Author: Nadège Cahin-MercierPublisher:
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Book Description
Contexte : L'élaboration de guides de bonne pratique, l'amélioration de l'environnement sanitaire et l'évolution du cadre législatif ont permis de constituer au fur et à mesure un ensemble de normes encadrant les soins prodigués à la personnes malade en fin de vie et l'accompagnement dont elle peut bénéficier. Pourtant si la majorité des français en bonne santé déclarent vouloir mourir à domicile, un grand nombre d'entre eux décède à l'hôpital. Quant est-il à l'échelle du département de la Loire et pourquoi un tel constat? Objectifs :- Etudier les lieux de décès dans la Loire. - Montrer l'influence de la fragilité du patient en fin de vie hospitalisé sur son retour à domicile. Méthode : Nous avons réalisé deux études : - une exhaustive des certificats de décès des patients morts dans le département de la Loire en janvier 2006. - une épidémiologique d'observation, prospective, longitudinale, multicentrique, incluant des cas consécutifs de patients hospitalisé en fin de vie souhaitant retourner à domicile. Résultats : Notre état des lieux des décès dans la Loire confirme une nette majorité des décès (60%) à l'hôpital. De plus les décès à domicile correspondent le plus souvent à des décès brutaux. L'étude du retour à domicile des personnes en fin de vie montre deux principaux résultats : d'une part une proportion importante (56%) de patients qui le souhaitait, a pu rentrer « à la maison », d'autre part le niveau de fragilité du patient en fin de vie, défini par des facteurs cliniques, éthiques et pratiques est un facteur prédictif de retour à domicile. Synthèse : La fragilité des patients peut donc expliquer le retour ou non à domicile des patients, cependant la connaissance des soignants de leurs patients est également un élément clef.
