Prise en charge périopératoire des fractures de l'extrémité supérieure du fémur chez les patients de 75 ans et plus, hospitalisés dans le service d'ortho-gériatrie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Grenoble, une étude descriptive observationnelle rétrospective

Prise en charge périopératoire des fractures de l'extrémité supérieure du fémur chez les patients de 75 ans et plus, hospitalisés dans le service d'ortho-gériatrie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Grenoble, une étude descriptive observationnelle rétrospective PDF Author: Sabine Le Potier (auteure en médecine).)
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INTRODUCTION. Les recommandations sur la prise en charge des patients avec une fracture de l'extrémité supérieure du fémur, problème majeur de santé publique, visent à réduire la morbi-mortalité. Une intervention chirurgicale dans les 48 heures fait partie des recommandations françaises de la Haute Autorité de Santé. L'objectif de l'étude est d'observer et décrire la population et la prise en charge des personnes âgées d'au moins 75 ans, hospitalisées dans le service d'ortho-gériatrie du CHU de Grenoble et opérées d'une fracture du col du fémur. Ceci afin d'évaluer entre autres le délai opératoire des patients, notamment chez ceux traités par anticoagulants, depuis la création de l'unité d'Ortho-gériatrie au sein de laquelle collaborent étroitement anesthésistes, gériatres et chirurgiens orthopédiques. MÉTHODE. Il s'agit d'une étude de cohorte observationnelle, descriptive, rétrospective, monocentrique, réalisée dans l'unité d'ortho-gériatrie du Centre Hospitalier Universitaire Grenoble Alpes, de novembre 2019 à décembre 2021. L'objectif principal de l'étude est d'évaluer le lien entre le délai opératoire (défini par la période entre l'admission aux urgences et le début de la chirurgie) des patients de 75 ans et plus et l'existence ou non d'une anticoagulation curative, suite à l'instauration de procédures spécifiques dans l'unité d'ortho-gériatrie du CHU de Grenoble. Les objectifs secondaires sont d'évaluer la survenue de complications notamment hémorragiques, thrombotiques, infectieuses, le recours à une seconde intervention chirurgicale, la durée de séjour et la mortalité hospitalière, dans ces mêmes populations. RESULTATS. 233 patients ont été inclus avec un âge moyen de 87,78 ans (+/- 5,99) et 71% de femmes. 78 patients étaient sous anticoagulation curative. Le délai opératoire moyen était de 58,35 heures (+/-55,7), significativement allongé chez les patients sous anticoagulants avec une moyenne de 70,30 heures (+/- 54,64) versus 52,34 heures (+/- 55,43) sans anticoagulation (p = 0,00197). La proportion de patients opérés dans les 48 premières heures était également significativement différente entre les groupes : 67,10% de patients non anticoagulés contre 42,31 pour cent de patients sous anticoagulation curative (p = 0,0031). Le délai opératoire était encore rallongé lorsque les patients étaient sous anticoagulation curative et sous antiagrégation plaquettaire avec une moyenne de 91,5 heures (+/- 46,3) (p = 0,018). L'anticoagulation curative augmentait le risque de survenue d'hémorragies graves (p = 0,012). L'allongement du délai opératoire s'accompagnait significativement de plus de bactériémie (p = ,0005) et de décompensation cardiaque (p = 0,008), d'un allongement de la durée moyenne de séjour (p = 0,009) et de plus de décès (p=0,043). CONCLUSION. Plus de 40 pour cent des patients avaient un délai opératoire supérieur aux recommandations et le délai opératoire était significativement allongé chez les patients sous anticoagulation curative, majorant le risque de survenue de complications et de décès. Cette étude a permis de mettre en évidence d'éventuelles pistes d'amélioration afin d'optimiser la prise en charge des patients au sein de l'unité d'ortho-gériatrie du CHU de Grenoble. Des études ultérieures d'évaluation de pratiques après leurs mises en œuvre et des études d'évaluation des facteurs organisationnels seraient intéressantes pour mettre en exergue d'autres possibilités d'amélioration.

