Points de vue et pratiques des médecins généralistes concernant les recommandations de la HAS de 2019 sur le dépistage du cancer du col de l'utérus

Points de vue et pratiques des médecins généralistes concernant les recommandations de la HAS de 2019 sur le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Camille Delhomme
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INTRODUCTION : LE CANCER DU COL DE L'UTERUS TUE ENVIRON 1000 FEMMES PAR AN EN FRANCE. DE NOUVELLES RECOMMANDATIONS DE DEPISTAGE ONT ETE ETABLIES PAR LA HAS EN 2019. CETTE ETUDE AVAIT POUR OBJECTIF D'EXPLORER LE POINT DE VUE ET LES PRATIQUES DES MEDECINS GENERALISTES CONCERNANT CES RECOMMANDATIONS ET DE COMPRENDRE LES FACTEURS INFLUENÇANT LEUR MISE EN ŒUVRE. METHODE : UNE ETUDE QUALITATIVE PAR ENTRETIENS SEMI DIRIGES INDIVIDUELS A ETE MENEE EN COTE D'OR CHEZ DES MEDECINS GENERALISTES REALISANT LE DEPISTAGE DU CANCER DU COL DE L'UTERUS. RESULTATS : LES MEDECINS INTERROGES ETAIENT AU NOMBRE DE 12. LES RECOMMANDATIONS SEMBLAIENT MAJORITAIREMENT CONNUES DE CES DERNIERS. L'ARTICULATION ENTRE LES DEUX TYPES DE TESTS DE DEPISTAGE N'ETAIT CEPENDANT PAS CLAIRE. ILS NE COMPRENAIENT PAS L'ORGANISATION DU SYSTEME D'INVITATION AU DEPISTAGE ORGANISE. LES MODALITES D'UTILISATION PRATIQUE DE L'AUTO PRELEVEMENT ETAIT PEU CONNUES. L'AGE DE FIN DE DEPISTAGE ETAIT SOUVENT REMIS EN QUESTION. LES MEDECINS SEMBLAIENT ACCORDER DE L'IMPORTANCE A LEURS EXPERIENCES, AU PARCOURS ET AUX PREFERENCES DE LEURS PATIENTES. CONCLUSION : SI LES RECOMMANDATIONS ETAIENT GLOBALEMENT PERÇUES COMME ADAPTEES, CERTAINS ASPECTS RESTAIENT CONFUS POUR LES MEDECINS INTERROGES ET NECESSITERAIENT DES PRECISIONS. LES MEDECINS SE DETACHAIENT DES RECOMMANDATIONS DANS DES SITUATIONS PARTICULIERES. LA SEULE CONNAISSANCE THEORIQUE DES RECOMMANDATIONS NE SUFFISAIT PAS A EXPLIQUER LEUR APPLICATION. IL EST IMPORTANT DE S'INTERESSER A LA SINGULARITE DE LA SITUATION, DE LA RELATION MEDECIN PATIENT ET A LA COMMUNICATION AVEC LES AUTRES ACTEURS DU DEPISTAGE POUR MIEUX COMPRENDRE LES FACTEURS D'APPLICATION DES RECOMMANDATIONS.

Points de vue et pratiques des médecins généralistes concernant les recommandations de la HAS de 2019 sur le dépistage du cancer du col de l'utérus

