Opinions des patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains

Opinions des patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains PDF Author: Margot Deplanque
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 192

Get Book Here

Book Description
Introduction : Le gouvernement a élargi l'obligation vaccinale à 11 vaccins face à la réticence des français à la vaccination. La population avait une opinion plutôt défavorable concernant le vaccin recommandé anti-HPV. Devant ce constat nous avons recueilli les opinions des adolescentes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin anti- HPV, l'obligation de la vaccination en générale et comment améliorer l'information sur le vaccin anti-HPV. Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative chez les adolescentes de 9 à 19 ans, vaccinées ou non contre les HPV, recrutées auprès de médecins généralistes ou par connaissance. Les entretiens individuels enregistrés se sont déroulés de mars à avril 2019. Apres codage et triangulation des données une analyse thématique a été réalisée avec le logiciel NVIVO12. Résultats : Quatorze entretiens ont été analysés. La moitié des adolescentes était favorable à l'obligation du vaccin anti-HPV qui pouvait réduire l'incidence des papillomavirus, les cancers dont celui du col de l'utérus et la morbi/mortalité des HPV. Elles la trouvaient bénéfique pour diffuser l'information sur le vaccin. A contrario, certaines s'y opposaient, n'aimant pas les injections, et ne se sentant pas concernées par ce vaccin associé à la sexualité. Elles voyaient l'obligation comme une perte de liberté individuelle. Les adolescentes étaient plus favorables à l'obligation en générale pour améliorer l'immunité collective et renforcer l'adhésion de la population à la vaccination Elles trouvaient que les vaccins obligatoires étaient plus fiables, plus efficaces et qu'ils luttaient contre des maladies plus graves, contrairement aux recommandés. Les jeunes filles se sentaient en majorité mal informées sur la vaccination anti-HPV. Selon elles, les réseaux sociaux étaient la clé pour amener l'information aux adolescents, puis le système scolaire et l'information des parents. Discussion : A l'image de la population générale, le vaccin anti-HPV divisait l'opinion des adolescentes. La moitié des adolescentes voyait l'obligation comme un moyen de réduire l'incidence des HPV, en augmentant la couverture vaccinale des adolescentes, en France. Elles allaient même plus loin en s'interrogeant sur le rôle de l'homme dans la transmission virale et quelles nouvelles recommandations vaccinales pourraient être adoptées.

Opinions des patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains

Opinions des patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains PDF Author: Margot Deplanque
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 192

Get Book Here

Book Description
Introduction : Le gouvernement a élargi l'obligation vaccinale à 11 vaccins face à la réticence des français à la vaccination. La population avait une opinion plutôt défavorable concernant le vaccin recommandé anti-HPV. Devant ce constat nous avons recueilli les opinions des adolescentes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin anti- HPV, l'obligation de la vaccination en générale et comment améliorer l'information sur le vaccin anti-HPV. Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative chez les adolescentes de 9 à 19 ans, vaccinées ou non contre les HPV, recrutées auprès de médecins généralistes ou par connaissance. Les entretiens individuels enregistrés se sont déroulés de mars à avril 2019. Apres codage et triangulation des données une analyse thématique a été réalisée avec le logiciel NVIVO12. Résultats : Quatorze entretiens ont été analysés. La moitié des adolescentes était favorable à l'obligation du vaccin anti-HPV qui pouvait réduire l'incidence des papillomavirus, les cancers dont celui du col de l'utérus et la morbi/mortalité des HPV. Elles la trouvaient bénéfique pour diffuser l'information sur le vaccin. A contrario, certaines s'y opposaient, n'aimant pas les injections, et ne se sentant pas concernées par ce vaccin associé à la sexualité. Elles voyaient l'obligation comme une perte de liberté individuelle. Les adolescentes étaient plus favorables à l'obligation en générale pour améliorer l'immunité collective et renforcer l'adhésion de la population à la vaccination Elles trouvaient que les vaccins obligatoires étaient plus fiables, plus efficaces et qu'ils luttaient contre des maladies plus graves, contrairement aux recommandés. Les jeunes filles se sentaient en majorité mal informées sur la vaccination anti-HPV. Selon elles, les réseaux sociaux étaient la clé pour amener l'information aux adolescents, puis le système scolaire et l'information des parents. Discussion : A l'image de la population générale, le vaccin anti-HPV divisait l'opinion des adolescentes. La moitié des adolescentes voyait l'obligation comme un moyen de réduire l'incidence des HPV, en augmentant la couverture vaccinale des adolescentes, en France. Elles allaient même plus loin en s'interrogeant sur le rôle de l'homme dans la transmission virale et quelles nouvelles recommandations vaccinales pourraient être adoptées.