Prise en charge périopératoire des fractures de l'extrémité supérieure du fémur chez les patients de 75 ans et plus, hospitalisés dans le service d'ortho-gériatrie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Grenoble, une étude descriptive observationnelle rétrospective

Prise en charge périopératoire des fractures de l'extrémité supérieure du fémur chez les patients de 75 ans et plus, hospitalisés dans le service d'ortho-gériatrie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Grenoble, une étude descriptive observationnelle rétrospective PDF Author: Sabine Le Potier (auteure en médecine).)
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INTRODUCTION. Les recommandations sur la prise en charge des patients avec une fracture de l'extrémité supérieure du fémur, problème majeur de santé publique, visent à réduire la morbi-mortalité. Une intervention chirurgicale dans les 48 heures fait partie des recommandations françaises de la Haute Autorité de Santé. L'objectif de l'étude est d'observer et décrire la population et la prise en charge des personnes âgées d'au moins 75 ans, hospitalisées dans le service d'ortho-gériatrie du CHU de Grenoble et opérées d'une fracture du col du fémur. Ceci afin d'évaluer entre autres le délai opératoire des patients, notamment chez ceux traités par anticoagulants, depuis la création de l'unité d'Ortho-gériatrie au sein de laquelle collaborent étroitement anesthésistes, gériatres et chirurgiens orthopédiques. MÉTHODE. Il s'agit d'une étude de cohorte observationnelle, descriptive, rétrospective, monocentrique, réalisée dans l'unité d'ortho-gériatrie du Centre Hospitalier Universitaire Grenoble Alpes, de novembre 2019 à décembre 2021. L'objectif principal de l'étude est d'évaluer le lien entre le délai opératoire (défini par la période entre l'admission aux urgences et le début de la chirurgie) des patients de 75 ans et plus et l'existence ou non d'une anticoagulation curative, suite à l'instauration de procédures spécifiques dans l'unité d'ortho-gériatrie du CHU de Grenoble. Les objectifs secondaires sont d'évaluer la survenue de complications notamment hémorragiques, thrombotiques, infectieuses, le recours à une seconde intervention chirurgicale, la durée de séjour et la mortalité hospitalière, dans ces mêmes populations. RESULTATS. 233 patients ont été inclus avec un âge moyen de 87,78 ans (+/- 5,99) et 71% de femmes. 78 patients étaient sous anticoagulation curative. Le délai opératoire moyen était de 58,35 heures (+/-55,7), significativement allongé chez les patients sous anticoagulants avec une moyenne de 70,30 heures (+/- 54,64) versus 52,34 heures (+/- 55,43) sans anticoagulation (p = 0,00197). La proportion de patients opérés dans les 48 premières heures était également significativement différente entre les groupes : 67,10% de patients non anticoagulés contre 42,31 pour cent de patients sous anticoagulation curative (p = 0,0031). Le délai opératoire était encore rallongé lorsque les patients étaient sous anticoagulation curative et sous antiagrégation plaquettaire avec une moyenne de 91,5 heures (+/- 46,3) (p = 0,018). L'anticoagulation curative augmentait le risque de survenue d'hémorragies graves (p = 0,012). L'allongement du délai opératoire s'accompagnait significativement de plus de bactériémie (p = ,0005) et de décompensation cardiaque (p = 0,008), d'un allongement de la durée moyenne de séjour (p = 0,009) et de plus de décès (p=0,043). CONCLUSION. Plus de 40 pour cent des patients avaient un délai opératoire supérieur aux recommandations et le délai opératoire était significativement allongé chez les patients sous anticoagulation curative, majorant le risque de survenue de complications et de décès. Cette étude a permis de mettre en évidence d'éventuelles pistes d'amélioration afin d'optimiser la prise en charge des patients au sein de l'unité d'ortho-gériatrie du CHU de Grenoble. Des études ultérieures d'évaluation de pratiques après leurs mises en œuvre et des études d'évaluation des facteurs organisationnels seraient intéressantes pour mettre en exergue d'autres possibilités d'amélioration.