Points de vue et pratiques des médecins généralistes concernant les recommandations de la HAS de 2019 sur le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Camille Delhomme
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INTRODUCTION : LE CANCER DU COL DE L'UTERUS TUE ENVIRON 1000 FEMMES PAR AN EN FRANCE. DE NOUVELLES RECOMMANDATIONS DE DEPISTAGE ONT ETE ETABLIES PAR LA HAS EN 2019. CETTE ETUDE AVAIT POUR OBJECTIF D'EXPLORER LE POINT DE VUE ET LES PRATIQUES DES MEDECINS GENERALISTES CONCERNANT CES RECOMMANDATIONS ET DE COMPRENDRE LES FACTEURS INFLUENÇANT LEUR MISE EN ŒUVRE. METHODE : UNE ETUDE QUALITATIVE PAR ENTRETIENS SEMI DIRIGES INDIVIDUELS A ETE MENEE EN COTE D'OR CHEZ DES MEDECINS GENERALISTES REALISANT LE DEPISTAGE DU CANCER DU COL DE L'UTERUS. RESULTATS : LES MEDECINS INTERROGES ETAIENT AU NOMBRE DE 12. LES RECOMMANDATIONS SEMBLAIENT MAJORITAIREMENT CONNUES DE CES DERNIERS. L'ARTICULATION ENTRE LES DEUX TYPES DE TESTS DE DEPISTAGE N'ETAIT CEPENDANT PAS CLAIRE. ILS NE COMPRENAIENT PAS L'ORGANISATION DU SYSTEME D'INVITATION AU DEPISTAGE ORGANISE. LES MODALITES D'UTILISATION PRATIQUE DE L'AUTO PRELEVEMENT ETAIT PEU CONNUES. L'AGE DE FIN DE DEPISTAGE ETAIT SOUVENT REMIS EN QUESTION. LES MEDECINS SEMBLAIENT ACCORDER DE L'IMPORTANCE A LEURS EXPERIENCES, AU PARCOURS ET AUX PREFERENCES DE LEURS PATIENTES. CONCLUSION : SI LES RECOMMANDATIONS ETAIENT GLOBALEMENT PERÇUES COMME ADAPTEES, CERTAINS ASPECTS RESTAIENT CONFUS POUR LES MEDECINS INTERROGES ET NECESSITERAIENT DES PRECISIONS. LES MEDECINS SE DETACHAIENT DES RECOMMANDATIONS DANS DES SITUATIONS PARTICULIERES. LA SEULE CONNAISSANCE THEORIQUE DES RECOMMANDATIONS NE SUFFISAIT PAS A EXPLIQUER LEUR APPLICATION. IL EST IMPORTANT DE S'INTERESSER A LA SINGULARITE DE LA SITUATION, DE LA RELATION MEDECIN PATIENT ET A LA COMMUNICATION AVEC LES AUTRES ACTEURS DU DEPISTAGE POUR MIEUX COMPRENDRE LES FACTEURS D'APPLICATION DES RECOMMANDATIONS.

Dépistage du cancer du col de l'utérus

Dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Aurélien Bornsztein
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Introduction - En 2018, le cancer du col de l'utérus (CCU) a été responsable de 1117 décès. Même si le dépistage du cancer du col de l'utérus fait partie intégrante de la pratique des médecins généralistes, la mise en pratique de nouvelles recommandations peut être influencée par différents facteurs. En juillet 2019, la HAS publie une actualisation des recommandations de bonne pratique du dépistage du CCU. Cette étude a comme objectif principal d'observer les pratiques des médecins généralistes en matière de dépistage du CCU, un an après la publication de ces nouvelles recommandations. L'objectif secondaire est d'identifier, en interrogeant les médecins généralistes, les facteurs susceptibles de faciliter ou de freiner le changement des pratiques. Matériel et méthodes - Cette étude observationnelle, transversale, descriptive et analytique a été réalisée auprès de 566 médecins généralistes en France. Les données ont été mesurées via un auto-questionnaire en ligne et recueillies du 2 octobre au 18 novembre 2020. Résultats - Près de 8 médecins sur 10 ont déclaré avoir changé leurs pratiques après avoir eu connaissance des recommandations. L'analyse multivariée a permis de mettre en évidence plusieurs facteurs associés au changement des pratiques de ces médecins : l'âge inférieur ou égal à 55 ans (OR = 2.8, [1.4 - 5.8]), le travail en groupe (OR = 3.9, [1.7 - 8.7]) et la réalisation de tests HPV (OR = 8.8, [4.2 - 18.5]). Les médecins ayant modifié leurs pratiques ont cité principalement comme facteurs favorisant le changement : la clarté de la communication reçue, le potentiel bénéfice sur le plan médical amené par les nouvelles recommandations et l'équipement en matériel adapté aux nouveaux gestes. Les freins au changement les plus cités par les médecins n'ayant pas modifié leurs pratiques étaient le manque de clarté des recommandations, les freins propres aux patientes et l'absence de matériel adapté à la pratique des nouveaux gestes. Conclusion - Un an après la publication des recommandations HAS de juillet 2019, une proportion importante des médecins interrogés déclarait avoir changé leurs pratiques après avoir eu connaissance des recommandations. Les résultats de notre étude pourraient mettre en évidence l'importance d'une communication claire des recommandations, du fait de disposer d'un matériel adapté aux nouvelles pratiques et de l'implication des patients dans le processus de changement des pratiques des médecins. Il serait intéressant d'approfondir ces hypothèses auprès d'un plus grand nombre de médecins généralistes et éventuellement sur différents domaines médicaux. Les résultats de ces travaux pourraient être pris en compte dans l'élaboration des processus d'accompagnement de la mise en œuvre des nouvelles recommandations, afin de mieux répondre aux besoins et problématiques des médecins et ainsi favoriser l'adhésion et la mise en pratique de ces recommandations.