Opinions des parents de patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains

Opinions des parents de patientes en âge d'être vaccinées à propos d'une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus humains PDF Author: Antoine Crapet
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Introduction : L'obligation du vaccin contre les papillomavirus, notamment en prévention du cancer du col de l'utérus, a été évoquée suite à la concertation citoyenne sur la vaccination. Cette étude interroge les parents de patientes en âge d'être vaccinées sur leur opinion concernant une hypothétique obligation du vaccin contre les papillomavirus, l'obligation en général, et les moyens d'améliorer l'information vaccinale. Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude qualitative auprès de parents de patientes en âge d'être vaccinées, sélectionnés auprès de médecins généralistes ou par connaissance. Le recueil s'est effectué de mars 2019 à mai 2019, par entretien individuel enregistré de type compréhensif. Après codage et triangulation des données, le logiciel Nvivo 12® a permis une analyse thématique. Résultats : 14 entretiens ont été analysés. Une majorité des parents est favorable à l'obligation du vaccin anti-HPV, pour diminuer les infections et cancers reliés à ces virus. L'obligation permet de toucher des populations socialement défavorisées qui ne s'informent pas, retire la responsabilité de la vaccination aux parents, pour un coût moindre. L'autre partie des parents est défavorable d'un point de vue éthique contre toute forme d'obligation, par la perte de liberté de choix ainsi que le coût non négligeable d'un vaccin ne protégeant pas totalement. Informer les jeunes est la priorité pour l'impact actuel sur leurs parents et l'impact futur sur leurs enfants. On utilise l'école, lieu commun obligatoire, puis le médecin traitant et les structures telles que la PMI ou les plannings familiaux, ainsi que les médias avec Internet et les réseaux sociaux. Pour informer les parents, les moyens sont le médecin via une information directe et le carnet de santé, le système de santé publique via la sécurité sociale et les médias traditionnels (télévision, radio, presse). Conclusion : L'obligation du vaccin contre les papillomavirus divise la population autant que la communauté scientifique, notamment sur la question de l'opposition entre médecine centrée sur le patient et santé publique. L'obligation est tout de même une option valable pour les parents afin d'augmenter la couverture vaccinale.

Intentions vaccinales envers la vaccination anti-papillomavirus humain chez les parents d'enfants en âge d'être vaccines

Intentions vaccinales envers la vaccination anti-papillomavirus humain chez les parents d'enfants en âge d'être vaccines PDF Author: Maïlys Pak-Bishop
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 188

Get Book Here

Book Description
Introduction : Les papillomavirus humains (HPV) sont responsables de 3000 cas de cancer du col de l'utérus (CCU) et de 1100 décès en France chez les femmes chaque année. La vaccination anti-HPV prévient l'infection par certains HPV, et les maladies qui en découlent. La couverture vaccinale anti-HPV reste trop basse chez les filles en France. La vaccination anti-HPV a été étendue aux garçons dans la même tranche d'âge que les filles en décembre 2019. Le but de cette étude est de décrire l'intention vaccinale chez les parents d'enfants en âge d'être vaccinés en fonction du sexe de l'enfant et de dégager des profils de parents en fonction de leurs représentations sur la vaccination HPV. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive quantitative, par questionnaire auto-administré, adressé aux parents d'enfants de 10 à 15 ans vivant en Ile-de-France. Les résultats ont été calculés avec des tests de Chi-2 et de Fisher. Pour dégager les profils de parents, ils ont été interrogés sur leur degré d'accord face à des affirmations tirées de travaux qualitatifs antérieurs concernant leurs représentations sur des facteurs ayant un impact sur l'intention vaccinale. Résultats : 361 questionnaires complets ont été remplis. Nous avons ainsi obtenu des réponses pour 469 enfants âgés de 10 à 15 ans. Parmi eux, 58.2 % n'avaient pas été vaccinés contre le HPV, 20.3 % avaient débuté la vaccination et 20.9% l'avaient terminé. Pour les enfants qui n'étaient pas vaccinés, 49.8 % des parents avaient l'intention de vacciner leur enfant : 54.6 % des parents de filles, et 44.7 % des parents de garçons. La différence d'intention vaccinale selon le sexe de l'enfant n'était pas significative (p=0.10). Les facteurs associés significativement à une intention vaccinale positive étaient : être une mère (p=0.013) et avoir reçu des informations sur le vaccin anti-HPV par un médecin (p=0.01). Quatre « profils-types » de parents ont émergé. Les parents opposés à la vaccination pensaient qu'on manque de recul sur l'efficacité, les effets secondaires du vaccin et avaient plus reçu l'information par internet, là où les parents très favorables pensaient que la vaccination protégeait leur enfant d'une IST (infection sexuellement transmissible) et avaient plus été informés par un médecin. Conclusion : Notre étude ne retrouve pas de différence statistiquement significative d'intention vaccinale contre le HPV selon le sexe de l'enfant en âge d'être vacciné. Nous avons mis en relation l'intention vaccinale des parents avec différents profils de parents allant de parents très favorables à des parents très opposés à la vaccination anti-HPV avec des schémas de représentations très différents sur le HPV et son vaccin. Cela met en valeur la place centrale du médecin généraliste pour transmettre l'information scientifique fiable à des parents dont il connaît les représentations, en adaptant son discours à chaque situation afin de favoriser cette vaccination.