Impact de la mise en place d'une Unité d'Ortho-Gériatrie chez les patients victimes d'une fracture de l'extrémité supérieure du fémur au CHU de Rennes

Impact de la mise en place d'une Unité d'Ortho-Gériatrie chez les patients victimes d'une fracture de l'extrémité supérieure du fémur au CHU de Rennes PDF Author: Antoine Lelandais
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Introduction : La prise en charge chirurgicale de la fracture de l'extrémité supérieure du fémur (FESH) est l'intervention la plus fréquente chez la personne âgée. Ses conséquences sont dramatiques en termes de morbi-mortalité. Nous avons évalué l'impact d'une mise en place d'une Unité d'Ortho-Gériatrie chez ces patients au CHU de Rennes. Méthodes et résultats : En novembre 2019, est créé au CHU de Rennes une Unité d'Ortho-Gériatrie (UOG) comprenant 10 lits dont la prise en charge médicale est assurée par un gériatre. Nous avons comparé les données des patients de plus de 75 ans opérés d'une fracture du col du fémur durant les 6 mois précédents (cohorte Orthopédique) aux 6 premiers mois après l'ouverture du service (cohorte Ortho-Gériatrique). Nous avons inclus 81 patients dans la cohorte Orthopédique et 50 patients dans celle d'Ortho-Gériatrie. Le score ASA était similaire dans les 2 groupes (2,6 ± 0,6 vs 2,6 ± 0,5 ; p=0,5023). Il n'a pas été observé de différence significative concernant : la durée moyenne de séjour (9,3 ± 4,0 vs 11,2 ± 6,1 jours ; p=0,0687), la mortalité intra-hospitalière et la mortalité à 6 mois (23,5% vs 30,0% ; p=0,4066). La prise d'anticoagulant était un facteur indépendant de décès à 6 mois [HR 2,51 / IC 95% (1,26 ; 4,98) ; p=0,0086]. Chez les patients vivant à domicile au moment de la fracture du col du fémur, le taux d'institutionnalisation à 6 mois était plus faible dans le groupe ortho-gériatrique [2 (9,5%) vs 12 (36,4%) ; p=0,0282]. L'hospitalisation en UOG apparaissait ainsi comme un facteur protecteur indépendant de nouvelle institutionnalisation [OR 0,04 / IC 95% (0,00 ; 0,54) ; p=0,0149]. Conclusion : L'hospitalisation en Unité d'Ortho-Gériatrie a diminué le risque d'admission dans un Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes chez les patients qui vivaient à domicile lors de leur FESH.

Évaluation de la prise en charge ortho-gériatrique de la fracture de l'extrémité supérieure du fémur au CHU de Caen

Évaluation de la prise en charge ortho-gériatrique de la fracture de l'extrémité supérieure du fémur au CHU de Caen PDF Author: Geoffrey Champain
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Introduction : La fracture de l'extrémité supérieure du fémur chez la personne âgée est fréquente et grave. Plusieurs modèles de prise en charge ortho-gériatrique se sont développés afin d'améliorer la qualité et la sécurité des soins péri-opératoires de ces patients fragiles. L'objectif de l'étude était d'évaluer la prise en charge de la fracture de l'extrémité supérieure du fémur par une unité ortho-gériatrique Matériel et méthode : Une étude rétrospective monocentrique réalisée au CHU de Caen a été réalisée comparant une cohorte de 252 patients pris en charge par les chirurgiens orthopédistes à une cohorte de 194 patients avec prise en charge ortho-gériatrique incluant 2 médecins gériatres dans le service d'orthopédie. Résultats : il n'y avait pas de différence significative entre les 2 cohortes sur : le nombre de décès toutes causes confondues jusqu'à 6 mois post opératoire, sur la durée moyenne de séjour, sur le taux d'institutionnalisation, ni sur la préservation de l'autonomie à la marche. Il y avait en faveur de la cohorte « ortho-gériatrie » : une diminution significative du délai de prise en charge chirurgical, du nombre de ré-hospitalisations toutes causes confondues entre 1 et 3 mois post opératoire et une meilleure valorisation de séjour hospitalier. Enfin il y avait plus de complications durant l'hospitalisation retrouvées dans la cohorte « ortho-gériatrie » Conclusion : La prise en charge de la fracture de l'extrémité supérieure du fémur est un défi thérapeutique dont la gestion opératoire reste complexe. Il n'y avait pas de bénéfice de l'ortho-gériatrie sur la mortalité. Certains biais sont néanmoins susceptibles de perturber l'interprétation des résultats.

