Couverture vaccinale anti-papillomavirus humains(HPV) et principales causes de refus des vaccins anti-HPV dans la Vienne et en Charente-Maritime

Couverture vaccinale anti-papillomavirus humains(HPV) et principales causes de refus des vaccins anti-HPV dans la Vienne et en Charente-Maritime PDF Author: Clément Levy
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Introduction : Le cancer du col de l'utérus est le dixième cancer chez la femme en termes de fréquence et le quinzième cancer en termes de mortalité. Malgré un vaccin efficace contre les HPV oncogènes, intégré au calendrier vaccinal depuis 2008, la vaccination anti-HPV des jeunes filles en France reste faible et en constant infléchissement. L'objectif principal de cette étude était d'estimer la couverture vaccinale des jeunes filles en Charente-Maritime et dans la Vienne ; Les objectifs secondaires consistaient à déterminer les causes de refus les plus fréquentes des vaccins par les parents. Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude épidémiologique quantitative, descriptive et analytique, multicentrique par questionnaires menée dans des cabinets de médecine générale de Charente-Maritime et de la Vienne. Les parents ayant une ou plusieurs filles âgées de 11 à 19 ans et consultant dans un cabinet de la Vienne ou de Charente-Maritime étaient éligibles à l'étude. Résultats : Quinze médecins ont effectivement participé à l'étude permettant l'exploitation de 167 questionnaires : 70 (42%) provenant de la Vienne et 97 ( 58%) de Charente Maritime. Au total 226 patientes âgées de 11 à 19 ans ont ainsi pu être incluses dans l'étude et analysées. Sur les 226 patientes incluses, 149 (66%) n'étaient pas vaccinées, seules 75 ( 33%) patientes étant vaccinées ou en cours de vaccination. Les principaux motifs de refus des vaccins invoqués par les parents étaient notamment : le manque de recul sur le vaccin (80 % des parents refusant la vaccination), la peur des effets secondaires du vaccin (79% des refusants) le manque d'informations sur le vaccin (39% des refusants) et le manque de connaissances et d'information sur l'infection HPV ( 31% des refusants). Conclusion : Cette étude confirme la faible couverture vaccinale anti-HPV actuellement en France, plus de 10 ans après l'AMM des vaccins par rapport aux autres Pays Européens. Une meilleure information de la population sur le vaccin, ses effets secondaires réels, sur l'infection HPV, par les médecins généralistes et les pouvoirs publics parait indispensable pour améliorer la couverture vaccinale en France.

Couverture vaccinale anti-papillomavirus humains(HPV) et principales causes de refus des vaccins anti-HPV dans la Vienne et en Charente-Maritime

Couverture vaccinale anti-papillomavirus humains(HPV) et principales causes de refus des vaccins anti-HPV dans la Vienne et en Charente-Maritime PDF Author: Clément Levy
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Introduction : Le cancer du col de l'utérus est le dixième cancer chez la femme en termes de fréquence et le quinzième cancer en termes de mortalité. Malgré un vaccin efficace contre les HPV oncogènes, intégré au calendrier vaccinal depuis 2008, la vaccination anti-HPV des jeunes filles en France reste faible et en constant infléchissement. L'objectif principal de cette étude était d'estimer la couverture vaccinale des jeunes filles en Charente-Maritime et dans la Vienne ; Les objectifs secondaires consistaient à déterminer les causes de refus les plus fréquentes des vaccins par les parents. Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude épidémiologique quantitative, descriptive et analytique, multicentrique par questionnaires menée dans des cabinets de médecine générale de Charente-Maritime et de la Vienne. Les parents ayant une ou plusieurs filles âgées de 11 à 19 ans et consultant dans un cabinet de la Vienne ou de Charente-Maritime étaient éligibles à l'étude. Résultats : Quinze médecins ont effectivement participé à l'étude permettant l'exploitation de 167 questionnaires : 70 (42%) provenant de la Vienne et 97 ( 58%) de Charente Maritime. Au total 226 patientes âgées de 11 à 19 ans ont ainsi pu être incluses dans l'étude et analysées. Sur les 226 patientes incluses, 149 (66%) n'étaient pas vaccinées, seules 75 ( 33%) patientes étant vaccinées ou en cours de vaccination. Les principaux motifs de refus des vaccins invoqués par les parents étaient notamment : le manque de recul sur le vaccin (80 % des parents refusant la vaccination), la peur des effets secondaires du vaccin (79% des refusants) le manque d'informations sur le vaccin (39% des refusants) et le manque de connaissances et d'information sur l'infection HPV ( 31% des refusants). Conclusion : Cette étude confirme la faible couverture vaccinale anti-HPV actuellement en France, plus de 10 ans après l'AMM des vaccins par rapport aux autres Pays Européens. Une meilleure information de la population sur le vaccin, ses effets secondaires réels, sur l'infection HPV, par les médecins généralistes et les pouvoirs publics parait indispensable pour améliorer la couverture vaccinale en France.

