Analyse descriptive des appels pour chute des personnes âgées de plus de 75 ans au SAMU 62

Analyse descriptive des appels pour chute des personnes âgées de plus de 75 ans au SAMU 62 PDF Author: Stéphanie Gloria-Boyer
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Contexte : La chute est une cause évitable de perte d’autonomie et d’entrée en institution. Ses conséquences, parfois dramatiques, en font un enjeu de santé publique. Certaines personnes âgées ont recours au centre 15 pour une chute ou pour un simple relevage. Dans la pratique quotidienne, les auxiliaires de régulation médicale du SAMU 62 ont constaté cette problématique et évoquent leurs difficultés face à ce type d’appel. Méthode : Nous avons effectué une étude observationnelle prospective sur deux mois afin d’identifier les caractéristiques des appels pour chute au SAMU 62. Nous nous sommes également intéressés aux hospitalisations dans les six mois suivants l’appel au SAMU au centre hospitalier d’Arras. Résultats : Nos données montrent que 16.5% des appels des personnes âgées de plus de 75 ans concernent une chute ou un relevage. 85% émanent du domicile. 28% des personnes sont relevées et laissées sur place principalement par les sapeurs pompiers (63%). 5% des chuteurs refusent d’être transportés vers un établissement de santé. Parmi les patients transportés, 97% sont adressés à un service d’urgences. Les données identifiées pour cette population montrent : une moyenne d’âge est de 84,5 ans, une prédominance féminine (71%), 87% des chuteurs n’ont pas pu se relever seuls, 69% avaient déjà chuté auparavant, enfin 62 % déclarent vivre seul et 92% ont des aides à domicile. Parmi les 162 appels pour chute sur la communauté urbaine d’Arras, nous avons constaté 35 hospitalisations au centre hospitalier d’Arras dont 18 pour le même motif « chute ». 12 hospitalisations ont eu lieu dans le premier mois suivant l’appel. 17 des 35 patients bénéficient d’une prise en charge aux urgences puis retournent chez eux, 14 sont hospitalisés dans un service de médecine ou de chirurgie, seulement 4 sont hospitalisés dans un service de la filière gériatrique (court séjour gériatrique). Plusieurs facteurs de risque de chute ont été constatés. Conclusion : Le centre 15 a un rôle clé dans le parcours du sujet âgé chuteur. L’identification de certains facteurs de risque de chute au moment de l’appel puis le signalement à l’équipe de gériatrie permettraient une prise en charge précoce.

Analyse descriptive des appels pour chute des personnes âgées de plus de 75 ans au SAMU 62

Analyse descriptive des appels pour chute des personnes âgées de plus de 75 ans au SAMU 62 PDF Author: Stéphanie Gloria-Boyer
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Contexte : La chute est une cause évitable de perte d’autonomie et d’entrée en institution. Ses conséquences, parfois dramatiques, en font un enjeu de santé publique. Certaines personnes âgées ont recours au centre 15 pour une chute ou pour un simple relevage. Dans la pratique quotidienne, les auxiliaires de régulation médicale du SAMU 62 ont constaté cette problématique et évoquent leurs difficultés face à ce type d’appel. Méthode : Nous avons effectué une étude observationnelle prospective sur deux mois afin d’identifier les caractéristiques des appels pour chute au SAMU 62. Nous nous sommes également intéressés aux hospitalisations dans les six mois suivants l’appel au SAMU au centre hospitalier d’Arras. Résultats : Nos données montrent que 16.5% des appels des personnes âgées de plus de 75 ans concernent une chute ou un relevage. 85% émanent du domicile. 28% des personnes sont relevées et laissées sur place principalement par les sapeurs pompiers (63%). 5% des chuteurs refusent d’être transportés vers un établissement de santé. Parmi les patients transportés, 97% sont adressés à un service d’urgences. Les données identifiées pour cette population montrent : une moyenne d’âge est de 84,5 ans, une prédominance féminine (71%), 87% des chuteurs n’ont pas pu se relever seuls, 69% avaient déjà chuté auparavant, enfin 62 % déclarent vivre seul et 92% ont des aides à domicile. Parmi les 162 appels pour chute sur la communauté urbaine d’Arras, nous avons constaté 35 hospitalisations au centre hospitalier d’Arras dont 18 pour le même motif « chute ». 12 hospitalisations ont eu lieu dans le premier mois suivant l’appel. 17 des 35 patients bénéficient d’une prise en charge aux urgences puis retournent chez eux, 14 sont hospitalisés dans un service de médecine ou de chirurgie, seulement 4 sont hospitalisés dans un service de la filière gériatrique (court séjour gériatrique). Plusieurs facteurs de risque de chute ont été constatés. Conclusion : Le centre 15 a un rôle clé dans le parcours du sujet âgé chuteur. L’identification de certains facteurs de risque de chute au moment de l’appel puis le signalement à l’équipe de gériatrie permettraient une prise en charge précoce.