Pratiques de dépistage des cancers du sein et du col de l'utérus des médecins généralistes de la Somme

Pratiques de dépistage des cancers du sein et du col de l'utérus des médecins généralistes de la Somme PDF Author: Delphine Nicot
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Pages : 56

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Introduction : Les pratiques du dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus dans la Somme ne semblaient pas conformes aux recommandations et le taux de participation des femmes était insuffisant. L’objectif de l’étude était de connaître les pratiques de dépistage des médecins généralistes du département. Matériel et méthodes : Un échantillon représentatif de la population des médecins généralistes de la Somme a été interrogé par questionnaire sur leurs pratiques et connaissances concernant ces dépistages et sur les raisons expliquant la participation insuffisante des femmes. Résultats : La population analysée était composée de 101 médecins (58 hommes et 43 femmes). L’enseignement de l’auto palpation des seins avait été rapporté par 70% des médecins. La moyenne d’âge déclaré de la première mammographie de dépistage était de 45 ans ± 5,1 versus 33,8 ans ± 6,3 ans en l’absence et en présence de facteurs de risque de cancer du sein. Les médecins avaient exprimé une forte adhésion au programme de dépistage organisé du cancer du sein. Deux tiers d’entre eux avaient déclaré arrêter les mammographies chez les femmes de plus de 75 ans Le frottis cervico-utérin de dépistage était souvent débuté avant 25 ans (37%) et poursuivi après 65 ans (47%). Le rythme de répétition déclaré était de 3 ans dans 54% des cas et de moins de 3 ans dans 40% des cas. Pour expliquer la participation insuffisante aux dépistages, ils avaient massivement incriminé les femmes (négligence, peur du diagnostic, pudeur). Le manque d’implication des médecins dans les actes de prévention avait souvent été rapporté. Conclusion : Les pratiques déclarées étaient le plus souvent inadéquates par rapport aux recommandations, davantage excessives qu’insuffisantes.

Freins au dépistage et à la prévention du cancer du col de l' utérus en médecine générale

Freins au dépistage et à la prévention du cancer du col de l' utérus en médecine générale PDF Author: Sophie Dubreuil
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Pages : 230

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Chaque année en France, près de 3.000 nouveaux cas du cancer de l'utérus sont diagnostiqués et environ 1.000 femmes en meurent. Le dépistage de ce cancer repose sur la réalisation d'un frottis cervico-utérin, recommandé tous les trois ans chez les femmes de 25 à 65 ans. Seulement 10% des six millions de frottis cervico-utérinS réalisés chaque année sont faits par les médecins généralistes. Les cancers du col de l'utérus sont causés dans près de trois quarts des cas par les HPV 16 et 18 qui sont inclus dans les vaccins actuellement disponibles. En France, le taux de couverture vaccinale anti-HPV n'est que de 17%. Identifier les freins au dépistage et à la prévention primaire et secondaire du cancer du col de l'utérus en médecine générale, tant du point de vue des médecins généralistes libéraux que de leurs patients cibles dans le Puy-de-Dôme. Enquête quantitative avec le recueil exhaustif des données par envoi d'un questionnaire en ligne à l'ensemble des 610 médecins généralistes libéraux du Puy-de-Dôme et aux 51.134 femmes de 18 à 65 ans affiliées au régime général de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie du Puy-de-Dôme et acceptant de recevoir par Email des informations de communication de la Caisse Primaire. Inclusion de 117 médecins généralistes et 4.858 patientes. Le manque de temps et la multiplication des motifs de consultation sont cités comme les freins principaux à la réalisation des frottis pour les médecins généralistes. Chez les femmes, la présence d'un gynécologue à proximité, la peur d'atteinte à l'intimité et la réticence vis-à-vis du geste ressortent comme les freins majeurs. Ceraines ignoraient qu'un généraliste pouvait réaliser cet examen. Concernant la prévention primaire, les deux populations s'accordent sur les effets à long termes inconnus et le manque d'information en tant que facteurs limitant la vaccination. L'incitation par leur généraliste et par des campagnes organisées sont désignées comme les meilleurs stimulants pour accroitre la participation à ce suivi, plutôt sous forme de consultations dédiées. Cette étude nous permet de mieux connaitre les facteurs limitant le dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis cervico-utérin et la prévention par vaccination anti-HPV. Le dépistage en médecine générale présente des limites à la fois objectives et subjectives propres à chacun (médecin ou patiente) ou à leur relation. La levée de certains freins par une meilleure information des patientes sur ce cancer et la capacité de leur médecin traitant à réaliser les actes de prévention, ainsi qu'une meilleure formation et rémunération de ces derniers, en plus de la mise en place d'un programme organisé national, peut contribuer à améliorer ces actions de préventions.

