Description des connaissances et des freins à la vaccination contre le papillomavirus (HPV) des parents d'adolescentes de moins de 18 ans en âge d'être vaccinées contre l'HPV consultant aux urgences pédiatriques de l'hôpital intercommunal de Créteil

Description des connaissances et des freins à la vaccination contre le papillomavirus (HPV) des parents d'adolescentes de moins de 18 ans en âge d'être vaccinées contre l'HPV consultant aux urgences pédiatriques de l'hôpital intercommunal de Créteil PDF Author: Nouara Arab
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Languages : fr
Pages : 148

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Book Description
INTRODUCTION : Le cancer du col de l'utérus, lié à l'infection persistante à HPV oncogènes, est responsable de plus de 1000 décès par an en France. Depuis 2006 des vaccins anti HPV sont disponibles mais malgré leur innocuité et leur efficacité, la couverture reste faible en France. L'objectif de l'étude était de déterminer les freins à la vaccination anti HPV chez les parents d'adolescentes. MATERIELS ET METHODE : Une étude quantitative descriptive a été menée chez 100 parents d'adolescentes de moins de 18ans consultant aux urgences pédiatriques de l'Hôpital intercommunal de Créteil. Les données ont été recueillies via un auto questionnaire rempli par les parents. RESULTATS : 85% des parents connaissaient la vaccination anti HPV. 40% étaient favorables à cette vaccination. 17,6% des parents étaient contre et 42,35 % avaient un avis mitigé. Les principaux freins cités étaient : la peur des effets indésirables (75%), le manque de recul concernant efficacité des vaccins anti HPV (55%) et la méfiance vis-à-vis des industries pharmaceutiques (33%).En analyse uni et multi variée, le sexe des parents (mère) ((p=0,01) OR=0,24 [0,07-0,78]) et le refus de la vaccination anti VHB ((p=0,04) OR=0,33[0,10-1,04] ) ont été identifié comme des facteurs associés à la non adhésion à la vaccination anti HPV. DISCUSSION : Penser aux papas pour convaincre, diffuser des informations objectives sur les vaccins anti papillomavirus dans différents médias à destination du grand public, une meilleure formation continue des médecins pour savoir convaincre , mettre en place des politiques de santé publique ambitieuses sont autant de pistes pour améliorer la couverture vaccinale anti HPV.

Description des connaissances et des freins à la vaccination contre le papillomavirus (HPV) des parents d'adolescentes de moins de 18 ans en âge d'être vaccinées contre l'HPV consultant aux urgences pédiatriques de l'hôpital intercommunal de Créteil

Description des connaissances et des freins à la vaccination contre le papillomavirus (HPV) des parents d'adolescentes de moins de 18 ans en âge d'être vaccinées contre l'HPV consultant aux urgences pédiatriques de l'hôpital intercommunal de Créteil PDF Author: Nouara Arab
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INTRODUCTION : Le cancer du col de l'utérus, lié à l'infection persistante à HPV oncogènes, est responsable de plus de 1000 décès par an en France. Depuis 2006 des vaccins anti HPV sont disponibles mais malgré leur innocuité et leur efficacité, la couverture reste faible en France. L'objectif de l'étude était de déterminer les freins à la vaccination anti HPV chez les parents d'adolescentes. MATERIELS ET METHODE : Une étude quantitative descriptive a été menée chez 100 parents d'adolescentes de moins de 18ans consultant aux urgences pédiatriques de l'Hôpital intercommunal de Créteil. Les données ont été recueillies via un auto questionnaire rempli par les parents. RESULTATS : 85% des parents connaissaient la vaccination anti HPV. 40% étaient favorables à cette vaccination. 17,6% des parents étaient contre et 42,35 % avaient un avis mitigé. Les principaux freins cités étaient : la peur des effets indésirables (75%), le manque de recul concernant efficacité des vaccins anti HPV (55%) et la méfiance vis-à-vis des industries pharmaceutiques (33%).En analyse uni et multi variée, le sexe des parents (mère) ((p=0,01) OR=0,24 [0,07-0,78]) et le refus de la vaccination anti VHB ((p=0,04) OR=0,33[0,10-1,04] ) ont été identifié comme des facteurs associés à la non adhésion à la vaccination anti HPV. DISCUSSION : Penser aux papas pour convaincre, diffuser des informations objectives sur les vaccins anti papillomavirus dans différents médias à destination du grand public, une meilleure formation continue des médecins pour savoir convaincre , mettre en place des politiques de santé publique ambitieuses sont autant de pistes pour améliorer la couverture vaccinale anti HPV.

