Prise en charge chirurgicale des cancers de l'ovaire de stade avancé après chimiothérapie néoadjuvante

Prise en charge chirurgicale des cancers de l'ovaire de stade avancé après chimiothérapie néoadjuvante PDF Author: Maureen Cohen Bacry
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Introduction - Le cancer de l'ovaire est le cancer gynécologique le plus létal dans les pays développés. Le pronostic de ce cancer reste sombre, avec une survie globale à 5 ans de 45%, tous stades confondus. Dans 75% des cas, le diagnostic est réalisé à un stade tardif (Stade III-IV de la classification FIGO), faute symptômes spécifiques au début de la maladie et de l'absence de moyen de dépistage efficace. Le traitement standard du cancer de l'ovaire est la chirurgie de cytoréduction suivie d'une chimiothérapie adjuvante à base de sels de platine. Le but de la chirurgie de cytoréduction est une résection macroscopique complète de la maladie pour un résidu tumoral nul, facteur pronostic le plus important en termes d'impact sur la survie. Une alternative à la chirurgie première est cependant possible, pour les patientes présentant une maladie non extirpable d'emblée ou un état général ne permettant pas une prise en charge chirurgicale. Celle-ci consiste en une chirurgie qualifiée d'intervalle, c'est à dire après réalisation de chimiothérapie néoadjuvante. Cette prise en charge a fait l'objet de nombreuses études, et a démontré une diminution de la morbidité opératoire en cas de chirurgie d'intervalle par rapport à la chirurgie première. Classiquement, 3 cures de chimiothérapie sont administrées. Cependant, le nombre de cures et le moment optimal pour la réalisation de la chirurgie d'intervalle font débat, et il n'existe à ce jour pas de consensus. Matériel et méthodes - Nous avons mené une étude rétrospective, unicentrique, évaluant la prise en charge de patientes présentant un cancer de l'ovaire de stade avancé (FIGO IIIC-IV), prise en charge par chirurgie d'intervalle après chimiothérapie néoadjuvante. Nous comparons deux groupes, l'un dans lequel les patientes ont bénéficié de 3 cures ou moins de chimiothérapie, et l'autre groupe plus de 3 cures. L'objectif principal évalue la survie globale et sans récidive. Les objectifs secondaires portent sur le taux de résection complète, et la morbidité opératoire. Résultats - 140 patientes ont bénéficié d'une chirurgie de cytoréduction d'intervalle après chimiothérapie néoadjuvante. Parmi ces patientes, 45 ont bénéficié de ≤ 3 cycles de chimiothérapie (groupe 1) et 95 patientes de > 3 cycles (groupe 2). Il n'y avait pas de différence significative en termes de survie entre les deux groupes. La moyenne de survie globale était de 58.4 mois pour le groupe 1 et 58,3 mois pour le groupe 2 (p.value = 0.56). La moyenne de survie sans récidive était de 30,5 mois pour le groupe 1 et 23,8 mois pour le groupe 2. Il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes (p=0.56). La morbidité opératoire était moindre dans le groupe 2. Plus de pelvectomies postérieures étaient réalisées dans le groupe 1 (33,3%) que dans le groupe 2 (14,7%) avec une différence statistiquement significative (p=0.01). Il n'y avait pas de différence sur l'obtention d'une résection complète pendant la chirurgie d'intervalle entre les deux groupes (p=0.09). La chirurgie de cytoréduction est une chirurgie lourde et invasive, et n'est pas toujours réalisable en première intention du fait de l'état général des patientes ou de l'étendue de la maladie. La chimiothérapie néoadjuvante est une alternative communément acceptée pour la prise en charge de ces patientes, avant la réalisation d'une chirurgie de cytoréduction dite intervallaire. Le nombre de cycles de chimiothérapie à administrer fait débat, et semble ne pas avoir d'impact significatif en termes de survie globale et de survie sans progression. Cependant, la morbidité opératoire est significativement diminuée par l'administration supplémentaire de cycles de chimiothérapie. L'étude CHRONO, essai de phase III en cours, comparant la chirurgie d'intervalle après 3 ou 6 cures devrait permettre de répondre à cette question.

