Analyse épidémiologique de cas de suspicion de maltraitance chez l'enfant, à partir d'un dossier type informatisé PDF Download
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Author: Céline Casta
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ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0
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Book Description
Introduction : Dans le domaine de l’enfance en danger, on constate une carence de données en provenance du secteur médical, qui représente pourtant un partenaire essentiel dans la prise en charge de la maltraitance. Objectifs : Principal : Décrire les caractéristiques épidémiologiques des cas de suspicion d’enfants en danger faites auprès de l’Unité Médico Judiciaire (UMJ) des hôpitaux pédiatriques CHU Lenval de Nice. Secondaire : Créer un outil de recueil de données standardisé, contenant des indicateurs pertinents, lors d’une situation de suspicion de maltraitance. Matériels et méthodes : A partir de la création d’un dossier type issu des données de la littérature et complété par un recueil test des dossiers de l’année 2010, nous avons élaboré un dossier médical électronique qui a permis une étude rétrospective épidémiologique des cas de suspicion de maltraitance adressés auprès de l’unité Médico judiciaire (UMJ) pédiatrique, entre 2009 et 2011. Résultats : 306 dossiers ont été étudiés. Sex ratio = 0,74. Age Moyen de 7,3 ans. Ont été suspectés : 40% de négligence, 37% de violences physiques, 35% d’abus sexuels et 6% de violences psychiques. 1 enfant de 14 mois est décédé suite à des violences physiques et 4 enfants présentaient un « syndrome du bébé secoué ». La source de l’information initiale émane des parents dans 37% des cas, dont 22% de la mère. Les médecins libéraux en étaient à l’origine dans 7% des cas. L’agresseur suspecté était dans 70% des cas un adulte de la famille et dans 12% un autre enfant. Dans 52% des cas, la maltraitance aurait eu lieu à domicile. 43% des enfants ont été hospitalisés, 40% ont bénéficié d’un soutien psychologique au sein de l’UMJ. 67% ont fait l’objet d’un signalement administratif et/ou judiciaire. Sur 102 dossiers transmis au Parquet, nous avons pu repérer 7 condamnations judiciaires. De nombreuses données étaient manquantes, en particulier concernant le cadre de vie et familial, et celles d’ordre comportementales de l’enfant. Conclusion :Les données de notre étude sont comparables à celle de la littérature, mais les cas pris en charge à l’hôpital sont souvent graves. Ce dossier type de recueil informatisé, nous a permis de mettre en évidence l’existence de nombreuses données manquantes, en particulier sociales et comportementales, et devrait permettre de réaliser des études prospectives plus complètes.
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Introduction : Dans le domaine de l’enfance en danger, on constate une carence de données en provenance du secteur médical, qui représente pourtant un partenaire essentiel dans la prise en charge de la maltraitance. Objectifs : Principal : Décrire les caractéristiques épidémiologiques des cas de suspicion d’enfants en danger faites auprès de l’Unité Médico Judiciaire (UMJ) des hôpitaux pédiatriques CHU Lenval de Nice. Secondaire : Créer un outil de recueil de données standardisé, contenant des indicateurs pertinents, lors d’une situation de suspicion de maltraitance. Matériels et méthodes : A partir de la création d’un dossier type issu des données de la littérature et complété par un recueil test des dossiers de l’année 2010, nous avons élaboré un dossier médical électronique qui a permis une étude rétrospective épidémiologique des cas de suspicion de maltraitance adressés auprès de l’unité Médico judiciaire (UMJ) pédiatrique, entre 2009 et 2011. Résultats : 306 dossiers ont été étudiés. Sex ratio = 0,74. Age Moyen de 7,3 ans. Ont été suspectés : 40% de négligence, 37% de violences physiques, 35% d’abus sexuels et 6% de violences psychiques. 1 enfant de 14 mois est décédé suite à des violences physiques et 4 enfants présentaient un « syndrome du bébé secoué ». La source de l’information initiale émane des parents dans 37% des cas, dont 22% de la mère. Les médecins libéraux en étaient à l’origine dans 7% des cas. L’agresseur suspecté était dans 70% des cas un adulte de la famille et dans 12% un autre enfant. Dans 52% des cas, la maltraitance aurait eu lieu à domicile. 43% des enfants ont été hospitalisés, 40% ont bénéficié d’un soutien psychologique au sein de l’UMJ. 67% ont fait l’objet d’un signalement administratif et/ou judiciaire. Sur 102 dossiers transmis au Parquet, nous avons pu repérer 7 condamnations judiciaires. De nombreuses données étaient manquantes, en particulier concernant le cadre de vie et familial, et celles d’ordre comportementales de l’enfant. Conclusion :Les données de notre étude sont comparables à celle de la littérature, mais les cas pris en charge à l’hôpital sont souvent graves. Ce dossier type de recueil informatisé, nous a permis de mettre en évidence l’existence de nombreuses données manquantes, en particulier sociales et comportementales, et devrait permettre de réaliser des études prospectives plus complètes.