Trajectoire et profil gériatrique des patients âgés de 75 ans et plus appelant le SAMU-centre 15

Trajectoire et profil gériatrique des patients âgés de 75 ans et plus appelant le SAMU-centre 15 PDF Author: Nathalie Jomard
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Pages : 266

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Le Service d'Aide Médicale d'Urgence se doit d'apporter une réponse rapide et adaptée aux besoins de soins urgents des patients. Avec l'augmentation de l'espérance de vie et des maladies à risques de décompensation, le recours des personnes âgées au SAMU s'accroît. Face à la complexité de la régulation de cette population, l'envoi dans des Services d'Accueil des Urgences est parfois la seule alternative. Pourtant il est inapproprié à la prise en charge de soins non urgents. L'objectif principal de cette étude est de décrire le profil gériatrique et la trajectoire des patients de 75 ans et plus depuis l'appel au centre 15 jusqu'à leur orientation au décours des urgences à travers l'écoute d'appels les concernant à la régulation du SAMU. Une étude descriptive réalisée au SAMU-Centre 15 du Rhône a été réalisée, reposant sur l'écoute rétrospective d'appels sur 7 jours randomisés entre le 01/04/2012 et le 31/03/2013. Tous les patients de 75 ans et plus étaient inclus. Les données gériatriques nécessaires à la régulation, définies par un consensus d'expert, ont été recueillies. Concernant les patients adressés aux urgences, la durée de leur passage, la CCMU et leur orientation à l'issue du séjour étaient recherchés. Sur les 4168 appels, 17.1% concernaient des sujets de 75 ans et plus. L'âge moyen des 692 patients inclus était de 85 ± 6 ans. Ils étaient régulés par un médecin hospitalier (30,5%), un médecin libéral ( 48,5%) ou l'infirmier coordonnant les opérations-pompiers (21%). Les items permettant une évaluation gériatrique à minima étaient renseignés dans 10% des appels. Les patients vivaient en établissement surveillé dans 14,9% des cas. A la fin de la régulation, 426 patients (61,6%) étaient adressés aux urgences et 242 patients restaient à domicile. Les facteurs indépendants prédisposant l'envoi aux urgences étaient: le motif traumatologique, la résidence en établissement surveillé et l'appel entre 8h et 18h. La durée de leur passage au SAU variait de 13 minutes à 23h06 pour une médiane de 4h34 [2h37; 6h58]. L'état clinique de 73,1% des patients était considéré stable (CCMU 1 ou 2). Le pronostic vital de 4,5% des sujets était engagé (CCMU 4 ou 5). Près de 30% des patients adressés par le SAMU consultaient le SAU suite à une chute. A l'issue des urgences, 226 patients étaient hospitalisés dont 94 à l'UHCD. Les patients régulés pour un motif médical et ceux prenant plus de 3 médicaments avaient un risque accru et indépendant, dès la régulation, d'être hospitalisé au décours des urgences. Sur l'ensemble des patients âgés appelant le centre-15, 8,3% étaient admis dans des structures de soins intensifs, 18,3% dans un service de médecine, 5,0% dans un service de chirurgie et 7,6% dans un service de gériatrie. Le SAMU-centre 15 peut s'inscrire en tant qu'élément de la filière gériatrique en limitant les envois inappropriés au SAU. Une ligne téléphonique directe entre les interlocuteurs, un outil d'aide à la régulation gériatrique ou la présence d'un gériatre au centre 15 sont des pistes envisageables. En améliorant la coordination ville-hôpital, ces mesures permettront d'optimiser la trajectoire de soin des personnes âgées et de réduire les dépenses de santé