Prise en charge chirurgicale des cancers de l'ovaire de stade avancé après chimiothérapie néoadjuvante

Prise en charge chirurgicale des cancers de l'ovaire de stade avancé après chimiothérapie néoadjuvante PDF Author: Maureen Cohen Bacry
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Introduction - Le cancer de l'ovaire est le cancer gynécologique le plus létal dans les pays développés. Le pronostic de ce cancer reste sombre, avec une survie globale à 5 ans de 45%, tous stades confondus. Dans 75% des cas, le diagnostic est réalisé à un stade tardif (Stade III-IV de la classification FIGO), faute symptômes spécifiques au début de la maladie et de l'absence de moyen de dépistage efficace. Le traitement standard du cancer de l'ovaire est la chirurgie de cytoréduction suivie d'une chimiothérapie adjuvante à base de sels de platine. Le but de la chirurgie de cytoréduction est une résection macroscopique complète de la maladie pour un résidu tumoral nul, facteur pronostic le plus important en termes d'impact sur la survie. Une alternative à la chirurgie première est cependant possible, pour les patientes présentant une maladie non extirpable d'emblée ou un état général ne permettant pas une prise en charge chirurgicale. Celle-ci consiste en une chirurgie qualifiée d'intervalle, c'est à dire après réalisation de chimiothérapie néoadjuvante. Cette prise en charge a fait l'objet de nombreuses études, et a démontré une diminution de la morbidité opératoire en cas de chirurgie d'intervalle par rapport à la chirurgie première. Classiquement, 3 cures de chimiothérapie sont administrées. Cependant, le nombre de cures et le moment optimal pour la réalisation de la chirurgie d'intervalle font débat, et il n'existe à ce jour pas de consensus. Matériel et méthodes - Nous avons mené une étude rétrospective, unicentrique, évaluant la prise en charge de patientes présentant un cancer de l'ovaire de stade avancé (FIGO IIIC-IV), prise en charge par chirurgie d'intervalle après chimiothérapie néoadjuvante. Nous comparons deux groupes, l'un dans lequel les patientes ont bénéficié de 3 cures ou moins de chimiothérapie, et l'autre groupe plus de 3 cures. L'objectif principal évalue la survie globale et sans récidive. Les objectifs secondaires portent sur le taux de résection complète, et la morbidité opératoire. Résultats - 140 patientes ont bénéficié d'une chirurgie de cytoréduction d'intervalle après chimiothérapie néoadjuvante. Parmi ces patientes, 45 ont bénéficié de ≤ 3 cycles de chimiothérapie (groupe 1) et 95 patientes de > 3 cycles (groupe 2). Il n'y avait pas de différence significative en termes de survie entre les deux groupes. La moyenne de survie globale était de 58.4 mois pour le groupe 1 et 58,3 mois pour le groupe 2 (p.value = 0.56). La moyenne de survie sans récidive était de 30,5 mois pour le groupe 1 et 23,8 mois pour le groupe 2. Il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes (p=0.56). La morbidité opératoire était moindre dans le groupe 2. Plus de pelvectomies postérieures étaient réalisées dans le groupe 1 (33,3%) que dans le groupe 2 (14,7%) avec une différence statistiquement significative (p=0.01). Il n'y avait pas de différence sur l'obtention d'une résection complète pendant la chirurgie d'intervalle entre les deux groupes (p=0.09). La chirurgie de cytoréduction est une chirurgie lourde et invasive, et n'est pas toujours réalisable en première intention du fait de l'état général des patientes ou de l'étendue de la maladie. La chimiothérapie néoadjuvante est une alternative communément acceptée pour la prise en charge de ces patientes, avant la réalisation d'une chirurgie de cytoréduction dite intervallaire. Le nombre de cycles de chimiothérapie à administrer fait débat, et semble ne pas avoir d'impact significatif en termes de survie globale et de survie sans progression. Cependant, la morbidité opératoire est significativement diminuée par l'administration supplémentaire de cycles de chimiothérapie. L'étude CHRONO, essai de phase III en cours, comparant la chirurgie d'intervalle après 3 ou 6 cures devrait permettre de répondre à cette question.

