Activité physique et anxiété : étude chez les internes de médecine générale

Activité physique et anxiété : étude chez les internes de médecine générale PDF Author: Alexandre Gillibert
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Introduction : la pratique de l'activité physique est associée à une réduction de l'anxiété dans la population générale. Qu'en est-il chez les internes de médecine générale de Marseille ? Les internes sportifs marseillais sont-ils moins anxieux que les non sportifs ? Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude quantitative, descriptive, analytique. L'objectif principal est de déterminer s'il existe un lien entre activité physique et l'anxiété chez les internes en médecine générale de la faculté d'Aix-Marseille. L'objectif secondaire est de décrire l'évolution de la pratique sportive au cours des études de médecine. Nous avons réalisé une analyse univariée et multivariée en fonction du statut « sportifs » ou « non sportifs » vis-à-vis de l'anxiété. Résultats : 406 réponses ont été recueillies grâce à la combinaison de 2 questionnaires mesurant l'activité physique et l'anxiété en stage. 71% des internes pratiquent une activité physique régulière. Les internes sont globalement anxieux. En analyse multivariée, le score d'anxiété médian des sportifs est de 39. Il est statistiquement inférieur à 43, qui représente le score d'anxiété médian des non sportifs. Les internes sportifs sont donc moins anxieux. Pour l'évolution des pratiques sportives, plus de 58% des internes ont diminué leurs activités physiques. Cependant, l'analyse multivariée révèle que seuls l'augmentation, le maintien ou l'arrêt des pratiques est significative par rapport aux non sportifs. Discussion : les résultats obtenus concordent avec les enquêtes nationales réalisées par les différents syndicats et institutions. Les étudiants en médecine constituent une population vulnérable. L'activité physique est un moyen de réduction de l'anxiété, à l'échelle individuelle. Les travaux internationaux corroborent la validité de l'action de l'activité physique contre l'anxiété des étudiants en médecine. Conclusion : les études médicales sont propices au développement de troubles de la santé mentale. Notre étude révèle que les internes qui pratiquent une activité physique sont moins sujets au développement de l'anxiété. Néanmoins, d'autres pistes de réflexion sont à mener pour de prévenir ces troubles et agir en amont afin de protéger la santé mentale de tous les étudiants en médecine.

Activité physique et anxiété : étude chez les internes de médecine générale

Activité physique et anxiété : étude chez les internes de médecine générale PDF Author: Alexandre Gillibert
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Introduction : la pratique de l'activité physique est associée à une réduction de l'anxiété dans la population générale. Qu'en est-il chez les internes de médecine générale de Marseille ? Les internes sportifs marseillais sont-ils moins anxieux que les non sportifs ? Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude quantitative, descriptive, analytique. L'objectif principal est de déterminer s'il existe un lien entre activité physique et l'anxiété chez les internes en médecine générale de la faculté d'Aix-Marseille. L'objectif secondaire est de décrire l'évolution de la pratique sportive au cours des études de médecine. Nous avons réalisé une analyse univariée et multivariée en fonction du statut « sportifs » ou « non sportifs » vis-à-vis de l'anxiété. Résultats : 406 réponses ont été recueillies grâce à la combinaison de 2 questionnaires mesurant l'activité physique et l'anxiété en stage. 71% des internes pratiquent une activité physique régulière. Les internes sont globalement anxieux. En analyse multivariée, le score d'anxiété médian des sportifs est de 39. Il est statistiquement inférieur à 43, qui représente le score d'anxiété médian des non sportifs. Les internes sportifs sont donc moins anxieux. Pour l'évolution des pratiques sportives, plus de 58% des internes ont diminué leurs activités physiques. Cependant, l'analyse multivariée révèle que seuls l'augmentation, le maintien ou l'arrêt des pratiques est significative par rapport aux non sportifs. Discussion : les résultats obtenus concordent avec les enquêtes nationales réalisées par les différents syndicats et institutions. Les étudiants en médecine constituent une population vulnérable. L'activité physique est un moyen de réduction de l'anxiété, à l'échelle individuelle. Les travaux internationaux corroborent la validité de l'action de l'activité physique contre l'anxiété des étudiants en médecine. Conclusion : les études médicales sont propices au développement de troubles de la santé mentale. Notre étude révèle que les internes qui pratiquent une activité physique sont moins sujets au développement de l'anxiété. Néanmoins, d'autres pistes de réflexion sont à mener pour de prévenir ces troubles et agir en amont afin de protéger la santé mentale de tous les étudiants en médecine.

