Problèmes de perception de la parole dans le bruit chez les enfants présentant un trouble de traitement auditif PDF Download
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Author: Josée Lagacé
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Languages : fr
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Book Description
Il est bien connu que les enfants qui présentent un trouble de traitement auditif (TTA) ont de la difficulté à percevoir la parole en présence de bruit de fond. Cependant, il n'existe aucun consensus quant à l'origine de ces difficultés d'écoute. Ce programme de recherche est consacré à l'étude des incapacités sous-jacentes aux problèmes de perception de la parole dans le bruit chez les enfants présentant un TTA. Le Test de Phrases dans le Bruit (TPB) a été développé afin d'examiner si les difficultés de perception de la parole dans le bruit d'enfants ayant un TTA relèvent d'incapacités auditives, d'incapacités cognitivo-linguistiques ou des deux à la fois. Il comprend cinq listes de 40 phrases, composées de 20 phrases hautement prévisibles (HP) et de 20 phrases faiblement prévisibles (FP), de même qu'un bruit de verbiage. Le niveau de connaissance du mot clé (mot final) de chaque phrase a été vérifié auprès d'un groupe d'enfants âgés entre 5 et 7 ans. De plus, le degré d'intelligibilité des phrases dans le bruit et le niveau de prévisibilité ont été mesurées auprès d'adultes pour assurer l'équivalence entre les listes. Enfin, le TPB a été testé auprès d'un groupe de 15 adultes et d'un groupe de 69 enfants sans trouble auditif avant de l'administrer à des enfants ayant un TTA. Pour répondre à l'objectif général du programme de recherche, dix enfants présentant un TTA (groupe TTA) et dix enfants jumelés selon le genre et l'âge sans difficulté auditive (groupe témoin) ont été soumis aux listes de phrases du TPB selon différentes conditions sonores. Le groupe TTA a obtenu des performances significativement plus faibles comparativement au groupe témoin à la tâche de reconnaissance du mot final des phrases présentées en même temps qu'un bruit de verbiage compétitif, aux rapports signal-sur-bruit de 0, +3 et +4 dB. La moyenne de la différence des scores obtenue entre les phrases HP et FP à chaque condition expérimentale de bruit était similaire entre les deux groupes. Ces résultats suggèrent que les enfants ayant un TTA ne se distinguent pas des enfants du groupe témoin au plan de la compétence cognitivo-linguistique. L'origine des difficultés d'écoute de la parole dans le bruit dans le cas de TTA serait de nature auditive. Toutefois, les résultats des analyses de groupe diffèrent de ceux des analyses individuelles. Les divers profils de difficultés d'écoute identifiés auprès de cette cohorte appuient l'importance de continuer les investigations afin de mieux comprendre l'origine des problèmes de perception de la parole dans le bruit dans le cas de TTA. En connaissant mieux la nature de ces difficultés, il sera possible d'identifier les stratégies d'intervention de réadaptation spécifiques et efficaces.