Prise en charge des cancers de l'ovaire de stade avancé

Prise en charge des cancers de l'ovaire de stade avancé PDF Author: Marie-Mélanie Gac
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But Évaluer l'application des critères de qualité de l'ESGO pour la prise en charge du cancer avancé de l'ovaire dans la région Pays de la Loire durant la période du premier semestre 2016. Matériels et méthodes Étude multicentrique, rétrospective, observationnelle de cohorte, de type audit de pratique sur dossiers médicaux. Sur les 10 indicateurs qualité ESGO, six ont été retenus afin d'éviter les biais d'évaluation. Résultats Les dossiers de 91 patientes ont été consultés dans 16 établissements couvrant la période du 1er janvier au 30 juin 2016. Une chirurgie première était réalisée chez 21 patientes, 70 patientes étaient traitées par chimiothérapie néoadjuvante. L'évaluation de la résécabilité était incomplète dans 25% des cas. Une évaluation de l'état nutritionnel était réalisée dans 75% des cas, et était biologique pour 35% des patientes. Une exploration chirurgicale initiale par laparotomie exploratrice était retrouvée dans 12% des dossiers. Les dossiers des patientes n'étaient pas présentés en RCP pré-thérapeutique dans 24% des cas, et n'étaient pas présentés en RCP après chirurgie dans 24% des cas. Une inclusion dans un essai thérapeutique était réalisée pour 23% des patientes. Le compte rendu opératoire n'était pas retrouvé dans 21% des dossiers. Les curages ganglionnaires n'étaient pas réalisés dans 24% des cas, et un score d'évaluation de l'atteinte péritonéale était utilisé dans 40% des comptes rendus. La qualité de la résection chirurgicale était renseignée dans 72% des dossiers. Le grade histologique n'était pas précisé dans 37% des dossiers. Une chirurgie première était réalisée le plus souvent dans un CHP (48%), une chirurgie d'intervalle dans un établissement privé (37%), et une chirurgie de clôture dans un CLCC (43%). Aucun établissement ne respectait les six items choisis. Un établissement de type CLCC respectait cinq items, et deux établissements de type établissements privés n'en respectaient aucun. L'item RCP pré-thérapeutique était manquant dans 11 établissements sur les 16. L'item taux de chirurgie complète était manquant dans 13 établissements. L'item minimum requis dans le compte rendu opératoire était manquant dans 14 établissements sur les 16, et l'item minimum requis dans le compte rendu d'anatomopathologie était manquant dans 10 établissements. Conclusion Une hétérogénéité des pratiques a ainsi été mise en évidence. Les critères européens constituent un support objectif, validé, et évaluable sur lesquels les centres peuvent s'appuyer pour améliorer la qualité des soins.

Etude rétrospective évaluant la prise en charge des cancers de l'ovaire de stade avancé traités par cytoréduction et chimiothérapie intrapéritonéale au CHRU de Besançon

Etude rétrospective évaluant la prise en charge des cancers de l'ovaire de stade avancé traités par cytoréduction et chimiothérapie intrapéritonéale au CHRU de Besançon PDF Author: Anne-Stéphanie Dumaine
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Introduction : Le pronostique du cancer de l'ovaire est sombre avec une survie globale à 5 ans inférieure à 25 % pour les stades avancés. Le traitement de ces stades est une cytoréduction complète macroscopique de la maladie. L'association à une chimiothérapie intrapéritonéale reste débattue. L'objectif principal de notre étude est d'évaluer la survie globale de la cytoréduction associée à une chimiothérapie intraprétitonéale chez les patientes traitées pour un cancer de l'ovaire à un stade avancé. Matériels et méthodes: L'étude inclus rétrospectivement des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire avancé stade lll-IV entre 1994 et 2015. Les patientes ont eu une chimiothérapie néo adjuvante puis une chirurgie de cytoréduction (CCR) associée à une chimiothérapie intra péritonéale. Résultats : 215 patientes ont été inclus. La médiane de survie globale est de 78,4 mois. La survie globale à 2 ans est de 92,5% et de 63,5% à 5 ans. La survie sans récidive est de 65,4% et 27% à 2 et 5 ans. Le PCI est retrouvé comme facteur pronostic de récidive. Le taux de complication grade Ul-IV est de 25%. Conclusion : Notre protocole associant la chimiothérapie néoadjuvante suivie d'une CCR et d'une chimiothérapie intra péritonéale permet une survie globale au moins équivalente au standard thérapeutique, avec une morbi-mortalité acceptable. Plusieurs études randomisées en cours d'inclusion ou en attentes de résultats vont peut être permettre de définir la place de la CHIP dans l'ovaire.