Association entre activité physique et qualité de vie chez les internes de Médecine générale à Nancy

Association entre activité physique et qualité de vie chez les internes de Médecine générale à Nancy PDF Author: David Sun
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INTRODUCTION : La pratique d'activité physique permet de réduire les symptômes d'anxiété, de dépression, et a un effet bénéfique sur l'humeur, les capacités cognitives et l'estime de soi, et améliore in fine la qualité de vie d'une personne. OBJECTIFS : Montrer une association positive entre activité physique et la qualité de vie des internes de médecine générale à Nancy. METHODE : Étude transversale descriptive analytique. 2 questionnaires (WHOQOLBREF et le GPAQ) ont été envoyés aux étudiants de médecine générale de phase socle, PA1 et PA2 à l'aide d'un Google Form. Le recueil des données a été réalisé de janvier à mars 2022. RÉSULTATS : Au total, 193 réponses ont été analysées. La qualité de vie des internes était globalement bonne (128 réponses soit 66% des internes). Il ne semble pas y avoir de différence de qualité de vie entre les internes hommes et femmes. Il ne semble pas y avoir de différence de qualité de vie entre les internes des différentes promotions. Concernant le critère de jugement principal, aucune différence statistiquement significative n'a été retrouvée sur la qualité de vie des internes de médecine générale en fonction de leur niveau de pratique d'activité physique. CONCLUSION : Aucune différence statistiquement significative n'a été retrouvée sur la qualité de vie des internes de médecine générale en fonction de leur niveau de pratique d'activité physique. Une étude visant à étudier cette association en ne prenant compte que de l'activité physique en loisir pourrait être pertinente. Elle pourrait également être élargie aux internes de spécialités dont les temps de travail et durées d'internat varient.

Activité physique et santé mentale

Activité physique et santé mentale PDF Author: Axel Guérin
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Introduction : Les bienfaits de l'activité physique sur la santé ne sont plus à prouver, tant au niveau physique que psychologique. La santé mentale des internes en médecine est un sujet préoccupant, avec une prévalence élevée de burnout et de syndrome anxiodépressif. Cette étude est réalisée dans le but d'établir une relation entre le niveau d'activité physique chez les internes de l'université de Caen et la prévalence d'épuisement professionnel, d'anxiété ou de dépression. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude épidémiologique descriptive observationnelle de type transversale, en utilisant un questionnaire en ligne anonymisé s'appuyant sur l'IPAQ, Le MBI et le HAD. Résultats : Notre étude a mis en évidence de manière significative que les internes pratiquant un faible niveau d'activité physique ou ayant diminué leur activité physique au cours de l'internat présentaient un risque accru de burnout et de syndrome anxiodépressif. Conclusion : La pratique d'une activité physique régulière est un moyen efficace dans la prévention du burnout et du syndrome anxiodépressif.

Evaluation de l'activité physique chez les internes en médecine générale de Midi-Pyrénées

Evaluation de l'activité physique chez les internes en médecine générale de Midi-Pyrénées PDF Author: Gauthier Barbotin
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Introduction : Les bienfaits de l'activité physique sur la santé ont été démontrés sans contestation au cours de ses dernières années. Parmi les Français âgés de 15 à 75 ans ayant participé à l'enquête du Baromètre santé nutrition 2008, 43% atteignent un niveau d'activité physique favorable à la santé. Il n'y a pas d'étude évaluant l'activité physique des médecins ou des internes en médecine en France. L'objectif de l'étude était d'évaluer le niveau de pratique d'activité physique chez les internes en médecine générale de Midi-Pyrénées ainsi que de dégager les principaux freins. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive, observationnelle, transversale. La population d'étude était les internes en médecine générale de Midi-Pyrénées présents aux choix de stage du 23 mars 2018. Le critère de jugement principal était le niveau d'activité physique selon le questionnaire GPAC. Résultats : 330 internes ont répondu au questionnaire sur 389 présent aux choix. 79% (n=260) des internes étaient actifs. Le temps moyen en position assise ou couchée par jour était de 7 heures et 12 minutes. Les trois principaux freins étaient le manque de temps pour raison professionnel (72%), les horaires des structures non adaptés avec horaire de travail (57.7%) et le manque de motivation (36.3%). Conclusion : Les résultats de ce travail sont encourageants puisqu'ils démontrent, par le fort taux d'internes " actifs ", qu'il y a une prise de conscience de la part des étudiants en médecine de notre faculté des bienfaits et de la nécessité à la pratique d'une activité physique régulière.

