Représentations, vécu et attentes des patients concernant la prise en charge de leur santé sexuelle et de leur sexualité en médecine générale PDF Download
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Author: Maxime Gallet
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Languages : fr
Pages : 87
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Book Description
Contexte : En France comme à l'étranger, les prévalences des dysfonctions sexuelles masculines et féminines sont élevées, pourtant la sexualité est un sujet peu abordé en consultation de médecine générale. Problématique : Quels sont les représentations, le vécu et les attentes des patients concernant la prise en charge de la sexualité et de la santé sexuelle en médecine générale ? Méthode : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de douze personnes âgées de 24 à 83 ans dans une Maison Médicale à Bletterans (Jura). Analyse par théorisation ancrée à l'aide du logiciel N'Vivo 11. Résultats : Les participants donnaient un rôle important au médecin généraliste dans la prise en charge des troubles sexuels, grâce à sa position privilégiée dans la relation médecin-patient, il était le premier recours en cas de problème sexuel. En pratique les participants n'avaient jamais ou très peu abordé la sexualité et la santé sexuelle avec leur médecin généraliste. Les freins exprimés étaient surtout la gêne liée au caractère tabou et inhabituel d'aborder ce sujet intime. Les participants attendaient du médecin généraliste qu'il soit proactif, plus à l'écoute et qu'il aborde au plus tôt la sexualité avec ses patients. Conclusion : La sexualité et la santé sexuelle sont des thèmes importants, mais qui sont peu abordés en consultation de médecine générale à cause de la gêne des patients et du manque de proactivité des médecins. La sensibilisation des patients et des médecins à la sexualité et à la santé sexuelle permettrait de démocratiser leur abord en consultation de routine.
Author: Maxime Gallet
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Languages : fr
Pages : 87
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Contexte : En France comme à l'étranger, les prévalences des dysfonctions sexuelles masculines et féminines sont élevées, pourtant la sexualité est un sujet peu abordé en consultation de médecine générale. Problématique : Quels sont les représentations, le vécu et les attentes des patients concernant la prise en charge de la sexualité et de la santé sexuelle en médecine générale ? Méthode : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de douze personnes âgées de 24 à 83 ans dans une Maison Médicale à Bletterans (Jura). Analyse par théorisation ancrée à l'aide du logiciel N'Vivo 11. Résultats : Les participants donnaient un rôle important au médecin généraliste dans la prise en charge des troubles sexuels, grâce à sa position privilégiée dans la relation médecin-patient, il était le premier recours en cas de problème sexuel. En pratique les participants n'avaient jamais ou très peu abordé la sexualité et la santé sexuelle avec leur médecin généraliste. Les freins exprimés étaient surtout la gêne liée au caractère tabou et inhabituel d'aborder ce sujet intime. Les participants attendaient du médecin généraliste qu'il soit proactif, plus à l'écoute et qu'il aborde au plus tôt la sexualité avec ses patients. Conclusion : La sexualité et la santé sexuelle sont des thèmes importants, mais qui sont peu abordés en consultation de médecine générale à cause de la gêne des patients et du manque de proactivité des médecins. La sensibilisation des patients et des médecins à la sexualité et à la santé sexuelle permettrait de démocratiser leur abord en consultation de routine.