Impact du premier confinement lors de la pandémie du COVID-19 dans la prise en charge des fractures de l'extrémité supérieure du fémur chez les patients âgés de 75 ans et plus hospitalisés au sein des services de chirurgie orthopédique de l'AP-HM

Impact du premier confinement lors de la pandémie du COVID-19 dans la prise en charge des fractures de l'extrémité supérieure du fémur chez les patients âgés de 75 ans et plus hospitalisés au sein des services de chirurgie orthopédique de l'AP-HM PDF Author: Alicia Amal
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Introduction : le premier confinement lors de la pandémie du COVID-19 a impacté le système de santé en suspendant les soins non urgents. Les fractures de l'extrémité supérieure du fémur (FESF) sont fréquentes et graves chez le patient âgé fragile de par leur morbi-mortalité importante. L'objectif de cette étude était d'analyser l'impact du premier confinement sur la prise en charge des FESF chez les patients âgés de 75 ans et plus dans les services de chirurgie orthopédique à l'AP-HM. Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude observationnelle, rétrospective, multicentrique incluant des patients âgés de 75 et plus hospitalisés en chirurgie orthopédique pour FESF sur deux périodes : la période correspondant au confinement du 17 mars 2020 au 10 mai 2020 et la même période un an auparavant. Le critère de jugement principal incluait la mortalité intra-hospitalière toutes causes confondues et la survie à long terme. Les critères de jugements secondaires étaient le délai entre la survenue de la fracture et l'admission aux urgences, le délai entre l'admission aux urgences et la chirurgie et la durée moyenne de séjour. Résultats : nous avons inclus 129 patients avec une moyenne d'âge de 86 ans. Les deux populations présentaient des caractéristiques générales similaires. La mortalité intra hospitalière ne différait pas significativement (p=0,619) entre les deux groupes avec en période pré-confinement 4,5% de mortalité contre 1,6% en période de confinement. La survie jusqu'au 31 mars 2022 était inférieure dans le groupe confinement de manière non significative (p=0,445). Concernant le délai entre la chute et l'admission au SAU, les patients admis en moins de 4 heures représentaient 48,1% dans le groupe pré confinement contre 62,5% dans le groupe confinement. Ceux admis à plus de 24 heures de la chute représentaient 13% dans le groupe pré confinement et 6,3% dans le groupe confinement. Ces résultats ne sont pas significatifs avec un p à 0,065. Le délai entre l'admission au SAU et la chirurgie ne différait pas de manière significative entre les 2 périodes (p=0,62). La durée moyenne de séjour ne différait également pas entre les 2 groupes avec en période pré confinement 8,36 jours versus 7,24 jours pendant le confinement (p=0,087). Conclusion : le confinement des populations n'a pas modifié la prise en charge des FESF chez les patients âgés de 75 ans et plus hospitalisés dans les services de chirurgie orthopédique de l'APHM. La mortalité n'a pas été impactée de manière significative mais on note une tendance à une prise en charge plus rapide pendant le confinement.

Prise en charge de la fracture de l'extrémité supérieure du fémur aux urgences chez les sujets âgés

Prise en charge de la fracture de l'extrémité supérieure du fémur aux urgences chez les sujets âgés PDF Author: Alexandra Gueganno
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Introduction : il est recommandé d'opérer les fractures de l'extrémité supérieure du fémur dans un délai maximum de 48h. Dans la cohorte amiénoise de 2017, le délai moyen était de 3,5 jours. Afin d'envisager une diminution de ce délai, il apparaissait essentiel d'identifier les facteurs pouvant entrer en jeu. Objectif : Nous nous sommes posés la question de savoir si certains facteurs pouvant influencer le délai de prise en charge au bloc étaient identifiés et pris en charge aux urgences. Matériel et méthode : il s'agissait d'une étude observationnelle rétrospective monocentrique menée de janvier 2021 à juillet 2022 au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d'Amiens-Picardie. L'objectif principal était d'identifier les facteurs divergents dans la prise en charge depuis l'admission aux urgences jusqu'à la prise en charge chirurgicale entre les patients opérés à moins de 48h de l'admission aux urgences et ceux opérés à plus de 48h. L'objectif secondaire était de quantifier l'influence des facteurs identifiés et modifiables afin de pouvoir proposer des mesures correctives. Résultats : 248 patients étaient inclus. Le délai opératoire (DO) moyen était de 58,6 heures. Les facteurs influançants significativement le DO étaient l'autonomie du patient (p=0,049), le nombre de médicaments (p=0,023), le type d'anticoagulants (p=0,0006), les antiagrégants plaquettaires (p=0,003), la période d'admission (p=0,025), la douleur (p=0,00066). Discussion/conclusion : même si nos résultats ne nous ont pas permis d'identifier de manière significative tous les facteurs influençants le délai opératoire, des tendances se dessinent. Les troubles de l'hémostase constituent le motif de report principal. Ces résultats méritent d'être confirmés par des études plus puissantes interventionnelles et prospectives. La mise en place d'un protocole de service permettrait d'uniformiser les prises en charge afin d'optimiser les délais opératoires de ces patients.