Caractéristiques des appels au SAMU-Centre 15 selon l'âge

Caractéristiques des appels au SAMU-Centre 15 selon l'âge PDF Author: Johanna Higginson
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Introduction : Le nombre d'appels aux SAMU-Centre 15 augmente dans un contexte de vieillissement de la population. L'objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques des appels au SAMU-Centre 15 selon l'âge pour les patients adultes et de les comparer entre patients de moins de 75 ans et patients âgés de plus de 75 ans. Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective, descriptive des appels au Centre de Réception et de Régulation des Appels de Bordeaux. Résultats : Du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2015, nous avons inclus 154852 patients. L'appelant était un témoin dans 53% des cas (n=82127) et l'appel provenait plus souvent du domicile (75,98%, n=117242) que d'un lieu public (16.76%, n=25585). L'appel concernait un problème somatique dans 66.85% des cas (n=103310), un problème traumatique dans 16.8% (n=26420), un problème psycho-social dans 6.81% (n=10329) et une demande de renseignement dans 9.54% (n= 14973) des cas. Les principaux moyens mis en œuvre étaient le conseil médical (36%, n=65326) et l'envoi d'un VSAV (31.38%, n=56605). La population âgée représentait 28.4% (n=43915) de la population étudiée. Les patients âgés appelaient moins eux-mêmes (13% des cas, n=5828 contre 36% n=39 918) et le médecin régulateur urgentiste était plus sollicité (50%, n= 21944 contre 37%, n= 63453). Les appels pour traumatismes étaient plus fréquents chez la personne âgée (21%, n=9116, versus 16% n=17304) et les appels pour des problèmes psychosociaux moins fréquents (2%, n=785 versus 9%, n=9 544). L'envoi d'ambulances privés était plus important (28%, n= 15160 versus 17%, n=22052). Les conseils divers étaient moins souvent donnés (24%, n=8664 versus 41%, n=52644). Conclusion : Les CRRA représentent une base de données intéressante afin d'évaluer de nouvelles procédures de prise en charge en soins primaires des urgences.

Relevage pour chute de la personne âgée

Relevage pour chute de la personne âgée PDF Author: Fanny Le Guen
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Pré-requis : La chute chez la personne âgée est un événement fréquent parfois lourd de conséquences. Dans le cadre de l'Aide médicale d'Urgence, le SAMU est sollicité pour répondre à une demande de secours. Lorsque la personne reste sur place, l'information concernant la chute n'est pas toujours relayée à son médecin traitant. Objectif : L'objectif principal de cette thèse est d'évaluer la pertinence du signalement des sujets âgés ayant chuté à leur domicile au moyen d'un courrier adressé à leur médecin traitant. Les "chuteurs " sont repérés lors de l'appel au SAMU 86 pour une demande d'aide au relevage. Matériels et méthodes : Deux études ont été menées : une 1ère rétrospective sur l'année 2015 pour faire l'état des lieux des relevages dans la Vienne; Une 2ème prospective sur 4 mois de juin à septembre 2016 dont l'objectif principal est de savoir si un courrier adressé au médecin traitant lui indiquant que son patient a chuté est une action pertinente. Résultats : Sur l'année 2015, 504 appels ont abouti à un relevage. Les relevages étaient plus fréquents dans la tranche d'âge 85-94 ans. Sur ces 504 chuteurs 17% ont été relevés à plusieurs reprises. Lors de l'étude prospective menée du 7/06/2016 au 27/09/2016, nous avons reçu 130 appels ayant abouti à un relevage. Tous les médecins contactés ont trouvé utile d'en être informés. Un seul médecin sur 73 prévenu a contacté le CLIC indiqué dans le courrier. Dans 37% des cas les médecins interrogés ne connaissaient pas précisément la mission des CLIC et 33% d'entre eux pensaient avoir besoin d'informations supplémentaires. Sur les patients relevés, 52% étaient déjà connus par les réseaux. Conclusion : Nous n'avons pu démontrer la pertinence du signalement des relevages car notre étude est trop courte avec peu de sujets inclus, cependant nous avons pu relever plusieurs problématiques concernant la prise en charge de la chute du patient âgé.