Author: Charlotte Fabre
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Languages : fr
Pages : 0
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CONTEXTE : Les troubles de la sexualité sont fréquents, entre 15 et 70 % des personnes rapportent des difficultés sexuelles. En pratique, le sujet reste peu abordé en consultation de médecine générale. Les patients rencontrent souvent des difficultés à l'évoquer avec leur médecin généraliste (MG). OBJECTIF : déterminer les représentations et les attentes des femmes de plus de 50 ans concernant l'abord de leur santé sexuelle avec leur MG. Identifier des éléments pouvant faciliter la communication. MÉTHODE : étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés, entre Janvier et Mai 2022, auprès de femmes de plus de 50 ans, issues d'une patientèle de sage-femme, de MG en région Auvergne Rhône-Alpes et par effet boule de neige. Analyse inspirée de la théorisation ancrée, avec double codage des données par deux investigatrices indépendantes. En parallèle, analyse similaire réalisée auprès d'hommes du même âge par MANEVY Agathe. RÉSULTATS : 13 entretiens ont été réalisés auprès de femmes de 51 à 73 ans. La sexualité impacte le couple et la santé globale. Les femmes estiment que l'entrée en ménopause impacte leur sexualité. Le MG parait être un interlocuteur adapté malgré l'image du médecin surchargé qu'il dégage qui ne prête pas à la confidence. Les femmes attendent que leur MG leur pose des questions régulièrement et communiquent sur leurs compétences afin de légitimer le sujet de la santé sexuelle en consultation. Quand le sujet est abordé, elles attendent d'être écoutées, rassurées et informées quant à l'évolution de la sexualité avec l'âge. La relation de confiance, le cadre intimiste du cabinet, une attitude empathique du MG couplé à l'existence du secret médical sont des points de leviers pour aborder la santé sexuelle. CONCLUSION : il existe une réelle attente des femmes envers le MG concernant l'abord de la santé sexuelle notamment en période de péri ménopause. Une attitude proactive du médecin dans un contexte adapté permettrait d'ouvrir le sujet de la santé sexuelle. Le MG se doit d'informer les patientes quant à son rôle sur la notion de santé globale.
Author: Delphine Saroux
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Languages : fr
Pages : 56
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Introduction : selon l’Organisation Mondiale de la Santé, c’est au médecin généraliste qu’est attribuée la compétence de garantir un bon état de santé de ses patients, incluant la santé sexuelle. Les personnes âgées représentent une proportion de plus en plus importante de la société. Leur santé sexuelle reste très rarement évoquée en soins de premier recours. Objectif Principal : décrire les freins et les éléments facilitant l’abord de la santé sexuelle avec le médecin généraliste chez les séniors. Matériel et Méthodes : enquête qualitative par des entretiens individuels semi-dirigés auprès de patients âgés de plus de 74 ans, avec un MMSE supérieur à 24/30, jusqu’à saturation des données. Résultats : dix-sept entretiens ont été réalisés entre février 2019 et avril 2019. Le médecin généraliste était perçu comme un interlocuteur possible en termes de sexualité par la plupart des personnes interrogées, surtout quand il existait entre lui et son médecin une relation de confiance, avec un bon relationnel. Les principaux freins retrouvés étaient la pudeur et un contact distant avec leur médecin. L’étude a montré que les personnes préféraient aborder la sexualité d’elles-mêmes en cas de problème, même celles qui se déclaraient « à l’aise » pour parler de sexualité. Les différentes suggestions sur la manière d’aborder la santé sexuelle étaient de parler de prise en charge globale, de prendre le temps et de mettre à l’aise son patient, en rappelant le secret médical. Conclusion : les interviewés attendent de leur médecin généraliste des conditions favorables à l’abord de ce sujet touchant à l’intimité. Des consultations dédiées permettraient de créer un cadre favorable à l’abord de la santé sexuelle en médecine générale. La création d’un outil de communication destiné aux médecins généralistes pour l’abord de la sexualité en cabinet pourrait être envisagée.