Impact d'une évaluation gériatrique pré-opératoire chez les patients de plus de 75 ans présentant une fracture de hanche

Impact d'une évaluation gériatrique pré-opératoire chez les patients de plus de 75 ans présentant une fracture de hanche PDF Author: Cindy Cartignies-Debievre
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CONTEXTE : la prise en charge de la fracture de l'extrémité supérieure du fémur (FESF) est un enjeu majeur de santé publique. Avec le vieillissement de la population, le nombre de FESF va augmenter. Les conséquences en terme de morbi mortalité sont sombres avec une mortalité de 20 à 30 % à 1 an. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer l'impact d'une évaluation gériatrique pré-opératoire (EGPO) chez les patients de plus de 75 ans présentant une FESF sur la durée moyenne de séjour (DMS). Les objectifs secondaires étaient l'analyse des facteurs prédictifs d'allongement de la DMS, des facteurs prédictifs de décès et l'analyse de la courbe de survie. MATERIELS ET METHODES : nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective au Centre Hospitalier de Valenciennes d'avril 2015 à décembre 2016. Les patients inclus étaient âgés de plus de 75 ans, sont arrivés par le service des urgences en semaine et ont été opérés d'une fracture de hanche. Les caractéristiques démographiques, anesthésiques, chirurgicales et post-opératoires ont été recueillies. Les patients étaient rappelés à 6 mois pour connaitre leur mode de vie et leur type de marche. RESULTATS : nous avons inclus 193 patients âgés de 85,9 ans en moyenne, 46 patients ont bénéficié d'une évaluation pré-opératoire. L'EGPO n'était pas associée à une diminution de la DMS, p=0,6198. Le syndrome confusionnel, l'escarre, la décompensation cardiaque étaient associés à un allongement de la DMS. Le mode de vie en EHPAD était associé à une DMS plus courte. La survie était estimée à 73 % à 1 an. L'âge, le sexe masculin, un ADL bas, une CRP élevée et une hypoalbuminémie étaient associés à un risque de décès. L'EMIOG (équipe mobile d'intervention et d'orientation gériatrique) a proposé 3,4 interventions en moyenne par patient, l'intervention la plus fréquente concernait la prise en charge antalgique dans 78,3 % des cas ; 58,6 % des interventions étaient suivies. CONCLUSION : l'EGPO n'était pas associée dans notre étude à une diminution de la DMS. Le développement de la filière orthogériatrique est à poursuivre pour améliorer la prise en charge globale des patients âgés fracturés. Notre étude a servi de base pour affiner le projet d'orthogériatrie au Centre Hospitalier de Valenciennes. Le choix se porte sur l'intervention d'un gériatre au sein du service d'orthopédie.

Évaluation de la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémite supérieure du fémur chez les patient.e.s hospitalisé.e.s au centre hospitalier de Pau

Évaluation de la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémite supérieure du fémur chez les patient.e.s hospitalisé.e.s au centre hospitalier de Pau PDF Author: Juliette Duturc 1991-.....
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Introduction : l'ostéoporose entraine des fractures, notamment les fractures de l'extrémité supérieure du fémur, qui se compliquent d'un excès de morbi-mortalité. Les patients subissant une fracture de hanche doivent être évalués et traités. Pourtant, il existe une carence de prise en charge internationale. L'objectif de ce travail est d'évaluer la prescription d'un traitement anti-ostéoporotique chez les patients de plus de 50 ans présentant une FESF et hospitalisés au centre hospitalier de Pau. Méthodologie : il s'agissait d'une étude descriptive, rétrospective et monocentrique. Nous avons recensé toutes les fractures de hanche de faible cinétique du 20/12/2018 au 17/06/2019 hospitalisées en orthopédie à Pau Nous avons appelé les médecins traitants pour leur soumettre un questionnaire concernant les patients. Résultats : 97 fractures de hanche ont été dénombrées, 73 patients ont été inclus. Il y avait 50 (68%) femmes et 23 (32%) hommes avec un âge moyen de 80 ans. À un an de leur fracture, 6,85% ont eu un traitement anti-ostéoporotique, 5,48% ont eu une ostéodensitométrie, 48% ont eu une supplémentation en vitamine D et/ou en calcium et 8,22% ont présenté une nouvelle fracture de fragilité. Conclusion : la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémité supérieure du fémur à Pau reste trop insuffisante. Les filières-fractures sont actuellement les meilleurs moyens de lutte contre l'ostéoporose. Des programmes d'Education Thérapeutique Patient semblent également prometteurs. Il serait intéressant de renouveler cet état des lieux après la mise en place de telles structures dans la région paloise.