L’activité physique comme facteur de bien-être mental chez les étudiants en médecine en Île-de-France

L’activité physique comme facteur de bien-être mental chez les étudiants en médecine en Île-de-France PDF Author: Nicolas de Oliveira (auteur d'une thèse d'exercice de médecine).)
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Selon de nombreuses études, l’activité physique (AP) est très bénéfique pour la santé physique et mentale, et améliore le bien-être général. Chez les étudiants en médecine français, 75 % souffrent d’anxiété et 39 % de syndrome dépressif en 2021. L’objectif principal de cette étude était donc d’évaluer s’il existe un lien entre la pratique d’une AP par les étudiants en médecine en Île-de-France et leur score de bien-être mental. Nous avons réalisé une étude observationnelle quantitative par questionnaires entre le 11/10/21 et le 11/01/22. 398 réponses ont été obtenues dont 386 ont été analysées. Le score de bien-être était évalué par le score WHO-5 et le niveau d’AP par le score IPAQ et la déclaration d’une activité physique (AP) régulière ou non. Les résultats ont montré différents facteurs protecteurs, en lien avec un meilleur score de bien-être (WHO-5 ≥ 50) : la pratique d’un AP régulière (OR 2,10 IC95 [1,31-3,37)] et une année d’étude plus élevée (OR 1,25 IC95[1,11-1,40]) ; et des facteurs aggravants en lien avec un score WHO-5

Etude des rapports entre l'anxiété et l'activité physique

Etude des rapports entre l'anxiété et l'activité physique PDF Author: Céline Delerive
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Contexte : le stress et les troubles anxieux sont fréquents avec un retentissement important et varié. L'activité physique (AP) offre de multiples avantages sur la santé physique et mentale. Or dans notre société, ces troubles sont de plus en plus fréquents et les hommes de moins en moins mobiles. Le sport sur ordonnance se développe depuis 2017 mais sa prescription ne concerne pas les psychiatres. L'objectif de cette étude est d'étudier les relations entre stress, troubles anxieux et AP et ainsi évaluer l'AP comme outil thérapeutique pour le psychiatre. Méthode : ce travail est une revue de la littérature récente, réalisée à l'aide des moteurs de recherche PubMed et Google Scholar, en combinant les mots clés et opérateurs boléens : (« phycical activity » OR « exercise ») AND (« anxiety » OR « stress »). Résultats : stress et troubles anxieux sont associés à une augmentation de l'inactivité physique et une diminution de l'AP. Les sujets qui ne pratiquent pas d'AP apparaissent plus anxieux. Les différentes études montrent que l'AP, en fonction de son intensité, sa « chronicité » et sa fréquence, est associée à une diminution des symptômes d'anxiété. Conclusion : L'AP semble être un moyen thérapeutique non médicamenteux intéressant pour la prévention et la prise en charge des troubles anxieux puisqu'elle s'avère être efficace.

Analyser la prescription de l'activité physique dans le syndrome anxio-dépressif par le médecin généraliste