Author: Josée Lagacé
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Book Description
Il est bien connu que les enfants qui présentent un trouble de traitement auditif (TTA) ont de la difficulté à percevoir la parole en présence de bruit de fond. Cependant, il n'existe aucun consensus quant à l'origine de ces difficultés d'écoute. Ce programme de recherche est consacré à l'étude des incapacités sous-jacentes aux problèmes de perception de la parole dans le bruit chez les enfants présentant un TTA. Le Test de Phrases dans le Bruit (TPB) a été développé afin d'examiner si les difficultés de perception de la parole dans le bruit d'enfants ayant un TTA relèvent d'incapacités auditives, d'incapacités cognitivo-linguistiques ou des deux à la fois. Il comprend cinq listes de 40 phrases, composées de 20 phrases hautement prévisibles (HP) et de 20 phrases faiblement prévisibles (FP), de même qu'un bruit de verbiage. Le niveau de connaissance du mot clé (mot final) de chaque phrase a été vérifié auprès d'un groupe d'enfants âgés entre 5 et 7 ans. De plus, le degré d'intelligibilité des phrases dans le bruit et le niveau de prévisibilité ont été mesurées auprès d'adultes pour assurer l'équivalence entre les listes. Enfin, le TPB a été testé auprès d'un groupe de 15 adultes et d'un groupe de 69 enfants sans trouble auditif avant de l'administrer à des enfants ayant un TTA. Pour répondre à l'objectif général du programme de recherche, dix enfants présentant un TTA (groupe TTA) et dix enfants jumelés selon le genre et l'âge sans difficulté auditive (groupe témoin) ont été soumis aux listes de phrases du TPB selon différentes conditions sonores. Le groupe TTA a obtenu des performances significativement plus faibles comparativement au groupe témoin à la tâche de reconnaissance du mot final des phrases présentées en même temps qu'un bruit de verbiage compétitif, aux rapports signal-sur-bruit de 0, +3 et +4 dB. La moyenne de la différence des scores obtenue entre les phrases HP et FP à chaque condition expérimentale de bruit était similaire entre les deux groupes. Ces résultats suggèrent que les enfants ayant un TTA ne se distinguent pas des enfants du groupe témoin au plan de la compétence cognitivo-linguistique. L'origine des difficultés d'écoute de la parole dans le bruit dans le cas de TTA serait de nature auditive. Toutefois, les résultats des analyses de groupe diffèrent de ceux des analyses individuelles. Les divers profils de difficultés d'écoute identifiés auprès de cette cohorte appuient l'importance de continuer les investigations afin de mieux comprendre l'origine des problèmes de perception de la parole dans le bruit dans le cas de TTA. En connaissant mieux la nature de ces difficultés, il sera possible d'identifier les stratégies d'intervention de réadaptation spécifiques et efficaces.
Author: Oriane Bineau
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Languages : fr
Pages : 162
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Book Description
Plusieurs hypothèses explicatives de la dysphasie existent à ce jour. L’une d’elle émet l’idée qu’un trouble auditif central (TAC) serait à l’origine des symptômes langagiers observés au sein de cette population. Ce trouble peut se manifester de plusieurs manières, notamment par des difficultés de perception auditive de la parole dans le bruit. Or, les enfants dysphasiques sont fréquemment confrontés à des situations dans lesquelles un bruit concurrence la parole cible, comme en contexte scolaire. Cette étude a pour objectif de rechercher la présence d’un trouble perceptif chez des enfants dysphasiques, notamment en situation de cocktail party. Elle cherche également un lien entre cet éventuel déficit et les capacités phonologiques de ces enfants. Pour ce faire, un groupe de 13 enfants dysphasiques (âgés en moyenne de 9,8 ans) a été comparé sur différentes épreuves à un groupe contrôle de 26 enfants tout-venant appariés en âge chronologique et en QI non-verbal. Un ensemble de tests a permis d’évaluer leurs capacités langagières dans plusieurs domaines : le lexique, la phonologie et la morphosyntaxe. Un test spécifique, consistant en la désignation d’une image correspondant à un mot perçu en même temps qu’un bruit concurrent (de nature stationnaire ou langagière) a permis d’évaluer leur capacité de perception auditive dans le bruit. Nos résultats montrent un déficit de perception auditive des enfants dysphasiques uniquement en situation de parole concurrente. Ils mettent également en évidence une corrélation entre les scores au test de perception dans la condition de parole concurrente et le test de suppression phonémique. Ces résultats sont en faveur de l’hypothèse d’un TAC expliquant les symptômes des enfants dysphasiques. Néanmoins, nos résultats ne sont pas généralisables à l’ensemble de la population dysphasique du fait d’un faible échantillon d’enfants
Author: Carole Manternach-Jarnias
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Languages : fr
Pages : 196