Connaissances des médecins généralistes d’Ile de France sur les nouvelles modalités de dépistage du cancer du col de l’utérus

Connaissances des médecins généralistes d’Ile de France sur les nouvelles modalités de dépistage du cancer du col de l’utérus PDF Author: Imane Hariz
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Introduction : en France, le cancer du col de l’utérus cause près de 3000 nouveaux cas et plus de 1000 décès par an. En juillet 2019, la HAS a publié de nouvelles recommandations, généralisant le test HPV en première intention chez les femmes de 30 à 65 ans, pouvant être réalisé par le praticien ou en auto prélèvement par les patientes. En cas de test HPV négatif, le délai entre 2 dépistages s’allonge, passant de tous les 3 ans à tous les 5 ans. Matériel et Méthode : cette étude quantitative, observationnelle, descriptive et transversale a été élaborée à partir d’un questionnaire sous forme de cas cliniques adressé à des médecins généralistes d’Ile de France via les réseaux sociaux et des mailing lists. L’objectif était de faire l’état des lieux du dépistage du cancer du col de l’utérus par les médecins généralistes et d’évaluer les facteurs associés à la prescription de l’auto prélèvement. Résultats: 305 réponses (partielles comprises) ont été recueillies. L’échantillon comprenait 84,59% de femmes, 77% avaient moins de 40 ans, 72,13% avaient un exercice libéral. 82,82 % des médecins prati-quaient du suivi gynécologique dans leur exercice; 79,67% déclaraient connaître les dernières recomman-dations de la HAS concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus. 65,25% des médecins prescrivaient un frottis cytologique avant 30 ans: en cas de normalité 52,13% proposaient le prochain 3 ans après. Après 30 ans : 40,33% des médecins prescrivaient un test HPV à réaliser au cabinet et 37,38% un auto prélève-ment. En cas de test HPV positif avec examen cytologique réflexe négatif, 50,16% des médecins propo-saient un examen de contrôle 1 an après et 41,31% un test HPV. Lors de l’analyse statistique, deux facteurs sont apparus comme associés de manière indépendante à la prescription d’un autoprélèvement: l’absence de suivi gynécologique de la patiente (OR 0,56 (p= 0,046)) et la réticence de la patiente à l’examen gynécologique (OR 2,57 (p = 0,014)). Conclusion : les dernières recommandations de la HAS concernant le dépistage du cancer du col de l’uté-rus semblent connues et assimilées de la majeure partie des médecins généralistes répondants. De futures études épidémiologiques nous diront si l’auto prélèvement a permis le dépistage des 40% de femmes non ou insuffisamment dépistées selon le rythme des recommandations et d’améliorer ainsi la couverture du dépistage.