De la vaccination des femmes à celle des hommes

De la vaccination des femmes à celle des hommes PDF Author: Céline Gontier
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Languages : fr
Pages : 244

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En France, depuis 2006, la vaccination anti-papillomavirus (HPV) est un des moyens de prévention proposé aux filles de 11 à 14 ans, pour éviter les cancers du col de l'utérus et les autres maladies causées par les HPV de types 16 et 18 pour le CERVARIX®/GlaxoSmithKline Biologicals, S.A et 6, 11, 16 et 18 pour le GARDASIL®/Sanofi Pasteur MSD. Or, les hommes sont aussi vecteurs, porteurs et victimes de pathologies HPV-induites. Après avoir observé l'intérêt médical et économique, l'objectif principal de cette étude était d'étudier l'acceptabilité des médecins généralistes à proposer la vaccination anti-HPV aux hommes. 258 médecins généralistes exerçant en Charente-Maritime ont été recrutés par questionnaire pour étudier l'information reçue, les pratiques chez les filles, l'acceptabilité, les freins et les motivations chez les garçons. Le taux de réponse était de 42,25%. 94,9% des médecins interrogés se sentaient concernés par cette vaccination. 10,2% avouaient ne pas être suffisamment informés. L'information était essentiellement reçue par la littérature médicale et les formations médicales continues. 90,3% des médecins étaient favorables à une vaccination chez les filles. 19,1% n'avaient aucune réserve. Seuls 38,4% avaient été le témoin d'effets secondaires. 87,3% des médecins étaient prêts à vacciner les hommes. La principale réserve émise était l'absence de recul sur cette vaccination récente. Le principal critère d'acceptabilité était la promotion de l'immunité de groupe. Il est acceptable pour des médecins généralistes de proposer une vaccination anti-HPV aux hommes, si elle est imposée par le calendrier vaccinal. Le pourcentage de médecins favorables à la vaccination des filles est équivalent. Sauf que la couverture vaccinale des filles est faible. Inclure les hommes pourrait ainsi augmenter la couverture vaccinale française des adolescents et ainsi espérer réduire plus rapidement l'incidence de ces pathologies HPV-induites.

Vaccination contre les infections à Papillomavirus et recommandations

Vaccination contre les infections à Papillomavirus et recommandations PDF Author: Justin Mary
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Languages : fr
Pages : 138