Prise en charge des cancers de l'ovaire à un stade avancé

Prise en charge des cancers de l'ovaire à un stade avancé PDF Author: Annabel Le Roch
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Pages : 102

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Introduction : Le traitement de référence du cancer de l’ovaire à un stade avancé repose sur la chirurgie, dans le but d’obtenir une réduction tumorale maximale, associée à la chimiothérapie. Le moment de la chirurgie, initiale ou d’intervalle après chimiothérapie néoadjuvante, fait largement débat. En effet cette dernière prise en charge serait associée à une morbidité moins importante sans modification de survie. Le but de notre travail était d’évaluer la survie et la morbidité associées à ces deux types d’approches thérapeutiques. Matériel et méthodes : Nous avons étudié les dossiers de patientes traitées pour un cancer de l’ovaire au stade III ou IV, sur une période de 13 ans, au centre hospitalier Jeanne de Flandre et au centre hospitalier de Valenciennes. Deux groupes étaient constitués en fonction de la place de la chirurgie dans la séquence thérapeutique. Résultats : La survie globale était meilleure chez les patientes traitées par chirurgie initiale : 49 mois versus 32 mois après chimiothérapie néoadjuvante (p=0,03). Les taux de chirurgie optimale étaient similaires dans les deux groupes, à savoir 73%. Les survies globales étaient meilleures dans les deux groupes, lorsque le volume tumoral résiduel post chirurgical était nul, et devenaient comparables : 55 versus 35 mois (p=0,18). La morbimortalité associée au traitement par chirurgie initiale était moins importante. Cependant les patientes traitées par chimiothérapie néoadjuvante présentaient une maladie plus évoluée. Conclusion : Cette étude confirme la place centrale de la chirurgie dans le traitement du cancer de l’ovaire à un stade avancé. Une cytoréduction optimale est possible lors de la chirurgie initiale sans accroissement systématique de la morbidité.

Évaluation des pratiques sur la prise en charge des cancers de l'ovaire de haut grade de stades avancés au Centre Georges-François Leclerc entre 2021 et 2022

Évaluation des pratiques sur la prise en charge des cancers de l'ovaire de haut grade de stades avancés au Centre Georges-François Leclerc entre 2021 et 2022 PDF Author: Solène Grosse
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INTRODUCTION : Le cancer de l'ovaire est diagnostiqué dans la majorité des cas (75%) à un stade avancé avec une atteinte péritonéale à type de carcinose péritonéale et/ou métastatique viscérale. Le traitement standard repose sur une chirurgie de cytoréduction associée à une chimiothérapie à base de sels de platine. L'objectif de la chirurgie est une résection macroscopiquement complète de la maladie (CC-0). La prise en charge du cancer de l'ovaire est multidisciplinaire faisant intervenir des équipes expérimentées, en suivant des critères de qualité et des recommandations publiés par les sociétés savantes. La détermination du statut BRCA et HRD est essentielle pour permettre la prescription d'inhibiteurs de PARP en maintenance, molécules ayant prouvé leur impact majeur sur le pronostic. METHODE : Les données de 70 patientes présentant un cancer de l'ovaire de haut grade de stade avancé entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2022 ont été recueillies de manière rétrospective au Centre Georges-François Leclerc à Dijon. L'objectif de notre étude était d'évaluer nos pratiques sur la prise en charge du cancer de l'ovaire de haut grade de stade avancé en nous confrontant aux différentes recommandations internationales. Nous nous sommes intéressés plus particulièrement aux critères clinico-biologiques pouvant avoir un impact sur la qualité d'exérèse de la chirurgie et à l'impact que la biologie moléculaire pouvait avoir sur la survie des patientes. RESULTATS : Une prise en charge chirurgicale a été réalisée chez 51 patientes (73%), 12 patientes (24%) ont été opérées en chirurgie première et 39 patientes (76%) en chirurgie d'intervalle. Les 2 groupes sont comparables en tout point mis à part sur le taux de Ca125 initial (p=0,0021), le PCI index (p