Le point de vue des médecins généralistes sur la mise en place d’un dépistage national organisé du cancer du col de l’utérus

Le point de vue des médecins généralistes sur la mise en place d’un dépistage national organisé du cancer du col de l’utérus PDF Author: Gabrielle Manlhiot
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Pages : 59

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Contexte: Le cancer du col de l’utérus (CCU) est encore responsable de près de 1000 décès par an en France. Le plan cancer 2014 prévoit la mise en place d’un dépistage organisé de ce cancer à un niveau national. Or, le taux de participation à un dépistage organisé est intimement lié à l’implication des médecins généralistes (MG) dans ce dépistage. Objectif : Explorer les déterminants de l’adhésion des MG à la mise en place d’un dépistage national organisé du CCU. Méthode: Etude qualitative d’entretiens semi-dirigés, auprès de MG installés dans l’Hérault, analysés selon une approche inductive, complétée par une démarche sémio-pragmatique. Résultats: 13 médecins ont été interrogés entre juillet 2014 et mars 2015. Ils se positionnaient en experts de la prévention. Ils étaient volontaires pour s’impliquer dans la mise en place du dépistage organisé du CCU et avaient conscience d’avoir besoin d’une aide logistique, médiatique et formative pour améliorer leurs pratiques. Cependant, le contexte politique favorisant les délégations d’actes de prévention, faisait craindre aux MG la perte de leurs missions. De plus, le dépistage organisé substituerait une démarche protocolisée uniforme à leur vision humaniste et personnalisée de la médecine. La balance bénéfice/ risque du dépistage organisé était mise en doute par certains médecins. Conclusion: Rétablir la place des MG au cœur de ce dépistage, sensibiliser les femmes, et développer la coordination avec les gynécologues pourraient améliorer l’adhésion des MG au dépistage organisé du CCU. Repenser le mode de rémunération actuel pourrait laisser plus de place à la prévention et au dépistage en médecine générale.

Stratégie préventive du dépistage du cancer du col de l’utérus en médecine générale

Stratégie préventive du dépistage du cancer du col de l’utérus en médecine générale PDF Author: Julie Attal-Behar
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Languages : fr
Pages : 228

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Contexte : Le dépistage du cancer du col de l’utérus, dans le contexte de la disparition programmée des gynécologues médicaux, repose dorénavant sur les médecins généralistes. L’HAS a codifié la stratégie préventive du cancer du col de l’utérus. Objectifs : En France, actuellement, la procédure de dépistage/prévention du cancer du col ne fait pas l’objet de procédure organisée (sauf dans quelques départements) ; elle se décline en 3 points, la vaccination anti-HPV, la prévention des MST, la réalisation du frottis cervico-vaginal et son suivi. La présente étude a pour objectif d’identifier les obstacles rencontrés par les médecins généralistes au cours de l’application de cette procédure. Méthode : La méthode qualitative a été choisie, l’étude a été réalisée auprès de médecins généralistes d’Île de France, par l’intermédiaire d’entretiens semi-dirigés. Résultats : Après dépouillement des entretiens, plusieurs obstacles sont identifiés à chaque étape de la stratégie préventive : Le manque de gynécologues libéraux est ressenti par la plupart des généralistes rencontrés. La vaccination anti HPV ne fait pas consensus au sein des généralistes interrogés. Les arguments sont : le manque de recul, la crainte de l’apparition de nouvelles souches virales oncogènes venant combler une niche écologique vacante, le fait que la vaccination ne dispense pas du frottis, et une certaine opposition ressentie par les généralistes de la part des parents des jeunes filles à qui la vaccination est proposée. La prévention des MST se heurte pour les généralistes interrogés aux difficultés liées à l’origine culturelle de certaines patientes, et à la relation mère fille qu’ils ressentent comme un obstacle à la transmission d’un message préventif idéal. Certains médecins, plus souvent les hommes, ne sont pas à l’aise à l’idée d’aborder le sujet. La réalisation pratique du frottis apparaît difficile pour certains médecins, qui invoquent le manque de temps, leur manque de formation, l’absence de rémunération spécifique, la nécessité d’un investissement sur du matériel cher et le manque d’intérêt personnel pour ce geste et ce secteur d’activité. La plupart des médecins, même quand ils font des frottis, ne prennent pas en charge la gestion des frottis anormaux et préfèrent la déléguer à un gynécologue Tous les médecins rencontrés dans cette étude s’accordent sur l’intérêt d’un dépistage organisé au niveau national. Conclusion : La mise en œuvre dans les faits d’une stratégie complète de prévention du cancer du col de l’utérus par les médecins généralistes se heurte à de nombreux freins, identifiés par le présent travail. Aucun de ces obstacles n’est toutefois insurmontable, et des solutions sont proposées. L’importance relative de chacun des freins que nous avons identifiés impose un travail complémentaire de recherche quantitative. Ce n’est qu’au terme de la réalisation de ce complément d’investigation qu’une stratégie d’action hiérarchisée pourra être proposée pour optimiser la mise en place d’un dépistage organisé, adapté aux conditions d’exercice de la médecine générale.