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Introduction : Les infections à papillomavirus font partie des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes. Les génotypes oncogènes 16 et 18 entraînent des lésions précancéreuses et sont retrouvées dans près de 70% des cancers du col de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus représente 1102 décès par an en France. Nous avons la chance d'avoir à notre disposition 2 vaccins dirigés contre ces virus. Cependant, la couverture vaccinale est en baisse depuis 2010. En conséquence, le HCSP (Haut Conseil de la Santé publique) a modifié ses recommandations en 2012. Notre étude a pour but de réaliser un état des lieux des pratiques vis à vis de la vaccination anti-HPV (Human papillomavirus) des médecins généralistes de Charente-Maritime et d'étudier l'impact de ses modifications. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive déclarative à partir d'un questionnaire anonyme, envoyé par courrier, auprès de 273 médecins généralistes de Charente-Maritime. Le recueil des données a lieu entre mai et juillet 2014. Les analyses statistiques comparatives ont été réalisées à l'aide du test du Chi2. Résultats : Nous avons obtenu un taux de réponse à 34,4%. Les médecins sont 95,7% à être favorables à la vaccination anti-HPV. Cependant 42,6% la proposent systématiquement à leur patiente. Pour 32% des médecins interrogés, les effets à long terme constituent un frein à la vaccination. Les polémiques médiatiques constituent souvent un obstacle pour 34% d'entre eux. Les médecins jugent, à plus de 60%, que la modification des recommandations du HCSP du 28 septembre 2012 a eu un impact sur leur pratique. Concernant la vaccination anti-HPV ils sont 71,3% à déclarer les recommandations de l'HAS (Haute Autorité de Santé) comme source principale d'information. Les praticiens déclarent à 14,9% avoir pris leurs informations sur internet. Un lien significatif a été mis en évidence entre les médecins défavorables à la vaccination anti-HPV et la recherche d'information sur internet (

Intentions vaccinales envers la vaccination anti-papillomavirus humain chez les parents d'enfants en âge d'être vaccines

Intentions vaccinales envers la vaccination anti-papillomavirus humain chez les parents d'enfants en âge d'être vaccines PDF Author: Maïlys Pak-Bishop
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Languages : fr
Pages : 188

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Introduction : Les papillomavirus humains (HPV) sont responsables de 3000 cas de cancer du col de l'utérus (CCU) et de 1100 décès en France chez les femmes chaque année. La vaccination anti-HPV prévient l'infection par certains HPV, et les maladies qui en découlent. La couverture vaccinale anti-HPV reste trop basse chez les filles en France. La vaccination anti-HPV a été étendue aux garçons dans la même tranche d'âge que les filles en décembre 2019. Le but de cette étude est de décrire l'intention vaccinale chez les parents d'enfants en âge d'être vaccinés en fonction du sexe de l'enfant et de dégager des profils de parents en fonction de leurs représentations sur la vaccination HPV. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive quantitative, par questionnaire auto-administré, adressé aux parents d'enfants de 10 à 15 ans vivant en Ile-de-France. Les résultats ont été calculés avec des tests de Chi-2 et de Fisher. Pour dégager les profils de parents, ils ont été interrogés sur leur degré d'accord face à des affirmations tirées de travaux qualitatifs antérieurs concernant leurs représentations sur des facteurs ayant un impact sur l'intention vaccinale. Résultats : 361 questionnaires complets ont été remplis. Nous avons ainsi obtenu des réponses pour 469 enfants âgés de 10 à 15 ans. Parmi eux, 58.2 % n'avaient pas été vaccinés contre le HPV, 20.3 % avaient débuté la vaccination et 20.9% l'avaient terminé. Pour les enfants qui n'étaient pas vaccinés, 49.8 % des parents avaient l'intention de vacciner leur enfant : 54.6 % des parents de filles, et 44.7 % des parents de garçons. La différence d'intention vaccinale selon le sexe de l'enfant n'était pas significative (p=0.10). Les facteurs associés significativement à une intention vaccinale positive étaient : être une mère (p=0.013) et avoir reçu des informations sur le vaccin anti-HPV par un médecin (p=0.01). Quatre « profils-types » de parents ont émergé. Les parents opposés à la vaccination pensaient qu'on manque de recul sur l'efficacité, les effets secondaires du vaccin et avaient plus reçu l'information par internet, là où les parents très favorables pensaient que la vaccination protégeait leur enfant d'une IST (infection sexuellement transmissible) et avaient plus été informés par un médecin. Conclusion : Notre étude ne retrouve pas de différence statistiquement significative d'intention vaccinale contre le HPV selon le sexe de l'enfant en âge d'être vacciné. Nous avons mis en relation l'intention vaccinale des parents avec différents profils de parents allant de parents très favorables à des parents très opposés à la vaccination anti-HPV avec des schémas de représentations très différents sur le HPV et son vaccin. Cela met en valeur la place centrale du médecin généraliste pour transmettre l'information scientifique fiable à des parents dont il connaît les représentations, en adaptant son discours à chaque situation afin de favoriser cette vaccination.