Transfert des appels de toxicologie reçus au SAMU 64A vers le Centre Antipoison

Transfert des appels de toxicologie reçus au SAMU 64A vers le Centre Antipoison PDF Author: Mouna Hanebali
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Introduction : les intoxications constituent un pourcentage non négligeable des appels d'urgence au SAMU ou au CAP amenés à travailler en collaboration étroite. Cette thèse étudie cette collaboration concernant les appels pour intoxication du SAMU 64A vers le CAP de Bordeaux. Matériels et méthodes : l'objectif est de connaître la proportion d'appels de toxicologie transférés du SAMU 64A vers le CAP et leur typologie. Il s'agit d'une étude descriptive rétrospective des appels reçus au SAMU 64A concernant une intoxication et transférés au CAP, du 1er octobre 2015 au 30 septembre 2016. Les intoxications éthyliques ont été exclues. Les données ont été analysées selon le toxique, l'âge et le sexe de l'exposé, la typologie du médecin prenant en charge l'appel, la typologie de l'appelant, le motif d'appel. Résultats : du 1er octobre 2015 au 30 septembre 2016, ont été inclus 2517 appels arrivés au SAMU 64A ayant pour motif une intoxication dont 1234 exclus. Parmi les 1283 dossiers d'intérêt, 164 dossiers avaient été transférés au CAP. Les agents en cause parmi les 1283 dossiers sont les animaux (35,85%), les médicaments (30,2%), les gaz /fumée (7,87%) et les produits ménagers (6%) mais aussi des agents non renseignés (8,96%). Les appels les plus souvent transférés au CAP sont ceux concernant les produits ménagers, les produits industriels, les produits cosmétiques et les végétaux. Il y a moins d'appels transférés lorsque l'appelant est un secouriste et plus d'appels transférés lorsqu'il s'agit d'un non professionnel de santé. Sur la totalité des intoxications, les enfants de moins de 10 ans et les adultes entre 30 et 50 ans concernent respectivement 26,17 et 27,57% des cas. Concernant les appels transférés au CAP, 51,88% des intoxiqués ont moins de 10 ans. Les appels concernant les intoxications volontaires sont moins souvent transférés que ceux concernant une intoxication involontaire. Il n'y a pas de différence statistiquement significative sur le transfert de l'appel selon la typologie du médecin régulateur ni selon le sexe de l'intoxiqué. Discussion : les agents les plus souvent en cause des intoxications transférées au CAP sont les produits ménagers, les produits industriels, les cosmétiques et les végétaux. En effet, les CAP disposent de la composition des agents et maîtrisent les prises en charge, notamment celle des enfants représentant plus de 50% des appels transférés. Les intoxications volontaires sont principalement médicamenteuses, mieux connues des urgentistes et donc plus rarement transférées au CAP. Conclusion : les résultats de cette étude sont assez proches d'études similaires. Il apparaît que les CAP restent des interlocuteurs privilégiés des SAMU même si le nombre d'appels transférés n'est pas très important.