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Les facteurs étiologiques de la dysphasie suscitent encore de nombreux débats au sein de la littérature. Aux théories faisant l’hypothèse d’un déficit de traitement linguistique s’opposent les théories avançant l’existence, chez la personne dysphasique, d’un déficit de traitement général de l’information auditive. Le trouble du traitement auditif se manifeste souvent dans le cas où, malgré une bonne audition, l’enfant perçoit difficilement le langage parlé dans un milieu bruyant. L’association clinique de ces troubles et de la dysphasie est relativement fréquente et nous a conduit à nous interroger sur les spécificités du trouble perceptif ainsi que sur le lien entre les difficultés perceptives et les déficits langagiers observés chez ces enfants. Le LISN-S (Listening In Spatialized Noise – Sentences), test d’intelligibilité de phrases dans un bruit de paroles concurrentes, nous a permis d’effectuer ces mesures auprès de 14 enfants dysphasiques expressifs et 13 enfants contrôles, et de comparer les performances obtenues entre ces deux populations. Le LISN-S consiste à faire répéter à l’enfant des phrases cibles perçues dans un casque, en faisant abstraction de la distraction provoquée par des textes accompagnant les phrases en bruit de fond. Phrases et textes distracteurs sont émis selon quatre conditions acoustiques distinctes, faisant varier le locuteur et la situation du locuteur. Les résultats obtenus nous ont permis d’observer que les enfants dysphasiques ont plus de mal que les enfants tout-venant à profiter des indices spatiaux et/ou spectraux en situation de bruit, si bien que leur capacité de ségrégation de la parole en milieu bruyant s’avère plus altérée. Par ailleurs, le test a mis en évidence l’existence de corrélations significatives entre les difficultés de perception auditive et certaines capacités langagières telles que l’expression et la compréhension orale, ainsi que les aptitudes phonologiques.
Author: Caroline Comeliau
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Languages : fr
Pages : 0
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Les Troubles Auditifs Centraux (TAC) sont issus de défaillances provenant du système auditif central. Ces troubles, ainsi que les Troubles Spécifiques du Développement du Langage (TSDL) sont étudiés afin de mieux les connaître, définir clairement leurs causes et conséquences, et pouvoir établir d'éventuels liens entre eux. Notre étude, en lien avec ces travaux, porte sur les TAC des enfants de l'école élémentaire. Notre objectif est de savoir en quoi la perception de la parole dans le bruit peut avoir un impact sur le développement des compétences langagières. Nous avons réalisé des tests langagiers et un test de perception de la parole dans le bruit avec des enfants scolarisés du CE1 au CM2. Ainsi, nous avons constaté des corrélations entre cette perception du langage dans le bruit et les compétences langagières suivantes : la compréhension écrite et la lecture de mots peu fréquents irréguliers. Il en ressort que plus la perception dans le bruit est faible, plus le développement de ces compétences est altéré. Cette étude effectuée sur les TAC dans le cadre scolaire, en lien avec l'apprentissage et l'environnement de classe, nous permettra à l'avenir de mieux prendre en compte la diversité des élèves.
Author: Emilie Racaud
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Languages : fr
Pages : 110
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Nous savons depuis plusieurs années que les enfants dysphasiques connaissent des troubles de perception de la parole. Notre étude poursuit les travaux de Ziegler et al. (Proceedings of the National Academy of Sciences, 2005) qui ont révélé l'existence d'un déficit important dans le silence et surtout dans le bruit. Ce fait a été démontré grâce à un test sur ordinateur dans lequel il s'agissait d'entendre et de dire la séquence syllabique perçue, à l'aide d'un tableau sur lequel était écrit tous les choix possibles. Notre objectif était de vérifier si ce déficit se manifeste de façon identique quand on change la procédure de réponse. Nous avons alors à nouveau évalué l'identification de séquences de type /voyelle-consonne-voyelle/ dans le silence et dans le bruit, mais en modifiant le protocole de réponse. Nous avons supprimé toute lecture possible et avons utilisé un paradigme fréquemment employé en psychophysique, la procédure AXB. Nous retrouvons les mêmes déficits, soit un déficit significatif dans le bruit, concernant particulièrement le voisement. Cependant, les performances globales, même celles des témoins, sont inférieures (plus d'erreurs, même dans le silence). Nos résultats suggèrent ainsi que les résultats de l'étude de Ziegler n'étaient pas dus au protocole de réponse mais bien au processus de perception. Le paradigme AXB semble bien adapté aux enfants plus jeunes mais il nécessite des modifications indispensables si l'on souhaite aboutir à la création d'un test de dépistage précoce accessible dès la maternelle.