Évaluation de l'acceptabilité du vaccin anti HPV chez les étudiants de 18 à 19 ans

Évaluation de l'acceptabilité du vaccin anti HPV chez les étudiants de 18 à 19 ans PDF Author: Bénédicte Roullaud
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Pages : 82

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Introduction : l'infection à papillomavirus humain (HPV) représente la première infection sexuellement transmissible (IST) au monde et est responsable de nombreux cancers chez l'homme et la femme. La vaccination reste le principal moyen de protection contre ces cancers mais le taux de couverture vaccinal des femmes en France est insuffisant. L'élargissement récent de cette vaccination auprès des hommes pourrait avoir pour effet d'augmenter le taux de couverture vaccinal. L'objectif principal de l'étude est d'évaluer le taux d'acceptabilité du vaccin anti papillomavirus humain auprès des étudiants de 18 et 19 ans. Matériel et méthodes : il s'agit d'une étude observationnelle descriptive réalisée entre Mars et Avril 2021 sous forme de questionnaires distribués auprès des étudiants se présentant au service de santé universitaire à l'occasion d'une visite médicale de prévention. Résultats : le taux d'acceptabilité du vaccin anti papillomavirus humain dans la population étudiée s'élève à 78 % chez les hommes et 76 % chez les femmes. La protection individuelle et l'immunité collective représentent les principales raisons d'accepter cette vaccination. La crainte des effets indésirables et l'indifférence envers la maladie sont liés au refus vaccinal. L'avis parental ne semble pas rentrer en compte dans l'acceptabilité du vaccin. Le médecin généraliste et les réseaux sociaux sont cités comme les principaux leviers de diffusion de l'information concernant ce vaccin. Conclusion : notre étude souligne une acceptabilité élevée du vaccin contre le papillomavirus de la part des étudiants majeurs. Les notions de protection communautaire, d'émancipation des parents et de bénéfices à la vaccination sont liées à cette acceptabilité. Nos résultats suggèrent une diffusion de l'information qui devrait se faire de manière plus systématique de la part des médecins généralistes et via les réseaux sociaux.

État des lieux des connaissances et freins à la vaccination anti-HPV auprès des jeunes adultes entre 18 et 19 ans (étude qualitative)

État des lieux des connaissances et freins à la vaccination anti-HPV auprès des jeunes adultes entre 18 et 19 ans (étude qualitative) PDF Author: Meral Saglam
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Languages : fr
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Introduction : l'infection à Papillomavirus humain ( HPV) représente la première Infection sexuellement transmissible (IST ) au monde et est responsable de nombreux cancers chez l'homme et chez la femme. La vaccination reste le principal moyen de protection contre les conséquences de cette infection mais le taux de couverture vaccinale en France reste insuffisant. L'élargissement récente des indications vaccinales auprès des hommes pourrait avoir pour effet de contrebalancer la tendance actuelle. L'objectif de l'étude est de recueillir puis analyser le ressenti, la représentation, les connaissances actuelles sur le papillomavirus et la vaccination associée, ainsi que les possibles freins à la vaccination anti-HPV auprès d'une population majeure jusqu'à 19 ans inclus. Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude qualitative menée via des entretiens semi-dirigés auprès des jeunes adultes de sexe masculins et féminins âgés de 18 à 19 ans inclus se présentant au centre de santé universitaire à l'occasion d'une visite médicale de prévention. Résultats : la vaccination anti-HPV est perçue de manière positive, et la majorité des adultes interrogés sont favorable à la vaccination. L'acquisition d'une immunité individuelle et collective ainsi que la diminution globale de la prévalence de cette maladie sexuellement transmissible (MST) ainsi que les conséquences associées sont les principales raisons d'adhérer à la vaccination anti-HPV. La désinformation et le manque de connaissance restent les principaux freins. La diffusion de l'information à grande échelle reste le levier majeur permettant l'optimisation du taux vaccinale chez cette catégorie d'individus pouvant prétendre à la vaccination en rattrapage. Conclusion : la généralisation de la vaccination anti-HPV est un enjeux éthique majeure qui aura probablement pour effet d'augmenter le taux vaccinal en améliorant l'immunité collective. Le rôle ainsi que les actions du médecin traitant et des autorités de santé sont déterminants à l'atteinte de l'objectif de couverture vaccinale.