Les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans

Les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans PDF Author: Nathalie Magne
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Languages : fr
Pages : 46

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CONTEXTE : En France, environ mille femmes décèdent chaque année par cancer du col de l'utérus. Un vaccin contre les papillomavirus humain (HPV), disponible depuis 2007, est recommandé pour les jeunes filles entre 11 et 14 ans. Il protège contre certains HPV responsables de lésions pouvant évoluer vers un cancer du col. La couverture vaccinale en France est insuffisante : en 2011, 35,8% des jeunes filles de 15 ans avaient reçu une dose de vaccin. OBJECTIF : Déterminer les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans. MATERIEL et METHODE : Cette étude prospective a inclus les parents d'adolescentes ayant consulté un médecin généraliste installé en région PACA entre juillet et octobre 2013. Les données étaient recueillies à l'aide d'un auto-questionnaire distribué aux parents. RESULTATS : 207 parents ont répondu et 85% d'entre eux connaissent le vaccin. Cette connaissance était due aux médias dans 73% des cas. Les médecins avaient recommandé le vaccin dans 51% des cas. 48% des parents souhaitaient vacciner leur fille. Les principaux facteurs associés au refus de la vaccination étaient : l'absence de recommandation médicale, la peur des effets indésirables, l'absence de confiance en l'industrie pharmaceutique, et l'idée que le vaccin est inefficace ou trop récent. 14% des parents avaient lu des informations contradictoires sur internet. CONCLUSION : Les parents ont accès à de nombreuses sources d'information médicale et l'impact des données émanent des médias rendent le travail du généraliste plus difficile. L'adhésion du médecin concernant la vaccination anti-HPV est primordiale car il joue un rôle indicatif fort dans cette vaccination

Vaccination contre le papillomavirus

Vaccination contre le papillomavirus PDF Author: Mathilde Dumange
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Languages : en
Pages : 0

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Les freins à la vaccination contre le papillomavirus chez les mères d'adolescentes âgées de 11 à 18 ans

Les freins à la vaccination contre le papillomavirus chez les mères d'adolescentes âgées de 11 à 18 ans PDF Author: Roseline Antony
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Languages : fr
Pages : 100

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Introduction : Le Human Papillomavirus (HPV) est le plus important facteur de risque de développer un cancer du col de l'utérus. Deux vaccins anti papillomavirus ont été développés afin de réduire la fréquence du cancer du col de l'utérus. Cette vaccination ciblant les adolescentes mineures, le consentement parental est requis. Notre étude avait pour objectif d'identifier les freins à la vaccination chez les mères d'adolescentes de 11 à 18 ans et les facteurs associés à leur adhésion à la vaccination. Méthode : Distribution de questionnaires aux mères d'adolescentes âgée de 11 à 18 ans au sein de cabinets médicaux du Val-de-Marne. Une modélisation par régression logistique a été réalisée sur les facteurs potentiellement associés à l'adhésion à la vaccination. Résultats : Les principaux facteurs dissuasifs à la vaccination étaient l'inquiétude sur le caractère récent du vaccin (51,4%), les effets indésirables potentiels (28,8%), le prix du vaccin (27,4%) et le schéma vaccinal (17,2%). Les principaux facteurs qui augmentaient l'adhésion étaient la connaissance du schéma vaccinal (ORa = 8,8 ; IC 95%, 3,2-23,9), la croyance en l'efficacité du vaccin (ORa = 7,8 ; IC 95%, 2,3-26,4) et l'influence du médecin généraliste (ORa = 3,2 ; IC 95%, 0,89-11,3). Discussion : La compréhension des principaux freins à la vaccination contre le papillomavirus chez les mères permet de mieux les sensibiliser, en orientant les messages sur les freins identifiés dans notre étude. L'implication du médecin généraliste sera déterminante, étant donné sa forte influence sur les mères pour leur acceptation aux soins pour leurs filles.