Le sujet âgé de 75 ans et plus, vivant à domicile dans le Pas-de-Calais, son mode de vie et ses connaissances des chutes et de leur prévention

Le sujet âgé de 75 ans et plus, vivant à domicile dans le Pas-de-Calais, son mode de vie et ses connaissances des chutes et de leur prévention PDF Author: Morgane Hennart
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Contexte : La chute est un problème de santé publique qui offre tous les critères de référence pour une action de prévention. La population française est vieillissante et les plus de 65 ans représentent 14.65% de la population du Nord-Pas-de-Calais. Le médecin traitant est décrit comme le praticien de premier recours mais beaucoup de chutes ne lui sont pas signalées. Objectif : L'objectif principal de cette étude est de connaître le mode de vie des personnes de 75 ans et plus du Pas-de-Calais et leurs connaissances concernant la chute et sa prévention. Méthode : L'étude réalisée est une étude qualitative par la méthode d'entretiens semi-dirigés de personnes âgées de 75 ans et plus vivant à domicile dans le Pas-de-Calais. Résultats : Quatorze entretiens étaient réalisés (9 femmes et 6 hommes âgés de 75 à 93 ans). La moitié des personnes interrogées étaient des chuteurs et plus de la moitié était parfaitement autonome pour les courses, les repas et la gestion du budget. Beaucoup bénéficiaient d'une aide ménagère et certains avaient un kinésithérapeute pour des soins à domicile. Ils présentaient surtout des pathologies cardio-vasculaires et étaient souvent polymédiqués. Beaucoup avaient encore des loisirs et fréquentaient d'autres personnes âgées. La famille occupait une place importante dans leur emploi du temps. La plupart faisait de la marche et quelques-uns pratiquaient d'autres activités physiques (natation, cyclisme, etc.). Ils avaient tous un médecin traitant qu'ils respectaient et en qui ils avaient confiance. Aucun n'avait eu de consultation dédiée à la chute. Le manque de temps en consultation était une limite à la prise en charge de la chute fréquemment retrouvée. Par ailleurs les patients chuteurs ne consultaient leur médecin qu'en cas de conséquences importantes (douleur, traumatisme physique). La chute était souvent considérée comme grave mais ces personnes avaient peu de connaissances de celle-ci et de ses moyens de prévention, elle était donc souvent considérée comme une fatalité. Beaucoup souhaitaient être mieux renseignés concernant la chute et sa prévention. Conclusion : Pour diffuser l'information dans les cabinets médicaux, un dépliant regroupant les principales causes, conséquences et moyens de prévention de la chute pourrait être distribué aux patients âgés. La kinésithérapie et la poursuite d'une activité physique sont aussi des moyens de prévention de la chute efficaces et faciles à mettre en oeuvre.