Vaccination contre les infections à papillomavirus humain

Vaccination contre les infections à papillomavirus humain PDF Author: Stéphanie Chevallier (médecin)
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2810 femmes en France développent chaque année un cancer du col de l'utérus. Cependant il existe deux moyens de prévention : le dépistage par frottis cervico-utérin, et depuis 2006, la vaccination contre les infections à HPV. Cette étude avait pour objectif de tenter de décrire les motifs de recours et de non recours à cette vaccination, et de déterminer les facteurs à l'origine de ceux-ci, au moyen d'une enquête descriptive et comparative réalisée auprès de 3012 parents d'adolescentes scolarisées dans les collèges (classes de troisième) et lycées meusiens. 849 questionnaires ont été exploités et analysés (28%). Parmi les 87,60% de parents qui avaient déjà entendu parler du vaccin anti-HPV, 63,84% s'affirmaient favorables à sa pratique avec pour principal argument la protection contre une maladie grave (65,10%). 50,30% des parents en ont eu connaissance par les média (télévision, radio), soulignant l'importance des campagnes d'information qui y sont diffusées. Notons le rôle important pour 50,10% des parents du conseil de vaccination donné par le médecin traitant, que l'analyse multivariée a confirmé comme facteur significativement associé au recours à la vaccination [ODDS ratio= 2,7, IC95% : 1,9-3,9] (tout comme l'opinion favorable envers la vaccination en général [ODDS ratio=4,4, IC95% : 3,1-6,4]). Les principaux arguments «contre» le vaccin étaient la peur d'effets secondaires (47,30%) et le sentiment de manque de connaissance du vaccin (13,10%). L'analyse mutivariée a également montré que l'information recueillie par internet ou après d'amis était associée à un moindre recours à la vaccination, et que plus jeunes étaient les adolescentes, moins elles étaient engagées dans un processus de vaccination. On peut espérer, du fait des nouvelles recommandations du HCSP qui avance l'âge cible et dissocie l'indication de la vaccination d'une entrée ou non dans la vie sexuelle, une augmentation de la couverture vaccinale. Simultanément, le rôle majeur du médecin traitant dans la transmission de l' information aux parents et aux adolescentes doit être renforcé, de même que la diffusion de celle-ci en milieu scolaire en partenariat avec la médecine scolaire,soutenue par des directives de l'Education Nationale.

Les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans

Les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans PDF Author: Nathalie Magne
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Languages : fr
Pages : 46

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CONTEXTE : En France, environ mille femmes décèdent chaque année par cancer du col de l'utérus. Un vaccin contre les papillomavirus humain (HPV), disponible depuis 2007, est recommandé pour les jeunes filles entre 11 et 14 ans. Il protège contre certains HPV responsables de lésions pouvant évoluer vers un cancer du col. La couverture vaccinale en France est insuffisante : en 2011, 35,8% des jeunes filles de 15 ans avaient reçu une dose de vaccin. OBJECTIF : Déterminer les freins à la vaccination contre les HPV chez les parents de jeunes filles de moins de 18 ans. MATERIEL et METHODE : Cette étude prospective a inclus les parents d'adolescentes ayant consulté un médecin généraliste installé en région PACA entre juillet et octobre 2013. Les données étaient recueillies à l'aide d'un auto-questionnaire distribué aux parents. RESULTATS : 207 parents ont répondu et 85% d'entre eux connaissent le vaccin. Cette connaissance était due aux médias dans 73% des cas. Les médecins avaient recommandé le vaccin dans 51% des cas. 48% des parents souhaitaient vacciner leur fille. Les principaux facteurs associés au refus de la vaccination étaient : l'absence de recommandation médicale, la peur des effets indésirables, l'absence de confiance en l'industrie pharmaceutique, et l'idée que le vaccin est inefficace ou trop récent. 14% des parents avaient lu des informations contradictoires sur internet. CONCLUSION : Les parents ont accès à de nombreuses sources d'information médicale et l'impact des données émanent des médias rendent le travail du généraliste plus difficile. L'adhésion du médecin concernant la vaccination anti-HPV est primordiale car il joue un rôle indicatif fort dans cette vaccination