Intentions vaccinales envers la vaccination anti-papillomavirus humain chez les parents d'enfants en âge d'être vaccines

Intentions vaccinales envers la vaccination anti-papillomavirus humain chez les parents d'enfants en âge d'être vaccines PDF Author: Maïlys Pak-Bishop
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Languages : fr
Pages : 188

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Introduction : Les papillomavirus humains (HPV) sont responsables de 3000 cas de cancer du col de l'utérus (CCU) et de 1100 décès en France chez les femmes chaque année. La vaccination anti-HPV prévient l'infection par certains HPV, et les maladies qui en découlent. La couverture vaccinale anti-HPV reste trop basse chez les filles en France. La vaccination anti-HPV a été étendue aux garçons dans la même tranche d'âge que les filles en décembre 2019. Le but de cette étude est de décrire l'intention vaccinale chez les parents d'enfants en âge d'être vaccinés en fonction du sexe de l'enfant et de dégager des profils de parents en fonction de leurs représentations sur la vaccination HPV. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive quantitative, par questionnaire auto-administré, adressé aux parents d'enfants de 10 à 15 ans vivant en Ile-de-France. Les résultats ont été calculés avec des tests de Chi-2 et de Fisher. Pour dégager les profils de parents, ils ont été interrogés sur leur degré d'accord face à des affirmations tirées de travaux qualitatifs antérieurs concernant leurs représentations sur des facteurs ayant un impact sur l'intention vaccinale. Résultats : 361 questionnaires complets ont été remplis. Nous avons ainsi obtenu des réponses pour 469 enfants âgés de 10 à 15 ans. Parmi eux, 58.2 % n'avaient pas été vaccinés contre le HPV, 20.3 % avaient débuté la vaccination et 20.9% l'avaient terminé. Pour les enfants qui n'étaient pas vaccinés, 49.8 % des parents avaient l'intention de vacciner leur enfant : 54.6 % des parents de filles, et 44.7 % des parents de garçons. La différence d'intention vaccinale selon le sexe de l'enfant n'était pas significative (p=0.10). Les facteurs associés significativement à une intention vaccinale positive étaient : être une mère (p=0.013) et avoir reçu des informations sur le vaccin anti-HPV par un médecin (p=0.01). Quatre « profils-types » de parents ont émergé. Les parents opposés à la vaccination pensaient qu'on manque de recul sur l'efficacité, les effets secondaires du vaccin et avaient plus reçu l'information par internet, là où les parents très favorables pensaient que la vaccination protégeait leur enfant d'une IST (infection sexuellement transmissible) et avaient plus été informés par un médecin. Conclusion : Notre étude ne retrouve pas de différence statistiquement significative d'intention vaccinale contre le HPV selon le sexe de l'enfant en âge d'être vacciné. Nous avons mis en relation l'intention vaccinale des parents avec différents profils de parents allant de parents très favorables à des parents très opposés à la vaccination anti-HPV avec des schémas de représentations très différents sur le HPV et son vaccin. Cela met en valeur la place centrale du médecin généraliste pour transmettre l'information scientifique fiable à des parents dont il connaît les représentations, en adaptant son discours à chaque situation afin de favoriser cette vaccination.

Influence de la modification des recommandations de l'âge de la vaccination par le vaccin anti-HPV sur l'opinion des parents de jeunes filles de 11 à 16 ans

Influence de la modification des recommandations de l'âge de la vaccination par le vaccin anti-HPV sur l'opinion des parents de jeunes filles de 11 à 16 ans PDF Author: Adeline Pousset
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Languages : fr
Pages : 12

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Book Description
Introduction : en France, le vaccin contre le papillomavirus est recommandé chez les jeunes filles de 11 à 14 ans. En 2012, les recommandations sur l'âge de la vaccination ont été modifiées afin d'améliorer une faible couverture vaccinale. Seulement 22,9ù des jeunes filles de 15 ans avaient initié la vaccination. L'intérêt de cette étude est d'évaluer si l'âge influence la décision de vacciner des parents. Matériel et méthode : étude prospective, quantitative réalisée en Ille-et-Vilaine. 417 questionnaires ont été distribués dans des cabinets de médecine générale, à l'hôpital et aux urgences pédiatriques aux parents de jeunes vfilles de 11 à 16 ans. Résultats : en 2014, 2 ans après les nouvelles recommandations, 51,9 % des parents connaissent l'âge de cette vaccination. 43 ,8 % des parents préfèrent une vaccination entre 15 et 20 ans et 38,3 % entre 11 et 14 ans. 52,9 % des parents sont favorables à la vaccination. L'âge semble jouer un rôle fdans la décision des parents de faire vacciner leur fille par les vaccins anti-HPV (p≤0,05). Les parents favorables sont pour une vaccination précoce alors que les parents défavorables préfèrent une vaccination tardive. Les facteurs influençant l'âge de la vaccination sont : les connaissances des parents et l'information qu'ils ont reçue de leur médecin traitant. Les principaux facteurs freinant la vaccination sont : la peur des effets secondaires et l'âge inadapté. Conclusion : le médecin traitant semble jouer un rôle important dans l'incitation à la vaccination par l'information délivrée, les parents connaissant les recommandations étant plus favorables à une vaccination entre 11 et 14 ans. Il est donc nécessaire d'expliquer aux parents l'intérêt d'une vaccination précoce.