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Maud Seveno
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Languages : fr
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En France, nous comptons plus de 3000 nouveaux cas par an de cancer du col de l'utérus (CCU), ce cancer est responsable de 1100 décès. Il représente la 11eme cause de cancer et la 12eme cause de mortalité par cancer chez la femme. Le dépistage avec la pratique répétée de prélèvement cervico utérin avec cytologie a permis de réduire, chez les femmes qui le pratiquent, de 50% à 70% l'incidence des CCU grâce à un traitement précoce (baisse régulière de 1% à 2% par an depuis plus de vingt ans). En France, le taux de couverture du dépistage du cancer du col de l'utérus n'atteint pas l'objectif cible de 80% fixé par la loi de Santé Publique du 9 août 2004. En effet, pour l'année 2016 le taux de couverture était évalué à 55.9%. Le médecin généraliste joue un rôle majeur dans la prévention et le dépistage des cancers, quels sont les facteurs qui permettraient d'augmenter l'implication et les pratiques des généralistes ? Cette étude quantitative observationnelle, descriptive et transversale a été réalisée à partir d'un questionnaire standardisé adressé à 612 médecins généralistes des Bouche du Rhône, elle a pour but de décrire l'implication des médecins généralistes des Bouches du Rhône et leurs motivations pour améliorer le taux de dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 25 à 65 ans. 67 médecins ont répondu au questionnaire soit un taux de participation de 11% (faible taux, non représentatif de la population de médecins généralistes des Bouche du Rhône). Les variables quantitatives ont été comparées par le test de Student. Les variables qualitatives ont été comparées via le test du Chi2 lorsque l'effectif était supérieur à 5, et via le test exact de Fisher quand l'effectif était inférieur à 5. Une valeur de p inférieure à 0.05 a été définie comme seuil de significativité statistique. Dans notre étude 46,3% des généralistes interrogés réalisaient des PCU. Ce chiffre est plus faible que dans d'autres départements comme la Normandie ou la Bretagne, cette différence peut être expliquée par la plus forte densité de gynécologues et sage-femme à proximité dans notre région. Dans notre étude, 62,5% des médecins généralistes femmes réalisaient des PCU contre 22,2% des médecins hommes (p = 0,001). Avec la féminisation de la profession médicale, la part de PCU réalisée en médecine générale pourrait augmenter. Les médecins généralistes semblent peu sensibilisés sur le dépistage du cancer du col de l'utérus par PCU, une meilleure sensibilisation des médecins est nécessaire pour augmenter le taux de dépistage, en effet dans cette étude 13,4% des médecins généralistes ne faisaient pas de prévention concernant le dépistage du CCU lors de leurs consultations. Le plan Cancer 2014-2019 prévoit de renforcer le rôle du médecin traitant dans ce dépistage, notamment avec la mise en place du dépistage organisé. Parmi les facteurs qui favoriseraient la pratique du PCU par les médecins traitants on retrouve dans cette étude : une demande de formation évidente, une plus grande rémunération de l'acte et la mise en place d'une consultation dédiée au dépistage. On note également un manque de communication des résultats de PCU lorsqu'il est réalisé par un autre intervenant (reçu par le médecin traitant dans 44% des cas), le DMP et la mise en place du dépistage organisé pourraient également améliorer, via les organismes de gestion des dépistages, une meilleure transmission des résultats au médecin traitant. Il serait intéressant d'étudier l'impact de ces facteurs lors de futurs travaux.