Chute du sujet âgé aux urgences

Chute du sujet âgé aux urgences PDF Author: Ahmed Faragalla
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Introduction : chaque année le nombre de passages aux urgences ne cesse de croitre, avec en 2018 21.1 millions de passages en France métropolitaine. Avec le vieillissement de la population, le sujet âgé devient une des populations les plus consommatrices de soins d'urgence. En 2020 à Nice, il a été enregistré 18 639 passages chez les plus de 75 ans, soit un quart du nombre total de passages. La prévalence de la chute est très élevée chez le sujet âgé (30 à 40 % des plus 65 ans) et la chute représente 18% des motifs de recours aux urgences. Deux types de prise en charge de la chute sont habituellement proposés : l'hospitalisation conventionnelle et la prise en charge ambulatoire. Notre objectif principal est d'évaluer les différences entre les patients pris en charge en ambulatoire et ceux qui le sont en hospitalisation conventionnelle. L'objectif secondaire est d'évaluer les différences entre les patients réhospitalisés pour une nouvelle chute et ceux qui ne le sont pas. Méthode : il s'agit d'une étude de cohorte descriptive, rétrospective, observationnelle, monocentrique, menée au sein du centre hospitalier universitaire de Nice. Cette étude a été réalisée du 1er janvier 2020 au 28 juin 2021. Deux groupes avec 100 patients inclus ont été formés, avec un groupe pour les patients ambulatoires (GA) et un pour les hospitalisés (GH). Résultats : l'âge moyen des patients hospitalisés était de 87,3 (± 5.8) ans et de 85,5 (± 5,9) ans pour les patients ambulatoires. Les patients ayant été pris en charge en ambulatoire avaient moins de risque d'être réhospitalisés dans les 3 mois (p = 0.018), avec 5% de réhospitalisation pour le groupe GA contre 15% dans le groupe GH. Les patients réhospitalisés pour une nouvelle chute avaient une autonomie moindre avec une activité de vie quotidienne (ADL) moyenne à 2.6 ± 1.9 (p = 0.006*) et étaient plus souvent en établissement hospitalier pour personne âgées dépendantes (EHPAD) (p = 0.008*). Ils avaient plus souvent un antécédent de chute (100%) (p = 0.014*) et une aide technique (54%) (p = 0.006*). Enfin, les patients réhospitalisés présentaient plus souvent une anémie (35% ; p = 0.004*), une hyponatrémie (37.5% ; p = 0.001), et une insuffisance en vitamine D (83.3% ; p = 0.047*). L'analyse multivariée a permis d'identifier l'hyponatrémie (OR 34.8 [3.25 ; 372,62]) et l'insuffisance en vitamine D (OR 0.158 [0.03 ; 0.84]) comme facteur indépendant de réhospitalisation pour chute. Conclusion : notre étude a permis de montrer que la prise en charge ambulatoire de la chute peut être au moins tout aussi efficace que l'hospitalisation et même meilleure sur les taux de réhospitalisation à 3 mois pour chute. Nous avons pu également identifier plusieurs facteurs de risque de réhospitalisation. Peu de publications ont comparé l'efficacité de la prise en charge ambulatoire de la chute face à l'hospitalisation conventionnelle et ses conséquences sur les réadmissions à l'hôpital. Réaliser une étude prospective sur le même sujet, avec un suivi à moyen terme des patients après une prise en charge ambulatoire ou hospitalière serait intéressant et pourrait appuyer nos résultats.

Analyse descriptive et prospective sur 4 mois des appels relevant de la médecine générale au SAMU 35 en dehors des horaires de la permanence des soins

Analyse descriptive et prospective sur 4 mois des appels relevant de la médecine générale au SAMU 35 en dehors des horaires de la permanence des soins PDF Author: Giovanni Audouin
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Languages : fr
Pages : 48