Author: Marie-Pascale Doutre-Matray
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Languages : fr
Pages : 192
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Des déficits de perception de la parole dans le bruit sont mis en évidence chez les dyslexiques. Le trouble phonologique sous-jacent est le plus fréquent dans la dyslexie. Aussi, avons-nous souhaité étudier si un déficit de perception de la parole dans le bruit pouvait être objectivé chez des enfants âgés de 5 à 8 ans, présentant un trouble phonologique. Le LISN-S, Listening in Spatialized Noise - Sentences, élaboré par le laboratoire australien NAL et traduit en français par le Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, est un test d'intelligibilité de phrases dans une parole concurrente. Il permet de mesurer un seuil de perception de la parole, ainsi que des avantages "locuteur et spatial" qui indiquent si les indices spectraux ou spatiaux aident à discriminer les flux sonores. Nous avons proposé cette tâche de répétition de phrases à 21 enfants ayant un trouble phonologique et 20 enfants témoins. Des tâches de lecture, d'accès au lexique, d’habiletés métaphonologiques, de répétition et de mémoire auditivo-verbale ont été proposées aux enfants ayant un trouble phonologique. Notre expérience met en évidence un déficit de compréhension de la parole dans la parole concurrente chez les enfants scolarisés en CE1-CE2 qui s'avère plus marqué lorsque le trouble phonologique est lui-même plus sévère. L'intelligibilité des phrases s'améliore avec l'âge, le niveau scolaire et l'âge lexique. Nous n'avons pu mettre en évidence de déficit chez les plus jeunes enfants, le test ne nous semblant pas approprié à leurs capacités attentionnelles. Les indices spectraux et spatiaux ne se sont pas révélés être des critères distinctifs entre les enfants avec trouble phonologique et les enfants de la population de référence.
Author: Nathalie Falourd
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Languages : fr
Pages : 90
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Book Description
Nous sommes plongés dans le bruit au quotidien et cela peut rendre difficile la perception de la parole d'un interlocuteur. Qu'en est-il pour les personnes sourdes profondes implantées ? Comment perçoivent-elles le message oral dans le bruit ? Quels aménagements leur proposer? Nous avons voulu évaluer l'impact du bruit sur la perception de la parole chez des enfants et des adolescents sourds profonds implantés. Pour cela, nous avons utilisé un test déjà existant, le TERMO (Test d’Evaluation de la Réception du Message Oral). Les résultats obtenus indiquent que l'impact du bruit sur la réception de la parole des enfants implantés dépend de la précocité de leur implantation. Celle-ci détermine leur capacité à percevoir auditivement la parole dans le silence et dans le bruit ambiant. Les enfants implantés précocement ont de bonnes capacités d'intelligibilité de la parole en audition seule dans le silence et le bruit entrave de façon importante leur réception du message oral. Les enfants implantés tardivement (après trois ans) utilisent principalement les informations visuelles (lecture labiale et LPC) pour percevoir la parole. L'information auditive seule ne leur permet pas, d'accéder à l'intelligibilité de la parole. Ils sont moins gênés par le bruit pour réceptionner le message oral quand ils ont la possibilité d'utiliser la lecture labiale et le LPC. Sans ces aides, il leur est difficile, voire impossible, de percevoir la parole. Selon les cas, nous pouvons proposer à ces enfants des aménagements tels que le recours à un codeur LPC ou l'utilisation d'un système HF... L'implantation cochléaire précoce de l'enfant sourd profond, qui se fait vers l'âge de 12 -18 mois, est donc capitale pour optimiser la perception de la parole.