Vaccination anti-HPV

Vaccination anti-HPV PDF Author: Virginie Chiron
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Languages : fr
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Introduction : le taux de vaccination en France contre l'Human Papillomavirus (HPV) est seulement de 17%. L'objectif principal de cette thèse est de regrouper les données recueillies dans différentes thèses et articles pour permettre de cibler les causes de refus et de répondre clairement aux interrogations des parents sur les risques liés à la vaccination anti-HPV. Matériel et méthode : une revue systématique de la littérature a été menée à partir de la base de données Medline via PubMed sur des articles publiés de juin 2005 à mars 2017 et à partir de thèses de médecine générale de Marseille. Résultats : la méconnaissance et l'absence de proposition du vaccin sont des causes importantes de refus. Le rôle du médecin généraliste est essentiel pour l'information sur le HPV et ses conséquences (cancer et condylomes). Les médias ont influencé les parents et les médecins. Une étude a montré qu'il y a eu 2 baisses importantes des taux de vaccination suite à une médiatisation défavorable qui mettait en avant les effets secondaires du vaccin. Une seule étude retrouve un lien de causalité entre la vaccination et l'apparition de la maladie de Guillain Barré (p

Réticences vis-à-vis du vaccin contre le human papillomavirus et solutions envisagées à partir d'une étude qualitative réalisée auprès de médecins traitants et de parents d'adolescentes

Réticences vis-à-vis du vaccin contre le human papillomavirus et solutions envisagées à partir d'une étude qualitative réalisée auprès de médecins traitants et de parents d'adolescentes PDF Author: Laure Gougenheim-Fretin
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Contexte : Le cancer invasif du col de l'utérus est le deuxième cancer féminin dans le monde en fréquence. En France, où l'on compte environ 3000 nouveaux cas et 1000 décès par an actuellement, le taux de couverture vaccinale anti-HPV est seulement de 29,9%. Le vaccin est très controversé et suscite de nombreuses interrogations chez les acteurs de la décision. Méthode : Etude qualitative utilisant la technique des Focus Groups et des entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins traitants et de parents d'adolescentes. Résultats : Dans un contexte de crise de confiance envers les médicaments en France, il persiste de nombreuses interrogations sur ce vaccin récent, notamment sur son innocuité et ses conséquences à long terme. Parents et médecins s'estiment mal informés et parfois victimes d'une désinformation. L'acceptabilité du vaccin est faible, notamment à cause de son coût. La connotation sexuelle du vaccin persiste malgré les modifications du calendrier vaccinal datant d'avril 2013. La responsabilité du vaccin pèse sur les parents et les médecins traitants, qui ont des difficultés à prendre l'initiative du vaccin. Conclusion : Médecins et patients réclament une information plus lisible et plus accessible à propos du vaccin anti-HPV. L'ensemble des professionnels de santé doit être formé de façon à avoir un discours unitaire, convaincant, rassurant, et scientifiquement valide sur le vaccin. L'amélioration des techniques de communication des médecins est nécessaire. La diminution du coût du vaccin et la poursuite de la dissociation entre vaccin et sexualité pourraient rendre son acceptabilité meilleure. Enfin, une politique de santé publique plus visible et une organisation de la vaccination en France pourraient permettre une amélioration de la couverture vaccinale.