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Introduction : La modification de la démographie médicale associée au vieillissement de la population est à l'origine de l'évolution du comportement des usagers face aux urgences. De ce fait, nous assistons à une augmentation du nombre de passages aux urgences ainsi que du nombre d'appels au SAMU. Cet accroissement est en partie secondaire à une proportion plus importante des motifs relevant de la médecine générale. Nous avons donc étudié ces appels survenant en dehors des horaires de la permanence des soins sur une durée de 4 mois. Nous avons analysé les motifs de recours, les caractéristiques socio-démographiques, les caractéristiques de la régulation et la décision du régulateur. Méthodes : Etude descriptive, analytique, monocentrique (CHU Rennes), prospective sur 4 mois du 03 Avril au 31 Juillet 2018. Tous les appels dont le motif relevait de la médecine générale, identifiés Hors Secteur de Permanence Des Soins (HSPDS) au SAMU 35 et survenant en dehors des horaires de la permanence des soins soit du Lundi au Vendredi de 8h à 20h et le Samedi de 8h à 12h ont été analysés. Résultats : 4236 appels ont été analysés. La population était jeune (médiane à 36 ans) avec une prédominance féminine (52,6%). Le pic du nombre d'appels était situé à l'âge d'un an (4,3%). Les tranches d'âge les plus représentées étaient entre 0 et 9 ans (20%) et entre 20-29ans (13%). La pathologie traumatique était le motif principal d'appel avec 545 appels (13%) suivie de la douleur (12%). Le 3ème motif était l'inquiétude concernant la santé (5,9%). La tranche horaire la plus chargée était entre 8h et 12h avec 35% des appels. La décision médicale la plus fréquente était le conseil médical dans 56% des cas. Cependant, cette décision variait en fonction de l'âge, du motif d'appel, de l'heure de l'appel ainsi que du flux horaire. 32% des appelants ont déclaré ne pas avoir contacté leur médecin traitant avant d'avoir joint le Centre 15. Cependant, cette donnée est difficilement interprétable du fait d'un manque important de données (67%). Conclusion : Le profil des appelants et les motifs d'appel HSPDS recueillies étaient similaires aux appelants de la PDSA. Cependant, la proportion du conseil médical comme décision était plus faible. Cette différence pourrait s'expliquer par le fait que le régulateur soit un médecin urgentiste et non un généraliste. L'affluence du nombre d'appels par heure entraîne un dépassement du seuil d'efficience pouvant se traduire également par une augmentation de l'envoi d'un moyen. Une réorganisation de la régulation médicale en journée paraît nécessaire pour amortir ce flux d'appels relevant de la médecine générale.

Étude descriptive des chutes survenues chez les personnes âgées de 65 ans et plus hospitalisées en soins de courte durée [microforme]

Étude descriptive des chutes survenues chez les personnes âgées de 65 ans et plus hospitalisées en soins de courte durée [microforme] PDF Author: Johanne Boucher
Publisher: National Library of Canada = Bibliothèque nationale du Canada
ISBN: 9780612467064
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Languages : fr
Pages : 218

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Impact d'une demi-journée de prévention sur les causes modifiables de la chute chez des personnes âgées de 75 ans et plus au sein d'un pôle de santé médical

Impact d'une demi-journée de prévention sur les causes modifiables de la chute chez des personnes âgées de 75 ans et plus au sein d'un pôle de santé médical PDF Author: Lucie Maillé-Peltier
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ISBN:
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Languages : fr
Pages : 168

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Introduction : la chute chez la personne âgée est un évènement multifactoriel, aux conséquences potentiellement graves. Ces chutes sont depuis longtemps connues pour leur importance, tant sur le plan quantitatif que sur leurs conséquences, et ne vont cesser d'augmenter du fait du vieillissement de la population. L'objectif de cette étude est de déterminer l'impact d'une demi-journée de prévention sur les causes modifiables de la chute chez des personnes âgées de 75 ans et plus au sein d'un pôle de santé médical. Matériel et méthode : il s'agit d'une étude analytique monocentrique au sein du pôle de santé de Livarot. Nous avons évalué l'intérêt d'une telle action de prévention, faisant intervenir différents professionnels médicaux, paramédicaux et sociaux, par le biais de questionnaires avant/après distribués aux patients. Résultats : 9 patients étaient présents lors de la demi-journée de prévention, et 6 patients ont répondu au second questionnaire. Quelques changements ont été relevés, dans le domaine de l'aménagement du domicile, des afférences visuelles, du chaussage et des aides sociales. Les freins sont d'ordre financier, psychologique et de non nécessité de changement. Le ressenti est positif, avec la totalité des patients ayant répondu au 2ème questionnaire satisfaits de cette intervention. Conclusion : une demi-journée de prévention sur les causes modifiables de la chute chez des personnes âgées de 75 ans et plus au sein d'un pôle de santé a mis en évidence quelques changements au niveau individuel, sans pouvoir évaluer formellement son impact du fait d'un manque de puissance.