Analyser la prescription de l'activité physique dans le syndrome anxio-dépressif par le médecin généraliste PDF Author: Aurélie Blanc
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Objectifs : évaluer la place et les pratiques de prescription d'activité physique par les médecins généralistes installés en ex-région Midi-Pyrénées, dans le cadre du syndrome anxio-dépressif ; identifier les freins et les leviers à la prescription d'activité physique dans le panel thérapeutique du syndrome anxio-dépressif. Matériel et méthode : étude quantitative par questionnaire anonyme diffusé par mail via l'URPS Occitanie. Questionnaire envoyé aux médecins généralistes installés en ex-région Midi-Pyrénées. Recueil de données du 3 juin 2022 au 3 août 2022. 169 réponses ont été collectées. Résultats : les médecins répondeurs étaient en majorité des femmes (66,9%), entre 30 et 40 ans (39,6%), exerçant en zone semi-rurale (43,2%). Dans leur prise en charge du syndrome-dépressif, 92.3% des médecins déclaraient établir une prescription de soins non médicamenteux. L'activité physique était citée à 42.6%, taux inférieur à la psychothérapie (93,2 %) et les médecines douces (63,6%). En parallèle, 82,8 % des médecins utilisaient également une prise en charge médicamenteuse, par anxiolytiques (85,4%) et par antidépresseurs (85,4%). Concernant l'indication de prescription, les médecins déclaraient prescrire l'activité physique dans le cadre à la fois de l'anxiété et la dépression à 76.4%. Cette prescription se faisait de façon orale pour plus de 90 % des praticiens, seuls 2,4 % faisait une prescription écrite selon le protocole FITT. Cette prescription n'était pas privilégiée chez les patients ayant une ALD en lien avec un syndrome anxio-dépressif pour 89,9 % des médecins. Les principaux freins à la prescription d'activité physique étaient le défaut de remboursement par la sécurité sociale (55,6%) et le manque de personnels ou centres effecteurs (55%). Les médecins se sentaient aussi peu formés sur l'utilisation de l'activité physique (47.9%) et manquaient de modèle type d'ordonnance (44,4%). Conclusion : la place de l'activité physique dans le syndrome anxio-dépressif est présente chez les médecins interrogés mais encore faible par rapport à ses nombreux bénéfices et son impact sanitaire important. La notion de prescription reste encore floue, quasi totalement orale. Or, il est démontré que la prescription écrite de l'activité physique engendrerait une meilleur adhérence et observance du patient. Le médecin généraliste, au centre du système de dépistage et de prévention, doit intégrer l'activité physique dans son panel thérapeutique comme une option de premier choix dans la prévention et le traitement du syndrome anxio-dépressif. Prescription écrite, conseils, suivi durable et bienveillant sont nécessaires pour aider le patient à réaliser de façon optimale cette activité physique thérapeutique et pérenniser les bénéfices. Un médecin généraliste formé et convaincu pourra plus facilement promouvoir ce soin. Cette étude ouvre la perspective d'études supplémentaires afin de mieux cerner les changements sociétaux et dans l'organisation du système de santé nécessaires afin de permettre une acceptation par tous de la complémentarité de l'activité physique.

Obstacles et facilitateurs de la pratique d'activité physique chez les personnes en surpoids ou obèses

Obstacles et facilitateurs de la pratique d'activité physique chez les personnes en surpoids ou obèses PDF Author: Amandine Trancart-Petri
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Objectifs : notre objectif principal était d'identifier la perception des obstacles à la pratique d'activité physique chez des patients en surpoids ou obèses et leur médecin généraliste. Notre objectif secondaire était d'identifier les facilitateurs à la pratique d'activité physique et de préciser le rôle du médecin généraliste dans l'aide à la pratique au sein de cette population. Matériel et Méthodes : il s'agissait d'une étude qualitative et descriptive, réalisée par entretiens individuels semi-directifs auprès de patients et de médecins généralistes des Alpes-Maritimes. Résultats : neufs patients et six médecins ont participé à l'étude. Les obstacles à la pratique identifiés sont pluridimensionnels : physiques, psychologiques et socio-environnementaux. Parmi les facteurs socio-environnementaux, on retrouve principalement les difficultés organisationnelles (manque de temps et obligations familiales ou professionnelles) et l'évolution du mode de vie (consommation et sédentarisation). Les obstacles physiques concernent les douleurs, les pathologies associées et le déconditionnement à l'effort, tandis que les facteurs psychologiques touchent à l'absence de motivation pour la pratique, l'absence de prise de conscience des enjeux de l'activité physique, les difficultés liées à la perception de soi et les affects négatifs (dépression, peur de se blesser, anxiété physique sociale). Certains obstacles ressentis par les patients sont perçus différemment par leur médecin. Conclusion : les difficultés physiques exprimées par les patients sont généralement bien identifiées par les médecins. Les problèmes de temps et d'organisation semblent être associés d'une part à des contraintes spatio-temporelles, mais aussi à une absence de motivation et de plaisir à pratiquer, conséquence d'une méconnaissance du sport que l'on peut attribuer au mode de vie actuel de plus en plus sédentaire et à la reproduction d'un schéma transmis par les parents. La souffrance psychologique entretenue par des expériences stigmatisantes, un sentiment d'incompréhension de la part des professionnels de santé et d'échec lié à une offre actuellement inadaptée, participe à l'absence de changement des comportements. La répartition variable de ces facteurs selon les individus rend nécessaire une prise en charge personnalisée et adaptée à chacun au sein d'une équipe pluridisciplinaire.