Évaluation de la pratique de la vaccination anti-HPV auprès des parents de garçons de 11 à 16 ans dans les Yvelines

Évaluation de la pratique de la vaccination anti-HPV auprès des parents de garçons de 11 à 16 ans dans les Yvelines PDF Author: Cristina-Elena Apostol
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Languages : fr
Pages : 0

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Book Description
Contexte : Les Papillomavirus Humains (HPV) sont des virus à transmission sexuelle et cutanée responsables de l'apparition des lésions bénignes et malignes pour les deux sexes. En France, depuis 2007, une recommandation vaccinale existe chez les filles de 11 à 19 ans et depuis 2019 pour les garçons de 11 à 19 ans. La couverture vaccinale en France est l'une des plus basses en Europe: 13,7%. Il est important de connaître les perceptions des parents concernant la vaccination, afin de pouvoir adapter la promotion vaccinale pour les jeunes garçons. Objectifs : Objectif principal : Analyser les facteurs influençant les parents pour la vaccination anti-HPV de leur fils et leur intention de les vacciner. Objectif secondaire : Évaluer les connaissances des parents sur les HPV et la vaccination. Méthode : Cette étude était quantitative, épidémiologique, observationnelle, descriptive et analytique. Dans Un premier temps nous avons recruté 25 médecins yvelinois. Dans un second temps, ceux-ci ont proposé un questionnaire aux 10 premiers parents accompagnateurs d'un garçon de 11 à 16 ans. Résultats : Sur 209 parents interrogés, la majorité (85,65%) accepterait de vacciner leur fils. Les facteurs influençant positivement les parents sont : le fait d'avoir vacciné leur fils contre l'hépatite B et contre le pneumocoque, se renseigner sur les HPV, connaître les conséquences des infections aux HPV et les caractéristiques du vaccin, recevoir des informations sur la vaccination de son médecin généraliste, avoir une fille vaccinée contre le HPV . Les principales motivations sont : protéger leur fils contre les cancers induits par les HPV, protéger les filles en évitant la contamination et éviter de développer des verrues génitales. Concernant les connaissances des parents : 76,08% déclarent avoir déjà entendu parler de HPV, 91,87% pensent que la transmission se fait par contact sexuel, 5,74% par contact cutané. Seulement 18,18% pensent que le préservatif n'empêche pas la transmission. La grande majorité des parents connaît au moins une conséquence de l'infection à l'HPV (89,95%), ainsi que l'existence du vaccin (87,56%). Conclusion : Cette étude montre un taux élevé en ce qui concerne l'intention des parents de vacciner leur fils contre le HPV. Leurs connaissances sont globalement bonnes. La principale source d'information sur ce virus et sa vaccination est le médecin généraliste. Il serait utile de développer un outil que le médecin généraliste pourrait remettre aux parents concernés, lors d'une consultation pour les garçons de 11 à 16 ans.

Etude des freins à la vaccination contre le human papillomavirus, chez les jeunes filles de 14 à 19 ans, dans le Val de Marne

Etude des freins à la vaccination contre le human papillomavirus, chez les jeunes filles de 14 à 19 ans, dans le Val de Marne PDF Author: Asha Mourougavel
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Languages : fr
Pages : 98

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Book Description
Introduction : Depuis fin 2006, est apparu sur le marché européen le premier vaccin prophylactique dirigé contre les HPV 6, 11, 16 et 18 : Le Gardasil®, suivi fin 2007 du second vaccin : Le Cervarix® dirigé contre les HPV 16 et 18. La Haute autorité de santé recommande une couverture vaccinale de 80%, alors que la couverture vaccinale actuelle est de 25%. La polémique sur la vaccination en générale, ses effets indésirables et les informations trouvées sur internet, influencent les opinions et attitudes des jeunes filles vis -à-vis du vaccin contre le HPV. L’objectif principal de cette étude est de rechercher les freins à la vaccination anti HPV chez les jeunes filles de 14 à 19 ans dans le Val de Marne. Matériels et méthodes : Les maîtres de stage universitaires du département de médecine générale de la faculté de médecine de Créteil, exerçant dans le Val de Marne, devaient distribuer un auto questionnaire anonyme aux jeunes filles de 14 à 19 ans qu’ils recevaient en consultation entre février et mai 2014. Résultats : Les principaux freins sont : l’avis des parents sur la vaccination (64%), le prix de la vaccination (54%) et la peur des effets indésirables (douleurs locale et nausées) (50%). 78% des jeunes filles croient en l’efficacité du vaccin contre HPV et le caractère récent du vaccin datant de 2007 ne les inquiète pas (76%). Le médecin généraliste et l’entourage représentent la source d’information principale concernant le cancer du col de l’utérus, le HPV et le vaccin contre HPV. Conclusion : Une meilleure information des jeunes filles et de leurs parents et l’intervention des médecins généralistes pourraient faire augmenter la couverture vaccinale.