Place de la chirurgie dans la prise en charge des récidives des cancers de l'ovaire à un stade avancé

Place de la chirurgie dans la prise en charge des récidives des cancers de l'ovaire à un stade avancé PDF Author: Sabrina Dridi
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Pages : 118

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Introduction : Le traitement médical est le gold standard de la prise en charge des récidives de cancer de l'ovaire. L'objectif de cette étude est de faire le point sur ce qui a été publié concernant la place de la chirurgie dans la prise en charges des récidives de cancer de 1'ovaire et de faire un état des lieux des pratiques au Centre Georges-François Leclerc. Matériel et méthode : Ont été incluse rétrospectivement toutes les patientes ayant présenté un carcinome papillaire séreux de haut grade de stade III ou IV de la classification de FIGO et ayant été opéré initialement au CGFL de décembre 2003 à Juin 2012. Résultats : 82 patientes ont été pris en charge au CGFL, 63 patientes (76,8%) ont présenté une récidive. Parmi ces patientes, 84 ,1% (53) ont eu un traitement médical de la chimiothérapie adapté en fonction de leur platino-sensibilité. 8 patientes ont bénéficié d'une chirurgie secondaire. Dans 62,5% des cas la cytoréduction a été complète et avait toutes une pathologie platino-sensible. La survie globale de la population est de 42,2 mois et la survie sans récidive de 10,9 mois. Conclusion : la prise en charge chirurgical des récidives de cancer de l'ovaire semble être une alternative thérapeutique fiable d'après la littérature malgré le peu de niveau de preuve des différentes séries. Des études prospectives randomisées en cours permettront de conclure quant à la faisabilité et à la sélection des patientes pour lequel la chirurgie semble bénéfique.

Bénéfice de la chirurgie de réduction tumorale maximale dans les cancers de l'ovaire de stade avancé

Bénéfice de la chirurgie de réduction tumorale maximale dans les cancers de l'ovaire de stade avancé PDF Author: Nicolas Bourdel
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Pages : 86

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Notre étude rétrospective avait pour objectif de déterminer l'efficacité en terme de survie et donc la pertinence, de la chirurgie de réduction tumorale maximale dans les cancers de l'ovaire de stade avancé. Nous avons analysé sur une période de 14 ans (janvier 1990-décembre 2004) l'ensemble des patientes prises en charge chirurgicalement en 1ère intention ou après chimiothérapie pour un cancer de l'ovaire de stade Figo IIIc ou IV. Les patientes ont été classées selon l'importance du geste chirurgical dont elles ont bénéficié (quatre classes de chirurgie : substandard, standard, radicale et ultra radicale). Les données concernant les antécédents et les caractéristiques de chaque patiente, les données chirurgicales, le staging, les suites post-opératoires et la prise en charge par chimiothérapie ont été extraites. Nous avons inclus 188 patientes dont l'âge moyen était de 58.4 ans et le suivi médian de 8 ans. Après chirurgie, 119 patients (63,3%) avaient une maladie résiduelle ≤ 1 cm (résidu optimal). Lorsque ce résultat était atteint, la survie ne différait pas significativement quelque soit le type de chirurgie. Lorsque le résidu était > 1 cm le bénéfice en terme de survie d'une chirurgie agressive était limité. La maladie résiduelle était le principal facteur prédictif de la survie (analyse multivariée, p

Impact en survie des stratégies thérapeutiques chirurgicales lors de la prise en charge initiale d'un cancer de l'ovaire de stade avancé à partir des données du registre des cancers gynécologiques de côte d'or de 1998 à 2015

Impact en survie des stratégies thérapeutiques chirurgicales lors de la prise en charge initiale d'un cancer de l'ovaire de stade avancé à partir des données du registre des cancers gynécologiques de côte d'or de 1998 à 2015 PDF Author: Alix Amet
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Languages : fr
Pages : 106