Impact de l'activité physique sur la qualité de vie des internes en médecine de Midi-Pyrénées

Impact de l'activité physique sur la qualité de vie des internes en médecine de Midi-Pyrénées PDF Author: Clémence Lavergne
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Introduction : depuis de nombreuses années, les bienfaits de l'activité physique (AP) ont été démontrés, sur la santé physique mais également sur la santé psychique dans la population générale. Il n'existe que peu d'études évaluant l'AP chez les internes en médecine en France et aucune évaluant son retentissement sur leur qualité de vie. L'objectif de l'étude était de déterminer l'impact de l'AP sur la qualité de vie des internes de médecine de Midi-Pyrénées. Matériels et méthodes : nous avons réalisé une étude transversale sur la population d'internes toutes spécialités et promotions confondues de Midi-Pyrénées, de mai à octobre 2018. L'AP était évaluée par le " Global Physical Activity Questionnaire ", (GPAQ) et la qualité de vie par le " Medical Outcomes Study 36 item Short Form Health Survey " (SF-36). Le critère de jugement était l'évaluation de la qualité de vie selon le niveau d'AP. Résultats : 20% des internes ont répondu (243 internes sur 1215. 65,8% (N=160) étaient actifs (niveau modéré ou élevé) et présentaient des scores de qualité de vie statistiquement meilleurs : activité physique +2,57 points, ressenti de la santé +8,39, vitalité +5,76, score résumé physique +2,24, évolution à 1 an -8,95. Seuls 25,1% des internes avaient une AP favorable à la santé. Conclusion : les internes actifs ont de meilleurs scores de qualité de vie que ceux inactifs. Ces résultats montrent l'importance de promouvoir une activité physique également de la population médicale.

Comment les internes en médecine générale se positionnent-ils vis-à-vis de la prescription de l'activité physique adaptée chez leurs patients ou futurs patients ?

Comment les internes en médecine générale se positionnent-ils vis-à-vis de la prescription de l'activité physique adaptée chez leurs patients ou futurs patients ? PDF Author: Camille Robert
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Depuis 30 ans, les études scientifiques en France comme à l'international ont montré les effets positifs de l'activité physique en prévention primaire, secondaire et tertiaire, ainsi qu'une diminution de 30% de la mortalité toutes causes confondues. Ces connaissances ont entraîné la création de plusieurs projets de promotion de l'activité physique allant du conseil à la prescription médicale en France comme à l'étranger. En france, après plusieurs projets locaux de prescription d'activité physique, la loi de santé de 2016 a instauré la possibilité pour les médecins généralistes de prescrire de l'activité physique adaptée pour les patients en affection longue durée (ALD). Il nous est apparu que connaître le positionnement des internes d'aujourd'hui sur ce sujet était un point de départ essentiel pour mettre en place ce nouvel outil et les nouvelles formations qui en découlent. C'est pourquoi nous avons réalisé une étude qualitative en phénoménologie par entretiens semi-dirigés afin de savoir : comment les internes en médecine générale d'Ile-de-France se positionnent-ils vis à vis de la prescription de l'activité physique adaptée chez leurs patients ou futurs patients ? Notre étude a montré que les internes essayent de créer une relation patient-médecin d'accompagnement : faite d'empathie et de prise en charge personnalisée et progressive. Ils ont des connaissances sur les processus motivationnels et essayent de les appliquer lors de leurs consultations. Ils commencent souvent par du conseil minimum puis, lorsque le patient est réceptif, ils essayent de l'accompagner vers une pratique régulière de l'activité physique. Plusieurs facteurs influençent la décision thérapeutique mais, dans le cadre de l'activité physique, l'expérience personnelle des internes prend une part plus grande que pour d'autres décisions. Les internes utilisent leur pratique personnelle comme source de référence. L'activité physique devient alors un sujet plus personnel que les autres thérapeutiques et elle soulève beaucoup d'émotions positives comme négatives.