Les freins à la vaccination contre les papillomavirus

Les freins à la vaccination contre les papillomavirus PDF Author: Marie Segaillat
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Languages : fr
Pages : 0

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Book Description
Introduction : le cancer du col de l'utérus, vrai problème de santé publique, est un cancer évitable par le dépistage par frottis, et depuis 2006, par la vaccination contre les papillomavirus. Pourtant, en France, la couverture vaccinale reste faible. L'objectif de notre étude est de mettre en évidence les principaux freins à la vaccination HPV et de comprendre leurs origines. L'objectif secondaire est de proposer certaines mesures pour pallier à ses freins. Matériel et Méthodes : étude qualitative à partir d'entretiens semi-dirigés auprès d'adolescentes de 16 à 18 ans, non vaccinées contre les papillomavirus, scolarisées en lycée sur le secteur de Mont de Marsan (Landes). Résultats : 23 adolescentes ont été interrogées. L'analyse des entretiens nous a permis de distinguer 4 grandes catégories de freins : le manque de connaissance par défaut d'information, la peur des effets secondaires due à la médiatisation péjorative des vaccins HPV, l'avis défavorable des médecins sur les vaccins HPV et le report de la vaccination, due aux difficultés d'aborder le sujet de la sexualité de l'adolescente ou aux difficultés d'observance. Discussion : la décision de vaccination revient au binôme mère/fille, caractérisé par la qualité du dialogue au sein du binôme et la singularité du statut d'adolescente. Plusieurs mesures peuvent être proposées pour pallier aux freins évoqués et ainsi améliorer la couverture vaccinale. Conclusion : la vaccination contre les papillomavirus est une vaccination à part, impliquant des facteurs complexes, où le médecin traitant tient un rôle central.

Opinions des parents de patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains

Opinions des parents de patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains PDF Author: Antoine Crapet
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Languages : fr
Pages : 0

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Book Description
Introduction : L'obligation du vaccin contre les papillomavirus, notamment en prévention du cancer du col de l'utérus, a été évoquée suite à la concertation citoyenne sur la vaccination. Cette étude interroge les parents de patientes en âge d'être vaccinées sur leur opinion concernant une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus, l'obligation en général, et les moyens d'améliorer l'information vaccinale. Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude qualitative auprès de parents de patientes en âge d'être vaccinées, sélectionnés auprès de médecins généralistes ou par connaissance. Le recueil s'est effectué de mars 2019 à mai 2019, par entretien individuel enregistré de type compréhensif. Après codage et triangulation des données, le logiciel Nvivo 12® a permis une analyse thématique. Résultats : 14 entretiens ont été analysés. Une majorité des parents est favorable à l'obligation du vaccin anti-HPV, pour diminuer les infections et cancers reliés à ces virus. L'obligation permet de toucher des populations socialement défavorisées qui ne s'informent pas, retire la responsabilité de la vaccination aux parents, pour un coût moindre. L'autre partie des parents est défavorable d'un point de vue éthique contre toute forme d'obligation, par la perte de liberté de choix ainsi que le coût non négligeable d'un vaccin ne protégeant pas totalement. Informer les jeunes est la priorité pour l'impact actuel sur leurs parents et l'impact futur sur leurs enfants. On utilise l'école, lieu commun obligatoire, puis le médecin traitant et les structures telles que la PMI ou les plannings familiaux, ainsi que les médias avec Internet et les réseaux sociaux. Pour informer les parents, les moyens sont le médecin via une information directe et le carnet de santé, le système de santé publique via la sécurité sociale et les médias traditionnels (télévision, radio, presse). Conclusion : L'obligation du vaccin contre les papillomavirus divise la population autant que la communauté scientifique, notamment sur la question de l'opposition entre médecine centrée sur le patient et santé publique. L'obligation est tout de même une option valable pour les parents afin d'augmenter la couverture vaccinale.