 19 ans. La couverture vaccinale en France est l'une des plus basses en Europe: 13,7%. Il est important de connaître les perceptions des parents concernant la vaccination, afin de pouvoir adapter la promotion vaccinale pour les jeunes garçons. Objectifs : Objectif principal : Analyser les facteurs influençant les parents pour la vaccination anti-HPV de leur fils et leur intention de les vacciner. Objectif secondaire : Évaluer les connaissances des parents sur les HPV et la vaccination. Méthode : Cette étude était quantitative, épidémiologique, observationnelle, descriptive et analytique. Dans Un premier temps nous avons recruté 25 médecins yvelinois. Dans un second temps, ceux-ci ont proposé un questionnaire aux 10 premiers parents accompagnateurs d'un garçon de 11 à 16 ans. Résultats : Sur 209 parents interrogés, la majorité (85,65%) accepterait de vacciner leur fils. Les facteurs influençant positivement les parents sont : le fait d'avoir vacciné leur fils contre l'hépatite B et contre le pneumocoque, se renseigner sur les HPV, connaître les conséquences des infections aux HPV et les caractéristiques du vaccin, recevoir des informations sur la vaccination de son médecin généraliste, avoir une fille vaccinée contre le HPV . Les principales motivations sont : protéger leur fils contre les cancers induits par les HPV, protéger les filles en évitant la contamination et éviter de développer des verrues génitales. Concernant les connaissances des parents : 76,08% déclarent avoir déjà entendu parler de HPV, 91,87% pensent que la transmission se fait par contact sexuel, 5,74% par contact cutané. Seulement 18,18% pensent que le préservatif n'empêche pas la transmission. La grande majorité des parents connaît au moins une conséquence de l'infection à l'HPV (89,95%), ainsi que l'existence du vaccin (87,56%). Conclusion : Cette étude montre un taux élevé en ce qui concerne l'intention des parents de vacciner leur fils contre le HPV. Leurs connaissances sont globalement bonnes. La principale source d'information sur ce virus et sa vaccination est le médecin généraliste. Il serait utile de développer un outil que le médecin généraliste pourrait remettre aux parents concernés, lors d'une consultation pour les garçons de 11 à 16 ans.

Evaluation des connaissances et facteurs influençant la vaccination anti-papillomavirus chez les parents de jeunes filles âgées de 11 à 19 ans

Evaluation des connaissances et facteurs influençant la vaccination anti-papillomavirus chez les parents de jeunes filles âgées de 11 à 19 ans PDF Author: SArah Ariey-Bonnet
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 136

Get Book Here

Book Description
CONTEXTE : Le cancer du col de l'utérus est responsable en France de 1000 décès par an. Le facteur de risque principal est l'infection par un papillomavirus humain (HPV). Il est possible de réaliser une prévention primaire de ce cancer en vaccinant les jeunes filles contres ces HPV à partir de l'âge de 11 ans. En France, la couverture vaccinale reste insuffisante. OBJECTIF : L'objectif principal est d'analyser les facteurs qui influencent les parents pour la vaccination anti-HPV de leurs filles. L'objectif secondaire est dévaluer les connaissances des parents sur la vaccination anti-HPV. MATERIEL et METHODES : Étude épidémiologique observationnelle descriptive et analytique. Questionnaires anonymes destinés aux parents de jeunes filles âgées de 11 à 19 ans. Analyses descriptives et comparatives. RESULTATS : 102 questionnaires ont été remplis. Le facteur qui influence de façon positive la vaccination est l'information des parents par le médecin généraliste ou le pédiatre sur la vaccination anti-HPV. P