Author: Agathe Manevy
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Languages : fr
Pages : 0
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CONTEXTE : les troubles de la sexualité sont fréquents, et augmentent avec l'âge. En pratique, le sujet reste peu abordé en consultation de médecine générale. Les patients rencontrent souvent des difficultés à l'évoquer avec leur médecin généraliste (MG). OBJECTIFS : déterminer les représentations et les attentes des patients de plus de 50 ans concernant l'abord de leur santé sexuelle avec leur MG. Identifier des éléments pouvant faciliter la communication. MÉTHODE : étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés, réalisés de janvier à mai 2022, auprès d'hommes de plus de 50 ans, recrutés auprès de médecins généralistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes et par méthode boule de neige. Analyse inspirée de la théorisation ancrée, avec double codage des données par deux investigatrices indépendantes. En parallèle, une analyse similaire a été réalisée auprès de femme du même âge par FABRE Charlotte. RÉSULTATS : 11 entretiens ont été réalisés auprès d'hommes âgés de 51 à 78 ans, entre janvier et mai 2022. La santé sexuelle était perçue comme une notion floue, liée au bien-être et à la santé globale. Avec l'avancée en âge, les hommes craignent de voir leur sexualité s'altérer et redoutent les retentissements potentiels sur la vie de couple. Le MG est perçu comme une personne tournée vers le soin et la prescription, qui peut parfois manquer de temps. Or, lorsqu'il existe une relation de confiance, le MG devient un interlocuteur privilégié, pouvant aborder des sujets intimes tels que la sexualité. La création d'une relation de confiance, une attitude active et bienveillante semblent être des éléments clés pour favoriser la discussion. Aussi, les hommes proposent que le MG initie le sujet, saisisse certaines occasions et informe sur ses compétences en matière de santé sexuelle. Lorsque le sujet est abordé, ils attendent d'être écoutés, rassurés, conseillés et orientés si besoin. CONCLUSION : il existe une réelle attente des hommes envers le MG concernant l'abord de la sexualité. Le MG doit s'enquérir de ce rôle et adopter une attitude plus active dans la communication autour de la santé sexuelle.
Author: Hugues Lyaudet
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Bien que les troubles sexuels aient une prévalence élevée et un impact majeur sur la santé globale, leurs prises en charge restent insuffisantes. Les médecins généralistes sont attentistes, il revient aux patients d'être demandeurs malgré leur gêne. Comprendre comment la prise en charge a été initiée, décrire les attentes des patients souffrant de troubles sexuels en médecine générale et leurs sources d'information. Par le biais d'une étude qualitative réalisée auprès de patients pris en charge pour troubles sexuels, recrutés par dix médecins généralistes du Cantal, onze entretiens semi-dirigés ont été réalisés, codés puis analysés manuellement. Malgré une gêne initiale importante qui cependant s'estompe rapidement, la majorité des patients a initié le sujet. C'est généralement à la fin d'une consultation pour d'autres motifs que le trouble est évoqué. Les patients sont en attente d'une écoute, d'une réassurance, d'informations et d'une disponibilité du médecin concernant leurs troubles. L'ensemble de leurs attentes constituant un véritable soutien psychologique qu'ils placent avant une aide médicamenteuse. Ils souhaitent que leur médecin ait une attitude proactive sur la santé sexuelle dans le cadre d'une prise en charge globale. Bien que critiqué, internet fait figure de source d'information complémentaire. Le comportement des patients de notre étude laisse à penser que ceux pris en charge en médecine générale sont majoritairement actifs vis-à-vis de leur santé sexuelle, allant au-delà des demandes du médecin. Leurs attentes paraissent accessibles et entrent dans le cadre de l'approche centrée sur le patient. Dédramatiser la plainte sexuelle et aider les médecins généralistes à communiquer sur la santé sexuelle pourrait améliorer la prise en charge des troubles sexuels en médecine générale.