Facteurs associés à l'absence de traitement anti-ostéoporotique chez le patient âgé en ambulatoire après une fracture de l'extrémité supérieure du fémur

Facteurs associés à l'absence de traitement anti-ostéoporotique chez le patient âgé en ambulatoire après une fracture de l'extrémité supérieure du fémur PDF Author: Céline Bianco
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L'ostéoporose est fréquente chez le sujet âgé. Une des principales complications est la fracture de l'extrémité supérieure du fémur (FESF). Plusieurs études rapportent une prise en charge post fracturaire insuffisante exposant au risque de nouvelle fracture et de complications. L'objectif de notre étude était d'évaluer les facteurs associés à l'absence d'introduction d'un traitement anti-ostéoporotique par les médecins généralistes à distance d'une FESF. Entre novembre 2017 et juillet 2018, tous les patients âgés de 75 ans et plus, hospitalisés pour une FESF dans l'unité péri-opératoire gériatrique (UPOG) de l'hôpital Saint-Antoine, ont été sélectionné rétrospectivement. Seuls les patients revus au moins 1 fois par leur médecin traitant après la fracture ont été inclus. Les caractéristiques cliniques des patients ont été recueillies. Un questionnaire adressé aux médecins traitants de chaque patient a permis de recenser les explorations et traitements entrepris dans les suites de l'hospitalisation, et à défaut, les raisons de l'absence d'introduction ou de poursuite du traitement. Parmi les 65 patients inclus, 18,5% bénéficiaient d'un traitement. L'autonomie fonctionnelle et la fragilité étaient les deux facteurs significativement associés à l'absence de traitement (ADL6 : OR : 5,8 [5,4-24], p=0,015 et CFS6 : OR : 6,4 [1,5-27], p=0,01 respectivement). Les recommandations dans cette population ne sont pas suffisamment appliquées. Améliorer l'information auprès des médecins traitants et développer les filières de soins post-fracturaires pourraient améliorer la prise en charge.

Etude comparative de la mortalité à un an de la chirurgie d'une fracture de l'extrémité supérieure du fémur chez les patients âgés de 75 ans et plus dans une cohorte orthopédique et dans une cohorte gériatrique, novembre 2015-novembre 2017, Centre Hospitalo-Universitaire Cochin, Paris

Etude comparative de la mortalité à un an de la chirurgie d'une fracture de l'extrémité supérieure du fémur chez les patients âgés de 75 ans et plus dans une cohorte orthopédique et dans une cohorte gériatrique, novembre 2015-novembre 2017, Centre Hospitalo-Universitaire Cochin, Paris PDF Author: Hana Bouloudani
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Introduction : Objectif principal - mortalité à 1 an de la chirurgie de fracture de l'extremite supérieure du fémur (FESF) chez des patients âgés de 75 ans et plus hospitalisés en orthopédie et en UPOG. Objectifs secondaires - causes de décès, déterminants de la mortalité, indépendance fonctionnelle à 1 an de la chirurgie de FESF. Matériels et méthodes : Etude observationnelle rétrospective monocentrique. Centre hospitalo- universitaire Cochin, Paris. De novembre 2015 à novembre 2017 : 469 patients Inclus (255 dans la cohorte orthopédique et 214 dans la cohorte gériatrique). Analyse univariée et multivariée du taux de mortalité et de ses déterminants (1ère analyse univariée cohorte orthopédique vs cohorte gériatrique et 2ème analyse univariée cohorte patients vivants vs | cohorte patients décédés). Résultats : Âge moyen = 86,90 ans. Femmes = 76,33 %. Mortalité à 1 an de (a chirurgie de FESF (population totale) = 17,63 %, aucune différence entre les deux groupes (p -- 0,87). j Mortalité à 6 mois identique entre les deux groupes (p = 0,33). Mortalité intra-hospltalière significatlvement diminuée dans la cohorte gériatrique vs la cohorte orthopédique (0,47 % vi 2,75 %, p = 0,02). Causes de décès : inconnues (32 %), cancers solides et hémopathies (16 %), altération de l'état général et syndrome de glissement (13 %). Perte d'indépendance fonctionnelle après FESF = 20 % à 30 % des patients initialement autonomes (score de Parker et échelle ADL) ne l'étaient plus à 1 an de la chirurgie de FESF. Conclusion : Mortalité hospitalière significativement réduite dans la cohorte gériatrique vs la cohorte orthopédique. Mortalité à 1 an de la chirurgie de FESF similaire dans les deux groupes.