Author: Céline Richard
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Languages : fr
Pages : 0
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Book Description
Ce travail s'est intéressé au traitement sous cortical de la parole dégradée par le bruit, notamment par la caractérisation première de l'importance de certains traits acoustiques dans la perception de la parole normale. Pour cela, nous avons d'abord participé à la mise au point de la technique électrophysiologique de potentiels évoqués auditifs obtenus en réponse à des sons de parole, technique proche de celle des potentiels évoqués auditifs précoces, mais qui a des exigences propres en matière de traitement du signal et de techniques de recueil, qui nécessitent une adaptation importante de part la nature différente des stimuli français par rapport aux stimuli anglais utilisés par l'équipe de référence américaine. Les différents axes de notre recherche ont, par ailleurs, permis de mettre en évidence l'importance de l'encodage sous cortical de certaines caractéristiques acoustiques telles que l'enveloppe temporelle, le voisement, mettant par là même en évidence un possible effet corticofuge sur l'encodage de celui-ci. Ces différentes expériences nous ont amenés à nous poser la question des conditions idéales de recueil des PEASP, et notamment l'effet de l'intensité sur le recueil de ceux-ci, mettant en évidence une relation non-linéaire entre l'intensité de stimulation, et les caractéristiques des PEAPSP. Si une intensité de 20 dB SL semble nécessaire au recueil d'un PEAPSP, les réponses montrent une variabilité qui reste très grande à l'échelon individuel, ce qui rend l'utilisation de l'outil PEAPSP à visée diagnostique, que ce soit dans les troubles du langage chez l'enfant, ou dans les troubles de l'audition dans le bruit, difficile.
Author: Clément Launay
Publisher: FeniXX
ISBN: 2402333545
Category : Study Aids
Languages : fr
Pages : 417
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Book Description
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Author: Delphine Cordier
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Languages : fr
Pages : 0
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Book Description
L'existence d'un déficit du traitement temporel de l'information auditive chez les enfants présentant des troubles spécifiques du langage a été l'objet de plusieurs recherches au cours des trente dernières années. L'une d'entre elles a testé l'impact d'un entraînement intensif incluant un ralentissement artificiel de la parole sur la perception d'enfants dysphasiques et dyslexiques. La présente étude se donne pour objectif d'observer l'impact direct du ralentissement de la parole sur la compréhension d'enfants dysphasiques sans entraînement préalable. L'évaluation, portant sur 21 enfants dysphasiques, s'est déroulée en deux étapes. La première a consisté en la passation d'épreuves standardisées testant la discrimination et la compréhension orale. Les résultats ont été utilisés pour constituer deux groupes homogènes en vue de procéder à une étude comparative. La seconde étape a été centrée sur de nouvelles épreuves portant sur la discrimination et la compréhension orale. Cette fois, les épreuves, préalablement enregistrées, avaient été modifiées acoustiquement à l'aide d'un logiciel. La modification a consisté en un allongement des parties transitoires et un réhaussement de certaines consonnes. L'un des deux groupes d'enfants s'est vu présenter l'enregistrement brut, et l'autre, l'enregistrement modifié. Nos résultats montrent que la différence moyenne entre les performances des deux groupes n'est pas significative. Cependant, les résultats individuels montrent que certains enfants du groupe testé présentent une amélioration de leurs performances, alors que d'autres enfants semblent pénalisés par le ralentissement de la parole. Pour vérifier nos hypothèses, l'étude des effets du ralentissement de la parole sur les enfants dysphasiques devrait être envisagée sur une population plus large. Il semble qu'une partie de ces enfants peut bénéficier d'un tel outil, en prenant en compte l'interaction du ralentissement de la parole avec d'autres facteurs comme les difficultés mnésiques ou attentionnelles.