Author: Déborah Carrin
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Languages : fr
Pages : 326
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Introduction : La population française vieillit. L'exercice de la médecine générale est de ce fait de plus en plus tourné vers les plus de 50 ans. Dans cette population, la demande de prise en charge de la santé sexuelle est forte et les médecins généralistes y répondent de façon insuffisante et partielle. La faute aux freins sociétaux, au manque de formation, aux a priori sur la vieillesse mais aussi aux probables divergences de points de vue sur ce qui préoccupe les seniors et ce qu'ils attendent de leur médecin généraliste. Objectif : Le but de cette étude exploratoire était de mettre en évidence ces divergences entre médecins généralistes et patients âgés de plus 50 ans afin de mieux comprendre ce qui les empêchait de se retrouver sur le terrain de la santé sexuelle. Méthode : Nous avons mené dans ce but un entretien collectif avec des médecins généralistes afin de recueillir leurs points de vue, faire un état des lieux de leurs pratiques en terme de santé sexuelle après 50 ans. En parallèle, nous avons effectué sur internet une recherche organisée, à saturation, basée sur l'algorithme de Google afin de dégager les principales préoccupations sexuelles des patients concernés. Enfin, nous avons mis en comparaison les deux travaux, après une analyse thématique du contenu afin d'en tirer les divergences et les convergences. Résultats et Discussion : Les principaux sujets de divergences sont le manque de connaissances des préoccupations sexuelles des patients âgés, l'absence de recherche des conséquences sexuelles des pathologies courantes, l'insuffisance d'accompagnement des changements physiologiques corporels liés à l'âge, le manque de prise en charge des dysfonctions sexuelles féminines et le recours trop fréquent à la porte d'entrée organique ou médicamenteuse pour aborder la sexualité. Conclusion : Il n'existe actuellement pas de formation à la faculté concernant la sexualité et encore moins celle des plus de 50 ans. Il conviendrait de rassurer les futurs médecins généralistes ainsi que les médecins installés quant à leurs capacités à prendre en charge ces problématiques en leur proposant de développer leurs connaissances des changements physiologiques liés à l'âge et des préoccupations sexuelles afin de franchir les tabous et de permettre la délivrance de conseils pratiques aux patients.
Author: Christopher Fievet
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Introduction: La santé sexuelle est un domaine de la santé qui a été peu abordé en médecine générale. Les études quantitatives sur ce sujet ont décrit les freins et les leviers au discours sur la sexualité et mettaient en évidence les trois dimensions qui s'y rapportent : le physique, le psychique et le social. Aucune étude ne prenait en compte le discours des femmes qui consultent en médecine générale. Notre étude avait pour finalité de faire émerger le vécu et les représentations des patientes pour comprendre comment aborder le sujet en consultation. Méthode: L'étude transversale descriptive a utilisé une approche qualitative par entretien individuel semi-dirigé. Le guide d'entretien a été élaboré par l'enquêteur en fonction des données de la littérature médicale. Il abordait le thème de la relation médecin-patient, la santé, de la santé sexuelle. Le but était de recueillir les informations nécessaires à la compréhension des éléments favorisant ou empêchant l'abord de la sexualité en consultation. L'analyse du contenu du discours a été fait entretien par entretien. Le recrutement a été fait majoritairement par une approche directe des patientes en consultation. Résultats: 18 patientes de la Réunion ont été interviewées entre octobre 2013 et janvier 2014 en cabinet de médecine générale. Pour que la sexualité puisse être abordée en consultation, une trouble devait être présent, avoir un retentissement sur la sexualité de la femme et/ ou du couple. La relation avec son médecin devait être suffisamment établie pour pouvoir explorer l'intimité de la personne, elle dépendait de la personnalité des patientes et des médecins. Le sens que chacune accordait dans sa vie à la sexualité et en particulier au sein d'un couple était l'élément important pour la sexualité féminine. Les symptômes comme les métrorragies, la baisse de la libido et les dyspareunies sont apparus et ont permis de mettre en évidence de évènements spécifiques de la vie d'une femme pour que le médecin puisse investiguer leur sexualité. Ces moments propices ont été la ménopause, l'arrivée des enfants, la prévention autour de la contraception, la reprise de l'activité sexuelle, la présence d'une maladie chronique et le vieillissement. Conclusion: Cette enquête aura permis de mettre en relief l'importance de la relation dans le couple médecin patiente pour échanger sur la santé sexuelle en consultation. Le médecin généraliste devrait s'attacher à saisir l'opportunité de certaines situations pour aborder le sujet avec ses patientes. S'intéresser à la santé sexuelle des personnes permettrait de considérer la personne et son histoire dans son environnement socio-culturel, éducatif et conjugal.