Attitudes et représentations des femmes en situation de précarité concernant le dépistage du cancer du col de l'utérus proposé par le médecin généraliste en Gironde

Attitudes et représentations des femmes en situation de précarité concernant le dépistage du cancer du col de l'utérus proposé par le médecin généraliste en Gironde PDF Author: Xavier Turlin
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Languages : fr
Pages : 258

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JUSTIFICATION : Le cancer du col utérin est le 9ème cancer en termes de mortalité chez la femme en France en 2010. Le dépistage de ce canver permet d'en faire diminuer l'incidence et la mortalité. Les dernières recommandations HAS renforcent le rôle du médecin généraliste dans ce dépistage. Les femmes en situation de précarité sont bien moins dépistées. Nous avons recherché, en dehors des problèmes d'accès aux soins, des freins à leur dépistage. METHODE : Questionnaire adressé à 400 médecins généralistes de la Gironde tirés au sort qui devaient proposer à la première patiente bénéficiant de la CMU un frottis quel que soit le motif de consultation. Les attitudes et les réactions de chaque patiente ont été recueillies et mises en parallèle avec la représentation du médecin demandeur. RESULTATS : Les 43 patientes incluses acceptaient majoritairement le principe d'un frottis réalisé par leur médecin traitant. Une bonne connaissance du dépistage, une relation de confiance entre la patiente et son médecin, le fait de proposer le frottis et l'accessibilité du médecin généraliste étaient des éléments facilitateurs. L'information apportée par le médecin influençait positivement la vision des patientes. Par contre, leur attachement aux gynécologues, leur réticence face à un médecin homme et une relation d'intimité entre la patiente et son médecin pouvaient constituer un obstacle. Les médecins généralistes avaient une bonne perception de ces freins mais ils attendaient que la demande vienne de la patiente. CONCLUSION : Les médecins généralistes doivent informer leurs patientes en situation de précarité de l'intérêt de ce dépistage et proposer un frottis. Ils peuvent réaliser le geste eux-mêmes, ou par l'intermédiaire d'un autre médecin en fonction de ses compétences et des réticences des patientes. Notre étude confirme le rôle-clé du médecin généraliste dans ce dépistage, notamment auprès des femmes en situatuion de précarité.

La lutte contre le cancer du col de l'utérus

La lutte contre le cancer du col de l'utérus PDF Author: Organisation mondiale de la santé
Publisher: World Health Organization
ISBN: 924254700X
Category : Medical
Languages : fr
Pages : 299

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Le cancer du col de l'utérus est par sa fréquence le deuxième cancer chez les femmes. En 2005 il a entraîné plus de 250 000 décès dont près de 80% dans les pays en développement. En l'absemce d'intervention rapide la mortalité associée au cancer du col pourrait augmenter d'environ 25% dans les dix prochaines années. Il est cependant possible d'éviter ces décès grâce au dépistage et au traitement de cette maladie selon les recommandations contenues dans ce guide et de contribuer ainsi à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Ce guide est destiné à l'usage de tous ceux qui par les soins qu'ils prodiguent contribuent à réduire la charge que représente le cancer du col de l'utérus pour les femmes les communautés et les systèmes de santé. Il est centré sur les connaissances et les compétences indispensables aux prestataires des différents niveaux de soins pour qu'ils puissent proposer des services de qualité en matière de prévention de dépistage de diagnostic de traitements et de soins palliatifs du cancer du col. Cet ouvrage présente toute une série de directives et de recommandations actualisées et validées qui couvrent l'ensemble des soins. Chaque chapitre contient les recommandations essentielles. Ce guide comporte sept chapitres accompagnés de fiches pratiques neuf annexes et un glossaire. Chaque chapitre comporte une description du rôle et des responsabilités des prestataires de soins primaires et secondaires en ce qui concerne le sujet du chapitre; une anecdote illustrant le thème du chapitre et y apportant une touche personnelle; l'information de base essentielle sur le sujet suivie d'une discussion des différentes pratiques médicales et des recommandations appropriées; l'information sur les soins dispensés à chacun des quatre niveaux du système de santé; des conseils pour aider les agents de santé à parler avec les femmes des soins qui leur ont été prodigués et du suivi dont elles peuvent avoir besoin; une liste des sources d'information complémentaire. Ce guide s'adresse avant tout aux prestataires de soins des dispensaires et des hôpitaux de district qui travaillent pour les programmes de lutte contre le cancer du col dans des milieux aux ressources limitées. Cet ouvrage peut également être utile aux agents de santé des niveaux de soins communautaires et tertiaires ainsi qu'à tous ceux qui peuvent être amenés à rencontrer des femmes ayant besoin d'un dépistage ou d'un traitement.