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Introduction : La prise en charge thérapeutique du cancer de l'ovaire repose sur l'association de la chirurgie et de la chimiothérapie. La chirurgie a pour objectif d'obtenir un résidu tumoral nul en fin d'intervention. Pour les stades avancés deux options thérapeutiques sont possibles : la chirurgie première ou une chimiothérapie première suivie d'une chirurgie. L'objectif principal de ce travail était de décrire la survie globale (SG) pour les cancers de l'ovaire de stade FIGO III et IV selon la séquence thérapeutique (i.e. chirurgie première ou chirurgie d'intervalle). Méthodes : Il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective réalisée à partir des données du registre des cancers gynécologiques de Côte d'Or pour les patientes diagnostiquées pour un cancer de l'ovaire de stade FIGO III et IV entre 1998 et 2015. Les éléments recueillis comprenaient : le stade FIGO, le type histologique, les traitements et la qualité de l'exérèse chirurgicale. Résultats : Quatre cents soixante patientes ont été incluses. La SG à 5 ans était de 47% si la chirurgie était première contre 38% s'il s'agissait d'une chirurgie d'intervalle avec une tendance statistiquement significative (p=0,06). La SG à 5 ans était de 45% en cas de chirurgie complète et de 30% en cas de chirurgie incomplète (p

Prise en charge du cancer épithélial de l'ovaire au stade avancé

Prise en charge du cancer épithélial de l'ovaire au stade avancé PDF Author: Léonor Drouin
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Languages : fr
Pages : 182

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Introduction : L'objectif de cette étude était d'évaluer les pratiques françaises actuelles en terme de prise en charge des patientes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire (COE) avancé. Méthodes : Une enquête de 58 items a été envoyée de manière anonyme aux membres de la SFOG, et des groupes GINECO-ARCAGY et FRANCOGYN. Elle interrogeait les professionnels sur le bilan diagnostique et d'extension, les données d'anatomopathologie, les données chirurgicales, les traitements médicaux et les stratégies de suivi. Résultats : Un total de 107 participants a répondu à notre questionnaire. La plupart d'entre eux étaient des gynécologues- obstétriciens (37,4 %), des chirurgiens oncologues (34,6 %) et des oncologues médicaux (17,8 %). D'après la majorité des participants (76,8%), moins de 50% des patientes sont éligibles à une chirurgie primaire de cytoréduction. Les critères de l'étude LION ont été appliqués dans 69,5% des cas pendant la chirurgie de cytoréduction primaire mais aussi dans 39% des cas après chimiothérapie néoadjuvante. Le délai de réalisation du test BRCA est très hétérogène et varie de 1 à 6 mois. Le bevacizumab en adjuvant est moins utilisé en l'absence de maladie résiduelle (pour 54,5% des répondants) qu'en cas de maladie résiduelle (pour 63,6% des répondants). En cas de mutations BRCA1-2, l'Olaparib est prescrit par 75,8% à 84,8% des répondants, alors que le niraparib est donné en cas d'absence de mutation BRCA. Conclusion : Cette étude permet de faire le point sur les pratiques françaises actuelles dans la prise en charge des patientes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire avancé en 2021.

Faisabilité de la chirurgie de réduction tumorale dans les cancers de l'ovaire à un stade avancé, chez les femmes de plus de 70 ans

Faisabilité de la chirurgie de réduction tumorale dans les cancers de l'ovaire à un stade avancé, chez les femmes de plus de 70 ans PDF Author: Gérald Simon
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Languages : fr
Pages : 190

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Objectifs : évaluer la faisabilité de la chirurgie de réduction tumorale maximale chez les patientes de plus de 70 ans. Matériels et méthodes : nous avons rapporté une série de 96 patientes atteintes de cancer de l'ovaire de stade IIIc ou IV prises en charge au CHU d'Angers et au centre René Gauducheau de Nantes entre 2000 et 2006. Toutes les patientes avaient un indice ASA de 2. Nous avons divisé la population en 3 groupes : 60 ans, 60 à 70 ans, 70 ans. Nous avons étudié le type de traitement chirurgical proposé, les suites opératoires, la faisabilité de la chimiothérapie post-opératoire et la survie. Résultats : nous avons mis en évidence une différence significative dans la prise en charge des patientes en montrant que les plus âgées bénéficiaient moins que les plus jeunes de la réalisation de curages pelviens et lombo-aortiques (p