Author: manon
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Book Description
Introduction : la santé sexuelle et l'identité de genre sont des déterminants de santé peu connus et peu abordés par les médecins généralistes. Peu d'études s'intéressent aux attentes des patientes et des patients concernant leur abord. L'objectif principal est d'explorer les attentes des patientes et des patients concernant l'abord de la santé sexuelle et de l'identité de genre en consultation de médecine générale. Matériel et méthode : étude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisés auprès de personnes adultes résidant en France. Échantillonnage raisonné à variation maximale sur l'orientation sexuelle, les pratiques sexuelles et le genre. Entretiens réalisés par une chercheuse et un chercheur avec un guide d'entretien commun. Retranscription du verbatim et analyse selon une méthode inductive générale avec thématisation. Résultats : 11 entretiens ont été réalisés entre septembre 2021 et février 2023. Les personnes interrogées souhaitaient aborder la santé sexuelle et l'identité de genre en médecine générale. Pour cela, une visibilité sur la possibilité d'aborder ces sujets et sur l'inclusivité LGBT+ des médecins généralistes étaient nécessaires. Les médecins généralistes devaient avoir une attitude favorisant l'abord de ces sujets. Des éléments pouvaient faciliter l'échange : une ou un médecin qui ouvre le sujet et laisse le choix de parler ou pas, qui met à l'aise les patientes et les patients en normalisant le sujet et justifiant les questions posées. Les médecins ne devaient pas assumer l'orientation, les pratiques ou le genre des patientes et des patients. Discussion et conclusion : l'abord de la santé sexuelle et de l'identité de genre en consultation possède des particularités, il est notamment soumis à des conditions de visibilité et d'inclusivité. Il semble pertinent de proposer une formation à l'abord de ces sujets en médecine générale. Il serait intéressant de réaliser des études complémentaires pour préciser les attentes des patientes et des patients et proposer un modèle de consultation.
Author: Pierre Lescure
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Contexte : la santé sexuelle fait partie intégrante de la santé de chacun. Elle influe sur la qualité de vie. Malgré l'hypersexualisation de notre société, elle reste un sujet tabou en médecine générale. Le médecin généraliste, spécialiste de premier recours, doit avoir la capacité de prendre en charge son patient dans le champ de la sexualité. Or, les difficultés à aborder ce sujet en médecine générale sont nombreuses et variées. L'une d'elle est de comprendre comment le genre du médecin influe dans la prise en charge de cette santé sexuelle. Objectif : l'objectif principal de cette étude est d'étudier les freins en lien avec la différence de genre entre médecins et patients, dans les consultations abordant la sexualité. Méthode : réalisation d'une étude qualitative auprès de 21 médecins généralistes hommes et femmes de la région PACA, par entretiens individuels semi-dirigés avec enregistrement audio et retranscription intégrale, puis analyse par la méthode de théorisation ancrée avec triangulation des données. Résultats : au total 10 médecins hommes et 11 médecins femmes ont été interrogés. Pour eux, la sexualité fait partie intégrante du domaine médical. Les médecins femmes appuient sur l'importance de mettre un cadre dans ces consultations afin d'éviter toute dérive. De plus, elles ressentent une certaine difficulté à aborder le sujet face à une population n'ayant pas de consultation dédiée. Les médecins hommes expliquent ressentir une mise à l'écart dans la sexualité de leurs patientes. Celles-ci préférant le plus souvent être examinées par une consœur. De plus, avec l'arrivée du mouvement metoo, symbole féministe de notre société, la population masculine connait une certaine pression dans leurs activités professionnelles, cela n'épargnant pas le monde médical. En effet, les médecins craignent d'être mal interprété de par leur mot et leur geste. Enfin, quel que soit leur sexe, les médecins rapportent surtout le manque de temps et de formation dans ce domaine. Ils soulignent l'importance d'une relation de confiance avec leurs patients afin de faciliter la consultation. Conclusion : la sexualité reste un domaine sensible en médecine. Malgré un abord et des ressentis différents selon le sexe du médecin, tous décrivent des outils communs pour aborder la sexualité. Il s'agit surtout d'avoir une relation médecin-patient de qualité, d'être plus systématique dans l'interrogatoire, et de se former davantage. De ce fait, l'intérêt serait d'agir en se concentrant davantage sur la formation des médecins en devenir, mais aussi sur l'information et l'éducation prodigués aux populations les plus jeunes. Cela afin de briser les tabous autour de la sexualité et de faciliter la prise en charge de la santé sexuelle en consultation de médecine générale.