État des lieux de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'ostéoporose du patient âgé après fracture de l'extrémité supérieure du fémur au Centre Hospitalier de La Rochelle

État des lieux de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'ostéoporose du patient âgé après fracture de l'extrémité supérieure du fémur au Centre Hospitalier de La Rochelle PDF Author: Romain Fournely
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Languages : fr
Pages : 57

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Introduction : L'ostéoporose, pathologie concernant essentiellement la personne âgée, est considérée depuis plusieurs décennies comme un problème de santé publique et de nombreux projets tels que les Unités Péri-Opératoire Gériatrique, les filières spécialisées ont été mis en place afin d'améliorer cette situation en complément de recommandations actualisées sur les thérapeutiques. Le CH de La Rochelle ne possède pas à l'heure actuelle de programme spécifique pour l'identification, la prise en charge et la surveillance des patients ostéoporotiques. Cette étude a pour but d'évaluer la qualité de la prise en charge locale de l'ostéoporose sur la base des recommandations HAS après hospitalisation pour fracture de l'extrémité supérieure du fémur. Méthodologie : Recueil de patients de plus de 75 ans sur une durée de 3 mois d’octobre à décembre 2014 à partir des codages CIM-10. Les données de suivi : mortalité, réalisation d'une ostéodensitométrie, mise en place d'un traitement anti-ostéoporotique, institutionnalisation ont été récupérées auprès du médecin traitant à 6 mois de la fracture. Résultats : Inclusion de 72 personnes avec prédominance de femmes (83%) et un âge moyen de l'effectif de 88,1 ans [75-101]. A 6 mois de la fracture, seuls 2 patients sont traités par anti-ostéoporotiques (contre 5 avant la fracture, 0 mise en place de traitement). Le taux de mortalité brut est de 24,6%, à prédominance masculine (41,7% contre 20,8%), sans spécificité par rapport à l'âge du patient ni son mode de vie préalablement à la fracture. L'institutionnalisation à 6 mois post-fracture est de 29,55% chez les patients de l'étude vivant à leur domicile initialement pour un total de 53% d’effectif institutionnalisé. Discussion : Malgré l’absence de valeur statistiquement significative mis en évidence dû à la puissance de l'effectif, on déplore l'absence de suivi des recommandations établies par l’HAS en 2012 quant à la prise en charge de la pathologie ostéoporotique de la part des différents intervenants dans le parcours médical hospitalier ou ambulatoire du patient. Plusieurs pistes sont à développer comme la sensibilisation des chirurgiens orthopédistes, la mobilisation des radiologues, l'actualisation des connaissances et du rôle des praticiens de service de médecine et de soins de suite et réadaptation, ainsi que la formation et la prise de conscience des médecins généralistes sur le sujet. L'apport d'une filière fracture dans l'attente de la création d'une UPOG au CH de La Rochelle paraît actuellement la solution la plus rapide avec les résultats les plus intéressants pour la réalisation de ces différentes missions. Conclusion : L'ostéoporose est une pathologie de la personne âgée encore trop mal connue et prise en charge, en particulier à l'échelon du Centre Hospitalier de La Rochelle. Les recommandations établies par l'HAS 2012 ne sont actuellement pas suivies et les chiffres de mortalité et d'institutionnalisation à moyen terme des patients après fracture de l'extrémité supérieure du fémur sont supérieurs à ceux observés dans les données de la littérature. L'apport d'une filière spécialisée ostéoporose a été mis en évidence dans de nombreux centres à l'échelle française et internationale et il serait intéressant de renouveler un tel état des lieux après la mise en place d'une telle structure au CH de La Rochelle.