Vaccination contre les Papillomavirus humains

Vaccination contre les Papillomavirus humains PDF Author: Géraldine Salmon (Clara)
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 246

Get Book Here

Book Description
Contexte : Le vaccin contre le Papillomavirus (HPV) visant à réduire l'incidence du cancer du col de l'utérus (CCU) est disponible depuis 2007 pour les jeunes filles de 11 à 19 ans. En France, dans un contexte de défiance vaccinale et de mise en place de l'obligation vaccinale en 2018, la couverture du vaccin contre le HPV est de seulement 14% contrairement à certains pays où elle atteint 80 %. Objectif : déterminer les facteurs influençant positivement et négativement les mères concernant la décision de faire vacciner leur fille ou non contre le HPV. Méthode: revue de la littérature des articles publiés à ce sujet et entretiens qualitatifs semi-dirigés de 15 mères de filles en âge d'être vaccinées contre le HPV en Alsace sur l'année 2017-2018. Résultats : conformément à la revue de la littérature, la confiance dans l'avis du médecin, le manque d'information au sujet du HPV et du vaccin et la peur d'effets secondaires sont retrouvés comme facteurs décisifs. L'âge vaccinal et l'évocation de la vie sexuelle qu'il induit sont aussi décrits comme facteurs de report vaccinal. Plus spécifique à notre étude, une perte de repère de la part des mamans a été identifiée. Le coût, la crainte d'une libération sexuelle et l'induction d'une immunité collective n'ont pas été évoqués dans les entretiens, contrairement à d'autres études. Conclusion : une meilleure information est nécessaire concernant le HPV et son vaccin, de la part des médecins et des autorités de santé dans le but de favoriser l'adhésion vaccinale. L'extension vaccinale aux garçons et l'initiation de la vaccination à 9 ans peuvent également être des perspectives envisagées.

Impact d'une information ciblée sur la vaccination anti-papillomavirus humain aux parents de jeunes filles de 11 à 14 ans

Impact d'une information ciblée sur la vaccination anti-papillomavirus humain aux parents de jeunes filles de 11 à 14 ans PDF Author: Sarah Roy
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Get Book Here

Book Description
Objectifs : L'objectif principal était d'évaluer l'impact de la mise à disposition d'une information sur la vaccination anti-HPV, sur les connaissances et l'opinion des parents de jeunes filles en âge d'être vaccinées. Matériel et méthodes : L'étude descriptive, ciblait les parents de jeunes filles âgées de 11 à 14 ans, non vaccinées contre les infections à HPV. Les questionnaires diffusés par internet, évaluaient leurs connaissances avant et après l'accès à la plaquette informative de l'INPES. Les réponses figuraient dans la plaquette. L'opinion des parents sur cette vaccination était abordée avant et après l'information. Résultats : Sur les 106 questionnaires analysés, le niveau global de connaissances sur la vaccination anti-HPV était faible (n=60 ; 56,6%). Après lecture de la plaquette informative de l'INPES, le niveau de connaissances augmentait et 65,1% (n=69) des parents étaient favorables à ce vaccin. La diffusion de l'information avait eu pour conséquence directe et significative, de conforter et d'inciter les parents à vacciner (p

Représentations de la vaccination contre les infections a papillomavirus humains chez les jeunes patientes

Représentations de la vaccination contre les infections a papillomavirus humains chez les jeunes patientes PDF Author: Elodie Raynaud
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 222

Get Book Here

Book Description
Avec l’arrivée d’une nouvelle vaccination contre l’HPV, les médecins généralistes sont face à plusieurs questionnements dont certains portent sur des difficultés pour informer leurs patientes. Pour recueillir les représentations du vaccin HPV chez les jeunes patientes. Nous avons interrogé vingt six jeunes femmes réparties en quatre groupes grâce à la méthodologie des focus groups. Les patientes de l’enquête connaissent globalement l’existence du vaccin. Les connaissances anatomiques, pathologiques, de prévention (FCV) sont peu présentes. Les principales sources d’information citées sont dans l’ordre la publicité, les médecins, les mères. Ce qui ressort de l’étude c’est la confiance accordée aux mères et aux médecins. La moitié des personnes interrogées était vaccinée. Les raisons qui les ont poussées à le faire sont dans l’ordre : l’avis de la mère, du médecin, connaître une personne touchée par la maladie, la peur du cancer. Parmi les patientes qui préfèrent ne pas se faire vacciner, les notions de risque potentiel lié au vaccin et le manque de recul apparaissent souvent. Une autre raison souvent évoquée est la division du corps médical sur le sujet. Elles veulent être informées de l’état actuel des connaissances sur le vaccin et la maladie. Elles voudraient que l’information délivrée par les médecins soit compréhensible et qu’on améliore l’information des parents. Notre étude met en évidence chez ces jeunes femmes, un intérêt d’être informées sur le sujet. Nous proposons d’informer les mères et leurs filles lors de la consultation chez le médecin généraliste avec l’aide d’un support papier.