Author: Diane Deroo (Docteur en médecine).)
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Book Description
Introduction : L'adolescence est une période de transition physique, psychologique et sociale, durant laquelle les premières grandes questions concernant la vie sexuelle et affective peuvent se poser. L'amélioration de la santé sexuelle fait partie des défis actuels du gouvernement. Dans ce contexte, le rôle du médecin généraliste dans la prévention en santé sexuelle est primordial. Aborder ce sujet avec un jeune adolescent peut être délicat, nous avons donc interrogé une population d'adolescents pour connaître leur point de vue concernant la manière d'aborder la sexualité en consultation de médecine générale. Méthode : Il s'agit d'une étude quantitative descriptive réalisée via un questionnaire anonyme en ligne auquel 202 élèves de quatrième âgés de 12, 13 et 14 ans ont répondu. Résultats : Lorsqu'ils se posent des questions en rapport avec la sexualité, les adolescents se tournaient vers leurs parents pour 37,62% d'entre eux et vers leurs amis pour 38,61%. Bien que 48,51% des adolescents pensaient qu'il soit pertinent de discuter de sexualité avec le médecin traitant, seulement 4,95% des interrogés le citaient comme source d'information privilégiée. Au collège, bien que qualitativement satisfaisantes, les séances d'éducation à la vie sexuelle et affective n'ont été que de 2 maximum pour 51,98% des élèves interrogés (sur leurs 3 années de collège) voire non réalisées d'après pour 37,62% d'entre eux. Avec le médecin traitant, la sexualité n'avait jamais été abordée pour 82,67% des adolescents interrogés et 85,64% ignoraient totalement l'existence de la CCP. Les adolescents étaient freinés à l'idée de parler de sexualité avec leur médecin traitant car ils estimaient mal le connaître (32,67%), avaient peur de son jugement (26,76%) et de voir leurs confidences répétées à leur parents (23,27%). Pour aborder la sexualité en consultation, les adolescents préféraient être reçus seul (65,84%) et que le sujet eut été abordé par le médecin (51,49%). Plutôt qu'une consultation dédiée à la vie sexuelle et affective, 19,80% des adolescents préféraient être guidés sur des sites Internet fiables ou se voir distribués des brochures. Conclusion : Discuter de santé sexuelle en consultation de médecine générale avec un adolescent peut s'avérer laborieux, notamment parce que l'adolescent est souvent mal à l'aise. Afin d'agir sur la prévention sexuelle, le médecin généraliste se doit de créer un lien entre l'adolescent et lui sur le long terme. Ce lien est nécessaire à l'ouverture du dialogue, pour que l'adolescent soit assez en confiance et puisse confier ses questions ou problèmes. Le médecin traitant devra s'attarder à lui montrer sa disponibilité, et à mettre ses représentations subjectives de l'adolescence de côté. Créer du lien ne peut se faire qu'avec une approche respectueuse et patiente, et en considérant l'adolescent, dans sa globalité.
